Affaire de VERSAILLES (1977).
Une lettre ouverte fut publiée dans Le Monde (26 janvier 1977), la veille du procès de trois Français (Bernard Dejager, Jean-Claude Gallien et Jean Burckardt), tous accusés d’avoir eu des relations sexuelles avec des filles et des garçons de 13 et 14 ans.
Deux d’entre eux ont été en détention temporaire depuis 1973 et la lettre évoque ce fait comme scandaleux.
La lettre fut signée par 69 personnes, dont Jack Lang (qui fut en France ministre de la Culture, ministre de l’Éducation, porte parole du gouvernement, député européen et qui est actuellement député du Pas-de-Calais), Bernard Kouchner (qui fut ministre de la Santé en France et cofondateur de Médecins sans frontières et de Médecins du Monde), Michel Bon (qui dirigea le Carrefour, l'ANPE et France Télécom), et des intellectuels publics comme Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Gilles Deleuze, Roland Barthes, André Glucksmann et Guy Hocquenghem, ainsi que 9 spécialistes – 5 psychiatres, 1 médecin, 1 psychologue, 1 psychanalyste et 1 spécialiste des sciences humaines.
Le document déclare qu’il y a une disproportion entre la qualification de leurs actes en tant que crime et la nature des actes reprochés, et également une contradiction puisqu’en France les adolescents seraient pleinement responsables de leurs actes à partir de l’âge de 13 ans. (Dans les faits, la responsabilité pénale en France n'est pas systématiquement reconnue pleine et entière entre 13 et 16 ans).
Le texte argumente aussi que si des filles de 13 ans ont le droit de se faire prescrire la pilule en France, elles doivent aussi pouvoir consentir, assimilant mesure de protection et reconnaissance d'un libre arbitre éclairé qui justifierait toutes les exploitations.
C'est un raisonnement spécieux qui permettrait de dépénaliser les ventes d'héroïne par les dealers au motif que le droit français impose aux pharmacies de fournir des seringues aux drogués.
Source: Wikipedia, Pétitions françaises contre la majorité sexuelle
Le Monde – Liste complète des 69 signatures
Alain Cuny; André Glucksmann; Anne Querrien; Bernard Dort
Dr. Bernard Kouchner; Dr. Bernard Muldworf (psychiatre)
Bertrand Boulin (fils du ministre RPR Robert Boulin)
Catherine Millet; Catherine Valabrègue; Christian Hennion (journaliste)
Christiane Rochefort; Dr. Claire Gellman (psychologue)
Claude d’Allonnes; Copi; Daniel Guérin; Danielle Sallenave
Dionys Mascolo: Fanny Deleuze; Félix Guattari
Francis Ponge; François Châtelet; François Régnault
Françoise d'Eaubonne; Françoise Laborie; Gabriel Matzneff
Georges Lapassade: Gérard Soulier: Dr. Gérard Vallès (psychiatre)
Gilles Deleuze; Gilles Sandier; Grisélidis Réal
Guy Hocquenghem; Hélène Védrine; Jack Lang
Jacques Henric; Jean-François Lyotard; Jean-Louis Bory
Jean-Luc Henning;Jean-Marie Vincent; Jean-Michel Wilheim
Jean-Paul Sartre; Jean-Pierre Colin;Jean-Pierre Faye
Judith Belladona; Louis Aragon; Madeleine Laïk
Marc Pierret; Marie Thonon; Dr. Maurice Erne (psychiatre)
Michel Bon (également psychosociologue)
Michel Cressole; Michel Leyris; Négrepont
Olivier Revault d'Allonnes; Patrice Chéreau
Philippe Gavi; Philippe Sollers
Dr. Pierre-Edmond Gay (psychanalyste)
Pierre Guyotat; Pierre Hahn; Pierre Samuel
Dr. Pierrette Garrou (psychiatre); Raymond Lepoutre
René Schérer: Dr. Robert Gellman (psychiatre)
Roland Barthes; Simone de Beauvoir; Victoria Therame
Vincent Montail
Lorsque Jack Lang et Bernard Kouchner soutenaient des pédophiles
Cohn-Bendit poursuivi au pénal pour pédophilie….
https://pedocriminel.blogspot.com
Parmi les 69 signataires, on trouve Louis Aragon, le sémiologue Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, le cinéaste Patrice Chéreau, le philosophe Gilles Deleuze, André Glucksmann, Bernard Kouchner, l’ineffable Jack Lang qui n’a jamais été inquiété malgré de graves soupçons pesant de manière continue sur lui.
Que figurent Sartre et Beauvoir, qui avaient l’esprit quand même un peu tordu, et pratiquaient déjà l’échangisme au sein de leur couple, n’est pas vraiment étonnant.
Que figurent Gilles Deleuze et Felix Guattari, dont on dit qu’ils étaient compagnons à la ville, dont la prétendue philosophie est toujours étudiée dans une admiration béate de connivence en faculté de philosophie, peut passablement énerver.
Mais les personnes qui aiment la poésie de Louis Aragon en subiront un choc. Certes il y a beaucoup à dire sur Louis Aragon, adhérent au PCF de 1927 à sa mort en 1982. Ce stalinien a trouvé le goulag admirable, défendu les purges de Moscou, défendu le pacte germano-soviétique, siégé dans les plus hautes instances du PCF, mais a fait des vers admirables (l’Escale, le Musée Grévin…). Découvrir qu’il a signé cette lettre rend infiniment triste.
Alain Robbe-Grillet, coqueluche du nouveau roman dans ces années-là, et dont on ne parle plus aujourd’hui, publie en 1973 un texte qui fait l’apologie du viol, pour accompagner des photos de David Hamilton, lui-même accusé d’avoir abusé de ses modèles…
Le cinéma n’est pas en reste, avec entre autres le film "Le Dernier tango à Paris" qui met en scène un viol qui se passe devant les caméras. Mais personne ne dit rien.
Libération publie sans honte en ces années-là des petites annonces de pédophiles en recherche de proies, et Pascal Bruckner avec Georges Moustaki publient un texte décrivant le bonheur de la pédophilie: "un pédophile assumé s’en prenant à des fillettes de six à douze ans" dont l’air épanoui montre aux yeux de tous, y compris de leurs parents, le bonheur qu’elles trouvent avec lui".
Bref toute la classe intellectuelle, enfin celle qui se prétend telle et fréquente le tout Paris germanopratin, prête à se vendre pour un plat de lentilles ou pour que son nom soit cité dans la presse, fût-ce ignominieusement, est mouillée ou presque.
Quatre mois après cette tribune de 1977, une nouvelle tribune est publiée, dans Le Monde, signée par 80 personnalités qui se disent intellectuelles, demandant l’abrogation du crime de pédophilie. Parmi les signatures, Michel Foucault qui avait hésité la première fois (dont la philosophie morne et insipide est toujours encensée et enseignée par la plupart de ses pairs philosophes), et surtout, Françoise Dolto: pleurez, tous ceux qui ont érigé les thèses de Dolto en textes sacrés! Put... j'en suis!
Le Huffington précise: "On retrouve à peu près les mêmes noms que dans la première tribune. Et bien sûr, Gabriel Matzneff. Ce texte-ci demande à ce que les lois régissant les relations sexuelles entre adultes et mineurs soient abrogées au même titre que celles qui réprimaient l’adultère, l’IVG, et les "pratiques anticonceptionnelles".
Deux ans après les tribunes de Matzneff, Libération publie une tribune pour soutenir deux hommes qui ont vécu avec des fillettes de 6 à 12 ans et en sont très fiers, et 63 personnalités signent ce texte:
"les nouveaux philosophes reconnaissaient toute la pertinence des livres de Tony Duvert et de son apologie de la sexualité avec les enfants, qui devait selon eux "stimuler, susciter des vocations, dessiller les yeux" (dixit Pascal Bruckner et Alain Finkielkraut dans Le Nouveau Désordre amoureux).
https://www.letemps.ch/societe/revolution-sexuelle-mai-68-genere-un-tourbillon-dabus
L’apothéose de la criminelle tartufferie est atteinte lorsqu’en 1982 l’ignoble, adipeux et libidineux Daniel Cohn-Bendit sur l’émission Apostrophe explique combien il est agréable de voir une fillette de cinq ans défaire sa braguette. Daniel Cohn-Bendit n’a jamais été inquiété. Il n’a jamais eu le moindre regret, lui non plus, même s’il a essayé de se défendre. N’oublions pas qu’il a failli entrer dans le gouvernement actuel.
(Cohn-Bendit en 982)
https://www.dailymotion.com/video/x9jasr
Gabriel Matzneff n’a dévoilé qu’en 2013 qu’il avait été l’inspirateur des tribunes précitées, ajoutant qu’il n’avait aucun regret d’aucune sorte sur son comportement de pédophile.
C’est à se demander ce que ces intellectuels auto-proclamés ont d’intellectuel. Comme l’ignoble Tariq Ramadan, violeur en série, ils s’imaginent que cette étiquette trop souvent usurpée, les protège.
S’ils étaient de vrais intellectuels, ils se rendraient compte de l’imposture, et du crime, et iraient se cacher. Mais visiblement leur intellect n’est pas à la hauteur. À la vérité, leur QI plus bas que celui d’une huître les autorise à défouler leurs plus bas instincts, et leur vanité inversement proportionnelle les fait s’imaginer en outre que leurs victimes ont apprécié.
Pour ceux qui prétendent avoir ignoré l’abomination de leurs actes, l’ignorance n’est pas une excuse en droit pénal.
Pour ceux qui ne les regrettent pas, et sont toujours extasiés par leur comportement, aucune sanction ne sera trop forte.
Sophie Duran