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occitaie

  • Le choix entre deux patients, ou comment mieux tuer les Français?

    Une phrase du discours de Macron m’a particulièrement fait dresser l’oreille sur la lénifiante et macronesque 2: " les choix devront-ils être rendus obligatoires?".

    Il a ajouté que non, bien sûr. Avec comme argument quelque chose comme "pas le genre de la France". Mais quand Choupinet dit non, on sait ce que cela peut vouloir dire: juste le contraire.

    Le docteur Mascret a ensuite donné ses explications, et bingo, il a déclaré que les soignants seraient " obligés de faire des choix. " À cet énoncé d’une voix normale comme s’il était question de la pluie ou du beau temps, on frémit d’indignation.

    Une personne de ma famille a fait l’objet d’un tel choix sur un terrain de bataille de la Première Guerre mondiale. Gazé, blessé, une équipe médicale a décidé de le laisser là où il était. De le laisser mourir sur place, sans assistance. Heureusement il a reconnu un médecin de l’équipe, l’a hélé, a été ramassé, et a survécu à ses blessures pendant trente ans.

    Nous y sommes. Entre deux patients, l’un âgé de plus de 65 ans mais ayant tondu sa pelouse dans la semaine, fait ses courses, son sport etc., mais atteint de diabète ou ayant des stents, et un autre plus jeune, musulman et nouveau venu en France peut-être, le choix sera vite fait.

    Le plus âgé sera laissé sur le champ de bataille. Et on ne le dit pas, mais il sera sur-le-champ mis dans un cercueil fermé et sa famille ne pourra pas le voir.

    Les critères de choix seront: l’âge du patient, ses fragilités, ses comorbidités, s’il a par exemple une maladie chronique, son état neurocognitif et la gravité de sa situation. La décision sera prise au cas par cas et après concertation entre les médecins.

    Le choix sera vite fait entre un jeune mineur non accompagné fraîchement débarqué de son Afghanistan natal, un couteau dans sa poche et venu pour en jouer sur les kouffars, n’ayant jamais cotisé, ne parlant pas un mot de français, inintégrable et inassimilable, incapable de quelque travail, soutenu par sa communauté, et un Français de souche ayant des responsabilités, ayant cotisé toute sa vie, utile à la société et abandonné par la bienpensance. C’est le "jeune" qui sera choisi.

    Dans la période de mars à mai derniers, tout porte à croire que de tels choix ont été effectués. On a même vu, sur une des vidéos qui circulent, un patient être mis de côté et c’était poignant car on l’avait entendu parler et il avait toute sa tête.

    Les médecins sont soumis au code de déontologie des médecins et prêtent le serment d’Hippocrate avant de commencer à exercer la médecine. Le serment d’Hippocrate date de 450 environ avant J.-C. Il a plusieurs versions mais toutes s’opposent à un choix quelconque.

    La première version dit ceci: " je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice".

    L’injustice, c’est d’abandonner un patient.

    Le serment du conseil de l’Ordre des médecins de nos jours dit ceci:

    "Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions (…)

    J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance… (…)

    Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me le demandera".

    Un engagement à donner des soins à quiconque le demandera: le médecin ne peut donc pas abandonner un malade.

    Mais de nos jours certains médecins donnent tellement de coups de canif au serment d’Hippocrate (en particulier en pratiquant l’avortement et l’euthanasie de manière extensive) qu’ils ne sont plus à cela près…

    Le métier de médecin est devenu celui de tous les dangers. À la fois par la judiciarisation qui les guette à chaque instant et à la fois par ces coups de canifs au serment d’Hippocrate. Et par l’abandon et la mise au pilori qui est leur lot dès lors qu’ils tiennent tête au politiquement correct.

    Mais surtout, de nos jours, par l’incompétence du pouvoir, qui les met au pied du mur. Ce pouvoir qui a supprimé quantité de lits ces dernières années. Le spécialiste Jean-Dominique Michel parle de 68 000 lits en quinze ans.

    Ce pouvoir qui continue à laisser entrer en France tous les jours des migrants qui nous coûtent " un pognon de dingue " pour mettre le bazar, la délinquance dans notre société et ne nous apporter que des problèmes colossaux.

    Ce pouvoir qui dilapide notre argent. Fraudes massives à la sécurité sociale, retraites données à des cent-vingtenaires en Algérie. AME. Caf. Et tout ce papier-monnaie distribué aux Africains en veux-tu en voilà.

    Cette malhonnêteté de l’Europe qui, tous ces derniers temps, a demandé aux pays membres de réduire drastiquement leurs dépenses de santé mais d’accueillir toute la misère du monde.

    Cette perversion du pouvoir qui interdit de soigner à l’hydroxychloroquine et azithromycine. Si cela marche bien à Marseille, pourquoi ne pas le permettre partout?

    Le médecin, sauf celui inféodé au politique et ayant perdu son indépendance, ce qui le rend pitoyable pour ne pas dire plus, est quelqu’un de très seul aujourd’hui. Mais c’est surtout le malade qui ne doit pas être livré seul à des gens qui ont perdu toute conscience.

    " Science sans conscience n’est que ruine de l’âme " (Rabelais). Avons-nous oublié nos fondamentaux?

    Sophie Durand

    Source:

  • Menteurs!

    1. Raufer: “Le ministre de l’Intérieur triche (…) Ça fait depuis 2017 que la France ne communique pas à Europol et Interpol les chiffres des cambriolages en France parce qu’ils sont affreux”

    Francois

    07/09/2020 à 12h36

    #Insécurité: sur les chiffres@ericbrunet: "Si ce que vous dites est vrai, on n'est donc pas dans la politique du chiffre, mais du mensonge?"

    1. Raufer: "Le chiffre réel des cambriolages en France en 2018 est de 490.000, ça fait plus de 1300 par jour"

    #BrunetDirect pic.twitter.com/sN7eA3W3tg

    — LCI (@LCI) September 7, 2020

    #Insécurité:
    X. Raufer, criminologue: "En matière de transmission des données criminelles, le ministre de l'Intérieur triche (…) Ça fait depuis 2017 que la France ne communique pas à Europol et Interpol les chiffres des cambriolages en France parce qu'ils sont affreux"#La26 pic.twitter.com/eap6oLwxlp

    — LCI (@LCI) September 7, 2020

  • La force intérieure dure toute la vie

    Aix-en-Provence : une femme de 108 ans a guéri du coronavirus après 35 jours d'hospitalisation

    Depuis quelques jours, Rose Gaudin est devenue la fierté du centre Roger Duquesne, un Ehpahd situé à Aix-en-Provence. La raison? La centenaire, âgée de 108 ans, n’a fait qu’une bouchée du coronavirus!

    Le 20 avril dernier, la résidente de l’Ehpad a été testée positive au coronavirus. La vieille dame a directement été conduite au troisième étage de l’établissement, dans lequel se trouve l’unité Covid.

    Son hospitalisation a provoqué l’inquiétude de Liliane, sa fille âgée de 87 ans: "Quand le médecin m'a prévenue qu'elle était malade, j'étais un peu inquiète bien sûr, avec tout ce que l'on voyait aux informations, confie sa fille âgée de 87 ans. Ça m'a choquée de savoir qu'elle avait attrapé le virus parce que je savais qu'il y avait des tas de morts. Et vu son âge…".

    " Les symptômes n'étaient pas très graves"

    Toutefois, Liliane était persuadée que sa mère allait se battre contre le virus: "Elle est forte, j'étais sûre qu'elle résisterait!".

    Fort heureusement, Rose a contracté la maladie sous une forme légère. En effet, la centenaire n’a pas souffert de problèmes respiratoires ou de complications liées au virus :

    " Les symptômes n'étaient pas très graves. Elle a eu de la fièvre, une grosse fatigue, mais pas de problèmes respiratoires. Les équipes du centre me donnaient des nouvelles. J'ai su que maman ne mangeait pas beaucoup, seulement au petit-déjeuner. Ça ne m'étonne pas, de toute façon elle a toujours fait ce qu'elle a voulu. Elle peut être dure. Mais vous savez, elle n'a pas eu une vie toujours très gaie, elle a perdu sa mère quand elle avait neuf ans", explique sa fille à nos confrères de la Provence.

    Après 35 jours d’hospitalisation, Rose est désormais complètement guérie, pour le plus grand bonheur de sa famille. La centenaire a pu regagner ses appartements, au premier étage de la maison de retraite.

    Il y a quelques jours, elle a reçu la visite de sa fille et de son petit-fils: "Ça faisait trois mois que je ne l'avais pas vue. Je pensais qu'elle serait plus affaiblie", indique Liliane.

    D’après cette dernière, sa mère a toujours été en très bonne santé grâce à la soupe de légumes que son père lui préparait lorsqu’elle était enfant:

    "Elle vous dirait: ' c'est ce qui m'a sauvée'! Maman n'a jamais été opérée, n'a jamais eu la grippe, elle n'a pas de diabète ni de cholestérol. Le cœur, ça va. Elle est simplement devenue sourde", explique sa fille.

    Pour le personnel de la maison de retraite, Rose est une véritable force de la nature:" Elle est tellement forte!", confie l'animatrice de l'Ehpad.

    " Jusqu'à l'an dernier, elle descendait toute seule en déambulateur jusqu'au jardin. On lui disait qu'elle allait trop vite, mais elle nous répondait: 'Je vais pas me calmer à mon âge!' Elle m'a toujours dit: '“e suis un roc!", raconte Nicole, la coiffeuse.

    Avant d’ajouter "Et si aucun créneau n'était disponible, elle faisait semblant de ne pas entendre et elle restait pour que m'occupe d’elle".

  • Siphonnette est aussi escroc que son mec!

    Vente du Mobilier national: une opération douteuse au profit de la fondation de Brigitte Macron

    En septembre prochain, lors des Journées du Patrimoine, le Mobilier national de France organise une vente aux enchères au profit de la Fondation de Brigitte Macron. Derrière la démarche philanthropique, se dessine une indécente et litigieuse opération de communication.

    Il flotte comme un parfum de scandale autour de la Première dame. (ben, ça existe pas en France, ce titre!).

    La semaine passée, l’hebdomadaire Paris Match consacrait sa Une à Brigitte Macron sous ce titre “Confinée et engagée à l’Élysée, elle se bat pour les hôpitaux“. Parapheur sous le bras, regard pénétrant rivé vers l’objectif, l’épouse d’Emmanuel Macron donne à voir l’image d’une femme préoccupée par ses dossiers. Loin du spleen du confinement, dont le magazine féminin Elle la disait atteinte fin mars, soit quelques jours seulement après l’entrée en vigueur de la mesure - éL’épouse du président vit ce retranchement avec difficulté [...] Ça lui coûte“ (sic) - Brigitte Macron semble avoir surmonté sa morosité. “Dans l’épreuve, nous dit Paris Match, elle a trouvé sa voie“ (son tiroir caisse)) : soutenir les hôpitaux qui manquent cruellement de moyens humains et financiers.

    On se souvient de l’échange musclé, il y a deux ans, entre le président de la République et une aide-soignante lors d’une visite officielle au CHU de Rouen. Interpellé sur les carences du système de santé publique, le président de la République avait reparti “qu'il n’y a pas d’argent magique".

    Entre temps, la crise du Coronavirus est passée par là, obligeant le chef de l’Etat à revoir sa copie, comme l’illustre le slogan" quoi qu’il en coûte “martelé avec solennité lors du discours du 12 mars. Un appel à la mobilisation générale auquel Brigitte Macron a répondu via la fondation privée qu’elle préside, Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France ; c’est là que les ennuis commencent.

    Une procédure de déclassement ou de cession légalement encadrée

    L’on apprend ainsi, en parallèle de l’article de Paris Match qui élude cette information, que le Mobilier national de France va organiser une vente aux enchères lors des Journées du Patrimoine - les 20 et 21 septembre - au profit de la Fondation présidée par l’épouse du locataire de l’Élysée. A priori, cette opération qui est présentée comme une contribution à " l’effort de la Nation pour soutenir les hôpitaux“, n’a rien de scandaleux.

    Si les collections publiques appartenant à la Nation et aux Français sont en théorie inaliénables, elles peuvent néanmoins faire l’objet d’un déclassement. Le Mobilier national procède ainsi chaque année à la vente de pièces déclassées sans que cela ne soulève de difficultés. Comme l’explique l’avocat Philippe Fontana, “ce type de cession est même encouragé par la Cour des comptes qui, dans un rapport de 2019 sur le fonctionnement du Mobilier national, rappelait “qu’au moins 30%  des objets qu’il gère, pourraient être aliénés ou mis au rebut”. Au reste, Maître Fontana rappelle que cette procédure de déclassement ou de cession de biens culturels est encadrée à l’article L115-1 du Code du patrimoine: “Au vu de ces éléments, il me semble exagéré d’évoquer un scandale d’État“.

    Deux infractions pénales identifiées

    Tel n’est pas l’avis de son confrère Maître Régis de Castelnau qui s’est élevé contre cette opération dans un billet publié sur son blog Vu du droit. Contacté par Valeurs actuelles, l’avocat - dont la responsabilité pénale des personnes publiques constitue le cœur de métier - est formel: “outre la question morale que pose cette opération, on peut identifier au moins deux infractions pénales“.

    Si, selon lui, le produit d’une vente d’un objet de l’État peut être reversé à une structure privée, un tel montage n’est possible que sous la forme d’une subvention: “Or, en l’espèce, l’argent récolté sera reversé sous forme de libéralité à une institution privée gérée par une personne privée, Mme Macron. J’ajoute que cette opération est menée dans l’intérêt exclusif de l'épouse du président de la République, ce qui ne semble pas permettre le déclassement de biens publics inaliénables en vue d’une vente aux enchères. Quand on prive l’État de ses biens, il faut justifier d’un intérêt public; ici, l’État s’appauvrit au profit de l’intérêt communicationnel de Mme Macron. Ce montage semble donc bien justiciable de l’application de l’article 432–15 du code pénal qui sanctionne le détournement de biens publics“

    Autre interrogation soulevée par Me Castelnau: “Qui a décidé de cette opération"?

    Si influente soit-elle dans le paysage politique, l’épouse du président de la République n’a pas de statut institutionnel.

    La Charte de transparence relative au statut du conjoint du Chef de l’État prévoit tout au plus que la Première dame “soutient, par son parrainage ou sa présence, des manifestations à caractère caritatif, culturel ou social ou qui participent au rayonnement international de la France“. Son élection à la présidence de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux le 12 juin 2019, fonction autrefois assurée par Bernadette Chirac, va en ce sens.

    Pour autant, ce rôle symbolique ne lui confère aucun pouvoir décisionnaire. Pour Régis de Castelnau,  “cette décision n’a donc pu être prise que par Emmanuel Macron ou sous son influence. Le but étant d’intercéder en faveur de la communication de son épouse relayée avec une certaine complaisance par Paris Match“.

    Là encore, selon lui, cette confusion entre le public et le privé pose problème: "La décision de la vente à l’encan doit répondre à un intérêt public chimiquement pur. Aussi, le fait de reverser le produit de cette vente de biens publics à une fondation privée présidée par Brigitte Macron fait peser des soupçons sur la motivation de cette opération. Car aussi bien la Première dame que le chef de l’État y ont un intérêt, communicationnel pour elle, indirect pour lui. Or, le Code pénal sanctionne également ce mélange des genres à l’article 432-12 au titre de la prise illégale d’intérêts".

    Cette séquence est une allégorie de l’incompétence juridique et d’une morgue d’Ancien Régime du président de la République.

    Sentant la polémique poindre, le directeur du Mobilier national Hervé Lemoine s’en est expliqué dans le magazine de presse en ligne La Tribune de l’Art. En substance, il y explique que de telles ventes sont parfaitement courantes et s’inscrivent dans un effort de rationalisation de l’institution.

    Certes, cette politique d’aliénation de biens publics est en cohérence avec les recommandations de la Cour des comptes. Mais ici, ce ne sont pas tant les choix opérationnels de l'institution qui sont décriés que l’attribution des produits d’une vente à une structure privée bien déterminée. Sur ce point, Hervé Lemoine ne livre pas de plus amples explications.

    Nul n'est censé ignorer la loi

    Pour le président de l’Union populaire républicaine François Asselineau, c’est bien là le nœud du problème: "Cette séquence est une allégorie de l’incompétence juridique et d’une morgue d’Ancien Régime du président de la République. Il semble que le mobilier mis en vente n’a pas grand intérêt historique et artistique et que l’on en tirera quelques centaines de milliers d’euros, tout au plus. Soit une goutte d’eau. Mais cette fois, elle pourrait faire déborder la vase. Chacun comprend que Mme Macron cherche simplement à se faire mousser en disposant du patrimoine des Français. Cette opération de communication est indécente. "De façon plus générale, cette affaire illustre selon lui, un rapport particulier du président à la Nation:

    "Emmanuel Macron considère que tout se vend. Cela a commencé avec la cession de joyaux de la couronne industrielle française (Alstom, privatisation des aéroports…) et maintenant le patrimoine national. "Et d’ajouter que d’un point de vue purement financier, cette opération constitue un non-sens: "Depuis quand finance-t-on des dépenses de fonctionnement en aliénant son capital?", interroge le président de l’UPR.

    Mais à supposer que l’irrégularité de cette opération soit aussi criante que le suggère Régis de Castelnau, pourquoi diable la Première dame et le chef de l’État auraient-ils pris ce risque? Pour l’avocat, qui souligne au passage le caractère ingénu de cette question, "il y a tout simplement chez eux une méconnaissance des risques pénaux. On ne fait pas de droit à l’ENA. Du reste, n’oublions pas que nous avons affaire à des personnalités hors-sol

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/vente-du-mobilier-national-une-operation-douteuse-au-profit-de-la-fondation-de-brigitte-macron-118997

  • Trahison infâme!

    L’enseignement de l’arabe en France: c’est fait, Macron a signé !

    Profitant du désordre créé par le virus, Macron a signé un accord scélérat, cadeau que nous a laissé madame Najat Vallaud-Belkacem en quittant le ministère de l’Éducation nationale. C’était dans les tuyaux, disait-on, mais rien ne laissait présager que le Président français irait jusqu’à la signature. Eh bien oui. Macron ne perd jamais une occasion de mettre en place ce qui aidera à la destruction de la France.

    L’accord est signé entre les représentants de la République tunisienne et ceux de la République française. J’ignore le mobile de l’accord avec ce pays plutôt qu’avec un autre. Il doit y avoir des raisons – il y en a toujours – pour que Vallaud-Belkacem ait préféré les professeurs tunisiens aux marocains ou égyptiens. Ce n’est qu’une question superflue et, à vrai dire, sans grand intérêt, mais dans un pays où les dirigeants n’ont de cesse de manœuvrer en sous-main sans jamais informer le peuple, tout compte fait il n’était pas aussi stupide que ça de la poser. Peut-être que tout simplement l’ancienne ministre a-t-elle jugée que l’arabe parlé en Tunisie est supérieur aux autres pays du Moyen-Orient.

    En fait il s’agit d’entériner un accord signé par les représentants de la France et ceux du Gouvernement tunisien le 31 mars 2017. Comme le dit si justement Jean-Patrick Grumberg du site Dreuz: "Il aurait suffi de ne pas publier l’accord pour refuser cette politique. " Qu’est-ce que le Gouvernement français a craint? Qu’un huissier mandaté par le pouvoir tunisien sonne à l’Élysée et exige la mise en application de l’accord? Combien y a-t-il d’accords dans les tiroirs des différents ministères, et en particulier celui des Affaires étrangères, qui n’ont jamais été appliqués?

    Ce qui est grave, au-delà des mots, c’est que ce nouveau coup de pied fait au peuple français intervient dans une période difficile où chacun essaie de trouver ses marques et se demande ce que sera l’avenir.

    Ce qu’il faut retenir de l’accord : l’enseignement se fera à partir du CE1. Les enfants ont entre 7 et 8 ans. Ils commencent à peine à maîtriser le français, qu’on leur propose d’apprendre en même temps une autre langue. Attention, s’y glisse une subtilité. En théorie, l’apprentissage de l’arabe est facultatif, mais" … l’article 5 de l’accord prévoit que les résultats obtenus auront un impact sur l’appréciation générale du travail de l’élève," comme l’indique Jean-Patrick Grimberg qui précise: "L’arabe devient une option bonifiante comme les langues mortes l’étaient autrefois, l’option latin permettant souvent de gagner quelques points pour décrocher une mention au bac, c’est d’ailleurs pourquoi beaucoup la gardaient tout en détestant le latin…"

    Ce qui est stupéfiant dans cette affaire, c’est que le pays d’accueil doit apprendre la langue de celui qui arrive. J’ignore au moment où j’écris quelle forme prendra la contestation et même si elle aura lieu. Nous allons entendre les bons prophètes habituels envahir les plateaux de télévision et nous assurer tout le bien qu’il y a dans l’apprentissage de cette langue, ne serait-ce que pour une meilleure ouverture à l’autre.

    Les enfants seront pris en otage. Ceux dont les parents refuseront l’apprentissage de l’arabe se verront exclus de la communication avec les autres, car il est clair que les enfants trouveront amusant de baragouiner l’arabe entre eux.

    Il y a encore beaucoup à dire concernant cette nouvelle saloperie de ce Président destructeur. Pour l’instant, ravalons notre colère et fourbissons les armes pour la lutte qui vient et qui risque d’être terrible.

    Raphaël Delpard

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