Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Humain? - Page 152

  • Les journalistes de droite s'insurgent…

    … et ben, ils en ont mis du temps!

    Dans une lettre ouverte à Laurent Joffrin et Facebook, Nicolas Beytout s’attaque à Checknews

    Par LePanacheFrançais

    Cher(s) Laurent,

    Je m’adresse à toi, cher Laurent Joffrin, pour obtenir un certain nombre d’éclaircissements sur une des rubriques de ton journal. Libération a noué depuis deux ans un partenariat avec Facebook grâce auquel tu peux financer une rubrique de vérification de l’information, Checknews.

    Celle-ci s’est attaquée à une journaliste de l’Opinion, Emmanuelle Ducros. Je dis bien "s’est attaquée", tant la dimension personnelle semble l’emporter sur tout autre motif. L’article cherche en effet à démontrer que notre journaliste est achetée, que ses avis sont compromis par une dépendance financière aux "lobbies de l’agro-alimentaire" […]

     […]enquête à charge, menaces à peine voilées sur des "témoins", usurpation d’identité pour soutirer des preuves, le tout enrobé dans un délicieux fumet de suspicion comme il convient dans cet univers où la faute ne se démontre pas, elle s’insinue.

    Le résultat est magnifique: ton site donneur de leçons, ce Panthéon de la déontologie, parvient à démontrer que notre journaliste participe à des colloques et conférences organisés par des "lobbies" (c’est donc qu’elle est en accord avec eux, comme si un journaliste ne devait fréquenter que des cénacles partageant ses idées), et qu’elle a été défrayée une fois, à hauteur de 1000 euros, pour intervenir un week-end dans un événement organisé par… le syndicat de la boulangerie ! […]

    Cher Laurent Solly, Facebook, que tu diriges en France, a signé un accord avec Libération qui permet à ce journal de recevoir 100 000 dollars par an pour vérifier des informations. Cette tâche extrêmement noble, qui sert la défense de notre profession de journaliste et lutte contre le dévoiement des fake news, est-elle compatible avec de tels règlements de compte pratiqués sur fond d’idéologie?

    Je vous remercie l’un et l’autre pour vos réponses,

    Attentivement,

    Nicolas Beytout

    L’Opinion

        La vérité est simple, et désagréable à entendre: ce partenariat s'est noué au cœur de la campagne présidentielle de 2017. Certains factcheckeurs (dont ma pomme) on vigoureusement refusé. D'autres… Non. Je ne juge pas: je constate. Et il faut que ce soit dit, un jour. Voilà.

        — Géraldine Woessner (@GeWoessner) 1 juillet 2019

     

    Quand la gauchiasse se remplit les poches de façon dégueu.....

  • Bon à savoir...

    Pourquoi vous ne verrez plus "sans paraben" ou "sans silicones" sur les étiquettes de vos cosmétiques

    Les allégations "sans", qui ont une valeur marketing mais peu d'intérêt informatif, disparaissent des étiquettes des produits cosmétiques pour faire place à la liste des ingrédents qui les composent.

    A partir du 1er juillet, les allégations "sans..." sur les produits cosmétiques vont être interdites.

    Les étiquettes des cosmétiques vont être revues de fond en comble. À partir du 1er juillet, les mentions "sans paraben", "sans silicones", "sans sulfates" ou encore "hypoallergénique" disparaissent des bouteilles de shampoing et autres tubes de crème en France et dans toute l'Europe.

    La composition des produits ne change pas

    "Quand vous achetez des pâtes farcies, vous savez ce qu'il y a comme farce! s'exclame Anne Dux, directrice scientifique de la Fébéa, le syndicat de l'industrie cosmétique. C'est de la communication positive, donc il faut, quand vous achetez un produit cosmétique, que vous sachiez réellement ce qu'il y a dans le pot et il est temps d'apporter au consommateur de l'information réelle sur ce qu'il y a dans le produit."

     

    Cela implique des emballages qui vont communiquer sur ce qu'il y a dans le produit au lieu de communiquer sur ce qu'il n'y a pas.”

    — Anne Dux

    Un produit sans silicones n'a plus le droit de l'annoncer comme tel sur son emballage, mais ça ne signifie pas que des silicones seront réintroduits dans la composition du produit. "On va expliquer par exemple, qu'on met du karité pour adoucir la peau, détaille Anne Dux, tel ou tel conservateur pour éviter la prolifération bactérienne, qu'on met des filtres solaires pour que le produit soit efficace, ou pour son activité anti-rides, mais la composition des produits ne change pas."

    Une base de données accessible à tous

    Les mots-clefs rassurants pour les consommateurs, comme les expressions "sans paraben", "sans phtalates" ou "hypoallergénique" (qui reste autorisée mais dont l'utilisation devient très encadrée et difficile à obtenir). Les as du marketing vont devoir trouver de nouvelles formules, dont on ne sait pas encore si elles déclencheront l'achat.

    "Évidemment on ne va pas faire les mêmes allégations pour un produit capillaire que pour un produit de soin de la peau, affirme Isabelle Orquevaux Hary, directrice scientifique et réglementaire de L'Oréal. Il n'y a pas eu d'unicité dans le remplacement des allégations "sans". Il n'y a pas de retrait sur le marché donc, ce n'est pas un changement du jour au lendemain. Après on verra si on a effectivement plus de questions des consommateurs." Par manque de place, dans certains cas les ingrédients ne pourront pas tous figurer sur les emballages.

    ”On développe des sites des marques, le site 'Au cœur de nos produits', pour apporter des informations complémentaires pour le consommateur qui souhaite en avoir”

    — Isabelle Orquevaux Hary

    Les industriels de la beauté ouvrent une base de données dans laquelle 25 000 ingrédients sont répertoriés selon leur fonction, leur origine, et tout ce que la science sait sur ces composants. Cette base de données est accessible aussi bien aux professionnels et aux consommateurs pour informer, et pour redonner confiance aux clients.

     

  • En 1911, Paris suffoquait déjà sous la canicule

    À la Belle époque, on ne parlait pas encore de réchauffement climatique. Mais pendant 70 jours de juillet à septembre 1911, la capitale ploie sous le soleil cuisant. Et perd des milliers de bébés.

    Par Charles de Saint Sauveur

    Au début du XXe siècle, on n'avait pas encore coutume de dire que tout ce qui faisait fureur aux Etats-Unis franchirait tôt ou tard l'Atlantique. Et pourtant… Juste après avoir semé la mort en Amérique, une vague de chaleur écrasante déferle à son tour sur l'Europe de l'Ouest. En France, elle va prendre ses quartiers d'été en 1911: 70 jours de canicule presque sans discontinuer pour une longue saison de cuisson.

    Le mercure commence son ascension le 4 juillet, s'octroie un petit break entre les 16 et 18, avant de se remettre dans le rouge jusqu'au 31. Sous les toits en zinc de la capitale, la fournaise est devenue si insupportable que beaucoup préfèrent dormir dans la rue. Sur les boulevards brûlants, les Parisiens en canotiers ne s'attardent pas. Certains s'abritent à l'ombre des marronniers, où ils essuient leurs moustaches perlées de sueur.

    Et que dire de ces pauvres dames en lourde robe, qui agitent frénétiquement leurs éventails. On en voit même se glisser furtivement dans les couloirs du nouveau métropolitain, en quête de fraîcheur salvatrice, quand les gamins préfèrent, eux, se jeter dans l'eau douteuse de la Seine. Paris brûle, mais la situation n'est pas plus réjouissante en province - 40 °C à Lyon et Bordeaux les 22 et 23 juillet - ou même à Londres.

    Les journaux s'échauffent contre les " météorologistes "

    "Lorsque le mois de juillet est chaud, le mois d'août est frais", se rassure-t-on en misant, faute de mieux, sur les poncifs. Août sera pire encore… Pendant quinze jours d'affilée, le thermomètre parisien refuse de descendre sous la barre des 30°C! "La chaleur bat nos murs, se répand sur le pavé de Paris ses éclaboussures de feu, dessèche les gosiers, brûle les crânes, et donne aux plus joyeux comme une envie de pleurer", décrit avec emphase le Figaro du 29 juillet.

    Les journaux commencent à s'échauffer contre les "météorologistes officiels", qui avaient annoncé un peu vite la fin du cauchemar: "Et v'lan, nous sommes bons pour une nouvelle vague de chaleur puisque ces messieurs - qui ne se sont jamais trompés, à condition qu'on prenne le contre-pied de leurs prédictions - nous font espérer de la fraîcheur", s'agace le 10 août une plume du Gil Blas (cité par le site Rétronews)

    Le lendemain, "Les Annales politiques et littéraires" cherchent un peu plus haut le responsable. Après tout, pourquoi ne pas convoquer le ciel au tribunal?

    "Faisons comparaître ce mois de juillet coupable d'excès de température, et interrogeons-le sévèrement", s'amuse la revue dominicale. Il n'y a bien que les viticulteurs pour se réjouir des raisins moins nombreux mais gorgés de soleil. Le Guide Hachette des vins accordera 19/20 aux crus de Bourgogne, de Côtes-Du-Rhône et d'Alsace.

    Plus de 40 000 morts, surtout des bébés

    Mais il y a beaucoup plus préoccupant : certains quartiers de la capitale n'ont plus d'eau. Les gazettes égrènent chaque jour la liste des victimes, fauchées par la chaleur ou ses conséquences. Le Dr Jacques Bertillon, chef de la statistique municipale, par ailleurs frère aîné d'Alphonse, le célèbre criminologue, tient les comptes morbides dans son "Bulletin hebdomadaire". Du 23 au 29 juillet, puis du 13 au 19 août, la mortalité atteint des sommets, note le démographe. L'ennemi mortel, c'est la diarrhée, qui fait des ravages dans toute la France. Les plus savants parlent de "toxicoses caniculaires".

    Au total, la canicule de 1911, qui s'étire jusqu'à la mi-septembre, fera 41 072 décès dans l'Hexagone (surcroît de mortalité observée en regard de la moyenne des trois dernières années).

    Une véritable hécatombe qui frappe pour un quart les personnes âgées. Quasiment toutes les autres victimes sont des bébés de moins de deux ans. Parmi eux, les plus vulnérables sont les enfants abandonnés, et, de l'autre côté de l'échelle sociale, les petits placés en nourrice. Ils boivent en effet leur lait en biberon et cet été-là, une épidémie de fièvre aphteuse fait des ravages dans les cheptels bovins. "Il faudra marquer cette année d'une croix noire", consigne, dans son journal, un médecin de la Semaine inférieure.

    Note de la rédactrice

    Alphonse Bertillon a inventé le système des empreintes digitales.

    C'est bien connu: la météo est l'art de dire le temps QU'IL AURAIT DU FAIRE!

  • Depuis plus de 30 ans…

    on se fout de nous!

    Islamisme: les responsabilités partagées depuis 30 ans par la gauche et la droite

    Le rapport parlementaire sur l’islamisation des services publics pose une redoutable question: pourquoi les élites politiques, médiatiques, universitaires et économiques sont-elles restées sourdes à tous les avertissements, livres et rapports qui traitaient de l’islamisation des quartiers et des entreprises?

    Pourquoi sont-elles demeurées aveugles à l’intolérance dans les salles de classe, ou dans la rue? Pourquoi sont-elles demeurées indifférentes à la sécession des banlieues et à la montée de l’antisémitisme dans ces quartiers?

    […]

    Gauche et droite: bonnet blanc et blanc bonnet

     […]

    Tous les gouvernements ont compris très vite que l’échauffement islamique au Moyen-Orient allait être facteur de troubles sur notre territoire.

    Pour y parer, une double stratégie a donc été bricolée, et elle s’épanouit encore aujourd’hui: le premier axe de cette politique a été de tout faire pour institutionnaliser l’islam de manière à permettre l’émergence d’un interlocuteur musulman unique capable de parler aux pouvoirs publics et de faire passer des messages aux imams.

    Le second axe a consisté à apaiser la colère dans les banlieues et ailleurs par une politique de cadeaux financiers, culturels et institutionnels destinés à prouver la bonne volonté des pouvoirs publics.

    […]

    Toutes leurs tentatives (Corif, CFCM, Fondation pour l’islam de France… et bientôt nomination d’un "grand imam de France") n’ont abouti qu’à une chose: installer l’islamisme le plus liberticide (celui des Frères Musulmans) sous les ors de la République.

    […]

    C’est en 1997 avec Jean-Pierre Chevènement que l’Etat contournera la laïcité en généralisant les baux emphytéotiques pour aider à la construction de mosquées sur des terrains fournis gracieusement par les municipalités. Il s’agissait de lutter contre la salafisation des mosquées des caves, mais cet islam s’épanouit désormais encore mieux en ayant pignon sur rue.

    […]

    Justice défaillante

    Les ministres de la Justice et le Conseil d’Etat portent une responsabilité historique dans la dissémination en France des menées islamistes.

    Christiane Taubira, garde des Sceaux, au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo, édictera une circulaire liberticide intimant aux différents parquets de France l’ordre de réprimer toute critique des religions (sous-entendu toute critique de l’islam, pour éviter de stigmatiser les musulmans). (saleté de pétasse!)

    L’authentique djihad judiciaire qui s’est ouvert contre diverses personnalités intellectuelles (Georges Bensoussan, Eric Zemmour, Mohamed Louizi…) est la conséquence de cette politique. (juges, collabos!)

    Le Conseil d’Etat, de son côté, n’a guère aidé nos politiques à se faire une "religion" sur l’islam en multipliant arrêts et avis en faveur du voile à l’école, du voile dans la rue, de la burqa (heureusement bloqué ensuite par une loi), ou en faveur de l’immigration musulmane ou encore du burqini… (à la lanterne, les vieux cons!)

    Politiques d’apaisement contre-productives

    Ces politiques, dans l’idée d’apaiser, ont sapé les fondements de la laïcité et de la liberté d’expression pour donner des gages aux islamistes.

    Devenu président de la République en 2007, Nicolas Sarkozy crée un ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du co-développement dont il confie le portefeuille à Brice Hortefeux. Ce dernier s’empressera, l’année de sa nomination, de se rendre au Congo, au Gabon, au Bénin, au Sénégal, en Tunisie, à l’île Maurice, au Cap-Vert ou au Burkina Faso pour signer des accords bilatéraux d’immigration. (bravo!)

    En 2009, Eric Besson, transfuge du PS, qui succède à Brice Hortefeux, s’empresse de saborder son ministère en déclarant: " La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage“. (conn…)

    C’est cette même vision de la France que l’on retrouvera sous François Hollande et Emmanuel Macron. Comment expliquer autrement les déclarations d’Emmanuel Macron sur l’identité française?" Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Et elle est diverse".

    (macrouille et flamby, nos présidents les plus débiles de la Ve…. Mais, comment les Français ont-ils pu être aussi c… pour les élires?).

    Causeur

  • CQFD

    Poutine dénonce des idées pro LGBT "imposées" aux gens

    Selon le président russe une partie de la société est "assez agressive" en voulant imposer son point de vue sur la liberté sexuelle et de genre. Vladimir Poutine ne comprend pas les revendications pro-LGBT. Le président russe a dénoncé ce samedi les idées de liberté sexuelle et de liberté de genre " imposées " aux gens, qui y seraient majoritairement hostiles.

    (…) "Il y a toutes sortes de choses maintenant: on a inventé cinq ou six genres […] Je ne comprends même pas ce que c’est" a déclaré le président russe.

    " Le problème est que cette partie de la société assez agressive impose son point de vue à la majorité écrasante" des gens, a-t-il affirmé. "Les représentants des idées libérales imposent un certain type d’éducation sexuelle à l’école, les parents ne le veulent pas, mais on ne demande pas leur avis" a encore assuré le président russe.

     (…) "Nous avons une loi, critiquée par tout le monde, la loi interdisant la propagande homosexuelle auprès des mineurs" a-t-il rappelé. "Ecoutez, laissez une personne grandir, devenir adulte et puis décider qui elle veut être" a conclu Poutine.

    (…) L’express

  • Pourquoi les écolos mentent.... CQFD

    Les canicules d’avant la canicule au cours du XXe siècle

    sun source https://unsplash.com/photos/BC49M6wl--8

    Canicule : quelques précédents météorologiques survenus au XXe siècle.

    Par Jo Moreau.

    Un article de Belgotopia

    Nous sommes abreuvés d’avertissements affolés devant l’épouvantable canicule qui nous attend la semaine prochaine, alimentée par notre inaction devant le thermostat climatique, pourtant dénoncée par notre future doctoresse honoris causa et ses suiveuses.

    Je me suis penché sur quelques précédents météorologiques survenus au XXe siècle, dont le début est caractérisé par une succession d’étés chauds et secs, et je vous en livre quelques exemples spectaculaires ici.

    Anno 1900

    Janvier est doux et printanier. Février connait un véritable ouragan sur toute la France, avec des vents atteignant 180 km/h.

    Le mois de juillet est le plus chaud à Paris depuis 1859. Longue période de fortes chaleurs avec des températures atteignant 40 degrés à Châteaudun. Paris manque d’eau.

    Londres: on relève des cas d’insolation.

    Cette période sera suivie de violents orages.

    Plusieurs tornades en Belgique.

    En octobre, nouvel épisode de chaleur exceptionnelle à Paris. Le 26 octobre inondations en Angleterre. Violentes tempêtes en Angleterre les 20, 27, 29 décembre et grandes inondations le 31 décembre.

    Anno 1911

    L’été a été si sec en juillet et août qu’en Flandre, des centaines de personnes font la queue avec des seaux devant les fontaines publiques.

    En France, juillet août et septembre sont très chauds et les températures dépassent fréquemment 35°. On dénombra 40 000 morts dus à cette canicule, aussi bien des personnes âgées que des enfants en bas âge. Les premières vraies averses de pluie surviennent le 20 septembre.

    La canicule a également sévi en Angleterre.

    En septembre, violente tempête sur la côte belge.

    Anno 1921

    Après la sécheresse qui a commencé à l’automne 1920, le 1er janvier 1921 la vague de douceur se poursuit: 19,4° à Bordeaux, 16,5° à Châteauroux, et s’aggrave en février. Mars et avril sont toujours exceptionnellement secs et ensoleillés.

    Du 14 au 17 avril, il neige fréquemment sur presque toute la France – un orage déverse 20 cm de grêle sur le Languedoc dans la soirée du 14 avril.

    En juin, la sécheresse devient dramatique, aucune goutte de pluie n’est observée dans l’Oise, la Somme et le Languedoc-Roussillon; à Paris, c’est le mois de juin le plus sec depuis 1810, une vague de chaleur exceptionnelle se produit entre le 24 et le 28 juin ; le 28 juin, un orage de grêle ravage les Deux-Sèvres avec des grêlons de 125 grammes.

    Un été caniculaire s’abat sur la Lorraine. Le déficit de pluie atteint des records. Les récoltes s’annoncent faibles; les prés, pâturages et parcs sont "grillés" comme les arbres qui "se laissent déplumer" par le vent brûlant.

    Juillet reste extrêmement sec, absolument sans pluie dans la Beauce, le pays de Caux et la Picardie; du 22 mai au 11 juillet, il ne tombe que 2 mm à Paris.

    Cette sécheresse concerne également les Pays-Bas et l’Angleterre (le débit de la Tamise est réduit au 1/10eme de la moyenne) – La sécheresse perdure en Angleterre. On y dénombre de nombreux décès dus à la chaleur. Record de chaleur depuis 40 ans.

    Aux USA, les températures élevées perdurent depuis août 1920, avec des températures mensuelles supérieures de 3,4° (F) supérieures à la moyenne. Le mois de mars vit une température supérieure à 10,8° (F)

    Le 13 juillet, on observe également une chaleur torride et un maximum de 44,8° aurait été mesuré à Bourg (il s’agit de la valeur non officielle la plus élevée mesurée à l’ombre, en France). Le vent déclenche des incendies en Champagne et le village de Loisy-sur-Marne est totalement détruit.

    La vague de chaleur atteint son maximum les 28 et 29 juillet où l’on mesure des températures supérieures à 38° sur les trois quarts de la France (40 à 42° à Vesoul, Besançon, Albertville, Bourg en Bresse et Moulin)

    Le 29 juillet, véritable "sirocco" en Lorraine. Les fils téléphoniques sont distendus par la chaleur.

    En août, la grande sécheresse en Europe, combinée avec des températures élevées, est la cause d’une fonte rapide des glaciers alpins.

    Le déficit de pluie atteint des records. Début août, les mirabelles se font rares et comme la terre des jardins des maraîchers est brûlée, les légumes "ont pour ainsi dire disparu. Un pied de salade très dure se paie à des prix inconnus. On n’arrive presque plus à obtenir le bouquet nécessaire au pot-au-feu", peut-on lire dans les comptes-rendus de l’époque. Les prés, pâturages et parcs sont "grillés" comme les arbres qui "se laissent déplumer" par le vent brûlant.

    Octobre est le plus chaud et le plus sec depuis 1757. Une vague de chaleur exceptionnelle se produit du 1er au 20 octobre. Au cours de la première semaine, les températures dépassent partout les 30° -le 5 octobre, on atteint même 36° dans les Basses Pyrénées.

    Wahou!!! mon papa est né le 2 septembre 1921, dans les Basses-Pyrénées: elle a dû souffrir ma grand-mère!!!

    Le 4 novembre 1921 voit enfin le retour de la pluie, mettant fin à la sécheresse mais le beau temps dominera pratiquement jusqu’à Noël.

    Après qu’un véritable ouragan ait balayé les Flandres et toute la Belgique dans la journée du 7 novembre, de l’air glacial envahit tout le pays entre le 11 et le 14 novembre

    Du 4 au 7 décembre, les gelées restent très fortes. Les 28 et 29 décembre, sont à l’inverse très doux, les températures dépassent 15° sur presque tout le pays.

    L’année 1921 aura été la plus chaude et la plus sèche à Paris depuis le début des observations météo (1851) ; au total, il ne tombe que 270 mm d’eau contre 625 mm en moyenne. L’insolation fut également très élevée avec 2314 h de soleil contre 1650 h en moyenne.

    Anno 1934

    USA : Pratiquement l’ensemble du pays subit une sécheresse sévère. En juin, on relève des températures supérieures à 100°F (38°C)dans 48 états. Le Texas, l’Oklahoma et le Kansas sont l’objet d’une véritable  catastrophe, qui provoque l’exode majoritairement définitif de 3 millions d’habitants vers des cieux plus cléments.

    Chine: vague de chaleur inhabituelle. Dans certains endroits, on relève des températures de 40 à 45° entraînant de nombreux décès. Les récoltes sont ruinées.

    Japon : 4000 morts dans un typhon apocalyptique.

    France: vague de chaleur torride et sécheresse au printemps et en été. Mi-avril, la température atteint près de 30°. Mi-septembre, 36° à Clermont-Ferrand. En décembre, la température moyenne est supérieure de 5° à la normale.

    Australie : sécheresse catastrophique, la majorité des forêts sont détruites.

    Afrique du Sud : sécheresse sur tout le pays. Mort d’environ 10 millions de moutons.

    Belgique: tornade dans la région du Centre. Plusieurs maisons détruites à Binche, où un train déraille, soufflé par les rafales.

    Je vous épargne les années ultérieures, dont plusieurs ne furent pas tristes non plus !

    Jo Moreau

    belgotopia.blogs.lal...

    Jo Moreau est un blogueur belge. Il développe dans "Belgotopia" des analyses critiques de la politique et de la science.