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Humain? - Page 200

  • Macrouille and co: des menteurs à l'Elysée

    Ce pourrait être le titre d'un film comique… mais, ce sont les Français qui rient jaune!

    La nouvelle vaisselle de l’Elysée devrait coûter au moins... 500 000 euros

    Par Valeursactuelles.Com     

    Gabegie. Les chiffres officiels sont faux, affirme le Canard enchaîné, qui accuse aussi la présidence de contourner les nouvelles règles de transparence.

    C’est peu dire que la note est salée… pour le contribuable. Dimanche dernier, le JDD rapportait que l’Elysée avait passé commande d'un nouveau service de table à la Manufacture de Sèvres, pour la modique somme de... 50 000 euros, répartie entre l'établissement public et le ministère de la Culture. Une décision d’Emmanuel Macron faisant suite à une information du service de l'argenterie du Château, qui aurait rapporté au président de la République le manque de couverts "qui correspondent à l'époque actuelle".

    Mais en réalité, l’addition finale "devrait atteindre, voire dépasser le demi-million d’euros, au vu des tarifs courants affichés par la manufacture", révèle le Canard enchaîné, qui parle de "facture bidon" et de "savante manœuvre de l’Elysée pour camoufler le prix réel de cette emplette". En effet, "cette somme de 50 000 euros est simplement destinée à rétribuer les “30 artistes et designers” qui ont participé au concours lancé en décembre" et dont le vainqueur a été choisi par Brigitte Macron, précise l’hebdomadaire satirique.

    La présidence devrait ainsi débourser "400 euros pièce pour les assiettes les plus simples et à partir de 500 euros pour les modèles contemporains". Voilà pour la rigueur budgétaire. En outre, "l’Elysée contourne les nouvelles règles de transparence, mises en place sous Sarkozy et Hollande", souligne le Canard enchaîné. "Ces règles imposent au Château de ne plus faire prendre en charge ses dépenses par d’autres institution“.

     

  • Absurde!

    L’écologie et l’histoire du faux cachalot en polyester à 30 000 €

    Vous adorez payer vos impôts. Vous en êtes même fier. Rien ne vous donne plus l’impression d’appartenir à la nation que ce geste citoyen et solidaire. Où seraient nos écoles, nos hôpitaux, nos transports, où seraient tous ces services à la renommée mondiale sans cette contribution heureuse et désintéressée de tout un chacun en faveur de l’intérêt général ?

    Eh bien, soyez comblé, car en matière de bien commun, rien n’arrête plus nos édiles, comme en témoigne l’abracadabrante histoire du faux cachalot échoué sur le rivage du lac de Serre-Ponçon pour l’édification écologique des masses.

    Vendredi 8 juin dernier avait lieu la Journée mondiale de l’océan parrainée par les Nations unies. Objectif : sensibiliser les populations sur la fragilité des océans et les alerter sur la pollution par le plastique qui affecte l’ensemble de l’éco-système océanique.

    Pour l’occasion, la commune de Savines-le-Lac, charmante bourgade balnéaire située sur les rives du lac de Serre-Ponçon (Hautes-Alpes), a décidé de frapper fort. Il est bien évident que le "désastre écologique" qui se prépare demande des réponses originales et énergiques, sans compter qu’un petit coup de projecteur touristique balayé au passage sur la station ne sera pas de refus non plus.

    Aussi, en partenariat avec le théâtre La Passerelle – Scène nationale de Gap et avec l’aide du collectif artistique belge Captain Boomer qui n’en est pas à son coup d’essai, elle a décidé de se lancer ni plus ni moins que dans la grande mode artistique du moment, le " canul’art ".

    C’est ainsi que la dépouille d’un cachalot de 15 m de long, 3 m de large et pesant une tonne a été retrouvée au petit matin, échouée sur une plage du village :

    Tandis que les promeneurs s’interrogent – un cétacé antédiluvien libéré par la fonte des glaces, un bébé cachalot introduit dans le lac et devenu grand … ? – et se montrent plutôt dubitatifs – car un cachalot qui descendrait effectivement un torrent comme la Durance, ce serait un scoop planétaire – un périmètre de sécurité est installé à bonne distance de l’animal, des policiers arrivent, ainsi qu’une équipe de scientifiques de l’International Whale Association (IWA) dédiée à l’étude et la protection des baleines.

    Ces derniers s’empressent autour du cadavre, prennent des mesures, effectuent des prélèvements à la recherche de plastique, de cadmium ou de plomb possiblement ingérés par le mammifère, lequel serait un jeune mâle d’une quinzaine d’années. Ils vont ensuite à la rencontre des habitants et des touristes afin d’échanger avec eux sur l’urgence écologique qui se fait à l’évidence de plus en plus pressante.

    Sauf que tout cet aimable fait divers est une mise en scène, une " installation artistique " visant à "reconstruire“ quelque chose qui ne s’est jamais vu sur les bords du lac de Serre-Ponçon. Le malheureux cachalot victime des malversations humaines est en fait une "statue" en polyester qui a déjà été exposée en différents endroits du globe; les "scientifiques" sont des acteurs et l’association IWA est bidon.

    Le buzz avait été préparé la veille grâce à une photo "troublante" publiée dans le quotidien La Provence. Toute ressemblance avec le monstre du Loch Ness n’était évidemment pas fortuite. Il s’agissait bel et bien de frapper les faibles d’esprit que nous sommes.

  • Macrouille: ta démocratie fout le camp!

     

     

  • Les Chance pour la France nous aiment bien….

    ... et nous remercient à leur façon!

    En Europe occidentale, on pensait certaines maladies définitivement disparues et pourtant, elles sont de retour : tuberculose, gale, peste et même la lèpre.

    La syphilis, refait, elle aussi, sa réapparition

    "On croyait que cette maladie appartenait au passé. En 2000, elle a même été retirée de la liste des maladies à déclaration obligatoire en raison du faible nombre de cas. Pourtant, contre toute attente, la syphilis fait son retour sur le territoire français, Le Parisien évoque ce vendredi 400 à 500 nouveaux cas déclarés par an. " (BFMTV du 26/02/2016)

    Les médias expliquent cette recrudescence par des comportements sexuels " à risque ", notamment chez les homosexuels ou un désintérêt pour le préservatif chez les jeunes. Mais, sujet tabou, personne ne fait un lien possible entre la réapparition de la syphilis ou d’anciennes maladies avec l’arrivée massive de nouvelles populations en Europe.

    L’inquiétante explosion des cas de syphilis et de gonorrhée en Angleterre

    "Un mal qui touche principalement les populations noires, les minorités ethniques, les jeunes et les gays".

    "Public Health England, l’agende de santé publique anglaise, vient d’annoncer que la syphilis bat des records en Angleterre. En 2017, 7.137 nouveaux cas ont été recensés, soit une augmentation de 20% par rapport à l’année précédente, un niveau jamais atteint depuis 1949 (date de la création du premier test sérologique qui permet de dépister plus facilement l’infection).

    Le rapport de la Public Health England sur les infections sexuellement transmissibles (IST) publié ce mardi 5 juin note aussi une augmentation des cas de gonorrhées : +22% en un an. Un chiffre qui inquiète les autorités sanitaires“. (Slate.fr du 05/06/2018)

    Dix fois plus de cas de syphilis en Belgique

    "Qui craint encore la syphilis et ses chancres pustuleux qui fleurissent sur les sexes, la bouche ou l’anus? Qui redoute encore les ganglions gonflés dans le creux de l’aine qu’elle engendre, les taches sur le corps et les muqueuses, les attaques du cerveau et les troubles du comportement qui s’en suivent, les atteintes cardiaques, problèmes oculaires et auditifs, dégénérescence de la moelle et les douleurs terribles qui s’en suivent?".

    "La maladie sexuelle transmissible n’a pas disparu. Bien au contraire le nombre de cas augmente en Belgique […] Entre 2003 et 2015, le nombre rapporté de diagnostics de syphilis est passé de 46 en 2002 à 906 en 2015. " (SoirMag.be du 22/09/2017)

  • Les NOTRES aussi, sont courageux!

    Belle histoire

    Un caporal du 28e RT d'Issoire secourt un enfant suspendu à un balcon à Lyon

    Vendredi 1er juin, le caporal Steven, membre du 28e régiment de transmission (RT) d'Issoire, est intervenu pour secourir un enfant de 18 mois dont les deux jambes étaient suspendues dans le vide à un balcon, situé au 1er étage d'un immeuble du 7e arrondissement de Lyon.

    Depuis un mois, le caporal Steven participait à l'opération sentinelle dans la capitale des Gaules. Vendredi, alors qu'il était en repos entre deux patrouilles, il se promenait dans les rues du 7e arrondissement lorsqu'il a aperçu un enfant de 18 mois accroché au balcon du premier étage d'un immeuble.

    "Il ne pleurait pas mais il était terrifié et j'ai eu du mal à le décrocher du balcon"

    Caporal Steven (Militaire du 28e RT intervenu pour sauver un enfant)

    Le militaire du 28e RT d'Issoire a immédiatement sauté sur le mur d'enceinte de la résidence, puis a réussi à atteindre le balcon pour sauver l'enfant de la chute. " Il ne pleurait pas mais il était terrifié et j'ai eu du mal à le décrocher du balcon. Il avait échappé à la surveillance de ses parents et souhaitait récupérer sa chaussette, tombée plus bas", raconte le jeune homme de 26 ans.

    Avertis par un motard passé par là et une jeune serveuse témoin de la scène, les pompiers sont intervenus très rapidement sur les lieux et ont pu constater que l'enfant était en pleine forme. Le militaire a reçu les remerciements des parents avant de s'éclipser, en toute discrétion.

    Ce mercredi, le caporal Steven doit rentrer à Issoire, et retrouver son épouse, qui attend un heureux événement pour l'été.

    La Montagne

  • Quand la gauchiasse dit ce que tu dois faire....

    ... pendant qu'elle escroque et arnaque à tout va!

    Edwy Plenel: quand la lutte finale n’empêche pas la lutte fiscale !

    Edwy Plenel dénonce les subventions reçues par les milliardaires de la presse écrite, mais il en a déjà eu et il n’est pas contre leur extension à la presse numérique au nom de "l’équité".

    Vous connaissez certainement Edwy Plenel, ce journaliste moustachu et grande gueule, issu du trotskisme, passé par la direction de la rédaction du journal Le Monde, "face cachée" incluse, puis fondateur du site de presse Mediapart en 2008 et interlocuteur d’Emmanuel Macron avec Jean-Jacques Bourdin lors du dernier grand show télévisé du Président.

    S’il compte quelques belles enquêtes à son actif, l’affaire Cahuzac par exemple, il a aussi ses fiascos, dont une accusation fantaisiste de financement du PS par le dictateur du Panama Noriega. Bien que Tariq Ramadan, (nananère toujours en tôle!) tête d’affiche des Frères musulmans en France, soit sous le coup d’une mise en examen pour viol, il demeure l’un de ses fidèles soutiens et il évolue indiscutablement et bruyamment dans le sillage de la gauche de la gauche, comme en témoignent clairement les récents articles de ses journalistes sur la réforme de la SNCF ou les Paradise Papers.

    C’est précisément là que les choses deviennent amusantes. Car si la moustache d’Edwy frémit d’indignation lorsque des entreprises ou des particuliers recherchent en toute légalité (cas des Paradise Papers) des taux d’imposition plus doux que ceux réservés à ses contribuables par la fiscalité française, il est bien évident que lorsque Plenel décide en toute illégalité et en toute connaissance de cause d’appliquer à Mediapart une TVA de 2,1% limitée à l’époque à la presse papier au lieu des 19,6% (puis 20%) prévus pour la presse en ligne, ce n’est ni de la fraude ni de l’optimisation fiscale, ce n’est même pas une malencontreuse erreur, c’est un combat citoyen et démocratique pour la pluralité de la presse et la liberté d’expression!

    Mieux, c’est une question de concurrence équitable entre la presse numérique et la presse papier dans laquelle Mediapart joue sa survie. Formidable! Devenu chef d’entreprise lui-même, Plenel a compris qu’une fiscalité confiscatoire et mal ficelée peut fausser le jeu naturel du marché et entraîner les entreprises à la faillite!

    Du reste, dans un article de mars dernier où il présentait la situation de Mediapart après 10 ans d’existence, il nous révélait des résultats financiers que beaucoup de chefs d’entreprise pourraient envier:

    Atteignant 13,7 millions d’euros en 2017, le chiffre d’affaires a augmenté de 20% par rapport à 2016. Le résultat net, après impôt, est de 2,2 millions d’euros, représentant 16% du chiffre d’affaires, taux exceptionnel dans notre secteur.

    Notons au passage que LVMH, dont nous allons parler plus bas, est à 13% de profit en 2017 selon le même critère.

    Comprenez-moi bien, chers lecteurs, je ne suis nullement en train de critiquer les profits ou plaider pour une fiscalité élevée. Je me borne à constater combien il est aisé pour un Edwy Plenel (exactement comme pour un Cahuzac, du reste) de faire la morale aux autres tout en ayant rigoureusement les mêmes préoccupations de gestion, quitte à les emballer dans un discours musclé contre les riches et les médias dominants qui sonnera agréablement aux oreilles trotskistes.

    Médiapart n’aura pas mené son combat en vain puisque le taux de TVA applicable à la presse, tous supports confondus, a été harmonisé à 2,1% à partir de février 2014.

    Ce qu’il faut noter cependant, c’est que les gens comme Plenel ont généralement l’habitude d’exiger des alignements sur le haut du barème, lequel n’est jamais assez élevé pour eux quand ils n’y sont pas assujettis. Dès qu’il est question de supprimer une taxe sur les riches, comme on l’a vu avec la limitation de l’ISF à la fortune immobilière, ils sont pris de graves palpitations morales. Mais comment va-t-on financer encore plus de transports en commun gratuits, encore plus de panneaux solaires et encore plus de Pass culture? Une question idiote, mais récurrente chez la gauche "morale" – que Plenel évite de se poser quand ça l’arrange.

    Et ce qu’il faut noter en outre, c’est que ce taux réduit est en quelque sorte une faveur à la presse, une de ces mesures qui ressemblent furieusement à une subvention – bien que Plenel se défende d’en recevoir – puisque l’immense majorité des biens et services reste assujettie au taux plein de 20 %. Même Bernard Arnault, bête noire officielle des anti-capitalistes et propriétaire du Parisien, Aujourd’hui en France et Les Échos, collecte essentiellement de la TVA à 20 %à travers ses autres activités dans LVMH.

    Mediapart n’est sans doute pas le média qui reçoit le plus d’aides directes à la presse alors que Bernard Arnault en est l’un des principaux bénéficiaires. Mais si Plenel en fait systématiquement un argument choc pour manifester sa parfaite indépendance médiatique contre les " médias dominants " et s’il ne manque jamais de dénoncer " les milliardaires de la presse gavés d’aides publiques et privées ", n’oublions pas que ses journalistes profitent comme les autres (mais contrairement au régime normal des salariés) d’un abattement spécial sur le revenu.

    De plus, Mediapart aurait reçu 200 000 € de subventions étatiques en 2009. La martingale sémantique est la suivante: les sites concernés ne demandent pas des aides publiques – ils sont contre, indépendance, blabla … – mais de l’équité !

    Nous étions d’abord demandeurs d’équité, étant entendu que les aides attribuées aux sites des médias traditionnels constituaient des distorsions de concurrence dans ce nouveau secteur de l’information en ligne.  (Rue89)

    Ajoutons que le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (SPIIL), dont Mediapart est membre fondateur, milite activement pour obtenir que "le principe de neutralité des supports (guide) l’ensemble du soutien public à la presse" exactement comme il a guidé l’harmonisation du taux de TVA.

    Autrement dit, afin de garantir pluralité de la presse et concurrence non faussée, il conviendrait que les organes de presse numériques puissent bénéficier des aides d’État au même titre que la presse papier. Une évolution que la Cour des comptes recommande dans son rapport public annuel 2018 sur les aides à la presse (voir page 22 du lien).

    Ce développement n’est pas encore acquis, mais victoire, victoire, Plenel a au moins gagné "son" combat sur la TVA. Il n’empêche que le tribunal administratif, qui a rendu son jugement le 22 mai dernier, considère que la société éditrice de Médiapart est bien redevable de l’écart entre les deux taux pour l’entièreté de la période où elle s’est appliquée 2,1% sans justification fiscale, soit 3,3 millions d’euros. Disons-le simplement mais nettement: Mediapart a bel et bien été condamné.

    S’exprimant sur la question dans ses propres colonnes lundi dernier, Edwy Plenel se décerne cependant moult certificats de bonne conduite et parle de "première victoire judiciaire". Mediapart échappe en effet aux majorations de 40% du redressement fiscal qui lui auraient été appliquées si la cour avait été convaincue de son intention d’éluder l’impôt.

    À mon sens, Mediapart bénéficie surtout d’une forme d’indolence de l’administration fiscale. Celle-ci l’avait prévenu dès 2008 par courrier que le taux applicable à son activité était 19,6 % et non 2,1%. Le site n’en a pas tenu compte, silence radio de la part du fisc, et c’est seulement en décembre 2013 qu’est arrivé un contrôle fiscal. Résultat de ce retard à l’allumage, l’État est condamné à payer 1000 € à Mediapart. Pour Plenel, pas de doute, ce contrôle purement vengeur est venu "d’en-haut" suite aux révélations de Mediapart sur l’ex-ministre du budget Jérôme Cahuzac.

    Après tout, c’est possible. Mais gardons en mémoire que Plenel a l’habitude de se faire passer pour la victime des malversations vengeresses des autres. Lui est toujours tout blanc, qu’il s’agisse de Tariq Ramadan, de sa TVA ou de ses " profits ".

    Résumons: Edwy Plenel dénonce les subventions reçues par les milliardaires de la presse écrite, mais il en a déjà eu et il n’est pas contre leur extension à la presse numérique au nom de "l’équité". Il fustige l’optimisation fiscale des riches, mais il a pratiqué lui-même sa propre " optimisation ", ce qui lui a valu un redressement fiscal. Il fait partie de ces gens qui font une moue méprisante quand on leur parle de marché libre mais il réclame pour lui une concurrence non faussée. Il vilipende les profits des sociétés du CAC40, mais en 2017 son entreprise Mediapart a été encore plus profitable que LVMH !

    Tout ceci manque de cohérence, mais que voulez-vous, il est de gauche, ses intentions sont forcément pures et sans reproches!

    Contrepoints.org