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Humain? - Page 243

  • Paris, ville sale... (entre autres...)

    La saleté serait due à l’évolution des comportements des habitants, et à une occupation de l’espace public qui s’étire de plus en plus dans la journée.

    ENQUÊTE Dans la perspective des Jeux Olympiques de 2024, la propreté est un enjeu crucial pour la capitale. Pourtant, nombre de riverains se plaignent de la saleté de ses rues. Pourquoi en est-on toujours là ?

    Six heures du matin, rue de la Roquette. Les noctambules sont allés se coucher, la voie est libre, les balayeurs sortent de leur atelier souterrain de la Bastille. Une équipe de quatre arpente la rue de la place de la Bastille à la place Léon-Blum. Canettes, emballages plastique, déchets organiques, sacs-poubelle éventrés, épanchements d'urine en quantité : nuit et jour, des dizaines de milliers de Parisiens et de touristes affluent dans cette rue, parmi les plus fréquentées de la capitale. Et leurs déchets s'accumulent.

    Les nettoyeurs vident les corbeilles de rue - les poubelles grises dotées de sacs en plastique, au nombre de 30.000 dans Paris - puis laissent les sacs d'ordures remplis et fermés à côté des corbeilles dans l'attente de leur enlèvement... Attente qui peut parfois durer des heures.

    Vers 7h30, les balayeurs arrivent, eux, au bout de la rue. Le jardinet qui jouxte la bouche de métro de la place Léon-Blum est lui aussi truffé de déchets. Il risque de le rester... Le nettoyage des espaces verts relève en effet du service des parcs et jardins de la Ville, mais les jardiniers rechignent à jouer les éboueurs. Résultat : trop souvent, les espaces verts se transforment en dépotoirs de longue durée.

    Palmarès de la saleté urbaine

    La rue de la Roquette n'est pas une exception. Au Champ de Mars, Jean-Sébastien Baschet, président de l'association chargée de le défendre, déplore " une dégradation continue de la propreté du site depuis des années ". Dominique Feutry, qui dirige l'association Vivre le Marais (association de riverains qui compte le plus de membres de la capitale avec quelque 2.000 adhérents) constate que son quartier donne " une impression de saleté ", surtout le week-end, au moment de plus grande affluence des touristes. Le canal Saint-Martin, lui, est défiguré chaque nuit par environ deux tonnes et demie de déchets générés par les noctambules.

    Le palmarès de la saleté urbaine revient sans doute à la petite rue Dejean, au nord de Paris, derrière Barbès. Ses 70 mètres sont littéralement couverts de déchets alimentaires, avec ses commerces de bouche à l'hygiène parfois douteuse et, surtout, ses dizaines de vendeurs à la sauvette qui proposent des cacahuètes grillées, poissons fumés et séchés, et parfois même de la viande de brousse, dont la vente est interdite en France.

    "Il y a un laisser-faire énorme. Le balayage n'est pas fait le samedi après-midi"

    La petite association La Vie Dejean a fait condamner par deux fois la Ville et l'Etat par  le tribunal administratif pour "carences fautives" et "rupture d'égalité" de traitement avec les autres arrondissements parisiens, en matière de sécurité et de propreté. Mais rien n'a changé“. Il y a un laisser-faire énorme. Le balayage n'est pas fait le samedi après-midi. Les bennes à ordures, qui vident les bacs [poubelles vertes, NDLR], passent quatre fois par jour, mais le lavage au Kärcher n'est fait qu'une fois par jour, très tôt le matin, et les balayeurs, quand ils sont là, cessent d'être présents à partir de 19 h 30 au plus tard ", résume Yveline Levy-Piarroux, présidente de l'association de La Vie Dejean.

    Les quartiers "riches" pas épargnés

    Son réquisitoire est partagé par Philippe Limousin, président de l'association déCLIC 17/18 des riverains du 17e et du 18e arrondissement. " A 6 heures du matin, Paris est une poubelle. Tout est permis. Dans les années 1960, les concierges étaient verbalisés si ce n'était pas propre devant leur porte. Pourtant, à l'époque, on se chauffait encore au charbon ", rappelle ce professeur à la retraite, qui habite près du carrefour de la Fourche, côté 18e arrondissement.

    Les quartiers "riches" n'échappent pas à l'avancée des ordures. "J'habite le 16e arrondissement. Le quartier est sale et il ne s'est pas amélioré depuis mon arrivée en 2004", regrette Yoshiko Inai, une jeune Japonaise qui dirige Green Bird. Une fois par mois, cette association, composée de Japonais résidents ou de passage mais aussi de Parisiens excédés par la saleté, organise des balayages dans la capitale.

    Son exemple est Tokyo, ville de 9,5 millions d'habitants où il n'y a pas de poubelles publiques. Pourtant, on n'y voit pas traîner des ordures ni circuler des rats“. Les gens rapportent les déchets chez eux. Dès l'école primaire, les enfants apprennent à nettoyer leur salle de classe", explique la ressortissante japonaise.

    IMPENSABLE QUE LES ETRANGERS NOUS ENSEIGNENT LA PROPRETE!

    "Les rats sont un symptôme"

    La prolifération des rats à Paris est l'une conséquences les plus fâcheuses des ratés de la propreté publique. " Les rats sont un symptôme. Les rongeurs ne pâtissent pas de la faim dans la capitale. La nourriture est non seulement accessible dans les corbeilles et par terre, mais également du fait du nourrissage de pigeons et chats opéré par certains habitants - un phénomène dont je ne soupçonnais pas l'étendue en prenant ma fonction ", raconte Georges Salines, chef du Bureau de la santé environnementale et de l'hygiène de la Ville de Paris. En un mot, " Paris est dégueulasse ", lance Régis Vieceli, secrétaire général de la puissante CGT du nettoiement.

    "Paris est dégueulasse"

    Pourquoi? La raison principale a trait aux modifications comportementales de ses habitants. "On est face à des évolutions importantes de l'usage de l'espace public. On assiste à une méditerranéisation de la ville", analyse Mao Péninou, adjoint à la Maire de Paris en charge de la propreté, du traitement des déchets, de l'assainissement. L'occupation de l'espace public s'étire de plus en plus dans la nuit, comme le souhaite d'ailleurs la mairie de Paris. Tous les arrondissements sont désormais visés par cette "movida".

    Les horaires en question

    "Cette évolution heurte la tradition parisienne de nettoyage, à savoir un grand coup de propre le matin entre 6 et 9 heures, concède l'édile. Le taux de salissure augmente, et on a des rues sales dès l'après-midi. Il faudrait qu'une partie croissante des quelque 3.500 balayeurs de la Ville, repartis en 130 ateliers, travaillent l'après-midi et en soirée“.

    "Les syndicats bloquent la modulation du temps de travail"

    Mais "l'appel au volontariat, pour que les personnels acceptent de travailler en équipe de l'après-midi, ne marche pas, avoue Mao Péninou. Les syndicats bloquent la modulation du temps de travail", ajoute-t-il. La CGT, syndicat très implanté chez les éboueurs, "est attachée au service public mais elle le fait avec des positions conservatrices", estime l'élu.

    "Faux!" réagit Régis Vieceli. "Nous sommes ouverts à une discussion sur les 3x8, mais il faut embaucher 1.000 éboueurs supplémentaires et renforcer la propreté à 6 heures du matin", précise-t-il. Par ailleurs, les incitations salariales au travail en équipe de l'après-midi octroyées par la Mairie sont jugées insuffisantes: 100 euros par mois de plus pour les équipes jusqu'à 23 h30.

    Savez-vous qu'un balayeur à Paris gagne pas loin de 2500 € par mois? sans compter une allocation supplémentaire pour enfants? sans compter tous les avantages sociaux donnés aux gens de la “territoriale“: logement hlm, crédit pour achat d'un bien immobilier, vacances en veux-tu, en voilà…. les pauvres gens dont la peau du ventre est si bien tendu qu'ils n'ont plus la force de lever leur balai!

    Recours croissant au privé

    Un débat d'arrière-garde, si l'on considère que bon nombre de grandes villes occidentales ont adapté depuis longtemps le temps de travail des éboueurs aux nouveaux défis de la propreté. A Milan, la vie nocturne se concentre dans le quartier central des Navigli, les anciens canaux commerciaux de la ville. La Mairie dépêche à 3 heures du matin des bennes et des équipes nourries d'éboueurs qui font place nette. "Infaisable ici. On n'est pas dans une perspective de 24x24", tranche Mao Péninou, très soucieux de préserver "la nuit" et le dialogue social avec les syndicats.

    Du coup, Paris confie de plus en plus de missions de nettoyage en seconde partie de journée aux sociétés privées. Ces dernières collectent déjà les ordures dans la moitié des arrondissements parisiens avec beaucoup moins de personnels mobilisés que ceux de la Ville. La centaine de bennes de Pizzorno, avec ses 250 agents sur les camions, vident les poubelles d'immeuble de 540.000 habitants de la capitale. Pour sa part, Derichebourg emploie 40 bennes et environ 160 agents travaillant en deux équipes (de 5 h30 à midi, et de 17 heures à 23 heures) pour vider les poubelles et les corbeilles de quatre arrondissements parisiens (1er, 3e, 4e et 7e).

    La Mairie ne communique pas le nombre moyen d'éboueurs employés chaque jour sur les bennes chargées de la collecte des poubelles dans les dix arrondissements parisiens qui sont confiés à la Propreté de Paris. D'après la CGT, il s'agit d'environ 1.000 agents sur 300 bennes. Mais l'absentéisme est élevé. Pas de pourcentage officiel disponible. Le taux de 13 % est souvent évoqué " off " par les élus. Un chiffre franchement sous-estimé, suggèrent plusieurs élus d'arrondissement. Pizzorno et Derichebourg, eux, annoncent un taux d'absentéisme de 5/6 %...

    Des amendes trop faibles

    Autre problème, les amendes infligées aux salisseurs. Elles sont dérisoires, comparées à celles d'autres villes occidentales: 68 euros contre plusieurs centaines de dollars à New York, et jusqu'à quelques milliers de livres au Royaume-Uni. Après le plan annoncé en février 2016 , la Mairie a lancé en mars un nouveau plan pour corriger la copie . Celui-ci prévoit avant tout des investissements en matériels, car le parc est trop souvent désuet. En outre, la Mairie recrute quelque 200 éboueurs répartis dans sept ateliers sur les 130 que compte la capitale pour qu'ils travaillent jusqu'à 19 h 30. A ceux-ci s'ajoute une centaine d'éboueurs qui prennent leur service en fin d'après-midi et travaillent jusqu'à 23 heures dans les quartiers les plus affectés par les ordures tardives.

    "Ça ne résoudra rien. Ce n'est que de la communication, commente le syndicaliste CGT Régis Vieceli. La Mairie promet aussi 50% d'inspecteurs verbalisateurs en plus d'ici l'été prochain. Mais avec une amende dont le prix ne bouge pas, l'effet de dissuasion n'est guère assuré. C'est mieux que rien, mais ce plan ne change pas la donne, surtout dans la perspective, pas si lointaine, des Jeux olympiques en 2024. "La Mairie déclare qu'il est trop tôt pour détailler des mesures supplémentaires par rapport au plan de mars 2017.

    Champs-Elysées et berges

    Premier collecteur privé de poubelles de la ville, depuis 2009, la société Pizzorno est également chargée par la Mairie du balayage des trottoirs et de vider les corbeilles de rue des Champs-Elysées en seconde partie de journée. D'une durée de quatre ans, le contrat est en phase de renouvellement. Ses équipes assurent la propreté de l'avenue de 13 heures à 20 heures tous les jours. Pour remplir cette mission, Pizzorno dépêche une vingtaine d'agents, deux balayeuses électriques appelées " gloutons ". Derichebourg, lui, se charge du nettoyage des berges de la Seine dès le début de l'après-midi jusqu'à 1ou 2 heures du matin en été.

    Les échos.fr

    et aussi:

    Paris : la recrudescence des rats frappe tous les quartiers

    La ville lumière est-elle infestée de rats? Y a t’il une recrudescence de rongeurs dans les rues, les parcs et les jardins? D’après de nombreux témoignages de riverains et de promeneurs de la capitale, les rats sont là. Bien visibles. Et nombreux. Mardi, Jérôme Dubus, un élu XVIIe (LRM), a poussé un cri d’alarme auprès du Conseil de Paris, demandant "la mise en place très rapide d’un plan massif d’éradication de ces rongeurs sur l’ensemble de Paris".

    Ailleurs, on mange les rats, alors, au lieu d'un amende, obligez les contrevenants et faignants des syndicats à manger du rat. Ils ne seront pas près de contrevenir ou de contester… surtout les syndicats, ils ne seront plus attachés comme des morphales à leur zavatangeszacquits!

     

  • Assez de repentance!

    dehors les débiles!

    Il n’y a pas de descendants des esclaves, castrés, de la traite arabo-musulmane pour demander repentance

    Il y avait longtemps que l’on n’entendait plus la voix de Louis-Georges TIN, président du CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires).

    Il s’adresse aujourd’hui à la France.

    Non pas pour dénoncer le comportement criminel des descendants de ces esclaves noirs tout récemment, à Saint-Martin notamment, mais pour exiger que l’on débaptise en France tous les lieux et édifices rendant hommage à Jean-Baptiste Colbert qui, selon lui, serait le principal responsable de l’esclavage atlantique puisque auteur de ce " monstrueux " code noir, présenté à l’Assemblée Nationale.

    Il souhaite que certaines "statues de la honte" soient remplacées par ceux ayant lutté contre l’esclavage et le racisme.

    Ne sait-il pas qu’en tout premier lieu ceux qui ont lutté contre l’esclavage sont la France et les Français ?

    Que l’esclavage fut aboli en France en 1848, entraînant l’abolition également à l’Algérie et à la Tunisie ?

    Alors que l’Arabie Saoudite ne l’a aboli qu’en 1962, la Mauritanie en 1980 et qu’il se poursuit toujours de nos jours dans certains territoires musulmans qu’il connait parfaitement !

    Qu’il me soit permis de rappeler à Louis-Georges TIN la véritable histoire de l’esclavage.

    S’il est vrai que l’esclavage peut être considéré comme un crime contre l’humanité il ne faudrait tout de même pas se tromper de coupable pour ce crime. Il s’agit en tout premier lieu des Arabes et non des européens, comme nous allons le démontrer!

    La traite négrière n’a pas été une invention de l’Europe, loin s’en faut et quoi que certains en pensent!

    Ce sont les Arabo-musulmans qui sont à l’origine de cet esclavage et ce sont les seuls qui l’ont pratiqué dès le 7e siècle et jusqu’au vingtième, donc durant près de 1300 ans et cela n’a pas cessé de nos jours !

    Alors que la traite atlantique n’a duré que de 1660 à environ 1800.

    Durant des siècles seuls les captifs africains furent soumis aux traitements abominables que leur réservaient les arabo-musulmans.

    Avec la complicité des " roitelets " noirs qui vendaient leurs sujets, le continent noir a été saigné à blanc durant 13 siècles et ce sont des millions d’esclaves noirs qui furent enlevés. Les femmes âgées et les vieillards étaient massacrés, les autres garrottés et retenus par un collier de fer qui creusait les chairs tout au long de ce trajet interminable pour ces malheureux au cours duquel les pertes dépassaient les 20%.

    Nombreux furent les esclaves réservés à la surveillance des harems et ils subissaient au préalable le supplice de la castration. Les autres étaient affectés, pour les plus chanceux, à des tâches domestiques ou agricoles, pour les plus malchanceux, si c’était possible, au travail forcé dans les mines de sel et d’or.

    Les Arabes exigeaient que les esclaves n’aient pas de descendance en terre d’Islam et cela expliquait la castration des noirs, tout d’abord, puis, plus tard, des européens. Il ne fallait pas qu’ils se reproduisent et les chances de survies à ce supplice effroyable étaient plus que minimes, 70 à 80 % mouraient et cela explique qu’il n’y ait aucun descendant de ces esclaves, noirs ou européens, pour réclamer justice.

    Quant aux "femelles", les plus belles remplissaient les harems et les autres rejoignaient le troupeau des bonnes à tout faire ou gardiennes de troupeaux de chèvres.

    Le grand historien arabe Ibn-Khaldoum, écrivait: "Les seuls peuples à accepter l’esclavage sont les nègres et cela en raison d’un degré inférieur d’humanité. Leur place était plus proche du stade animal".

    Après les dizaines de millions de nègres ce fut le tour des européens : 8 à 10 millions de victimes de cette barbarie.

     

    Il n’y a jamais eu de mouvements abolitionnistes dans le monde arabo-musulman. L’Arabie Saoudite n’a officiellement aboli l’esclavage qu’en 1962, la Tunisie et l’Algérie en 1846 et la Mauritanie en 1980.

    C’est dans l’objectif de mettre fin à cette piraterie et de libérer les esclaves que la France a conquis cette terre qui ne s’appelait pas encore Algérie en 1830.

    ll ne s’agit nullement de faire l’apologie de l’esclavage mais d’un simple constat.

    Cette mise au point faite sur le sujet concernant l’origine de la traite négrière, intéressons-nous à présent à la traite atlantique.

    Si le commerce négrier fut au long de ces treize siècles bien plus dévastateurs que la traite atlantique, vous l’avez compris : c’est d’abord par sa durée, par son ampleur et par sa cruauté. Ils n’existent plus de descendants, ni noirs, ni blancs.

    En revanche,  les descendants d’esclaves commercialisés par les européens se comptent par millions et peuvent revendiquer et exiger repentance et indemnisations et cela ils le doivent à la facilité de reproduction non seulement acceptée par leurs maîtres blancs mais même encouragée, non pas pour des raisons humanitaires bien évidemment, mais uniquement économiques et financières.

    En définitive, les européens, accusés à tort, sont loin d’être les responsables de la misère, de la pauvreté et des retards de développement actuels de l’Afrique.

    En les privant d’une liberté qui les aurait sans doute vu mourir avant trente ans, soit d’épidémies, soit à l’issue de guerres tribales, l’esclavage leur a permis de survivre. Ils ont fondé des familles, eurent de nombreux enfants qu’ils ont pu élever et leur population s’est développée et s’est multipliée. Ils sont aujourd’hui près de cent millions sur notre planète Terre.

    Bien sûr ils ont été exploités, bien sûr ils ont travaillé dur, bien sûr ils n’étaient pas "libres", mais le résultat de tous ces "bien sûr" c’est le peuple noir américain actuel et les descendants d’esclaves résidant dans les DOM-TOM, en Amérique du Sud et partout dans le monde.

    Alors je pose la question: Qui devrait réclamer repentance au nom de l’esclavagisme?

    Les descendants des Africains de la traite atlantique ou ceux des esclaves "noirs" et "blancs" de la traite arabo-musulmane?

    Il est vrai que personne ne réclame justice et repentance pour ces derniers et pour cause!

     

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  • La France insultée, bafouée, humiliée: et la gauchiasse encourage cela!

  • Grotesque! indécent!

    Des CRS délogés de leurs chambres d'hôtel par des migrants

    valeursactuelles.com

    Après avoir procédé à l’évacuation d’un camp de migrants à Grande-Synthe (Nord), des CRS ont découvert avec stupéfaction que leurs chambres d’hôtel avaient été confiées aux expulsés en question, rapporte RT France ce mardi.

    Chez les policiers, c’est l’indignation qui prédomine. Sur les réseaux sociaux résonne depuis quelques heures l’histoire d’un bataillon de CRS contraint d’abandonner les chambres d’hôtel qui leur avaient été allouées, pour les laisser aux migrants qu’ils avaient évacués plus tôt dans la journée du 19 septembre. Le site RT France s’en fait l’écho.

    “On se fait virer par les migrants”

    Les CRS ne s’attendaient pas à avoir de tels voisins de chambre. Mardi 19 septembre, un bataillon de policiers est appelé à évacuer le camp de migrants de Puythouck de ses centaines d’occupants, situé à Grande-Synthe, dans le Nord. Des bus sont mis à disposition des expulsés, par la suite acheminés vers des hôtels dans la région. Mais à leur retour de mission, après 14 heures de service, c’est la stupéfaction : c’est dans leur hôtel qu’ont été placés les migrants. Les CRS ne s’attendaient pas à tant de proximité, et sont contraints de plier bagages.

    Sur Facebook, l’association MPC – Mobilisation des Policiers en colère, a relayé un “message privé” reçu par l’administrateur de la page. “Après 14 heures de service, on apprend avec stupeur qu’un bus de migrants interpellés par nos soins arrive dans notre hôtel, dans nos chambres. Il nous est demandé de quitter nos chambres. Oui, oui, les amis. On se fait virer par les migrants. Nous sommes dans l’attente d’un hôtel”, peut-on lire. Le syndicat de police Unsa a partiellement confirmé l’information, soulignant que “comble du comble”, ce sont bien les policiers qui ont dû céder leur place. Pourtant, l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) avait annoncé que 400 places d’hébergement avaient été dégagées dans des centres d’accueil et d’orientation (CAO).

     

  • il y a des coups de pied au cul qui se perdent!!! des millions même....

    Destiné aux écoliers, il promeut l’écriture « inclusive » ou « genrée » qui féminise tous les noms. On y lit que « grâce aux agriculteur.rice.s, aux artisan.e.s et aux commerçant.e.s, la Gaule était un pays riche ».

    Les professeurs des écoles contactés sont sûrs d’eux: il s’agirait d’une première. Le manuel Magellan et Galilée Questionner le monde, destiné aux élèves de CE2 et publié en mars 2017 par Hatier, promeut «l’écriture inclusive», défendue par certaines féministes. Ceci consiste à inclure le féminin, entrecoupé de points, dans tous les noms, comme dans «mes ami.e.s». Dans la partie de ce manuel consacrée à l’histoire, on peut donc lire:

    «Les agriculteur.rice.s au fil du temps», «Les artisan.e.s au fil du temps» ou encore «Les savant.e.s» et «Les puissant.e.s». On y apprend que «grâce aux agriculteur.rice.s, aux artisan.e.s et aux commerçant.e.s, la Gaule était un pays riche».

    Il s’agit de cesser «d’invisibiliser les femmes», défendent les promoteurs de cette écriture. À leurs yeux, «le masculin l’emporte sur le féminin», et cette règle de grammaire instituée au XVIIe siècle, abusive selon eux, n’aurait plus lieu d’être.

    C’est Alexandre Fiebig, professeur de physique-chimie qui a débusqué le lièvre via un spécimen numérique et qui l’a posté sur un groupe Facebook d’enseignants. Ironiques, ces derniers s’interrogent. De tels artifices ne risquent-ils pas d’introduire des confusions de déchiffrage et de compréhension? Surtout auprès d’enfants si jeunes? Sans compter que cette écriture militante n’a pas grand sens à l’oral. Et qu’elle n’est pas demandée par les programmes scolaires.

    En page de garde, l’éditeur assume, expliquant avoir choisi d’appliquer les recommandations du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes datant de 2015. Il a veillé à «équilibrer autant que possible le nombre de femmes et d’hommes présentés», à accorder les noms de métiers, de titres, de grades et de fonctions, «en utilisant l’orthographe préconisée, comme artisan.e», ou encore à utiliser l’ordre alphabétique lors d’une énumération de termes identiques au féminin et au masculin afin de ne pas systématiquement mettre le masculin en premier: par exemple, les femmes et les hommes.

    «Tout ceci contribue à une éducation à l’égalité entre tous», estime-t-il. Chez Hatier, une salariée confirme l’édition de ce livre, expliquant que «dans ce milieu très féminin de l’édition scolaire, nous avons pris l’habitude de communiquer entre nous, depuis cette année, via l’écriture inclusive, notamment dans nos mails. La maison y est attachée.» On s’y prête notamment un «manuel d’écriture inclusive», édité par une agence de communication en 2016, lequel promeut l’usage du «point médian», semblable au trait d’union, «mais plus discret»: «musicien·ne·s», «motivé·e·s». Tout un programme.

    Le Figaro

  • "La crétinisation des mieux éduqués est extraordinaire"

    Libération

    Pour l’historien Emmanuel Todd, la vraie fracture n’est aujourd’hui plus sociale, mais éducative. Et la démocratie est vouée à disparaître en Europe.

    Il dit avoir voulu "revenir au plaisir de l’observation historique". Mais avec Où en sommes-nous? (Seuil), l’historien et démographe Emmanuel Todd se fait aussi le chroniqueur - pessimiste - de notre actualité, qu’il entend replacer dans le temps long. "Notre modernité, écrit-il, ressemble fort à une marche vers la servitude."

    Trump, Brexit, Macron. Vous analysez les bouleversements au sein des démocraties moins comme les résultats d’une fracture sociale que d’une fracture éducative…

     Nous vivons une phase décisive: l’émergence pleine et entière d’une nouvelle confrontation fondée sur les différences d’éducation. Jusqu’ici, la vieille démocratie reposait sur un système social fondé sur l’alphabétisation de masse mais très peu de gens avaient fait des études supérieures. Cela impliquait que les gens d’en haut s’adressaient aux gens simples pour exister socialement - même les dominants et même la droite. On a cru que la propagation de l’éducation supérieure était un pas en avant dans l’émancipation, l’esprit de Mai 68 finalement. Mais on n’a pas vu venir le fait que tout le monde n’allait pas faire des études supérieures: selon les pays, entre 25% et 50% des jeunes générations font des études supérieures, et dans la plupart d’entre eux leur nombre commence à stagner. Les sociétés ont ainsi adopté une structure éducative stratifiée. "En haut", une élite de masse (en gros, un tiers de la population) qui s’est repliée sur elle-même: les diplômés du supérieur sont assez nombreux pour vivre entre eux. Symétriquement, les gens restés calés au niveau de l’instruction primaire se sont aussi repliés. Ce processus de fragmentation sociale s’est généralisé au point de faire émerger un affrontement des élites et du peuple. La première occurrence de cet affrontement a eu lieu en France en 1992 lors du débat sur Maastricht. Les élites "savaient", et le peuple, lequel ne comprenait pas, avait voté "non". Ce phénomène de fracture éducative arrive à maturité.

    La lutte des classes sociales est remplacée par la lutte entre les classes éducatives?

     Oui, même si revenus et éducation sont fortement corrélés. La meilleure variable pour observer les différences entre les groupes est aujourd’hui le niveau éducatif. Les électeurs du Brexit, du FN ou de Trump sont les gens d’en bas (même si le vote Trump a été plus fort qu’on ne l’a dit dans les classes supérieures), qui ont leur rationalité: la mortalité des Américains est en hausse, et même si les économistes répètent que le libre-échange, c’est formidable, les électeurs pensent le contraire et votent pour le protectionnisme.

    Les trois grandes démocraties occidentales ont réagi différemment à cet affrontement entre élite et peuple…

    En Grande-Bretagne, il s’est passé un petit miracle: le Brexit a été accepté par les élites, et le Parti conservateur applique le vote des milieux populaires. C’est pour moi le signe d’une démocratie qui fonctionne: les élites prennent en charge les décisions du peuple. Ce n’est pas du populisme car le populisme, c’est un peuple qui n’a plus d’élites. David Goodhart, le fondateur de la revue libérale de gauche Prospect, parle de "populisme décent", une magnifique expression.

    Les Etats-Unis sont, eux, dans une situation de schizophrénie dynamique. Les milieux populaires, furibards et peu éduqués, ont gagné l’élection, une partie des élites l’a acceptée (Trump lui-même fait partie de l’élite économique et le Parti républicain n’a pas explosé) mais l’autre moitié de l’Amérique avec l’establishmentla refuse. C’est un pays où règne donc un système de double pouvoir: on ne sait plus qui gouverne.

    En France, nous sommes dans une situation maximale de représentation zéro des milieux populaires. Le FN reste un parti paria, un parti sans élites. Le débat du second tour entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron en a été la parfaite mise en scène. A son insu, Marine Le Pen a exprimé l’état de domination intellectuelle et symbolique de son électorat qui est, de plus en plus, peu éduqué, populaire, ouvrier. La dissociation entre les classes sociales est à son maximum. L’absence de solidarité entre les groupes sociaux est typique de la dissociation d’une nation.

    La France insoumise est-elle une tentative de renouer le contact entre élite et peuple?

    Elle est le phénomène électoral intéressant de cette dernière élection. Il m’intéresse d’autant plus que je n’y croyais pas du tout! Les électeurs de Mélenchon sont jeunes comme ceux du FN. Mais ce qui est vraiment original dans l’électorat de Mélenchon, c’est son caractère transclassiciste. Ouvriers, employés, professions intermédiaires, diplômés du supérieur: toutes les catégories sociales y sont représentées. En ce sens, les progrès de La France insoumise ne seraient pas une nouvelle forme de gauchisme, mais exactement l’inverse: une certaine forme de réconciliation des catégories sociales et éducatives françaises. Reste à savoir si Mélenchon a dans la tête ce qu’il faut pour gérer une telle réconciliation.

    Et Emmanuel Macron?

    On ne peut pas savoir ce qu’il y a dans la tête de Macron: il est jeune et trop instable, son parcours professionnel l’a montré. Il est pour l’instant sur une trajectoire de conformisme absolu. Réformer, flexibiliser, accepter la gestion allemande de la monnaie… une direction qui amène inévitablement à un ou deux points de chômage supplémentaires en fin de quinquennat. Pour Macron, poursuivre dans cette voie, c’est accepter de disparaître politiquement à 40 ans. Une hollandisation éclair.

    Vous êtes un homme de gauche, comment voyez-vous sa situation aujourd’hui?

    Je ne suis pas très optimiste ! L’une des grandes faiblesses de la science politique est de réfléchir aux citoyens comme à des êtres abstraits. Mais quand on décrypte, comme je le fais, des variables sociologiques, on arrive à la conclusion qu’il existe un subconscient inégalitaire dans notre société. La stratification éducative, je l’ai dit, a provoqué une fermeture du groupe des éduqués supérieurs sur lui-même. La crétinisation politico-sociale des mieux éduqués est un phénomène extraordinaire. Le vieillissement de la population va aussi dans le sens d’une préférence pour l’inégalité. Que devient la démocratie quand les gens sont en moyenne beaucoup plus âgés et riches? Dans le logiciel de La France insoumise, il y a la révolte. Mais des révolutions au sens mélenchoniste dans un pays où l’âge médian de la population atteint les 40 ans, je n’en ai jamais vu. Les peuples qui font des révolutions ont 25 ans d’âge médian. La société française semble dans une impasse.

    Vous êtes de plus en plus critique sur l’Europe. Dans votre livre, vous craignez une dérive autoritaire du continent…

    Je suis arrivé au bout de ma réflexion. Comment exprimer ces choses-là gentiment… Je ne veux surtout plus adopter la posture du mec arrogant. Que se passe-t-il en Europe? L’Allemagne meurt démographiquement mais elle conserve un niveau d’efficacité économique et politique prodigieux. Elle a pris le contrôle de la zone euro. Je pense que les historiens du futur parleront du choix de l’euro comme d’une option stratégique inimaginable. Comme de la ligne Maginot en 1940. L’euro ne marche pas, mais il s’est installé dans les esprits pour des raisons idéologiques, et on ne peut pas en sortir. Autour de l’Allemagne, les pays latins sont en train de dépérir, avec des taux de chômage ahurissants, et les pays de l’Europe de l’Est ont vu chuter leur taux de natalité, signe d’une grande angoisse. Les inégalités sont plus fortes au sein de l’espace économique et social européen - entre les revenus allemands et roumains - qu’au sein du monde anglo-saxon qu’on dénonce toujours comme étant le summum de l’inégalité.

    Mais le but de l’Union est, à terme, de faire converger les conditions de vie…

    Les gouvernements élus dans les pays faibles ne peuvent plus changer les règles. Mais est-ce une surprise? Il faut étudier l’inconscient des sociétés européennes: il y a, dans la zone euro, une prédominance de régions dont la structure familiale traditionnelle était la famille souche, ce système paysan dans lequel on choisissait un héritier unique, et dont les valeurs étaient inégalitaires, autoritaires.

    Au fond, mon analyse des couches subconscientes de l’Europe retombe sur un lieu commun historique: qui, dans les années 30, aurait décrit l’Europe continentale comme le lieu de l’épanouissement de la démocratie libérale? Les berceaux de la démocratie sont le monde anglo-saxon et le Bassin parisien. Pour le reste, les contributions modernes à la politique de la zone euro, c’est Salazar, Pétain, Franco, Hitler, Dollfuss…

    Est-ce que ça condamne l’idéal européen?

    Compte tenu du potentiel anthropologique et post-religieux de l’Europe continentale, il aurait été ridicule de s’imaginer qu’après le repli anglo-américain de la zone, car c’est cela qu’on vient de vivre sur le plan géopolitique, une réelle démocratie pourrait perdurer. Ce qui réémerge aujourd’hui, ce sont les traditions propres du continent européen, et elles ne sont pas propices à la démocratie libérale. La France pourrait porter des valeurs démocratiques et égalitaires… mais la France n’est plus autonome.

    Le risque pour l’Europe, c’est l’autoritarisme?

    Même si la démocratie disparaît, ça ne veut pas dire qu’on va vers le totalitarisme, ni qu’on perd la liberté d’expression, et que la vie devient insupportable pour tout le monde. Mais ce qui est insupportable dans le stade post-démocratique actuel, c’est que la vie reste plutôt agréable pour les gens d’en haut tandis qu’une autre partie de la population est condamnée à la marginalité. Peut-être que le système explosera. Peut-être que la France retrouvera son autonomie et, comme les Britanniques, une façon de reformer une nation, avec ce que ça suppose de solidarité entre les classes sociales.

    Vous intervenez aujourd’hui en tant qu’historien, polémiste?

    Je suis beaucoup intervenu, parfois de manière polémique, dans le débat public. Mais, avec ce livre, j’ai voulu revenir au plaisir de l’observation historique, sans prendre partie. Je suis à la fois un citoyen qui s’énerve parce que je suis toujours dans le camp des perdants, et qu’à force, c’est agaçant, mais je suis aussi un historien. Et ce qui est bien, c’est que même quand le "citoyen" perd, l’histoire, elle, continue. Je pense que la démocratie est éteinte en Europe. Le gros de l’histoire humaine, ce n’est pas la démocratie. L’une de ses tendances lourdes est au contraire l’extinction de la démocratie. En Grèce, en France, les gens votent, et tout le monde s’en moque. Pour un citoyen, c’est tout de même embêtant. Pour un Français qui se pense français, c’est carrément humiliant. Mais un historien sait qu’il y a une vie après la démocratie.