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Humain? - Page 244

  • IMPORTANT A SAVOIR: en cas d'attaque à l'acide

    L’attaque acide dont Marina Tijsen a été victime aurait été faite avec de l’acide chlorhydrique: "L’acide chlorhydrique a touché son visage et ses bras. Son œil gauche est également endommagé. Mais nous devons attendre lundi pour connaître à quel point ses blessures sont graves ". Source

    Que vous soyez victime ou témoin d’un accident ou d’une attaque à l’acide, voici les premiers gestes qui sauvent. A lire ou à relire, ces réflexes, une fois inscrits dans votre subconscient, peuvent vous servir à épargner bien des tracas de santé inutiles. Bonne lecture à tous. Source 1   Source 2   Source 3   Source 4                     

    Quels sont les risques majeurs d’une attaque à l’acide chlorhydrique pour la santé?

    Lors de projections de HCl (chlorure d’hydrogène = acide chlorhydrique), il y a une action caustique nécrosante qui peut endommager principalement la peau et les yeux. Mais le produit peut aussi irriter les voies respiratoires ou digestives.

    1. Corrosion cutanée / irritation cutanée: Très corrosif pour la peau. Provoque de graves brûlures avec séquelles possibles si un lavage n’est pas effectué rapidement dans les 3 ou 4 premières minutes.    
    2. Lésion oculaires graves / irritation oculaire : Corrosif pour les yeux. Lésions graves avec séquelles possibles si un lavage n’est pas effectué rapidement. Conjonctivite, érosion, voire perforation cornéenne, opacité cornéenne, cataracte, glaucome, risque de cécité définitive.

    Quels sont les facteurs aggravant la brûlure chimique?

    – la nature du produit (pouvoir pénétrant et mode d’action)
    – la quantité de produit
    – la concentration du produit utilisé 
    – la durée du contact entre la peau et le produit chimique

    Quels sont les mécanismes d’action des brûlures chimiques?

    Les mécanismes d’action sont nombreux et variables selon l’agent causal. Les six prédominants sont :

    – l’oxydoréduction, le produit chimique entraîne une destruction cellulaire (1)
    – la dessication, processus de déshydratation
    – l’action calorique, la réaction exothermique provoque une brûlure thermique (2)
    – la saponification des graisses, lyse de la peau due à la lésion des éléments gras
    – la coagulation des protéines
    – la liquéfaction des protéines

    (1) Contrairement aux bases, les acides agissent par coagulation des capillaires freinant ainsi leur progression au sein des tissus. Les études expérimentales de Gruber en 1975 ont mis en évidence qu’après une brûlure par acide fort, lavée abondamment et immédiatement, l’action agressive dure 10 minutes.

    (2) Le lavage à l’eau, en raison de la forte réaction exothermique qui aggraverait les lésions tissulaires, pose parfois question. En fait, s’il est vrai qu’une réaction thermique est provoquée par le contact avec l’eau, il reste que le facteur fondamental conditionnant l’extension de la lésion est le temps de contact. Le lavage à l’eau, comme l’a montré Larry (à condition qu’il soit précoce, abondant de telle manière que l’eau absorbe les calories dégagées, et d’une durée de 30 minutes), reste donc un geste prioritaire.

    Attention, ne pas tenter de pratiquer de neutralisation (pas de base forte pour neutraliser un acide fort).

    Que faire en cas d’attaque à l’acide chlorhydrique?

    1. Réagir le plus rapidement possible

    Lors d’une attaque à l’acide, impossible de savoir quel acide a été utilisé : chlorhydrique, sulfurique, nitrique etc…Tout ce qui suit peut être appliqué quel que soit l’acide employé. N’hésitez donc pas à pratiquer ces gestes le plus vite possible, avant même de penser à contacter un service d’urgence.

    Ce sont vos premiers soins à vous seul (!!!) qui permettront aux services de secours d’assurer les meilleures chances de guérison au patient. Soyez actif dès les premiers instants !

    Pensez à déléguer si vous êtes plusieurs: une première équipe qui donne les premiers soins et une deuxième équipe pour contacter un service d’urgence et organiser la suite de la prise en charge.

    1. Enlever la source de brûlure

    D’abord, prenez soin de vous protéger personnellement pour ne pas vous exposer vous aussi à l’acide (linge épais ou gants pour protéger vos mains).

    La prise en charge en urgence consiste à protéger le patient du produit chimique en enlevant les contenants et en stoppant l’écoulement de l’agent causal. Les vêtements imbibés doivent être retirés rapidement. Prenez garde au produit pouvant subsister entre la peau et les vêtements, la montre, les chaussures.

    1. Lavage abondant à l’eau

    Un lavage abondant à l’eau (10 à 15°C, pendant au moins 30 min) est débuté le plus précocement possible dans le but d’éliminer le produit et de diminuer l’effet calorique.

    1. a) En cas de projection dans les yeux: Rincez abondamment en maintenant la paupière ouverte et en répétant l’opération plusieurs fois pendant 10 à 15 minutes pour éliminer le maximum de produit.

    Enlevez les lentilles de contact si la victime en porte et si elles peuvent être facilement enlevées. Consultez immédiatement un ophtalmologue ou rendez vous au service d’urgence de l’hôpital le plus proche de votre domicile.

    1. b) En cas de contact avec la peau: Rincez abondamment à l’eau courante si possible tiède. Consultez un médecin.
    2. c) En cas d’inhalation: Faites respirer de l’air frais à la victime. Aérez les locaux. Transportez éventuellement la victime à l’extérieur et maintenez-la au repos dans une position où elle peut confortablement respirer. Consultez un médecin ou appelez les services d’urgence.
    3. d) En cas d’ingestion : L’ingestion d’une solution concentrée de chlorure d’hydrogène est immédiatement suivie de douleurs buccales, rétro sternales et épigastriques. Les vomissements sont fréquents ; ils sont généralement sanglants. Si le sujet est conscient, il doit se rincer la bouche et les lèvres abondamment à l’eau fraîche.

    Ne donnez pas à boire. N’essayez pas de le faire vomir; il y a des risques de perforation de l’œsophage et de l’estomac. Prévoyez d’urgence un transport vers un centre hospitalier.   

     

    http://www.l-union-fait-la-force.info

    http://www.l-union-fait-la-force.info/modules/newbb/viewtopic.php?post_id=11356

     

  • "Les mineurs étrangers coûtent 1 milliard d’euros par an aux départements"

    Dominique Bussereau est président LR de l’Assemblée des départements de France (ADF) et président du conseil départemental de Charente-Maritime. Il tire la sonnette d’alarme car, selon lui, le nombre de prises en charge des mineurs étrangers isolés explose partout en France et les structures sont en voie de saturation.

    Dominique BUSSEREAU. – Nous sommes confrontés à des difficultés croissantes dans la prise en charge des mineurs étrangers non accompagnés. C’est une situation d’urgence. Le chiffre de 13 000 mineurs en 2016 a presque doublé en un an. Au niveau national, cela représente une hausse de 30 % à 40 %. Dans mon seul département de Charente-Maritime, nous sommes passés de 12 cas en 2012 à 240 aujourd’hui. Ce chiffre progresse au rythme de dix accueils par semaine. Sans compter les jeunes majeurs que nous prenons en charge parce que nous sommes parfois dans l’impossibilité de prouver qu’ils sont mineurs.

    En fin d’année, les départements auront probablement atteint le cap de 20 000 accueils de mineurs, auxquels il faut ajouter environ 5 000 jeunes majeurs. Cela représente un coût global annuel d’un milliard d’euros, sachant que certaines prises en charge sont prolongées durant trois ans.

    Nous avons noté que ces jeunes arrivent en France via des réseaux de passeurs. Ils se présentent avec des fiches plastifiées déjà prêtes, contenant les noms et les numéros de téléphone de nos travailleurs sociaux.

    (….) Quel est le périmètre d’une prise en charge départementale?

    Les mineurs étrangers isolés sont hébergés en foyers, internats, hôtels ou via des familles volontaires, plutôt rares. Ils sont également nourris, habillés, soignés et éduqués. En vérité, puisqu’ils n’ont rien, leur existence est totalement prise en charge. Pour chaque département, cela représente environ 50 000 euros par an et par individu en moyenne.

     (…) Le Figaro

     

     

    Glou, glou, glou: la France coule

    Puisqu'il y a tant d'argent à dépenser:

    Ben en ce cas pourquoi on retire 5 euros mensuels aux APL?

    Pourquoi on ne revalorise pas les retraites?

    Pourquoi on brade le patrimoine?

    Mais alors ce serait voulu, délibéré, calculé, programmé, organisé?!

     

  • Vite, construisons des asiles... il y a des fous dangereux en liberté en France!!!!

    Des personnalités signent une tribune: "Débaptisons les collèges et les lycées Colbert!"

    A l’initiative de Louis-Georges Tin, président du CRAN, et du philosophe Louis Sala-Molin, plusieurs personnalités signent une tribune afin que le nom de Colbert, ministre de Louis XIV et acteur de la légalisation de l’esclavage, soit retiré de l’espace public.

    Tribune. Tous les médias ont parlé de Charlottesville, de la statue du général Lee, de la " white supremacy ", etc. Mais rares sont ceux qui ont évoqué ce problème dans le contexte français. Or la question des emblèmes esclavagistes dans l’espace public se pose également dans notre pays. Elle est formulée depuis au moins trente ans par des citoyens – qu’ils viennent de l’outre-mer ou non – qui demandent que ces symboles soient retirés.

    Cette exigence suscite chez certains de nos compatriotes une certaine angoisse: jusqu’où, disent-ils, faudra-t-il aller ? La réponse est claire: on ne pourra sans doute pas modifier tous les symboles liés à l’esclavage dans l’espace public, tant ils sont nombreux et intimement liés à notre histoire nationale. Mais on ne peut pas non plus ne rien faire, en restant dans le déni et dans le mépris, comme si le problème n’existait pas. Entre ceux qui disent qu’il faut tout changer et ceux qui disent qu’il ne faut rien changer, il y a probablement une place pour l’action raisonnable.

    On pourrait, par exemple, se concentrer sur les collèges et les lycées Colbert, qui existent dans plusieurs villes de France. Il s’en trouve à Paris, à Lyon, à Marseille, à Reims, à Thionville, à Tourcoing, à Lorient, à Rouen et dans quelques autres villes. Pourquoi Colbert ? Parce que le ministre de Louis XIV est celui qui jeta les fondements du Code noir, monstre juridique qui légalisa ce crime contre l’humanité. Par ailleurs, Colbert est aussi celui qui fonda la Compagnie des Indes occidentales, compagnie négrière de sinistre mémoire. En d’autres termes, en matière d’esclavage, Colbert symbolise à la fois la théorie et la pratique, et cela, au plus haut niveau.

    Ceux qui sont attachés à Colbert à tout prix, et veulent retenir de lui non pas l’esclavagiste, mais le ministre qui sut établir la grandeur de l’économie française à l’époque, agissent comme ces gens, quelque peu douteux, qui affirment qu’ils célèbrent en Pétain non pas le représentant de Vichy, mais le vainqueur de Verdun. C’est un argument quelque peu délicat. Par ailleurs, comment Colbert a-t-il développé l’économie française au XVIIe siècle, si ce n’est sur la base de l’esclavage colonial, justement ?

    Mais pourquoi évoquer particulièrement les collèges et les lycées ? Parce que la question posée aujourd’hui est justement celle de l’histoire, de la mémoire et de la transmission. Si l’école républicaine elle-même renonce à ces valeurs, elle n’a plus lieu d’être. Comment peut-on sur un même fronton inscrire le nom de " Colbert ", et juste au-dessous, " Liberté, Egalité, Fraternité " ? Comment peut-on enseigner le vivre-ensemble et les valeurs républicaines à l’ombre de Colbert ?

    Certains commentateurs affirment qu’il ne faut pas changer ces noms, car il convient de conserver la trace des crimes commis. Mais les noms de bâtiments ne servent pas à garder la mémoire des criminels, ils servent en général à garder la mémoire des héros. C’est pour cela qu’il n’y a pas en France de rue Pierre-Laval, alors qu’il y a de nombreuses rues Jean-Moulin. Et si on veut vraiment sauvegarder la mémoire de l’esclavage, il vaudrait mieux donner à ces établissements les noms de ces héros, noirs ou blancs, bien souvent méconnus, qui luttèrent contre l’esclavage.

    On pense ici à des figures comme Delgrès, le héros de la Guadeloupe, ou aux habitants du village de Champagney (Haute-Saône), qui, pendant la Révolution, plaidèrent pour l’abolition. Pour ce qui est de Colbert, il faut bien sûr que son action soit enseignée – à l’intérieur de ces établissements, dans les cours d’histoire – mais non pas célébrée – à l’extérieur, sur les frontons.

     (…) Par ailleurs, en outre-mer et dans l’Hexagone, plusieurs rues ou bâtiments ont été débaptisés ces dernières années. En 2002, par exemple, la rue Richepanse, à Paris, qui célébrait ce général ayant rétabli l’esclavage en Guadeloupe, est devenue la rue du Chevalier-de-Saint-George, pour rendre hommage à ce brillant musicien et escrimeur du XVIIIe siècle. Ce changement, qui constitue une sorte de jurisprudence, a été effectué sans problème majeur.

    C’est pourquoi, dans le cadre de cette rentrée 2017, nous, citoyens, professeurs, élèves, parents d’élèves, demandons au ministre de l’éducation nationale d’engager une réflexion, en concertation avec les personnalités qualifiées, les associations, les syndicats et les établissements concernés, afin que les symboles qui célèbrent Colbert dans ces institutions éducatives soient remplacés par d’autres noms qui valorisent plutôt la résistance à l’esclavage. C’est aussi cela, la réparation à laquelle nous appelons le ministre de l’éducation nationale.

    Signataires: Christophe d’Astier de la Vigerie (éditeur), Fritz Calixte (philosophe, directeur du journal " Haïti Monde "), Isabel Castro Henriques (historienne), Juliette Chilowicz (secrétaire générale de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne), Christine Chivallon (anthropologue), Catherine Clément (philosophe), Rokhaya Diallo (journaliste, documentariste), Didier Epsztajn (rédacteur en chef du site Entre les lignes, entre les mots), Mireille Fanon-Mendès-France (ancienne présidente du groupe d’experts de l’ONU sur les personnes d’ascendance africaine), Olivier Le Cour Grandmaison (philosophe), Victorin Lurel (ancien ministre des outre-mer), Jacques Martial (directeur du Memorial ACTe), Harry Roselmack (journaliste), Patrick Silberstein (directeur des Editions Syllepse), Michel Surya (directeur des Editions Lignes), Lilian Thuram (footballeur)

    Le Monde

  • Manif à Rennes. Il met le feu à un drapeau français et se brûle la main

    Au cours de la manifestation contre la loi Travail, ce mardi, à Rennes, un drapeau bleu blanc rouge a été incendié par un manifestant qui s’est brûlé la main. Il a été soigné à l’hôpital puis placé en garde à vue.

    Ce mardi, lors de la manifestation contre la loi Travail, un drapeau français a été incendié par un manifestant. Cela s’est passé rue Anatole-France devant l’ancienne caserne Mac Mahon, au milieu du parcours.

    Le drapeau bleu blanc rouge a entièrement brûlé. L’homme qui le tenait a été blessé à la main, car le feu a aussi pris dans un de ses gants.

    Les policiers de la brigade anti-criminalité ont tenté de l’interpeller, mais un groupe de manifestants s’est interposé.

    Finalement, le blessé a été soigné à l’hôpital, puis il a été placé en garde à vue au commissariat.

    http://linkis.com/ouest-france.fr/KKDOJ

    Complément

    Un décret du 21 juillet 2010 institue une amende prévue pour les contraventions de la 5e classe, soit 1.500 euros, qui sanctionne « lorsqu’un fait est commis dans des conditions de nature à troubler l’ordre public et dans l’intention d’outrager le drapeau tricolore", de "détruire, détériorer ou utiliser de manière dégradante"» le drapeau "dans un lieu public ou ouvert au public".

    http://www.latribune.fr/vos-finances/20110901trib000646190/bruler-le-drapeau-francais-c-est-1.500-euros-sauf-si-c-est-de-l-art.html

    Cette sanction a-t-elle été appliquée?

    J'ai récupéré la photo de l'abruti décervelé mais, finalement, je ne l'a mettrais pas: trop mal au cœur de voir notre Drapeau National Français brûlé par ce con.....

     

  • Présitante, le bidon!

    La place du Capitole vue d'en haut, le jour de la visite du présitante...

    et, que fait-on avec cette image où 3 pelés se battent en duel?

     

    08830.jpg

     

     

     

     

     

    on fait, dans les merdias, ceci:

    Bain de foule à Toulouse (sic)

     

    088.png

     

     

     

    Tout est bidon chez ce type.

    Tout.

    Ses bains de foule,

    sa tronche maquillée,

    sa femme,

    sa connaissance de l'histoire de France,

    son électorat,

    son amour de la nation,

    sa connaissance du quotidien des Français,

    son financement électoral,

    sa connaissance du monde du travail,

    ses interviews spontanées,

    ...

    Tout est bidon.

     

     

  • Bon a savoir...

    Sclérose en plaques: imaginez-vous soulever une tasse de café de 2 kg et marcher avec des palmes sur un matelas pneumatique

    D'un air perplexe, la navetteuse observe la scène quelque peu insolite qui a été installée, ce mardi, dans le hall central de la gare du Midi à Bruxelles. Une paire de palmes, posée sur un tapis bleu marine, lui-même recouvrant un matelas pneumatique jonchant le sol devant un écran télé sur lequel défilent des images troubles avec, sur la gauche de ce décor fantasque, un petit fauteuil beige dont les pieds semblent avoir été coupés. Allant de l'un à l'autre objet, le regard interrogateur de la passante s'arrête alors sur l'affiche indiquant : "Vivre avec la SEP. Venez découvrir l'expérience de la vie quotidienne comme si vous viviez avec la sclérose en plaques". La voilà donc, l'explication de cette mise en scène inattendue.

    Comment, en effet, mieux comprendre les troubles de l'équilibre, un des multiples symptômes dont souffrent les patients atteints de SEP, sinon en chaussant ces palmes avant de s'essayer à faire quelques pas bien maladroits sur un matelas pneumatique?

    C'est un des exemples illustrant les difficultés auxquelles sont confrontées au quotidien les personnes vivant avec cette maladie dégénérative toujours incurable et dont les symptômes demeurent méconnus du grand public, bien qu'elle soit la maladie neurologique la plus fréquente chez le jeune adulte entre 20 et 40 ans.

    Une expérience à vivre pour mieux comprendre le quotidien des patients

    Clôturant la semaine nationale de la sclérose en plaques, la MS House Experience vise à sensibiliser et faire mieux comprendre au grand public la réalité de cette maladie. L'exposition, organisée mardi dans la gare bruxelloise, par la Ligue nationale de la SEP, avec le soutien du laboratoire pharmaceutique Merck, démontre combien cette maladie est invalidante. Pour s'en rendre compte, il suffit de se glisser, l'espace d'un instant, dans la peau de ces patients, en tentant les diverses expériences proposées.

    Cela commence au petit matin, à la cuisine, par la tasse de café qui pèse un bon kilo, sinon davantage en fonction de l'état de fatigue musculaire. Le plateau qui paraît déséquilibré, selon l'état de fatigue importante et changeante. Puis, à gauche de la table de cuisine, l'expérience se poursuit avec la lecture malaisée du livre de recettes. Histoire d'illustrer les troubles de mémoire et de concentration dont souffrent aussi ces patients. Ce qui ralentit forcément l'exécution d'une série de tâches aussi simples que préparer à manger. Plus loin, c'est un tableau noir qui est là pour rappeler les troubles cognitifs auxquels il faut faire face, compliquant eux aussi de nombreux gestes comme établir une liste de courses.

    De l'autre côté du mur, dans le salon, pour rendre compte des troubles de vision qui affectent également les malades, une télé demi-définition diffuse des images brouillées. Sur une table basse, deux colis bleus "mystérieux" et ce journal qui viennent encore souligner la diminution des capacités cognitives. Puis, il y a ce fauteuil trop bas dont on comprend aisément qu'il ne sera pas plus facile de s'y asseoir que de s'en sortir.

    Enfin, il reste ces palmes que l'on vous invite à enfiler avant de vous aventurer sur un matelas gonflable. Question de démontrer que la SEP affecte aussi de nombreuses parties du corps nécessaires à la coordination des mouvements et à l'équilibre.

    Equilibre que ces patients peuvent perdre à tout moment en raison de la perte de sensibilité au niveau des jambes ou des pieds. "Un peu comme s'ils marchaient avec des jambes en coton", explique-t-on à la Ligue où les patients se plaignent de "trébucher sur des poussières".

     

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