En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
"Putain, il est chiant lui" : François de Rugy se lâche en pleine séance
Alors qu'il venait de donner la parole au communiste Jean-Paul Dufrègne, le président de l'Assemblée nationale a glissé un commentaire capté par les deux micros du perchoir. Il assure qu'il réagissait à un SMS.
Rien n'échappe à l'œil des caméras et à l'oreille des micros. Alors que le Parlement est actuellement réuni en session extraordinaire pour voter les lois d'habilitation permettant au gouvernement de réformer le Code du travail par ordonnances, le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, supervise les débats depuis plusieurs jours. Chargé de distribuer (et modérer) les prises de parole, l'écolo-macroniste a lâché un petit commentaire qui n'est pas passé inaperçu mardi après-midi.
Tandis qu'il venait de donner la parole au député communiste de l'Allier Jean-Paul Dufrègne, François de Rugy a discrètement lâché: "Putain, il est chiant lui". Inaudible dans l'hémicycle, cette remarque a été captée par les deux micros du perchoir... Et s'entend parfaitement bien à la télévision, comme l'a remarqué Politis. Immédiatement relayée sur les réseaux sociaux, la séquence a suscité de très nombreuses réactions d'internautes mécontents de ce qu'ils ont interprété comme du mépris.
Selon Le Lab d'Europe 1, le député PCF de Seine-Maritime Sébastien Jumel aurait d'ailleurs fait remonter cet incident à la tribune deux heures plus tard. "Je voulais simplement faire un rappel au règlement pour dire que, quelles que soient les interventions des parlementaires, qu'ils soient dans la ligne du gouvernement ou non, le président de l'Assemblée est filmé, considérant qu'un camarade député est “chiant” lorsqu'il parle. Et donc, je n'ose penser que c'est lui dont il s'agissait. Et donc je veux faire un rappel au règlement pour dire que, quelles que soient les opinions défendues dans cet hémicycle, nous puissions valablement les défendre dans l'intérêt des électeurs que nous représentons, des territoires dont nous sommes l'émanation et de la République dont nous sommes la représentation", a-t-il souligné.
Deux téléphones étaient bien posés sur la gauche de Rugy
Toujours selon le site d'information politique, François de Rugy aurait immédiatement réagi pour se défendre. "Je tiens à vous dire avec la plus grande solennité que ça ne s'adressait aucunement à un député ni de votre groupe, ni d'un autre groupe, que j'ai informé, d'ailleurs, votre président de groupe, André Chassaigne, dès que j'ai eu connaissance de ces commentaires sur Twitter, qui sont une mauvaise interprétation. En effet, je pensais que mon micro était coupé et je réagissais à un message que j'avais reçu par SMS. Voilà. Donc ça ne visait en aucun cas (Jean-Paul Dufrègne) et jamais je ne me permettrais d'avoir de tels propos, ni aucun président de séance, je pense, à l'égard d'un des collègues de cette Assemblée. Je tiens à ce que les choses soient le plus clair possible. Donc à la limite, je vous remercie de me donner l'occasion de faire cette mise au point au micro. Et j'espère du coup que les commentaires sur Twitter, journalistiques ou autres, ne manqueront pas de s'arrêter immédiatement. J'en doute quelque peu, mais ce n'est pas grave", a-t-il assuré.
S'il est impossible de savoir ce qui a poussé François de Rugy à perdre son calme, une chose est sûre: deux téléphones portables se trouvaient bel et bien à sa gauche, et il a jeté un coup d'œil dans leur direction.
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/07/12/25001-20170712ARTFIG00054-putain-il-est-chiant-lui-francois-de-rugy-se-lache-en-pleine-seance.php
Sans toit, cette pupille de l'État vit sous sa tente
Lucie Maquaire, 19 ans, a perdu ses deux parents lorsqu’elle était encore mineure. Après de nombreuses démarches, aucun propriétaire n’accepte de louer un logement à cette jeune Vendéenne, pupille de l'État.
"Ça fait cinq mois que j’ai planté ma tente dans la Vallée verte, à La Roche-sur-Yon (Vendée). C’est devenu mon chez-moi. Je la déplace tous les jours, je ne veux pas que les gens croient que je squatte. Je fais des missions en intérim qui pourraient déboucher sur un CDI. Un collègue m’emmène et me ramène, car je n’ai pas le permis. Je dois nettoyer les ateliers de coffrage ou de bardage de ferrailles. J’aurai aimé reprendre les études, mais ce futur contrat pourrait m’apporter de la stabilité. Avec mes ressources, je pourrais me payer un loyer.
Impossible de louer un appartement
Sauf qu’aucun propriétaire ne veut s’engager, car j’ai simplement 300 € de ressources fixes par mois, les salaires de mes petits boulots varient. L’État se porte garant pour moi, mais les propriétaires se méfient. J’ai démarché une quinzaine d’agences, des particuliers. Des amis m’ont souvent proposé de m’héberger, mais ça me gênait d’y rester. Au foyer de jeunes travailleurs, ça s’est mal passé. On m’a conseillé d’appeler le 115, et je ne m’y sens pas du tout en sécurité.
J’ai même ouvert un dossier pour un logement HLM, mais on m’a répondu que je ne gagnais pas assez et que je n’étais pas prioritaire, car je n’ai pas d’enfant. Sauf que dans la vie, pour avoir un travail, il faut un permis et un logement, donc de l’argent. Et pour un logement, il faut du travail…
" On ne m’a pas donné toutes les clés en main "
J’ai perdu mon père en 2012 et ma mère en 2014. Ma petite sœur, mon petit frère et moi avons été placés en foyer à La Roche. J’ai eu des relations compliquées avec les éducateurs. Je faisais un bac en spécialité musique, mais mon piano a été pris par les services. J’ai lâché les études progressivement. Comme je suis pupille de l’État, j’aurais pu consulter un avocat pour connaître mes droits, commencer à faire des démarches. On me l’a toujours refusé car j’étais mineure.
J’ai le sentiment qu’on ne m’a pas donné toutes les clés en main pour m’en sortir. J’ai décidé de tout faire seule, pour gagner mon indépendance. J’ai refusé un contrat jeune majeur de l’ASE (1), même si cela garantissait un financement pour une formation ou l’insertion professionnelle. Mais je voulais avoir un logement à moi, pas en famille d’accueil. À 18 ans, j’ai vécu à droite, à gauche. Sans jamais m’arrêter de travailler.
" Mon histoire semble banale "
Avant de savoir que je pouvais toucher une partie de la retraite de mes parents, les nombreuses administrations se sont renvoyées la balle entre elles, avant que cela ne débouche sur du concret. J’ai démarché les assistantes sociales, la CAF, l’Aide sociale à l’enfance, le Centre communal d’action sociale, la Mission locale, sans trouver de perspectives stables. Il y a tellement de situations complexes ici, mon histoire semble banale aux éducateurs. Aujourd’hui, la seule chose qui me manque, c’est un logement stable. Jusqu’à ce qu’une personne accepte de m’en louer un… "
(1) L’Aide sociale à l’enfance. Un contrat jeune majeur peut être proposé à un jeune majeur, jusqu’à ses 21 ans. L’hébergement peut se faire chez des assistantes familiales départementales, en hôtel, en foyer, voire en appartement.
Une députée LREM accusée d'avoir mordu un chauffeur de taxi
Laetitia Avia, députée La République en marche de la 8e circonscription de Paris, a aujourd'hui les honneurs du Canard enchaîné. Celle qui a fait l'objet de nombreuses éloges de la part du premier ministre Edouard Philipppe hier, pendant son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, est pointée du doigt pour avoir mordu un chauffeur de taxi.
Drôle de #députée: refus de payer le taxi + morsure d'épaule + mépris des #policiers!? #arrogante #radine #mégalo? Ca promet! #Avia #Paris12 pic.twitter.com/8DpTthqkAG
— Section PS Paris 12 (@PS_Paris12) 4 juillet 2017
Avocate spécialisée en droit des affaires, Laetitia Avia est accusée par le Canard enchaîné d'avoir mordu son chauffeur de taxi le vendredi 23 juin dernier. Les policiers ont dû intervenir vers 23h30 pour mettre fin à une altercation entre le chauffeur et la députée LREM.
Tout s'est emballé quand la députée a dû régler la course de 12 euros. Le terminal du taxi est en panne et elle n'a que sa carte bancaire. Il lui propose de la conduire à un distributeur, ce qui n'aurait pas plu à Laetitia Avia. «Devant son comportement, elle a donc mordu le conducteur à l'épaule pour qu'il s'arrête - fait qu'elle reconnaît devant nous", écrivent les policiers municipaux de Saint-Mandé (Val-de-Marne).
Devant la presse, elle se défend : «J'ai eu très peur, je ne l'ai pas mordu mais attrapé par l'épaule». Pourtant, selon la police, il a fallu «quarante-cinq minutes de négociations» pour qu'elle règle sa course. La soirée s'est achevée au commissariat: Laetitia Avia a porté plainte pour séquestration, et le chauffeur pour coups et blessures, écrit l'hebdomadaire satirique.
---------------------------------
La députée LREM citée en exemple par Edouard Philippe est visée par une plainte pour avoir mordu un taxi
Le Premier ministre Edouard Philippe lui a fait l’honneur de débuter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale en lui rendant hommage – sans citer son nom. Laetitia Avia, 31 ans, avocate, élue députée avec près de 65% des suffrages dans la 8e circonscription de Paris, est l’une des étoiles montantes de La République en Marche. Dix choses à savoir sur cette macronista de la première heure. (L’Obs)
Le timbre poste rapporte gros!
S’il y avait en France une échelle de la corruption politique, elle serait tout en haut mais pourtant, elle demeure intouchable.
Qui, elle? Ségolène Royal, la ex de François Hollande qui lui a tout couvert bien évidemment. Heureusement que nous ne savions pas tout! Autrefois les buralistes (ils sont environ 22000 en France) allaient acheter les timbres poste dans le bureau de poste de leur choix. Ils bénéficiaient alors d’une ristourne et le receveur principal du bureau de poste délivrant les timbres avait lui aussi une ristourne.
Or, depuis quelques mois les buralistes français doivent envoyer leur commande de timbres à un organisme à Paris, accompagnée du règlement. Environ trois semaines après, ils reçoivent leurs timbres de la poste de Périgueux. Pourquoi donc Périgueux? Quelques uns ont fouillé et là, stupéfaction, le receveur principal de Périgueux qui perçoit toutes les ristournes sur tous les timbres vendus par les 22 000 buralistes français n’est rien d’autre que le frère de Ségolène Royal. La belle histoire de la poste ne s’arrête pas là.
On peut d’ailleurs la lire sous la plume de Michel Marmin dans plusieurs ouvrages des Editions Chronique. On y apprend justement que lorsqu'une personne est nommée ministre de la poste, la direction des postes remet au ministre durant toute sa mandature des timbres de collection, des timbres très rares, de très grande valeur et dans leur quasi totalité, les ministres ont bien sûr revendu ces timbres à des collectionneurs.
Tous les ministres des postes contactés ont tous reconnu avoir reçu ces timbres mais aucun n’a reconnu les avoir revendus: les ministres sont pudiques.
Tous sauf un: Gérard Longuet. Lui, a reconnu les avoir revendus et il a même été plus loin en avouant que durant son mandat ces ventes lui avaient rapporté environ 1000 euros par mois.
https://metamag.fr/2017/07/02/le-timbre-poste-rapporte-gros/