Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Humain? - Page 240

  • Défendre nos soldats, c'est défendre LA FRANCE!

    "Je ne vais pas me faire b… comme ça". C'est, de sources concordantes, le rugueux cri du cœur poussé ce matin par le chef d'état-major des armées Pierre de Villiers aux députés de la commission de la défense, au lendemain de l'annonce par Bercy d'une réduction des crédits de 850 millions d'euros en 2017. "Le grand écart entre les objectifs assignés à nos forces et les moyens alloués n'est plus tenable", a assuré le général de Villiers lors d'une audition à huis clos. "On a déjà tout donné", a-t-il martelé, répétant que l'armée est déjà à l'os, avec des effectifs militaires passés de 241.000 à 203.000 personnes de 2008 à 2015. "Il a tapé du poing sur la table, et pas seulement au sens figuré', relate un témoin. De mêmes sources, le chef d'état-major des armées, très applaudi à l'issue de sa présentation, a prôné un budget défense de 34,8 milliards d'euros dès 2018, soit une hausse de plus de 2 milliards, dans la droite ligne de ses préconisations des derniers mois.

    La grosse colère du plus haut gradé français n’a rien d’étonnant. Pierre de Villiers avait fait de l’obtention de moyens suffisants pour les armées la condition de sa prolongation d’un an comme CEMA. Les 850 millions de coupes, auxquels s’ajoutent 40 millions d’annulations de crédits selon la Tribune, ressemblent bien à un coup de canif dans le contrat, alors qu’Emmanuel Macron et Edouard Philippe ne cessent de répéter l’objectif d’un budget de défense à 50 milliards d’euros en 2025, contre 32,7 milliards actuellement. Soit les fameux 2% de PIB promis par le candidat Macron durant sa campagne présidentielle.

    Timing étrange

    Le timing des annonces a aussi de quoi laisser songeur: les coupes, qui représentent 20% de l’effort total demandé aux ministères, ont été annoncées à quelque jours du défilé du 14 juillet, et la veille de la publication au journal officiel de l’arrêté officialisant la prolongation du mandat du mandat du chef d’état-major des armées jusqu’au 31 juillet 2018. Un étrange cadeau du 14 juillet pour des armées mises à rude épreuve par les opérations extérieures (Sahel, Levant) et intérieures (Sentinelle). Reporter l’objectif le rend encore plus difficile à atteindre: tenir les 50 milliards d’euros de budget défense en 2025 nécessitait déjà 17,3 milliards supplémentaires  en huit ans.

    Avec les coupes, il faudra trouver 18,2 milliards en sept ans. Soit une hausse de l’ordre de 2,6 milliards par an !

    Certes, le premier ministre Edouard Philippe assure que la défense pourra compter sur une hausse de son budget dès 2018. "Il faut faire crédit au gouvernement de son intention d'augmenter les moyens de l'armée dès l'année prochaine", assure le député du Tarn Philippe Folliot (LRM). Mais d'autres parlementaires assurent que le compte n'y est pas. "Alors qu’une remontée en puissance des moyens de nos armées est absolument indispensable pour faire face aux menaces extérieures et intérieures, on assiste au contraire à une mise en danger du ministère des Armées", a dénoncé Christian Cambon, nouveau président de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, dans un communiqué publié le 12 juillet

    Trouvé sur le blog du colonel 2.0, un ancien de la DGSE

     __________________________________________________________

     Malgré tout, le général Vincent Desportes estime les engagements d'Emmanuel Macron trop faibles. "Les promesses du président sont tout à fait insuffisantes pour pallier les difficultés à venir", a-t-il réagi sur Europe 1.

    "Nous pensions avoir un nouveau président". "Quand le chef d'Etat-major des armées demande qu'on ne lui vole pas 850 millions d'euros, il ne se préoccupe pas des armées mais de la défense de la France. Il est le technicien qui, contrairement à d'autres, connait l'armée au cœur. Il sait que ces 850 millions d'euros retirés vont avoir des conséquences immédiates sur la préparation des armées, l'arrivée de nouveaux équipement, etc.", a expliqué le militaire. Pour lui, l'effort budgétaire demandé met à mal l'efficacité future des troupes française, notamment mobilisées dans la lutte contre le terrorisme. "On retire à la défense de la France, en permanence, des masses budgétaires. Nous pensions avoir un nouveau président, et l'on reprend les vieilles manières ; c'est à dire que, quand on ne sait pas faire, on considère les armées comme une variable d'ajustement".

    "Les soldats français, qui sont aujourd'hui entraînés en dessous des normes de l'OTAN […], vont se trouver pendant un certain temps encore moins entraînés. La deuxième conséquence immédiate, ça va être le ralentissement de l'arrivée de nouveaux équipements. Je rappelle que moins de 60% des véhicules de l'armée de terre sont blindés aujourd'hui, et que des véhicules tombent en panne tous les jours au Sahel… juste parce qu'ils sont trop vieux", détaille Vincent Desportes.

    Une ministre des Armées "trop faible". Emmanuel Macron a demandé jeudi aux officier de ne pas "étaler certains débats sur la place publique". "J'ai pris des engagements, je suis votre chef", a-t-il martelé. Une référence implicite à des propos rapportés du général de Villiers, chef d'état-major des armées, qui aurait déclaré face aux nouvelles contraintes financières: "Je ne vais pas me faire baiser comme cela". "Il a eu raison ! Qui peut défendre les militaires et les armées ? Ça n'est certainement pas notre ministre qui, quelles que soient ses énormes qualités, est surement beaucoup trop faible aujourd'hui, et ne connait pas ce ministère", a défendu Vincent Desportes, toujours sur Europe 1. "Il faut bien que le chef d'état-major fasse valoir son point de vue! […] Il est garant du présent et du futur des armées pour la défense des Français", rappelle-t-il.

    "Le problème de fond, c'est probablement un problème de tenue du gouvernement, cette annonce n'aurait jamais dû être faite avant le 14-Juillet", poursuit le général, qui ne mâche pas ses mots à l'égard de l’exécutif: "Est-ce qu'on est devant de l'incompétenc ? Peut-être bien. De l'amateurisme? Très probablement!".

    La foudre de Jupiter? ... et mon cul, c'est du poulet?

    . "J'en veux un peu au président qui avait dit, au Mali, qu'il respecterait les contraintes matérielles et humaines", confie encore Vincent Desportes. "Il avait une posture qui montrait qu'il faisait attention aux armées, qu'il avait de la considération […]

    et puis il y a ça: 'Fermez vos gueules, vous êtes un ministère comme tout le monde!' Ça n'est pas un ministère comme les autres, c'est un ministère où des hommes et des femmes engagent leur vie pour la défense de la France". Et de conclure: "Il se dit Jupiter. Jupiter a la foudre, cette foudre il faut la reconstruire".

    https://lecolonel.net/   : voir aussi la lettre ouverte à E M

    https://www.challenges.fr/entreprise/defense/budget-defense-le-coup-de-gueule-du-chef-d-etat-major-des-armees_486846#comments

     

    Mon commentaire:

    On les envoie en slip, un couteau entre les dents?

     

     

  • Vive la France, vivent les Français, VIVE NOUS!

    republique.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • ... et, menteur, en plus de cela!

    "Putain, il est chiant lui" : François de Rugy se lâche en pleine séance

    Alors qu'il venait de donner la parole au communiste Jean-Paul Dufrègne, le président de l'Assemblée nationale a glissé un commentaire capté par les deux micros du perchoir. Il assure qu'il réagissait à un SMS.

    Rien n'échappe à l'œil des caméras et à l'oreille des micros. Alors que le Parlement est actuellement réuni en session extraordinaire pour voter les lois d'habilitation permettant au gouvernement de réformer le Code du travail par ordonnances, le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, supervise les débats depuis plusieurs jours. Chargé de distribuer (et modérer) les prises de parole, l'écolo-macroniste a lâché un petit commentaire qui n'est pas passé inaperçu mardi après-midi.

    Tandis qu'il venait de donner la parole au député communiste de l'Allier Jean-Paul Dufrègne, François de Rugy a discrètement lâché: "Putain, il est chiant lui". Inaudible dans l'hémicycle, cette remarque a été captée par les deux micros du perchoir... Et s'entend parfaitement bien à la télévision, comme l'a remarqué Politis. Immédiatement relayée sur les réseaux sociaux, la séquence a suscité de très nombreuses réactions d'internautes mécontents de ce qu'ils ont interprété comme du mépris.

    Selon Le Lab d'Europe 1, le député PCF de Seine-Maritime Sébastien Jumel aurait d'ailleurs fait remonter cet incident à la tribune deux heures plus tard. "Je voulais simplement faire un rappel au règlement pour dire que, quelles que soient les interventions des parlementaires, qu'ils soient dans la ligne du gouvernement ou non, le président de l'Assemblée est filmé, considérant qu'un camarade député est “chiant” lorsqu'il parle. Et donc, je n'ose penser que c'est lui dont il s'agissait. Et donc je veux faire un rappel au règlement pour dire que, quelles que soient les opinions défendues dans cet hémicycle, nous puissions valablement les défendre dans l'intérêt des électeurs que nous représentons, des territoires dont nous sommes l'émanation et de la République dont nous sommes la représentation", a-t-il souligné.

    Deux téléphones étaient bien posés sur la gauche de Rugy

    Toujours selon le site d'information politique, François de Rugy aurait immédiatement réagi pour se défendre. "Je tiens à vous dire avec la plus grande solennité que ça ne s'adressait aucunement à un député ni de votre groupe, ni d'un autre groupe, que j'ai informé, d'ailleurs, votre président de groupe, André Chassaigne, dès que j'ai eu connaissance de ces commentaires sur Twitter, qui sont une mauvaise interprétation. En effet, je pensais que mon micro était coupé et je réagissais à un message que j'avais reçu par SMS. Voilà. Donc ça ne visait en aucun cas (Jean-Paul Dufrègne) et jamais je ne me permettrais d'avoir de tels propos, ni aucun président de séance, je pense, à l'égard d'un des collègues de cette Assemblée. Je tiens à ce que les choses soient le plus clair possible. Donc à la limite, je vous remercie de me donner l'occasion de faire cette mise au point au micro. Et j'espère du coup que les commentaires sur Twitter, journalistiques ou autres, ne manqueront pas de s'arrêter immédiatement. J'en doute quelque peu, mais ce n'est pas grave", a-t-il assuré.

    S'il est impossible de savoir ce qui a poussé François de Rugy à perdre son calme, une chose est sûre: deux téléphones portables se trouvaient bel et bien à sa gauche, et il a jeté un coup d'œil dans leur direction.

    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/07/12/25001-20170712ARTFIG00054-putain-il-est-chiant-lui-francois-de-rugy-se-lache-en-pleine-seance.php

     

  • ... et pendant ce temps-là: on installe les migrants, on les nourrit grassement, on les habille et nous pillent, violent, volent, tuent

    Sans toit, cette pupille de l'État vit sous sa tente

    Lucie Maquaire, 19 ans, a perdu ses deux parents lorsqu’elle était encore mineure. Après de nombreuses démarches, aucun propriétaire n’accepte de louer un logement à cette jeune Vendéenne, pupille de l'État.

    "Ça fait cinq mois que j’ai planté ma tente dans la Vallée verte, à La Roche-sur-Yon (Vendée). C’est devenu mon chez-moi. Je la déplace tous les jours, je ne veux pas que les gens croient que je squatte. Je fais des missions en intérim qui pourraient déboucher sur un CDI. Un collègue m’emmène et me ramène, car je n’ai pas le permis. Je dois nettoyer les ateliers de coffrage ou de bardage de ferrailles. J’aurai aimé reprendre les études, mais ce futur contrat pourrait m’apporter de la stabilité. Avec mes ressources, je pourrais me payer un loyer.

    Impossible de louer un appartement

    Sauf qu’aucun propriétaire ne veut s’engager, car j’ai simplement 300 € de ressources fixes par mois, les salaires de mes petits boulots varient. L’État se porte garant pour moi, mais les propriétaires se méfient. J’ai démarché une quinzaine d’agences, des particuliers. Des amis m’ont souvent proposé de m’héberger, mais ça me gênait d’y rester. Au foyer de jeunes travailleurs, ça s’est mal passé. On m’a conseillé d’appeler le 115, et je ne m’y sens pas du tout en sécurité.

    J’ai même ouvert un dossier pour un logement HLM, mais on m’a répondu que je ne gagnais pas assez et que je n’étais pas prioritaire, car je n’ai pas d’enfant. Sauf que dans la vie, pour avoir un travail, il faut un permis et un logement, donc de l’argent. Et pour un logement, il faut du travail…

    " On ne m’a pas donné toutes les clés en main "

    J’ai perdu mon père en 2012 et ma mère en 2014. Ma petite sœur, mon petit frère et moi avons été placés en foyer à La Roche. J’ai eu des relations compliquées avec les éducateurs. Je faisais un bac en spécialité musique, mais mon piano a été pris par les services. J’ai lâché les études progressivement. Comme je suis pupille de l’État, j’aurais pu consulter un avocat pour connaître mes droits, commencer à faire des démarches. On me l’a toujours refusé car j’étais mineure.

    J’ai le sentiment qu’on ne m’a pas donné toutes les clés en main pour m’en sortir. J’ai décidé de tout faire seule, pour gagner mon indépendance. J’ai refusé un contrat jeune majeur de l’ASE (1), même si cela garantissait un financement pour une formation ou l’insertion professionnelle. Mais je voulais avoir un logement à moi, pas en famille d’accueil. À 18 ans, j’ai vécu à droite, à gauche. Sans jamais m’arrêter de travailler.

    " Mon histoire semble banale "

    Avant de savoir que je pouvais toucher une partie de la retraite de mes parents, les nombreuses administrations se sont renvoyées la balle entre elles, avant que cela ne débouche sur du concret. J’ai démarché les assistantes sociales, la CAF, l’Aide sociale à l’enfance, le Centre communal d’action sociale, la Mission locale, sans trouver de perspectives stables. Il y a tellement de situations complexes ici, mon histoire semble banale aux éducateurs. Aujourd’hui, la seule chose qui me manque, c’est un logement stable. Jusqu’à ce qu’une personne accepte de m’en louer un… "

    (1) L’Aide sociale à l’enfance. Un contrat jeune majeur peut être proposé à un jeune majeur, jusqu’à ses 21 ans. L’hébergement peut se faire chez des assistantes familiales départementales, en hôtel, en foyer, voire en appartement.

    http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/3986/reader/reader.html?t=1499273512842#!preferred/1/package/3986/pub/5453/page/9

  • Dormez tranquille braves gens: les députés que vous vous êtes choisi ont une sacré niaque! (niaque, ça veut dire modre et pas être optimiste!)

    Une députée LREM accusée d'avoir mordu un chauffeur de taxi

    Laetitia Avia, députée La République en marche de la 8e circonscription de Paris, a aujourd'hui les honneurs du Canard enchaîné. Celle qui a fait l'objet de nombreuses éloges de la part du premier ministre Edouard Philipppe hier, pendant son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, est pointée du doigt pour avoir mordu un chauffeur de taxi.

         Drôle de #députée: refus de payer le taxi + morsure d'épaule + mépris des #policiers!? #arrogante #radine #mégalo? Ca promet! #Avia #Paris12 pic.twitter.com/8DpTthqkAG

        — Section PS Paris 12 (@PS_Paris12) 4 juillet 2017

     Avocate spécialisée en droit des affaires, Laetitia Avia est accusée par le Canard enchaîné d'avoir mordu son chauffeur de taxi le vendredi 23 juin dernier. Les policiers ont dû intervenir vers 23h30 pour mettre fin à une altercation entre le chauffeur et la députée LREM.

    Tout s'est emballé quand la députée a dû régler la course de 12 euros. Le terminal du taxi est en panne et elle n'a que sa carte bancaire. Il lui propose de la conduire à un distributeur, ce qui n'aurait pas plu à Laetitia Avia. «Devant son comportement, elle a donc mordu le conducteur à l'épaule pour qu'il s'arrête - fait qu'elle reconnaît devant nous", écrivent les policiers municipaux de Saint-Mandé (Val-de-Marne).

    Devant la presse, elle se défend : «J'ai eu très peur, je ne l'ai pas mordu mais attrapé par l'épaule». Pourtant, selon la police, il a fallu «quarante-cinq minutes de négociations» pour qu'elle règle sa course. La soirée s'est achevée au commissariat: Laetitia Avia a porté plainte pour séquestration, et le chauffeur pour coups et blessures, écrit l'hebdomadaire satirique.

     ---------------------------------

    La députée LREM citée en exemple par Edouard Philippe est visée par une plainte pour avoir mordu un taxi

    Le Premier ministre Edouard Philippe lui a fait l’honneur de débuter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale en lui rendant hommage – sans citer son nom. Laetitia Avia, 31 ans, avocate, élue députée avec près de 65% des suffrages dans la 8e circonscription de Paris, est l’une des étoiles montantes de La République en Marche. Dix choses à savoir sur cette macronista de la première heure. (L’Obs)

     a.jpg