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Informatique - Page 25

  • Révolution technologique dans les pacemakers

     

    Un stimulateur cardiaque a été implanté sans chirurgie par une équipe du CHU de Grenoble. Sa particularité: dépourvu de sonde, il est installé directement dans le ventricule du patient.

    Le premier pacemaker a été implanté en 1958. "Depuis, il n'y avait pas eu de rupture technologique majeure, les principaux progrès étaient liés à la miniaturisation", explique le Dr Pascal Defaye, responsable de l'unité de rythmologie au CHU de Grenoble.

    La révolution est en route avec le Nanostim, un stimulateur sans sonde implanté pour la première fois en France. D'ordinaire, un pacemaker est composé de deux éléments: un boîtier inséré dans la région pectorale, sous la peau ou le muscle, est chargé de générer des impulsions; celles-ci sont ensuite relayées à l'intérieur du cœur par une ou plusieurs sondes, qui partent du boîtier pour aboutir à la cavité cardiaque. "Ces sondes sont le maillon faible de la stimulation cardiaque, explique le Pr Jacques Mansourati, cardiologue au CHU de Brest. Elles peuvent se casser, entraîner une infection de type endocardite, ou se déplacer." L'objectif des cardiologues était donc de pouvoir s'en passer. C'est chose faite, grâce à l'ultraminiaturisation des dispositifs. Pas plus grand qu'une pièce de un euro, Nanostim est installé directement à l'intérieur du ventricule, au moyen d'un cathéter introduit dans la veine fémorale. Le tout sans intervention chirurgicale ni cicatrice, et sans sensation de masse sous le thorax.


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    L'appareil a été développé par une start-up californienne, rachetée depuis par la société américaine St Jude Medical. Ce premier stimulateur sans sonde a été posé en une trentaine de minutes le 19 novembre au CHU de Grenoble. Le patient, un homme de 77 ans, a pu rentrer chez lui 24 heures plus tard. L'implantation est une première européenne depuis que l'appareil bénéficie d'un marquage CE. "Nous posons le prochain début janvier, puis cela va progressivement se développer dès l'an prochain dans des centres sélectionnés, dans le cadre d'un protocole d'étude", explique Pascal Defaye.

    "C'est vraiment une révolution sur le plan technologique , ajoute le cardiologue. L'implantation est plus simple et il suffit ensuite de surveiller que la batterie fonctionne correctement." Les données seront récupérées par télémétrie externe, environ une fois par an lorsque l'appareil sera posé en "routine". Très bientôt, promet Pascal Defaye, il ne faudra même plus se rendre à l'hôpital pour vérifier l'activité du stimulateur. "Nous interrogerons l'appareil à distance, par Wi-Fi, et le patient pourra rester chez lui."

    Nanostim promet de fonctionner pendant neuf à treize ans, soit une durée de vie comparable aux pacemakers classiques (qui est de dix ans au maximum pour les boîtiers, et très aléatoire concernant les sondes). Ses performances sont semblables à celles des pacemakers classiques. "C'est un réel progrès, concède le Pr Mansourati, mais il faut quand même s'assurer de la durée de vie du dispositif, et vérifier qu'on pourra l'enlever lorsqu'il sera usé." Car le Nanostim peut être au fil du temps entouré de fibrose, une prolifération de cellules susceptibles de s'agréger autour de tout dispositif implanté. "Le fabricant annonce qu'on pourra l'enlever par la voie utilisée pour l'implantation, mais il faudra confirmer cela sur du long terme."

    De son côté, la société franco-italienne Sorin prépare un modèle de pacemaker sans batterie : pour fonctionner, il récupérerait l'énergie mécanique des battements cardiaques. D'autres concurrents, comme Boston Scientific ou Medtronic, développent eux aussi des projets de stimulateurs cardiaques sans sonde, dix fois plus petits que les pacemakers actuels et capables de communiquer avec l'extérieur pour être, si besoin, reprogrammés ou transmettre des données au cardiologue.

    Quelque 70.000 stimulateurs cardiaques sont implantés chaque année en France, et de plus en plus de patients sont concernés à mesure que la population vieillit. Pour le moment, environ un tiers d'entre eux, qui n'ont besoin que d'une stimulation ventriculaire, sont éligibles au Nanostim, selon le Dr Defaye. Les patients dont il faut également stimuler les oreillettes auraient besoin d'autant de capsules, capables de communiquer entre elles. "On sait le faire théoriquement, mais pas encore sur le plan clinique. Il faudra trouver des systèmes consommant moins d'énergie", explique le cardiologue. Une technologie qu'il espère voir venir d'ici à une dizaine d'années.


  • Des nano-robots spermatozoïdes pour combattre l'infertilité

     

    Pour lutter contre l'infertilité, l'Institut de nanosciences de Dresde (Allemagne) a développé le "spermbot", fusion d'un vrai spermatozoïde et d'un nano-tube.

    Chaque spermatozoïde, muni d'un nano-tube, se pilote par champ magnétique

    Des spermatozoïdes robots pour procréer? Comme le rapporte New Scientist, des recherches menées à l'Institut de nanosciences de Dresde ont permis de mettre au point le "spermbot", soit un spermatozoïde de taureau coiffé d'un nano-tube métallique, ce qui le rend guidable par champ magnétique.

    Sans danger pour le corps humain

    Le nano-tube de 50 microns de long pour 8 microns de diamètre est en effet composé de nano-particules de fer et de titane. Un aimant peut donc permettre de le guider pour faciliter la fécondation d'un oeuf dans le cadre d'une PMA (procréation médicalement assistée), ou pour conduire un médicament à un endroit spécifique du corps humain.

    Le leader du projet, Oliver Schmidt, explique que les spermatozoïdes sont une option intéressante parce qu'ils sont sans danger pour le corps humain, n'ont besoin d'aucune source d'alimentation externe, et peuvent nager à travers des liquides visqueux.

    "Ce type d'approche hybride pourrait ouvrir la voie à d'autres micro-systèmes robotiques efficaces", explique Eric Diller de l'Université de Toronto, au Canada, bien qu'il soit difficile d'obtenir que des micro-robots nagent aussi vite que les cellules biologiques en elles-mêmes.



  • Technologie de l'information

     

     

    Les objets connectés, au centre d'un nouvel écosystème de santé ?

     

    Présentée par certains comme la première révolution technologique du XXIème siècle, l’internet des objets — c’est-à-dire la communication entre objets — tisse solidement sa toile dans notre quotidien. En effet on estime à 15 milliards le nombre d’objets connectés aujourd’hui et à 80 milliards en 2020.

     

    C’est donc dans ce contexte que l’Atelier BNP Paribas et l’ifop sont allés à la rencontre des Français afin de déterminer leur usage de ces objets et les changements qu’ils sont en passe de provoquer dans leur vie.

     

    Ainsi, l'étude montre que si les Français possèdent dans leur quasi-totalité des appareils de mesure des données physiologiques comme la balance ou le thermomètre, la part de la population disposant d’objets de mesure connectés ne dépasse pas les 11% ! Ces résultats montrent que malgré l’expansion de terminaux mobiles toujours plus sophistiqués, la connaissance de l’existence même des objets connectés n’est que peu répandue.

     

    La principale raison tient au fait que les professionnels de santé n’apparaissent pas moteurs dans la diffusion de ces outils de mesure. En effet, seuls 16% des possesseurs d’objets connectés en ont eu connaissance par leur pharmacie et 9% seulement via le corps médical.  "Aujourd'hui les objets connectés de mesure ciblent le grand public et passent par (…) les grandes surfaces. C’est une stratégie délibérée mais cela les coupe à contrario de la prescription potentielle du corps médical et de la caution morale associée”, commente Matthieu Soulé, analyste stratégique à L’Atelier.

     

    Malgré un débat actuel fervent quant à l’exploitation des données personnelles, 61% des utilisateurs accepteraient de partager les données recueillies grâce aux appareils de mesure connectés, principalement avec le corps médical. "Le corps médical reste aujourd'hui l'ultime référence en ce qui concerne les données médicales avec près de 63% des français qui préféreraient que ce soit les professionnels de santé devant eux-mêmes (42%) qui gèrent ces données” . On note cependant de grandes disparités à travers les âges et les genres : "On remarque dans les différents résultats que les personnes âgées sont celles qui possèdent le plus d'outil de mesure aujourd'hui (86%). Par ailleurs, les femmes sont plus méfiantes que les hommes concernant le partage des données avec le corps médical. Enfin les professions libérales et les cadres supérieurs (… ) sont les plus optimistes quant au fait que les objets connectés pourraient procurer dans le futur des soins médicaux à part entière”.

    Source : Communiqué de presse du 5 décembre 2013

  • Certaines avaient déjà un panorama intéressant…

     

    Microsoft travaillerait actuellement au développement d'un accessoire du domaine du wearable computing. Mais pas question de montre intelligente, de lunettes de réalité augmentée, il s'agirait cette fois d'un soutien-gorge high-tech.

    Microsoft aurait ainsi testé pendant plusieurs mois un nouveau produit présenté comme un soutien-gorge high tech. Accompagnée d'une équipe de scientifiques, la firme aurait mené une vaste phase d'essai clinique dans le cadre du développement d'un dispositif permettant de contrôler l'humeur des porteuses et de limiter les fringales dans les situations de stress.

    Pourquoi un soutien-gorge ? Microsoft explique que " Le soutien-gorge est le vêtement idéal, car il permet de mesurer précisément la fréquence cardiaque au plus proche du coeur." Des modules équivalents auraient ainsi été testés sur des hommes sans grand succès.

    Le soutien-gorge est en effet bardé de capteurs : gyroscope, accéléromètre, électrocardiogramme, capteur dermique et connexion Bluetooth ou se connecter sans fil à une application qui récupère les informations collectées.

    L'idée du concept est de mesurer avec précision l'humeur de la porteuse, son état de stress et de définir à partir de quel pic émotionnel cette dernière compense par l'ingestion de nourriture. L'objectif final étant de trouver des solutions permettant de limiter le phénomène de boulimie ou des petites fringales.

    L'expérience n'aura pas été de tout repos pour les porteuses, puisque pendant 4 jours, il fallait recharger le soutien-gorge toutes les 6 heures. Les données ont été stockées dans le service cloud Microsoft Azure et ont livré des résultats intéressants.

    Dans 75% des cas, le soutien-gorge pouvait prédire l'apparition d'un état émotionnel intense. On peut alors estimer que lorsque le soutien-gorge décèlera cette faiblesse, une notification pourrait être envoyée sur un smartphone avec des propos apaisants, ou plus simplement un message invitant l'utilisatrice à ne pas se ruer sur le frigo et à tenter de se calmer quelques minutes.

  • Le superordinateur le plus rapide du monde entre en service en Chine

     

    Tianhe-2, le superordinateur le plus rapide du monde, est entré officiellement en service mercredi au Centre national de calcul à Guangzhou, dans le sud de la Chine.

    Tianhe 2 super ordinateurLe superordinateur, capable de fonctionner à 33,86 péta-flops par seconde, est arrivé en tête du classement des 500 ordinateurs les plus rapides du monde qui a été publié le 18 novembre à Denver lors de la Supercomputing Conférence SC13.

    Développé en juin par l’Université des technologies de la défense nationale, le superordinateur a été transporté en septembre à Guangzhou, capitale de la province du Guangdong, puis a été installé et testé pendant plus d’un mois.

    Tianhe-2, ou " Voie lactée 2 ", a réussi les tests dans diverses applications, comme les prévisions météorologiques, la conception d’avions commerciaux et le séquençage des gènes. Tianhe-2 est environ deux fois plus rapide que l’ordinateur qui le succède sur la liste, le Titan du département de l’énergie américain, qui fonctionne à 17,59 Pflop/s.


  • Keccak : le nouveau standard pour les signatures digitales

     Un nouveau standard international vient d’être attribué à l’algorithme Keccak. Il sera une brique de base pour les signatures digitales.

    Par Frédéric Prost.

    Au début du mois d’octobre Keccak a été désigné vainqueur de la compétition ouverte en 2007 pour SHA-3 par le NIST. J’imagine que pour la plus grande partie des lecteurs la phrase précédente ne signifie pas grand chose. Le NIST est l’institut national des standard technologiques américains qui est de facto l’institut qui produit les standards mondiaux dans les domaines des TIC (Technologies de l’Information et des Communications). On lui doit par exemple l’algorithme de cryptage ‘standard’ recommandé pour l’administration américaine : AES. En l’occurrence SHA-3 est un nouveau standard qui porte également sur la sécurité informatique mais dont le but n’est pas de crypter des informations mais de fournir une brique de base pour authentifier l’information.

    En effet rien ne ressemble plus à un fichier informatique qu’un autre fichier informatique comportant les mêmes informations : ce n’est pas une analyse de l’écriture qui pourra vous apporter une quelconque information. Un ’0′ dans un fichier n’a pas d’identité, c’est une information pure. On ne peut pas ‘signer’ un fichier comme on le fait d’un contrat (ce qui est une modification physique du support de l’information que vous êtes réputez être seul à savoir faire). D’ailleurs, à l’inverse de ce qui se passe dans le monde matériel, il n’est pas non possible de savoir si quelqu’un a changé ce qui était un ’1′ en ’0′ que vous êtes en train de lire sur un fichier : là encore ce n’est pas comme ce qui se passe sur une feuille de papier où l’on peut toujours trouver des traces de gommage ou autres manipulations physiques ayant permis de modifier l’information. Les questions de l’intégrité (suis-je certain que l’information que je consulte n’a pas été modifiée ?) et de la signature (suis-je bien certain que l’information que je consulte a bien été produite par la personne qui est supposée l’avoir produite ?) ne sont pas évidentes et paraissent même impossibles à résoudre quand on y songe sérieusement.

    Ces questions ont de multiple implications dans la vie de tous les jours. Sans que vous le sachiez, en permanence votre ordinateur quand il met à jour des programmes, par exemple, vérifie que ces derniers sont bien les bons (pour éviter qu’ils n’aient été modifiés par l’intégration de virus par exemple) : cela se fait au moyen d’un protocole de vérification de signature dont le constituant fondamental est une fonction mathématique ayant certaines spécificités et propriétés. SHA-3 est une de ces fonctions.

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