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Savoir - Page 152

  • Maisons médicales: gaspillage à gogo!

    Les maisons de santé pluridisciplinaires, subventionnées, restent vides et ouvrent leurs portes à des spécialités non médicales très étonnantes…

    Par Phoebe Ann Moses.

    Les politiques n’ont que ce mot à la bouche pour repeupler les déserts médicaux: les maisons médicales. Vous en avez sûrement vu fleurir une près de chez vous, et c’est normal: elles ont été construites de façon pléthorique afin d’y accueillir les médecins généralistes qui font si cruellement défaut çà et là.

    Problème: il n’y a pas suffisamment de médecins pour venir y exercer (donc ils ne peuvent pas apparaître comme par magie dans ces locaux), et ces maisons médicales restent soit désespérément vides, soit fonctionnent à perte, soit se mettent à accueillir des spécialités variées et originales, pour ne pas dire folkloriques ou flirtant avec le charlatanisme.

    On ne compte plus les articles de presse qui évoquent la baisse inquiétante du nombre de médecins généralistes (dont le nombre est fixé par l’État, on le rappelle au cas où certains penseraient que les ministres de la Santé se trouvent devant une situation inattendue). Les médecins généralistes ne sont plus assez nombreux pour aller peupler les maisons médicales flambant neuves.

    Le Parisien évoque ce problème, dans le village de Doubs, où un énorme projet privé n’a servi à rien. Le maire du village déplore en plus que les médecins soient partis vers des horizons pas si lointains (la Suisse, pour ne pas la nommer): " On a beaucoup de médecins qui émigrent, assure-t-il. Ils y travaillent moitié moins, doublent leur salaire et ont nettement moins de paperasse“.

    Même problème à Trebeurden en Bretagne où malgré des locaux tout neufs, aucun médecin n’a semblé faire son apparition. À Crépy-en-Valois, dans l’Oise, la maison médicale est "menacée faute de médecins". Celle de Compiègne est "en mauvaise santé". À Louvigné-du-Désert (le bien nommé!) il n’y a qu’un seul médecin dans la belle maison médicale. Bref, on ne va pas vous les citer toutes, c’est un tour de France consternant.

    Maisons de santé: le piège pour les professionnels de santé

    Quant à ceux qui ont bien voulu s’installer dans ces merveilleuses maisons médicales, ils finissent malheureusement par rendre leur blouse. Là encore c’est la consternation partout..

    Alors bien sûr, on ne parle plus que de "gratuité" des locaux, d’ "attirer" les médecins, qui "veulent plus d’attractivité" ou pire "une vie plus confortable". C’est tellement facile de jeter la pierre dans le pré d’à côté pour expliquer sa propre incompétence: c’est l’État qui gère de A à Z la profession de médecin: formation, nombre de postes au concours, autorisations d’exercer, emplacement d’installation, permanence des soins, honoraires, tarification des actes quels qu’ils soient…

    Il faut surtout expliquer que plusieurs professionnels de santé (des infirmiers en particulier) se sont retrouvés coincés dans leur maison de santé pluridisciplinaire, ayant cru un peu vite au succès à venir et aux alléchantes propositions financières, sans réaliser qu’ils tombaient dans un piège.

    Il existe un tel imbroglio administratif dans ces maisons de santé que cela n’incite pas du tout à s’y installer. Il faut reconnaître que le type de fonctionnement imaginé a tout du collectivisme: mise en commun des revenus et des dettes, complexité pour défaire les contrats, paperasserie administrative et réunions en tout genre… Le tout explicité dans un jargon administratif en harmonie avec la situation.

    Des frais sont venus s’ajouter aux prévisions, soit de manière inattendue, soit par le biais d’augmentations de frais, rendant parfois la situation du professionnel très aléatoire.

    Comme le dit le docteur Jérôme Marty, président de l’UFML:

    C’est un outil de soviétisation du soin, ou la responsabilité est diluée dans le groupe, ou le médecin est aux ordres de l’administration, corvéable à merci, prisonnier de tâches déterminées par les ARS et non rémunérées, sous la menace d’arrêt de subventions, au modèle économique inapproprié à l’exercice libéral, ou la contractualisation avec ARS et tous ce que cela impose.

    La solution: s’ouvrir à d’autres spécialités… plus baroques?

    Vous l’aurez compris, ces maisons de santé pluridisciplinaires sont vides, trop étatisées pour attirer les professionnels. Alors on se demande bien qui a eu le premier l’idée assez croquignolette d’ouvrir ces établissements financés par l’argent public à des disciplines pour le moins… parallèles.

    C’est ainsi qu’à Selongey, en Bourgogne, un magnétiseur s’est installé dans la maison médicale. On peut aussi bénéficier de réflexologie faciale dans le Lot, toujours en maison médicale. Réflexologie qui se pratique aussi à Montierchaume, dans l’Indre. La réflexologie a décidément le vent en poupe puisqu’elle s’installe aussi à La Flèche.

    Une naturopathe s’est installée à la maison médicale à Feuquière-en-Vimieu… À Cressensac dans le Lot, la maison de santé compte: un hypnothérapeute, une énergéticienne-acupressure (faut-il dire acupresseuse?), une ostéopathe, un podologue, une orthoptiste. Et ah, oui, trois infirmières. Les professions sus-mentionnées disent travailler "en complémentarité avec les médecins". Quelle chance.

     

    Comme le raconte un médecin généraliste, cohabitant avec une de ces professions ni médicales ni paramédicales:

    Dans mon expérience, quand un naturopathe nous adresse un patient, c’est surtout pour qu’on fasse l’ordonnance pour qu’il soit remboursé des examens biologiques demandés par le naturopathe! Examens que le patient ne nous présente même pas dans la mesure où le naturopathe les a déjà interprétés! Ou pire, il nous demande de les commenter parce que "chez vous docteur, c’est quand même moins cher!". Encore une louche, ou une petite cuillère, et je dévisse ma plaque après 25 ans de bons et loyaux services en secteur 1! (témoignage recueilli par l’UFML).

    Ces pratiques (non reconnues par le Code de santé publique, non remboursées, mais autorisées à faire de la publicité, ce que ne peuvent faire les professions dites "de santé") deviennent de plus en plus fréquentes dans ces locaux payés par l’argent public. Et sont plus ou moins tolérées par les ARS, plus ou moins tacitement; elles qui pourtant sont si chatouilleuses en ce qui concerne les honoraires des médecins ou leur lieu d’installation.

    Les tarifs de tous ces professionnels ne sont pas mentionnés, mais on peut sans trop s’avancer supposer que ce n’est pas 25 euros la consultation.

    D’autres solutions tout aussi ésotériques sont envisagées, comme la location des locaux à la journée. Pour des praticiens. Médicaux, on le suppose…

    Elle serait donc là, la solution aux déserts médicaux? Dans des propositions plus ou moins farfelues faites aux patients avec de l’argent public, parce que l’État qui gère tout ne s’en sort plus, et ô surprise, propose de resserrer encore un peu plus le carcan en évoquant de nouvelles contraintes?

    Tout se passe comme si ces  maisons médicales pléthoriques allaient dorénavant laisser penser à la population que si elles restent vides alors qu’elles sont toutes neuves, c’est parce que les médecins font la fine bouche pour s’y installer. On fait donc semblant de ne pas voir la vraie cause du problème.

    La solution la plus simple est libérale

    La liberté des médecins de fixer eux-mêmes leurs honoraires leur permettrait de s’installer plus chèrement là où c’est désert, et d’être très concurrencés en zone dense, ce qui les pousserait à baisser leurs honoraires ou à partir s’installer ailleurs.

    Évidemment, encore une fois, on va hurler au profit, à la concurrence "déloyale" (puisque elle n’existe apparemment que sous cette forme en France) alors qu’il s’agirait de la seule solution viable pour tout le monde: le médecin gagnerait sa vie sans multiplier à volonté les actes à 25 euros et les consultations courtes (parce qu’à 25 euros ça ne peut pas durer 30 minutes). Les patients seraient ravis d’avoir des médecins venant peupler leur désert. Enfin, cette chère Sécu n’y perdrait pas non plus car aucun patient ne retournerait chez un médecin cher aux consultations courtes, donc l’abus serait vite circonscrit. Sans intervention de l’État. L’éternelle loi du marché qui a fait ses preuves.

    Les maisons de santé pluridisciplinaires, belle usine à gaz, illustrent à merveille ce qui arrive quand un professionnel se lie à l’État par un contrat. On rappelle tout de même que les cabinets médicaux de médecins libéraux existent déjà et fonctionnent (tant bien que mal) sans qu’on n’ait besoin d’en créer une nouvelle variété avec notre fameuse french touch: bureaucratie, subventions, planification… et gaspillage à gogo.

    Contrepoints.org

  • Ne tombez pas malade au mois d’août !

    Contrepoints.org

    Par Phoebe Ann Moses.

    Cela pourrait vous coûter la vie de tomber malade au mois d’août. Plus de lits d’hospitalisation, services entiers et blocs opératoires fermés, y compris dans notre cher service public…

    Une petite suractivité en août…

    La ministre de la Santé Agnès Buzyn a répété que tout était sous contrôle et qu’il n’y avait pas de dysfonctionnement lié à la canicule. Toujours cette même langue de bois: évidemment ce n’est pas lié à la canicule (horreur, ça supposerait que le gouvernement n’aurait pas fait ce qu’il fallait pour lutter contre la chaleur et le réchauffement climatique).

    Tout au plus, comme l’indique Le Monde, Agnès Buzyn concède-t-elle qu’il y a eu…

        une petite suractivité.

    Les urgentistes apprécieront. Récit d’une journée comme les autres, quand c’est le mois d’août à l’hôpital.

     " Il n’y a plus de lit d’hospitalisation. Un service sur deux est fermé à Lyon en moyenne " explique un médecin urgentiste. " Dans le public comme dans le privé " précise-t-il, au cas où il vous viendrait à l’idée, bêtement, que le service public soit toujours plus à l’écoute de la population…

    On ne peut certes pas reprocher aux médecins, comme aux infirmières, comme aux aides-soignants, comme aux administratifs, de souhaiter prendre des vacances en août, comme tout le monde. Mais alors quid de la permanence des soins ?

    Les médecins passent leur temps au téléphone pour chercher un service ouvert qui accepte la prise en charge du patient, pendant que l’attente aux urgences devient exponentielle.

    Tout est fermé en août

    Vous entendrez dire officiellement que personne n’est laissé de côté, que les soins – gratuits – sont toujours dispensés, a fortiori en cas d’urgence. C’est faux : les urgences ont besoin qu’en aval, on puisse opérer des patients. Or dans certains services, les chirurgiens découvrent de manière brutale qu’il a été décidé de fermer leur bloc opératoire la semaine du 15 août. Privés d’outil de travail. Dans ces conditions, ils refusent de prendre en charge des opérations qui ne pourront pas avoir un suivi en toute sécurité pour le patient (en cas de problème quand vous êtes opéré le 13 août, comment vous soigner s’il n’y a plus de bloc opératoire ouvert ?)

    Côté médecine, certains services déjà saturés acceptent de prendre des patients. Mais il n’y a pas de médecin. Vous risquez donc de passer le 15 août à l’hôpital sans qu’aucun examen ne soit pratiqué. "Normal, c’est le mois d’août."

    Oh vous verrez bien de temps à autre un tensiomètre, un plateau repas tiède et un balai venir perturber la douce torpeur de votre douillette chambre d’hôpital. Mais de scanner : point, il est fermé. Ou il y a trop de monde. Ou on verra demain. D’analyses : sous 3 jours, pas avant. De médicaments : certaines pharmacies d’hôpital public n’ont même pas le stock nécessaire et il faudra l’aide d’un de vos proches pour aller acheter en ville le médicament que vous a prescrit l’interne.

    Voilà qui explique pourquoi les services hospitaliers refusent de prendre les patients adressés par les urgences… qui finissent par " stocker " leurs malades dans les couloirs, sur des brancards, ou dans un service qui n’a rien à voir avec la pathologie en cause.

    Si c’était un jeu vidéo, ce serait Game Over en 5 minutes.

    Les médecins assument seuls les décisions des ministres

    Mais nous sommes dans la vraie vie. Comme en témoigne dans Var-Matin le Dr Vincent Carret, urgentiste à Toulon :

    Non, tout ne va pas bien aux urgences et au Samu cet été (…) Nos équipes d’urgence en charge et en responsabilité du plus grand département touristique de France, travaillent la peur au ventre et n’ont jamais vécu à ce point ce sentiment d’impuissance, de débordement et de limites permanentes.

    Cet urgentiste explique qu’à force de passer des messages de campagne de prévention indiquant d’appeler le 15, il y a un afflux supplémentaire de patients alors que les équipes ne sont pas plus nombreuses. Il faut gérer plus de patients avec moins de médecins. Et dans Var-Matin, il pointe les responsables au plus haut niveau :

    Nous assumons, seuls, les conséquences de vos décisions et non décisions.

    Alors, en haut lieu, on fera des brainstormings, des audits, des études, des accréditations, pour que août 2019 soit meilleur que août 2018 : promis, l’hôpital sera performant, aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain.

    La solution, elle, existe pourtant déjà : supprimer les 35 heures qui plafonnent le temps de travail quand il y a besoin de main d’oeuvre ; et libérer la tarification par la Sécu qui plafonne le prix mais aussi l’envie de travailler.

    Le plafonnement des tarifs explique pourquoi le personnel de santé part en congé au mois d’août : personne n’a envie de gâcher ses vacances (et celles de sa famille) pour un tarif imposé et des conditions de travail exécrables (pas de personnel, pas de services ouverts en nombre suffisant).

    Une libéralisation des tarifs entraînerait une concurrence des médecins qui devraient s’adapter au marché du soin. Le " marché " étant bien entendu une notion taboue en France ; mais si ce tabou sautait on n’en serait pas là. Pas pleurnicher, merci. Nous parlons ici de vies humaines, pas de théories sur la répartition du temps de travail, un concept fumeux auquel ne peuvent réfléchir que des esprits qui ont assez de temps libre.

    Quant à vous, patient potentiel: partez en vacances et portez-vous bien!

     

  • Ouaip! ATTENTION:

    le mois de décembre risque d'être très, très frisquet!

    Une petite idée, comme cela! L'année de ma naissance (un scarabée est mort… Johnny), en 1950, il a fait partout en France 40° le 10 août surtout, mon jour d'arrivée et lorsque l'enfant paraît, ce jour-là, on a plus transpiré que tremblé… brèfle… sauf que, l'hiver suivant… brrrr… d'ailleurs, les 6 ou 8 années suivantes… brr… et re-brrrr…. rappelez-vous l'appel du curé… c'était en hiver 54… pi, quand j'ai eu 6 ans… il faisait dans les moins 12 à moins 15 à Toulouse… en février 1956… et que c'était très dur… et que je m'en rappelle… et que j'aurais des tas de trucs à vous raconter, si je ne l'avais déjà point fait.

    Bon… le volcan qui a sauté à Honolulu (il me semble)… il a envoyé des tonnes et des tonnes de poussières dans l'atmosphère et que croyez-vous qu'elle fera… elle formera un chapeau qui nous protègera du soleil et donc, sous le chapio, on aura plutôt froid.

    Pour être sur-e de ce que j'avance, vérifier la chute des feuilles en automne: s'il vous semble qu'elles tombent plus tôt, rentrez du mazout et du bois pour  l'hiver….

    Ceci dit, cet après-midi, je dois balayer devant ma porte car mes jasmins ont perdus une quantité astronomique de feuilles…. ça craque sous ma semelle… bon, j'aime entendre ce bruit, d'accord

    sur ma chaîne Youtube, regardez le film-textes qui parle de l'ASMR, l'orgasme cérébral (vi).

     

     

  • La canicule d’ici et l’hiver de là

    S’exprimer, sans recul, sur une canicule localisée à l’échelle du climat mondial constitue une erreur déontologique.

    Par la rédaction de Contrepoints.

    Il est regrettable que certains utilisent la vague de chaleur actuelle — qui au demeurant n’a rien d’anormal — afin de faire de nouveau miroiter la catastrophe climatique annoncée depuis 1992.

    Le livre es changements dans le climat de la France: histoire de ses révolutions météorologiques“, du Dr Fuster, est sorti en 1845, alors qu’on ne produisait pas encore de pétrole. Dans ces 500 pages richement documentées, l’auteur passe en revue les aléas du climat en France depuis la conquête de la Gaule par Jules César jusqu’à son époque.

    Voici quelques exemples tirés de ce livre, afin de montrer que la canicule que nous vivons n’a absolument rien d’anormal.

    En 584, les roses fleurirent au mois de janvier. Les arbres qui avaient porté des fruits en juillet en portèrent de nouveau en septembre. En 921, il y eut une chaleur intense et une sécheresse extrême presque sans interruption pendant les mois de juillet, août et septembre, détruisant beaucoup de récoltes. L’été 1078 fut très chaud au point qu’on vendangeât abondamment au moins d’août. Les chaleurs intenses de 1183 et 1188 tarirent les fleuves et les puits. En 1384, une chaleur sèche et insupportable régna dans toute la France depuis le printemps jusqu’au milieu du mois d’août.

    Il y eut de grandes chaleurs bien documentées en 1473, 1540, 1553, etc. En 1684 à Paris, la température afficha, durant 68 jours, 25°C, 16 jours de 31°C et trois jours de 35°C. En 1701, ce fut semblable et le fameux astronome Jacques Cassini mesura le 17 août une température de 40°C. Les années 1718 et 1719 furent des années de chaleur violente: Cassini rapporte qu’il y eut durant 42 jours une température de 31°C. Fuster poursuivit ainsi jusqu’à sa période contemporaine.

    Bref, le lecteur comprendra que les canicules sont nombreuses et qu’elles ne sont pas liées aux émissions de CO2 produites par les SUV. Ce n’est pas l’objet de cet article, mais Fuster rapporte également de nombreux exemples sur les avancées et le recul des glaciers qui constituent un autre épouvantail des réchauffistes.

    De régulières canicules

    Le site Belgotopia répertorie de nombreux accidents climatiques survenus alors qu’on n’utilisait pas d’énergie fossile. Voici son introduction:

    Désormais, chaque inondation quelque peu catastrophique, chaque tornade, chaque anomalie météorologique est rattachée au réchauffement climatique qui, paraît-il, nous menace, mais dont en plus nous serions responsables ! Et ceux qui avalisent aveuglément les conclusions du GIEC font des déclarations péremptoires à ce sujet, qualifiant souvent ces événements de " sans précédent ". Pourtant, la consultation de chroniques ou récits anciens est révélatrice de précédents tout aussi apocalyptiques.

    Plus proche de nous, en l’espace de 3 mois en 1911, une vague de chaleur fit 40 000 morts en France. Dans l’immédiat après-guerre, les années 1945, 1947, 1949, 1950 et 1952 ont été très chaudes. Le 28 juillet 1947 les 40,4 °C sont atteints. Ce record ne sera jamais égalé. À l’époque, il se disait que ces vagues de chaleur étaient causées par les essais militaires de bombes atomiques dans le Pacifique (ce n’est qu’en 1983 qu’une étude évoqua " l’hiver nucléaire " provoqué par les poussières dispersées dans l’atmosphère par les explosions atomiques). Si ces dates nous paraissent éloignées, souvenons-nous de celles de 1976 et 2003.

    "Canicule" signifie en latin "petite chienne", nom qui était donné dans l’antiquité à l’étoile très lumineuse Sirius, la principale étoile de la constellation du Grand Chien. En Europe, du 24 juillet au 24 août, Sirius se lève et se couche en même temps que le Soleil.

    C’est pourquoi dans l’antiquité on avait attribué à cette étoile les grandes chaleurs de l’été. Pline l’Ancien dans L’Histoire naturelle, livre II, Chapitre 40 explique que "les effets de cet astre sont les plus puissants sur la terre: les mers bouillonnent à son lever, les vins fermentent dans les celliers, les eaux stagnantes s’agitent". Il n’y avait pourtant pas d’émission de CO2 dues aux énergies fossiles à l’époque…

    Non, les canicules ne sont pas plus fréquentes que par le passé! C’est un fait.

    Il y a quelques années, les ouragans incarnaient la preuve médiatique et politique de la réalité du changement climatique dû au CO2: le dernier en date était Sandy de 2012. Depuis, les émissions continuent à croître allègrement (y compris dans l’UE l’an dernier), mais on ne parle plus de vagues de tempêtes. La lettre ouverte au Secrétaire Général de l’ONU, rédigée par 125 scientifiques, dénonçait cette mascarade.

    Tous les climatologues dignes de ce nom répètent qu’il ne faut pas confondre météorologie et climatologie, cette dernière ayant une unité de temps de trente années. S’exprimer, sans recul, sur une canicule localisée à l’échelle du climat mondial constitue une erreur déontologique. Surtout lorsqu’on omet de dire que, dans le même temps, les kangourous meurent de faim en Australie et que l’Antarctique vient de battre un record mondial de froid.

    Près de -100°. Brrr…

     

     

  • La sécu, c'est pas triste!

    Quelles ont été les conséquences sur le système de santé de la politique menée ces 30 dernières années?

    Par Edward Meztger.

    Une tribune de l’Alliance des Professions de Santé

    Quand les professionnels de santé vont-ils mettre un terme à la dérive administrative de la Santé et de la protection sociale?

    Quand vont-ils reconquérir le Droit de soigner et d’être soigné dans une véritable Démocratie sanitaire et sociale?

    En 30 ans, j’ai vu le nombre d’administrations, d’administratifs et de réglementations augmenter.

    J’ai vu les médecins, les infirmières de moins en moins motivés.

    J’ai vu les hôpitaux s’endetter de plus en plus.

    J’ai vu le personnel soignant connaître de plus en plus le harcèlement administratif.

    J’ai vu les burn-out, les dépressions et les suicides de soignants augmenter.

    J’ai vu la médecine de ville se désertifier.

    J’ai vu la dégradation de la qualité des soins.

    J’ai vu la France chuter dans les classements internationaux de son système de soins.

    J’ai vu avec le parcours de soins des pertes de chances, ou pire…

    Et depuis 2015, j’ai vu pour la première fois l’espérance de vie baisser en France, ce qui n’était pas arrivé depuis 1945.

    Comme s’ il n’y avait pas assez de ces administrations publiques, j’ai vu mettre en place des "Sécu bis", complémentaires santé obligatoires taxées et partiellement fiscalisées, pour  "améliorer" l’accès aux soins alors que 95% de la population avait déjà une complémentaire souvent meilleure, et que pour la solidarité nationale on avait déjà la CMU et l’AME.

    J’ai vu ces complémentaires plafonner les remboursements par des contrats  "responsables" ou, cotiser PLUS pour être remboursé MOINS, obligeant à une SÉCU sur-complémentaire, sur-taxée et fiscalisée.

    J’ai vu l’instauration du tiers payant déresponsabilisant, qui va être étendu.

    Je verrai bientôt le reste à charge zéro, qui ne fera qu’accentuer les dépenses des ménages en enrichissant les intermédiaires. Comme si 100% des citoyens avaient besoin de L’État pour la solidarité!

    J’ai vu depuis 30 ans les professionnels de santé être la variable d’ajustement des déficits de la Sécu. Il faut bien rémunérer tous ces administratifs qui justifient leurs salaires en empêchant les soignants de travailler!

    J’ai vu des libéraux de santé malades, en arrêt de travail, déclarés par la CARMF: "Aptes à exercer une QUELCONQUE activité professionnelle non médicale", en attendant qu’ils puissent ré-exercer leurs professions de soignants, pour ne pas avoir à leur verser d’indemnités journalières, pas plus qu’une rente d’invalidité. Autrement dit, pour les obliger à reprendre leur travail alors qu’ils étaient inaptes, mettant ainsi en danger leur santé, leur vie et donc celles de leurs patients. En réalité cotiser sans contrepartie à des caisses d’insécurité sociale! Une véritable escroquerie aux cotisations.

    J’ai vu institutionnaliser les discriminations entre médecins libéraux par des secteurs d’activité non basés sur des critères médicaux, mais des critères administratifs; j’ai vu ainsi des plus utiles que d’autres.

    J’ai vu ceux du secteur 1 conventionnés, les plus sociaux ou les plus vertueux, être punis depuis 30 ans par les honoraires les plus bas de l’OCDE.

     J’ai vu de vrais libéraux non conventionnés punis du tarif d’autorité et leurs patients subissant une escroquerie aux cotisations sociales sans contrepartie.

    J’ai vu naître des maisons médicales ou personne ne veut aller mais des guérisseurs ou autres occuper ces maisons.

    Je vois venir les réseaux de soins obligatoires sous peine de non remboursement.

    Je vois venir les installations obligées sous peine de déconventionnement,.

    J’ai relu la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen et constaté ses viols et des citoyens ne demeurant plus libres et égaux en Droits, des distinctions sociales avec des plus utiles que d’autres!

    J’ai vu la Justice dire le Droit mais ne plus appliquer la Loi.

    J’ai vu les  "avantages conventionnels" se réduire au fil du temps.

    J’ai vu la suppression du cumul abattements conventionnels et AGA.

    J’ai vu des conventions non respectées, les unes après les autres.

    J’ai vu des actes techniques perdre leur valeur à maintes reprises alors que l’on n’avait promis aucun acte perdant.

    Je n’ai jamais vu la convergence promise des revenus des différentes spécialités médicales…

    J’ai vu les retraites ou  "honoraires différés"  fondre dans un système Madoff.

    Je vois des confrères cumuler emploi et retraite par insuffisance de leur retraite.

    J’ai vu les cabinets ne plus trouver de repreneurs.

    J’ai vu des pays que l’on a privés de promotions entières de médecins pour pallier le MICA, numerus clausus.

    Je vois des médecins s’expatrier du fait du poids des charges et des horaires pour les couvrir.

    Je vois un exercice médical devenu liberticide ou les administratifs ont pris le pouvoir et dictent leurs lois, un système de protection sociale inéquitable ou la Solidarité nationale ne s’applique qu’entre décideurs et intermédiaires et quelques régimes spéciaux pour préserver la paix sociale.

    Je n’ai pas vu la République irréprochable, exemplaire, ni même la vie publique moralisée, moins encore une démocratie sanitaire et sociale, je ne vois qu’une République bananière où, sous prétexte de Solidarité nationale et de Justice sociale, la pauvreté et l’exclusion augmentent. Où le système de santé, comme les retraites, s’effondrent sous les mensonges électoralistes de nos décideurs depuis 40 ans.

    "Les médecins sont les seuls à pouvoir provoquer une révolution" disait Georges Pompidou.

    Aujourd’hui patient, j’aimerais voir une véritable Démocratie sanitaire et sociale des médecins et autres, soignants ou non, se lever pour retrouver la Liberté de soigner et d’être soigné, et revoir la meilleure médecine du monde, place que la France occupait auparavant.

     

  • La nouvelle France... ce qu'il faut savoir.

    Promenade dans Saint Denis, baril de poudre à quelques km de la Tour Eiffel

    par Andrew Malone

     (Andrew Malone vit et travaille à Whitstable, dans le Kent; il écrit des livres depuis 2007)

    Andrew Malone s’est aventuré dans le département de Saint Denis pendant une semaine, un quartier devenu le chez-soi de quelques 300 000 migrants illégaux. Au café World Express, des groupes d’hommes discutent en arabe.

    À chaque coin de rue, des hommes fument le narguilé en discutant, encore une fois, en arabe.

    Des femmes voilées, parfois intégralement, font leurs emplettes, toujours accompagnées d’un homme, vraisemblablement de leur famille.

    En tant qu’européen blanc, j’attire des regards étranges.

    Quand je sors mon téléphone portable pour prendre une photo, un jeune homme saute devant moi, agitant son index devant mon visage en criant: " La! La! La!" (Non! Non! Non!).

    Pourtant, ce n’est pas une destination exotique et lointaine. C’est la France.

    De plus, c’est Paris et seulement à quelques km de la Tour Eiffel. La raison de toute cette activité, dans un domaine que même l’agent immobilier le plus optimiste aurait du mal à vendre comme "cosmopolite et bohème", est plutôt simple: l’immigration à une gigantesque échelle.

    Cette zone s’appelle Saint Denis, au nord-est de la ville, dont la basilique abrite les restes de nombreux rois et reines de France.

    Récemment, il a été rapporté que ce district tentaculaire abritait maintenant jusqu’à 300 000 migrants illégaux, dont beaucoup dépendent du crime ou de l’économie noire pour gagner de l’argent.

    La population légale officielle de Saint Denis est estimée à 1,5 million habitants.

    Une précision: selon des parlementaires dans un nouveau rapport qui fait beaucoup de bruit, pas moins de 420 000 résidents légaux vivent ici en dessous du seuil de pauvreté officiel.

    L’ampleur du problème s’accroit chaque jour. Environ 80 migrants arrivent à Paris toutes les 24 heures, 550 par semaine.

    Beaucoup se dirigent vers Saint Denis en raison de la proximité des transports publics, y compris les lignes de chemin de fer vers la côte nord et la Grande-Bretagne.

    Des camps de migrants, installés dans des tentes le long de la Seine dans cette région de Paris, ont été détruits par la police en mai; les occupants n’ont pas été emmenés dans des centres de détention après ce raid.

    Mais il y a toujours des "campeurs" partout, ainsi que des gens qui dorment dans les rues.

    On dénombre environ 135 nationalités différentes à Saint Denis, pour la plupart extrêmement pauvres, et parmi eux environ 600 000 musulmans d’Afrique du Nord ou d’Afrique subsaharienne.

    "Le défi", déclare Philippe Dallier, sénateur de Paris, "est d’empêcher Saint Denis de devenir un immense ghetto ethnique de deux millions d’habitants d’ici 20 ans".

    Bonne chance monsieur, comme on ne le dit pas dans ce quartier grouillant, où parler arabe est plus utile que le français.

    Après avoir passé plusieurs jours à Saint Denis, il est clair pour moi que la région est déjà perdue pour la France, pour la loi française, pour l’égalité, la liberté religieuse et même l’accès à la rue par la police elle-même. Il s’agit bel et bien d’un état parallèle, un état dans l’état, avec ses propres règles et ses tribunaux religieux, où l’allégeance à l’islam passe avant la fidélité à la France.

    Ici, j’ai vu une femme qui vendait ouvertement de la drogue, action illégale en vertu d’une loi française votée pour favoriser l’intégration.

    Personne n’a bronché!

    J’ai vu des gens acheter et vendre de la drogue ouvertement.

    Quelle est la loi appliquée dans les tribunaux coraniques de Saint Denis, où les juges islamiques dispensent les mêmes formes de justice que celles pratiquées dans les pays d’où beaucoup ont fui? La charia…

     

    Comme je l’ai découvert, d’autres fois et religions sont chassées de Saint Denis.

    Lorsque des hélicoptères ont survolé la zone en formations pour la préparation de la fête nationale du 14 juillet, un homme a fait semblant de tirer dessus avec une mitraillette.

    Un autre l’a repoussé et a fait semblant de lancer un missile, suivant la trajectoire imaginaire de celui-ci jusqu’à ses cibles et s’exclamant: "Bang!".

    Tout le monde a ri.

    Plus loin dans la rue, il y avait une vague d’activité. Une femme était entourée alors qu’elle ouvrait un énorme sac plein de téléphones, de chaussures, de lunettes de soleil et de sacs à main, clairement volés aux touristes ou aux Parisiens.

    Les marchandises ont été rapidement vendues et la foule s’est dispersée.

    La police admet que le quartier est une zone "interdite" où elle ne pourra pénétrer, que bien armée, à quatre dans un véhicule.

    Pendant ce temps, les politiciens gauchistes essaient de nier les problèmes: Anne Hidalgo, maire socialiste de Paris, avait annoncé qu’elle allait poursuivre Fox News, la chaîne de télévision américaine de droite qui soutient Trump, pour avoir prétendu qu’il y avait en France des zones de non-droit, "ouvertes uniquement aux musulmans".

    La poursuite en justice ne s’est jamais manifestée, car il est certainement impossible de nier que le nombre de migrants appauvris en France provoque une dislocation sociale dangereuse.

    Les attentats épouvantables de novembre 2015, perpétrés par des tueurs de l’État islamique locaux, ont mis en lumière les problèmes qui peuvent surgir des ghettos d’immigrants.

    Le carnage a commencé près du Stade de France, le stade national de sport, qui se trouve à Saint   Denis, où certains tueurs ont cherché refuge après les attentats.

    Cent trente personnes sont mortes en une seule nuit, de violence impliquant des attentats suicides et des tirs de kalachnikov autour de bars, cafés et autres lieux, y compris la salle de concert du Bataclan.

    Cinq jours après les attentats, le cerveau présumé a été découvert dans un appartement par un raid comptant des centaines de policiers.

    "La police n’avait aucune idée de qui il était et tirait pratiquement à vue parce que tout le monde était suspect", m’a dit un local, témoin du raid de la police. "Les terroristes avaient loué des chambres sans qu’on leur pose de questions et étaient parfaitement à l’abri pour poursuivre leurs crimes".

    Le Premier ministre de l’époque, Manuel Valls, a parlé d’un "apartheid géographique, social et ethnique" et que "ces derniers jours ont beaucoup souligné le mal qui ronge notre pays".

    L’attentat du 14 juillet 2016 à Nice a fait 87 morts, dont le terroriste, et 458 blessés, lorsqu’un camion-bélier a foncé dans la foule sur la Promenade des Anglais.

    Depuis lors, comme je l’ai découvert, la situation s’est détériorée à bien des égards, même si, heureusement, il n’y a pas eu d’autre attaque terroriste majeure.

    Il y a environ 350 djihadistes connus vivant à Saint Denis, tandis que 1700 seraient rentrés en France après avoir combattu pour l’EI en Syrie, outre 15 000 migrants soupçonnés d’être des terroristes.

    A Saint Denis même, il y a un nombre record de mosquées: 160 officielles et davantage d’officieuses, contre 117 églises catholiques et 60 protestantes.

    Pourtant ce sont les mosquées non autorisées, installées dans des sous-sols et des garages, que les autorités craignent le plus.

    "Les imans en charge de la radicalisation utilisent ces lieux de culte cachés pour influencer les jeunes et les plus malléables", m’a déclaré un policier chevronné qui travaille à Saint Denis depuis plus de vingt ans, ajoutant: "Les salafistes, adeptes d’une forme extrême de l’islam, imposent la règle de la religion, de sorte que notre influence est extrêmement réduite. Ces extrémistes sont ceux qui motivent les jeunes vers le terrorisme".

    Une grande partie de l’activité de collecte de fonds provient du trafic de drogue par les gangs, en majeure partie musulmans.

    Dans un immeuble d’habitation situé non loin de l’endroit où je séjournais, l’ampleur de l’opération était évidente.

    Comme dans un grand magasin, différentes drogues sont vendues à différents étages.

    Des Marocains et Nord-Africains vendaient du haschisch à 10 euros le sac au deuxième étage.

    À l’étage suivant, deux jeunes Africains de l’ouest, l’un aux cheveux teints en rose, l’autre aux cheveux blonds, distribuaient de la marijuana à 20 euros le sac.

    Plus haut encore, des Africains noirs plus âgés vendaient de la cocaïne à 20 euros enveloppée dans une petite feuille de plastic. À l’étage supérieur, c’était de l’héroïne et, il y avait apparemment aussi une pièce réservée à l’injection.

    À ce moment-là, j’ai dit à l’un des gars que j’étais journaliste et lui ai demandé si nous pouvions avoir un entretien.

    Un personnage trapu dans une chemise de sport rouge Ellesse, parfaitement détendu, m’a souri et m’a poliment dit en anglais "No — go" - (Non – allez-vous en).

    Je suis parti.

    De nombreux endroits semblaient opérer de la même manière, avec des jeunes gardant les portes d’entrée et des "guetteurs" dans les rues, en face des immeubles, pour signaler la police ou d’autres gangs, les drogues étant détenues et vendues à l’intérieur.

    Rabbi Yisroel Belinow, 50 ans, est soit un imbécile, soit très courageux.

    Alors que je marchais près d’une mosquée, je l’ai vu regarder par sa fenêtre. Sa maison a été incendiée en 2009, ainsi qu’un restaurant casher tout à côté.

    Depuis, il a vu d’autres juifs fuir la région et son père mourant l’a supplié de partir avant qu’il ne soit trop tard.

    Il est venu me parler, mais a décliné mon invitation de nous promener dans les rues. "Mes parents sont venus de Russie et de Pologne", m’a-t-il dit.

    "Quand j’étais petit, il y avait les blagues habituelles entre les enfants; on se moquait les uns des autres, mais il y avait toujours une limite. Je pouvais aller où je voulais quand je le voulais. Le problème maintenant est que les gens viennent en France et veulent la changer. Et ce qu’il y a de pire est qu’ils veulent forcer les gens d’ici à changer. Je sais que j’ai l’air différent. La haine est évidente; des types crachent quand on passe devant. Je respecte ce pays parce que j’y suis né. Je respecte les lois de ce pays. Je respecte Noël même si cela n’a rien à voir avec le fait d’être Juif". "Maintenant", continue Rabbi: "ils ne laissent pas les fêtes de Noël se dérouler.

    La France existe depuis des milliers d’années. Si je n’aimais pas ses lois, je partirais dans un autre pays. Ce n’était pas comme ça avant. Au début, les Français voulaient aider.

    La charité dont ces personnes, les migrants récents, ont profité était formidable. Et puis vous vous réveillez et vous réalisez très vite que cela ne fonctionne qu’à sens unique. Beaucoup de gens sont partis".

    Mireille Knoll, grand-mère juive de 85 ans et survivante de l’Holocauste, avait promis de ne jamais quitter Paris; elle a été poignardée à mort dans son appartement en mars dernier.

    Deux hommes dans la vingtaine ont été inculpés de meurtre; l’un d’eux, a affirmé la famille de Mme Knoll, était un voisin musulman qu’ils connaissaient depuis son enfance.

    Le fils de la défunte a déclaré: "Au début, nous n’étions pas sûrs que le meurtre était dû à l’antisémitisme. Nous avons attendu que la police le dise, et maintenant nous savons que c’est la vérité".

    Alors que seulement quelques centaines de personnes assistent à la messe hebdomadaire à la basilique, des milliers de musulmans affluent dans les mosquées de la région pour les prières du vendredi; outre ceux qui prient dans les rues, rarement interrompus par les pouvoirs publics.

    Ce sont les femmes qui souffrent le plus. Non loin des trafiquants de drogue à l’extérieur d’un refuge pour femmes que j’ai visité, j’ai rencontré celle qui l’a organisé, la gynécologue Ghada Hatem, qui m’a dit que près d’une patiente sur cinq a été victime d’excision, mutilation génitale féminine (MGF).

    Maintenant spécialiste de la réparation de ces mutilations intimes, Ghada Hatem, originaire du Liban, dit qu’elle est en contact quotidien avec "des femmes qui me parlent des horreurs qu’elles vivent chez elles". Sarah Oussekine, d’origine algérienne et qui dirige un groupe appelé la Voix d’Elles Rebelles à Saint Denis, m’a dit: "Quand vous demandez aux filles pourquoi elles se mettent à porter le voile, et elles sont de plus en plus nombreuses, elles vous disent que c’est un acte de foi, mais en fait, quand vous creusez plus profondément, elles doivent le porter pour leur sécurité".

    Tout ceci, bien sûr, a créé une atmosphère toxique et incendiaire dans cette banlieue parisienne, avec des groupes musulmans affirmant qu’ils sont victimes de harcèlement, de violence policière et de discrimination religieuse et raciale. Des émeutes avaient éclaté début 2017 après qu’un jeune noir s’était plaint d’avoir été violé avec un bâton par des policiers (la "fameuse" affaire Théo).

    http://www.dailymail.co.uk/news/article-6001135/A-devastating-report-reveals-300-000-illegal-migrants-living-one-French-suburb.html

    (Un petit complément tiré d’un article du 28 juillet par Pamela Galler qui incorpore d’ailleurs l’article d’Andrew Malone traduit ci-dessus: https://gellerreport.com/2018/07/powder-keg-paris.html/ )

    "Des centaines de djihadistes connus vivent à Saint Denis, dont quelques 1700, de retour en France, se seraient battus dans les rangs de l’Etat islamique en Syrie; 15 000 personnes vivant en France sont soupçonnées de terrorisme".

    "Depuis une dizaine d’années, des collègues et moi le disent, sous les calomnies, les moqueries et les injures, lesquelles continuent aujourd’hui même.

    Tout se produit, comme nous l’avions prévu. Malgré cela (ou sans doute à cause de cela), nous sommes toujours marginalisés et diabolisés.

    Les massacres pour la cause de l’islam sont balayés sous le tapis comme  maladie mentale".

    La terreur du djihad est maintenant une opportunité pour la dawah (incitation à inviter les non-musulmans à l’islam), pour répandre l’islam, la religion de paix. Deux enfants morts à Toronto, les évènements de Nice, Manchester, Berlin, etc. ne provoquent aucune réflexion ni aucun changement dans la narration des faits.

    C’est une maladie sociale paralysante. Et cela ne peut qu’empirer. Pour Paris, c’est juste une question de temps.

    Traduit par Jack pour Résistance Républicaine.

    Note de Jack.

    J’ajoute que le site de Pamela Geller vit (ou désormais "vivait" de nombreuses publicités contrôlées par Google. Sous l’influence de Google, les publicités se raréfient et, avec elles, les rentrées de fonds.

    De plus, les géants que sont Facebook et Twitter ont bloqué les comptes de Pamela Geller, mais elle n’entend pas pour autant renoncer car, comme elle le dit:

    "Jamais le monde libre n’a eu autant besoin d’un journalisme indépendant".

    Je vous rappelle que c’est Pamela Geller qui a mis en échec le projet de mosquée géante à l’emplacement des twin towers à New York: http://resistancerepublicaine.eu/2018/04/08/pamela-geller-lamericaine-qui-a-mis-en-echec-le-projet-de-mosquee-geante-a-lemplacement-des-twin-towers/)

    Je pense que Tommy Robinson qu’on ne peut pas soupçonner de sympathie pour la merde musulmane, ferait le même constat s’il venait se balader à St Denis, sans prétendre nous donner des leçons. Je trouve qu’il est toujours bon d’avoir l’avis d’un œil extérieur…