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Savoir - Page 149

  • Climato-sceptique: yeeeeessssss!

    La prédiction climatologique sert bien les médias

    Le premier n’est pas scientifique, mais concerne plutôt le traitement médiatique et politique du sujet. Il faut savoir qu’il existe une énorme distance entre ce que vous entendez dans les médias et ce que contiennent réellement les différents rapports du GIEC (je parle de la partie scientifique, et non le " résumé pour décideurs ", qui est un document politique, et le seul réellement lu).

    Alors que Le Figaro publie un article agrémenté de photos trafiquées du Mont St Michel entouré de palmiers, il faut savoir que la position officielle du GIEC, finalement assez prudente, consiste seulement à affirmer que les émissions de CO2 d’origine humaine devraient provoquer un accroissement de température moyenne de surface de la Terre compris entre 1,5°C et 4,5°C à l’horizon 2100 par rapport à la période pré-industrielle. On voit donc l’incertitude énorme qui règne. Par exemple, si on prend la fourchette basse (et il y aurait de bonnes raisons à cela, cf. la suite), cela voudrait dire environ +0,5°C en 2100 par rapport à aujourd’hui. Pas de quoi fouetter un chat. Il est d’ailleurs remarquable que la même imprécision régnait déjà à mon époque en 2001 et que rien ne s’est amélioré depuis.

    Par ailleurs, le GIEC est bien incapable de projeter quoi que ce soit de crédible à des échelles régionales (vous pouvez donc oublier les palmiers au Mont St Michel), ni de démontrer un quelconque impact négatif de ce changement hypothétique, que ce soit en termes d’accroissement d’événements extrêmes, de montée des eaux, d’agriculture, etc. Il faut bien garder à l’esprit que tous ces impacts supposés sont essentiellement de la fabrication médiatique élaborée à partir de simples "possibilités" évoquées dans la partie scientifique des rapports du GIEC, mais certainement pas démontrées et encore moins observées pour le moment.

    Concernant les autres points, scientifiques cette fois, en voici un résumé :

    Le climat a commencé à se réchauffer à partir de la fin du XVIIe siècle (sortie du "petit âge glaciaire"), bien avant les émissions de CO2 par les énergies fossiles. Le réchauffement observé actuellement ne montre pas d’anomalie particulière par rapport à l’historique des 3 derniers siècles, qui a connu des accélérations et des ralentissements importants. Une première forte accélération a eu lieu au début du XVIIIe, et une deuxième au début du XXe (toutes deux alors que le CO2 d’origine humaine ne pouvait pas être blâmé). Une troisième a repris vers 1980, avec une tendance actuelle observée d’environ +0,13°C/décade, qui reste sensiblement plus faible que les prédictions.

    L’accroissement du CO2 atmosphérique n’a eu pour l’instant – dans le monde réel et non celui des modèles — que des effets positifs : verdissement généralisé de la planète, accroissement massif de la productivité agricole.

    L’impact du CO2 d’origine humaine sur l’énergie entrante dans le système climatique (le fameux "effet de serre anthropique") n’est que de 1 à 2 % du total des flux énergétiques, qui sont eux-mêmes connus avec une précision bien moindre que 1 à 2 %. Il est donc impossible de savoir si l’impact du CO2 n’est pas noyé dans des facteurs plus importants que l’on ne maîtrise pas.

    Les modèles numériques de climat – qui, je le rappelle, constituent l’unique base sur laquelle se fondent les prédictions apocalyptiques dont on nous abreuve — affichent en moyenne une sensibilité à l’accroissement du CO2 au minimum du double de la réalité observée jusqu’à maintenant. Dit autrement, cela signifie que l’on peut au minimum diviser par 2 les projections de température données par le GIEC.

    Plus grave encore, les modèles de climat sont par construction incapables de reproduire la variabilité naturelle de long terme du climat, qui est pourtant massive. On aboutit donc au raisonnement circulaire suivant : on construit un modèle complètement irréaliste dont le climat est stable par construction, on le perturbe par du CO2 d’origine humaine, le modèle réchauffe, et on utilise cela comme preuve que le CO2 d’origine humaine est le seul facteur pouvant expliquer le réchauffement du climat !

    Où est la fonte des glaces?

    Dans les observations réelles, il n’y a pour l’instant nulle trace des prédictions apocalyptiques qui nous sont données à longueur de médias : pas d’accroissement statistique des canicules, ni des tempêtes, ni des ouragans, ni des inondations, ni des sécheresses, ni des incendies de forêts, ni du niveau de la mer à un rythme anormal (le rythme de montée est stable depuis le XIXe siècle).

    La glace arctique a pas mal diminué depuis plusieurs années, mais elle était à un niveau bien plus faible encore il y a 1000 et 2000 ans, et ce sans intervention humaine. Par ailleurs les prédictions sur la fin des ours polaires (médiatisées par Al Gore et son " inconvenient movie ") ne se vérifient absolument pas : ils s’adaptent très bien.

    À l’opposé, l’Antarctique est très stable, et a même atteint un record de couverture de glace en 2016 (à noter que ce contraste Arctique/Antarctique est un autre élément que les modèles de climat sont totalement incapables d’expliquer)

    L’acidification des océans par le CO2 est très faible et ne détruit pas la vie marine (il se pourrait même que le CO2 soit bénéfique, comme pour les plantes terrestres)

    Comme on le voit, le climato-scepticisme ne consiste pas à nier un réchauffement ou nier un fait quel qu’il soit. Au contraire, il se base sur une analyse sans complaisance des faits et un rejet des spéculations non fondées, notamment issues de la modélisation numérique, qui est le principal talon d’Achille de l’ensemble.

    Comme le dit Roy Spencer, "des affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires". Et l’extraordinaire des affirmations se situe du côté du GIEC, pas du côté des sceptiques. Quant à l’extraordinaire des preuves, on attend toujours.

    Toute critique est sceptique

    Enfin, il faut noter que toute réponse politique à ce sujet se doit de prendre en compte tous les aspects, négatifs comme positifs, pour pouvoir faire une véritable analyse coût/bénéfice de toute mesure qui serait prise. Il va de soi que l’alarmisme actuel passe totalement à côté de ce simple bon sens.

    Pour finir, je réalise qu’après un tel spoiler, beaucoup pourraient être découragés d’acheter et de lire ce livre. J’espère que ce ne sera pas le cas, car d’une part il n’est pas cher et relativement court, et d’autre part il développe tous ces arguments de manière bien plus claire et complète que je ne puis le faire ici.

    Il vous fournira également les armes intellectuelles indispensables pour ne plus tomber dans le panneau de l’alarmisme obligatoire que l’on nous sert chaque jour dans un seul but : nous taxer et nous contrôler toujours plus pour un " bien commun " qui n’en a que le nom.

    Par Bruno Spagnoli

    Après des études scientifiques (Ecole Polytechnique, doctorat) et plusieurs années dans la finance de marché, Bruno Spagnoli est devenu entrepreneur en 2013. Passionné depuis longtemps par les questions de philosophie politique et d'économie, il se définit comme un libéral-conservateur.

    Pourtant, tout le monde sait que les ours polaires sont en danger extrême, eux qui sont passés d’une grosse population de 5 000 individus en 1950 à une petite poignée de 20 000 ours en 2012 (et le comptage en cours actuellement pourrait aboutir à une dégringolade catastrophique autour de 27 000 à 32 000 ours polaires).

    Pourtant, tout le monde sait que la Terre perd chaque jour des milliards d’hectares de forêts et que non, non, elle ne verdit pas, voyons enfin.

    Pourtant, tout le monde sait que les catastrophes naturelles font évidemment des victimes de plus en plus nombreuses puisqu’on est passé de seulement 210 000 en 1950 à presque 70 000 en 2010 soit une baisse de 67 % en 60 ans (alors que la population mondiale a triplé) ce qui est le signe clair que la situation empire, n’est-ce pas.

    Et quand bien même le rapport du GIEC de 2014 indiquait qu’il n’y a pas eu d’augmentation de tempêtes, de tornades, d’inondations ou de sécheresse depuis 30 ans, il est impossible de nier que les catastrophes climatiques sont toujours plus coûteuses puisqu’en rapport avec le PIB mondial et depuis 1990, les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles ont diminué de 17%! C’est scandaleux!

    Devant ces évidences pourtant évidentes, ces dangers toujours plus prégnants, la liste des hystéries réchauffistes actions conscientisées s’agrandit heureusement chaque jour.

    Allez, remuez-vous le popotin: allez manifester pour la planète comme ces jours-ci!

    contrepoints.org

  • le 2 poids 2 mesures, bien sûr

    Ancienne membre du Conseil constitutionnel et ministre, Noëlle Lenoir dénonce le 2 poids 2 mesures entre le racisme anti-blanc et les autres racismes

    Présidente du Cercle droit et débat public, Noëlle Lenoir, ancienne ministre de Jacques Chirac et ancienne membre du Conseil constitutionnel, estime que la " provocation publique à la commission d’un crime ou d’un délit", qualification retenue par le parquet de Paris à l’encontre du rappeur Nick Conrad, auteur de chanson accompagnée d’un clip "Pendez les Blancs", ne va pas assez loin. Et que celui-ci doit être poursuivi pour racisme.

    Voici la tribune de Noëlle Lenoir:

    Imaginons qu’un groupe de rockers à la peau blanche diffuse un clip intitulé "Pendez les Noirs", s’ouvrant sur l’image d’un homme à la peau noire ensanglanté au bout d’une corde, et rythmé par ces paroles  Je rentre dans des crèches, je tue des bébés noirs, attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants blancs de tout âge petits et grands. Fouettez-les fort faites-le franchement, que ça pue la mort que ça pisse le sang et ainsi de suite…

    S’interrogerait-on un instant sur le caractère raciste de cette exhortation? Hésiterait-on sur l’applicabilité des dispositions de l’article 24 de la loi du 1881 punissant ceux qui "provoquent à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une race"? Ou sur l’applicabilité du cinquième alinéa du même article réprimant l’apologie des atteintes volontaires à la vie et des atteintes volontaires à l’intégrité de la personne (ici avec circonstance aggravante de racisme conformément à l’article 132-76 du Code pénal)? Ou des dispositions du Code pénal sur l’apologie du terrorisme (article 421-2-5) ou de l’article sur l’incitation à s’armer contre une partie de la population (article 412-8), là encore avec circonstance aggravante de racisme? Disserterait-on sur la distinction à faire entre les débordements des paroles d’une chanson et un appel au meurtre? Minimiserait-on cet appel en relevant que ce groupe de rock n’avait jusqu’alors qu’une faible audience? Prétendrait-on que l’écho fait à un tel clip est idéologiquement orienté? Qu’exprimer sa frayeur et son dégoût reviendrait à stigmatiser injustement les hommes et les femmes qui ont la peau blanche?

    Répondre par un non ferme et énergique à ces questions va de soi aux juristes et analystes que nous sommes. Pourquoi n’est-ce pas la réaction unanime? Pourquoi tente-t-on de nous faire avaler que le clip de Nick Conrad rappellerait les chansons de Brassens? Qu’il serait une revanche contre "les hommes blancs et éduqués qui ont le pouvoir de tout dire"? Ou encore que ce clip mériterait "une distanciation grâce à l’art" (sic !)? Non, les "hommes blancs et éduqués" n’ont pas le pouvoir de tout dire. Nous sommes tous tenus de respecter le droit. Il doit être clair pour tous, ainsi que l’énonce l’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, que " la liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui". Enfin, quel art – si art il y a dans ce clip – pourrait justifier l’impunité de celui qui appelle à tuer des enfants parce qu’ils ont la peau blanche? (…)

    En racialisant la réprobation et la répression, on institutionnaliserait un "deux poids deux mesures" qui, pour être du racisme à rebours, n’en serait pas moins du racisme et se rendrait en l’occurrence complice d’une épouvantable invitation à tuer.

    www.lepoint.fr

     

  • Faisons cesser ce scandale indécent!!!

    Oui, les fonctionnaires de l’Assemblée nationale ont des salaires mirobolants!

    Les salaires et les primes inexpliquées à l’Assemblée nationale: un récit édifiant!

    Un article de l’Iref-Europe

    Après la publication de notre étude sur les privilèges choquants des fonctionnaires de l’Assemblée nationale, Europe 1, le 07/06, puis Le Parisien du 25/06, avaient également mené leur propre enquête sur nos révélations. Ils concluaient tous deux sur des chiffres comparables aux nôtres quant aux salaires (primes incluses) des agents de la Chambre basse.

    Deux autres rapports ont été commandés cet été, mais cette fois en interne de l’Assemblée nationale. L’un devait proposer une réforme ambitieuse pour supprimer ces avantages mirobolants, et l’autre, le rapport Vigier, fournir des éclaircissements sur les mêmes zones d’ombre que nous n’avions pu pénétrer.

    Le poids des syndicats de fonctionnaires a eu raison du premier, qui a été enterré. Le second est incomplet, l’institution ayant délibérément fait de l’obstruction. Pourtant, ces deux rapports "officiels" reprenaient, ou complétaient, notre étude et appelaient à davantage de transparence! Et puis, l’accalmie.

    Plus rien sur ce sujet dans les medias… jusqu’au 27 septembre. Le 27 septembre 2018, Challenges publie un article dans lequel un journaliste déclare avoir enquêté au Palais Bourbon auprès de deux députés, dont les noms ne sont pas révélés, pour découvrir la vérité sur les fonctionnaires de l’Assemblée. Le récit est édifiant et les résultats confirment nos travaux.

    Des salaires élevés, des primes nombreuses et en partie inexplicables

    L’article révèle des salaires élevés, jusqu’à 2,5 fois supérieurs à la norme générale dans la fonction publique d’État.

    "Les secrétaires perçoivent, en moyenne, près de 6 000 euros nets par mois et les agents (accueil, logistique) environ 4 800 euros […], un employé du restaurant ou un gardien tourne à 4 200 euros, autant que le salaire moyen des cadres du privé toutes catégories confondues".

     Sans oublier que les deux secrétaires généraux perçoivent 19 000€ nets par mois et les 19 grands directeurs 16 000€! Soit de 2 120€ à 5 120€ nets de plus que le président de la République.

    Nous y découvrons aussi que treize sortes de primes coexistent, telles que

    " l’indemnité de doctorat, pour les titulaires d’une thèse. Ou celle qui gratifie de 375 euros mensuels les chauffeurs de personnalités politiques".

    Challenges révèle encore que les fonctionnaires peuvent obtenir 25 jours de congés supplémentaires qui s’ajoutent à leurs 5 semaines dues. Pis, certains " stakhanovistes et des tire-au-flanc " font en sorte de ne jamais assumer de travail de nuit tout en bénéficiant des primes attachées aux heures nocturnes. Ce que nous avions dénoncé en juin dernier!

    Enfin, et nous l’avions également dévoilé lorsque nous avions révélé le rapport interne (toujours non public) des deux secrétaires généraux de l’Assemblée nationale, les retraites s’élèvent à 7000€ par mois pour un administrateur, 3 500€ pour une secrétaire et 2900€ pour un chef d’agents. Ce qui est plutôt conséquent, en comparaison de la retraite moyenne française (1300€).

    Pourtant, ces chiffres ne semblent choquer ni le premier questeur, François Bachelier, ni un conseil du président de l’Assemblée qui n’y voit "rien d’incongru". À croire qu’ils ne vivent pas dans le même monde que le nôtre. Ahurissant!

    Cette enquête confirme nos travaux

    L’enquête de Challenges confirme notre étude, comme celle du Parisien et d’Europe1. Si certains salaires sont ici plus faibles que ceux que nous avions énoncés, globalement nos conclusions et calculs concordent. L’Assemblée nationale refusant de fournir un taux de prime par catégorie, nous avions appliqué un taux moyen à tous. Elle confirme également notre dénonciation de la distribution infondée des primes de nuit et des avantages en congés. Tous la perçoivent, qu’ils aient ou non bien effectué ces heures.

    Ainsi convergent les conclusions de toutes les enquêtes citées : celle des deux députés, celle du journaliste de Challenges et celle de l’IREF. Toutes démontrent donc, entre autres, que les secrétaires ont des taux de primes plus élevés que ceux des agents, que certaines primes de nuit sont totalement indues et les avantages en congés, non justifiés.

    Notre étude exploratoire, que l’ancien président du Palais Bourbon n’avait pas hésité à qualifier de mensongère, était donc en réalité très proche de la vérité. Elle aura, sans doute, permis à certaines langues de se délier et à certains observateurs de poser les bonnes questions.

    Contrepoints.org



  • Macrouille en rade!

    Macron à l’ONU : un discours dans le vide

    Emmanuel Macron a délivré sa vision du monde, qui est celle du chef d’État d’une puissance faible.

    Par Jean-Baptiste Noé.

     « Nous assistons à une nouvelle instabilité du monde » déclare Emmanuel Macron devant l’ONU pic.twitter.com/bAjeMuE9Vn

     — BFMTV (@BFMTV) 25 septembre 2018

    C’est face à une salle assez vide qu’Emmanuel Macron a délivré un discours de quarante-cinq minutes à l’ONU, une enceinte où des milliers de chefs d’État ont défilé et qui n’a que très peu de prise sur le cours de la diplomatie mondiale. Dans un discours lourd, souvent incompréhensible, à la hauteur de sa pensée complexe qui est le reflet de l’écriture absconse de Paul Ricoeur, Emmanuel Macron a délivré sa vision du monde, qui est celle du chef d’État d’une puissance faible.

    En appeler au multilatéralisme contre l’unilatéralisme n’a rien de nouveau. Il visait Donald Trump, sans le nommer, qui avait parlé un peu avant lui. On était très loin des embrassades de la visite d’État à Washington. Taper sur Trump n’est pas nécessairement une marque de courage. C’est une manière de se situer dans le camp du Bien. En appeler au multilatéralisme est la stratégie des puissances faibles et petites, qui n’ont pas d’autre choix pour peser sur la scène mondiale. Pas sûr que la Chine, la Russie et les États-Unis s’intéressent à cela.

    C’est surtout le discours d’un chef d’État sans vision et sans stratégie. Il y aurait pourtant beaucoup à dire, et surtout à faire. Le Pacifique, par exemple, où la France est présente et qui est une zone hautement stratégique. Il faudrait davantage parler de la Nouvelle-Calédonie et de sa place dans la puissance française. De la Syrie aussi, où la France s’est isolée alors qu’elle était centrale.

    Macron en perte de vitesse

    Face aux vagues migratoires. L’accueil certes, mais les peuples sentent bien que ce n’est plus la solution. Macron était le chouchou de l’Europe. Le voilà devancé par Matteo Salvini et le chancelier Kurz. Il est désormais asphyxié dans le continent qui devait être sa gloire. Alors il lui reste la tribune de l’ONU, comme un acteur qui veut se persuader qu’il a encore du talent. Mais l’ONU n’intéresse pas grand monde et n’a pas beaucoup de pouvoir.

    Sa bureaucratie est ravie d’être mise sur le devant de la scène, mais son secrétaire général est invité plus par politesse que par obligation. C’est peut-être cela, le plus cruel, pour Emmanuel Macron. Les projecteurs ne le regardent plus. La lumière n’imprime plus. D’autres rock stars de la scène politique lui ont volé la vedette.

    Emmanuel Macron a prononcé l’éloge funèbre de Johnny Hallyday. Le chanteur avait réussi à durer face à tous ceux de sa génération et plus encore. Pour Macron, il semble n’avoir été que le président d’un été. Son regard figé et inquiet à la fin du discours est celui d’un comédien qui regarde dans les yeux de l’autre s’il existe encore. Le plus cruel pour lui est que son discours à l’ONU n’intéresse plus grand monde.

    contrepoints.org

  • La variole du singe: en France?

    ou orthopoxvirose simienne, ou monkeypox est due à un virus du même genre que celui de la variole humaine. Il sévit dans le centre de l’Afrique tropicale. Le virus enzootique dans les forêts ombrophiles d’Afrique centrale et occidentale peut se transmettre à l’homme, causant un syndrome dont les manifestations cliniques sont analogues à celles de la variole (éruption pustuleuse, fièvre, symptômes respiratoires entraînant parfois la mort). La maladie est grave: 1 à 10% des malades en meurent en Afrique). Elle peut être confondue avec la variole, et le diagnostic différentiel clinique n’existe pas. Seule l’analyse en laboratoire peut confirmer sa présence.

    En septembre 2018, le Royaume-Uni a notifié deux cas distincts de variole du singe infectant des personnes ayant récemment voyagé au Nigéria. Il s’agit des premiers cas de variole du singe chez l’homme signalés dans l’Union européenne (UE). Les deux cas étaient symptomatiques lors d’un voyage aérien vers le Royaume-Uni. Au 17 septembre 2018, aucun cas supplémentaire n’avait été détecté dans l’UE (UE).

    La notification des cas importés en Europe n’est pas inattendue en raison de la circulation du virus de la variole du singe en Afrique occidentale et centrale. Le risque de nouvelles introductions de la variole du singe en Europe dépend de l’ampleur de la circulation du virus au Nigeria et dans d’autres pays d’Afrique occidentale et centrale. Dans l’ensemble, la probabilité d’importation de la variole du singe en Europe reste très faible, mais de nouveaux cas liés à des voyages dans les États membres de l’Union européenne/de l’Espace économique européen (UE/EEE) ne peuvent être exclus. […]

    Le risque individuel d’infection par contact avec un patient atteint de varicelle dépend de la nature et de la durée du contact. Les membres de la famille, les contacts étroits (p. ex. le voisin immédiat à bord de l’avion) ou les personnes qui ont prodigué des soins aux patients, y compris les travailleurs de la santé (TS) qui n’ont pas appliqué de mesures préventives, présentent un risque modéré d’infection. […]

     " It is important to emphasise that monkeypox does not spread easily between people and the overall risk to the general public is very low " – read our news story on the confirmed case of monkeypox in England: https://t.co/IBLmrfQ92r

        — Public Health England (@PHE_uk) 8 septembre 2018

    European Centre for Disease Prevention and Control

    En Serbie, le Ministère de la santé a annoncé des mesures de surveillance renforcée aux frontières suite à l’apparition des premiers cas de variole du singe dans les pays d’Europe de l’Ouest.

    Le Ministère de la santé, l’Institut pour la Santé publique ainsi que d’autres services et institutions de santé mettront en œuvre toutes les mesures nécessaires de surveillance et de prévention afin d’éviter l’apparition de la maladie dans ce pays, précise le communiqué du Ministère.

    Informer.rs

  • Des gendarmes attaqués …

    avec des pierres, des explosifs et des fioles d’acide par l’ultragauche: aucune interpellation

    Hautes-Alpes: les tensions retombent après des affrontements entre forces de l’ordre et militants pro-migrants

    Les affrontements qui se sont déroulés dans les Hautes-Alpes, samedi après-midi vers 16 heures, à la frontière franco-italienne ont duré près de deux heures. Près de 150 activistes de l’ultra gauche ont tenté de passer la frontière par les bois, au-dessus du golf de Montgenèvre, pour en découdre visiblement avec les forces de l’ordre, environ 90 gendarmes, positionnés notamment à proximité du poste frontière. Selon une source proche du dossier, " aucune interpellation n’a été réalisée".

    Les gendarmes mobiles qui ont essuyé " des jets de bouteilles d’acide et de pierres de la part de personnes aux visages dissimulés et certaines vêtues de noir ont riposté par des grenades lacrymogènes et assourdissantes ", explique à La Provence un gradé qui parle " d’actions de guérilla bien organisées, parfois à moins de cinq mètres des forces de l’ordre. Certains ont projeté des bombes artisanales".

    Ces affrontements qui n’ont pas fait de blessé, indiquent les autorités, se sont déroulés en marge d’un rassemblement de cinq jours sous la bannière "Passamontagna" (cagoule normalement utilisée pour se protéger du froid) qui a regroupé entre 400 et 500 "No border" (anti-frontières) notamment acquis à la cause pro-migrant, en majorité des Italiens mais également des Français, des Espagnols, des Allemands, des Hollandais et des Autrichiens.

    Leur campement implanté sur la commune de Clavière en Italie s’est vidé progressivement dimanche matin. Côté Italien, plusieurs dizaines de personnes ont tenté de s’en prendre dans la journée de vendredi, au commissariat et à la gare de la ville de Bardonecchia. Des incidents qui ont éclaté avec les forces de maintien de l’ordre italien n’ont pas entrainé de dégât ni de victime. Aucun débordement n’a été constaté dimanche à la frontière franco-italienne, toujours surveillé par un important dispositif des forces de l’ordre.

    Dans un communiqué paru dimanche, la préfecture des Hautes-Alpes a condamné " ces violences avec la plus grande fermeté " et a salué " le professionnalisme et le sang-froid " des gendarmes qui sont intervenus samedi. Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Gap concernant les affrontements de samedi, et confiée à la gendarmerie.https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5163858/hautes-alpes-la-tension-retombe-a-montgenevre.html

    Déjà, le 22 avril, au col de Montgenèvre, "des militants antifascistes avaient permis le passage en France d’une vingtaine de migrants" (Le Parisien)

    La question est: Combien de temps nos forces de l’ordre vont endurer tout ce cirque? Avant la bavure qui sera le déclencheur d’événements que l’Histoire qualifiera de "guerre civile".