Savoir - Page 79
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Quand pourrez-vous partir en vacances?
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Nous sommes confinés à cause de ces incapables
Comment le Covid-19 a-t-il pu se propager aussi rapidement dans le monde entier? Que s’est-il passé pour que l’épidémie, découverte en Chine, à Wuhan, devienne mondiale?
Le 27 janvier 2020, le maire de Wuhan a déclaré, sur la chaîne CCTV, qu’avant la décision de confiner sa ville, le 23 janvier, environ 5 millions de personnes avaient quitté Wuhan.
"WorldPop", institution anglaise, a étudié les déplacements de 60 000 habitants de Wuhan, parmi ces 5 millions qui ont quitté la ville, en analysant les données des téléphones portables et celles du trafic aérien.
Ils ont pu ainsi vérifier les trajectoires de ces 60 000 personnes.
Elles se sont très largement répandues dans les provinces chinoises, mais également dans 382 villes en Asie, en Europe, aux États-Unis et en Australie.
Les résultats de cette analyse révèlent une forte corrélation avec la pandémie actuelle.
Ces résultats ont été publiés mi-février et WorldPop avait alors lancé un avertissement indiquant que l’épidémie avait commencé à grande échelle et qu’aucun pays ne serait épargné, qu’il fallait donc se préparer et que le dépistage devait être renforcé.
Selon les médias chinois, le patient "zéro", en Italie, serait un couple de Wuhan. Il s’était envolé vers l’Italie le 22 janvier et, dès leur arrivée, leur état s’est détérioré rapidement. Il a été dirigé vers l’hôpital Spallanzani et diagnostiqué positif au Coronavirus.
Rétablis, après 49 jours d’hospitalisation, ils ont pu repartir.
Une autre femme a fui Wuhan et atterri en France, à Lyon, sans subir aucun contrôle, et a déjeuné dans un restaurant étoilé Michelin. Elle avait une légère fièvre et une petite toux mais le passage à la douane a été facile.
Le Chinois Tang Jingyan, commentateur TV aux États-Unis, a affirmé que le gouvernement chinois a tout fait pour dissimuler, faisant ainsi perdre un temps précieux pour les contrôles. Toujours selon lui, parmi les cinq millions de personnes qui avaient quitté Wuhan, nombreuses étaient porteuses du virus et l’ont propagé.
Le 30 janvier, le New England Journal of Medicine a publié un rapport indiquant que "le virus s’était propagé dès la mi-décembre 2019 et que ce n’est que le 20 janvier que le gouvernement chinois a averti que ce virus était transmissible de l’homme à l’homme.
Tout ceci est très intéressant mais n’explique pas pourquoi nous subissons un confinement obligatoire depuis plusieurs semaines.
Bien entendu nous le savons: parce que nous manquions, et nous manquons toujours, de tout, surtout de masques et de tests. D’ailleurs, dès le 13 avril, le Président Macron le confirmait: "Comme tous les pays du monde, nous avons manqué de blouses, de gants, de gel hydro-alcoolique". (il avait omis de citer "des masques") et l’on a continué à nous affirmer, avec la complicité de certains spécialistes, que le port d’un masque n’était pas nécessaire pour tous, mais uniquement pour les "infectés".
C’était donc un mensonge car de nombreux pays ne manquaient de rien. Pas très loin de chez nous, en Allemagne et en Asie, la Corée du Sud, Taïwan, le Japon, Singapour, Hong Kong, etc.
Et nous manquions de masques parce que notre stock d’un milliard 400 millions avait été distribué sans être renouvelé, sous le quinquennat Hollande et la ministre de la Santé Marisol Touraine.
Il aurait fallu en commander et en fabriquer en toute urgence et non pas nous asséner une nouvelle contre-vérité: "Qu’une pénurie mondiale empêchait les livraisons".
Ajoutons les déclarations farfelues de la Ligue des droits de l’homme qui indiquait que "porter obligatoirement un masque serait une atteinte à la liberté de circuler", comme si le confinement obligatoire et réprimé n’était pas, plus certainement, une atteinte à cette liberté de circuler librement.
Et cette déclaration autorise le ministre de l’Intérieur, Castaner, à menacer les maires de certaines villes qui veulent imposer le masque, alors que l’académie de médecine conseille le port du masque pour tous.
Nous subissons un confinement non pas à cause du Covid-19 mais à cause de l’incurie de ceux qui nous gouvernent.
Manuel Gomez
https://ripostelaique.com/nous-sommes-confines-a-cause-de-ces-incapables
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ATTENTION, ATTENTION, Information vitale!
Y'a pas que le CAC-40 qui veut se remplir les poches…
même le vulgum pecus se précipite pour faire du fric!
Où on va, là???
Nous sommes en train de vendre tout notre blé… et vous n’aurez plus de farine!"
L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Au tout début de l’épidémie en Chine, le gouvernement français a pris la décision d’envoyer nos réserves de masques et de matériel à la Chine pour aider l’Empire du milieu à lutter contre le covid.
Cette décision je ne la critique pas dans la mesure où à ce moment-là, la Chine semble avoir besoin d’aide et il n’y a pas de raison de s’opposer à l’idée d’apporter une aide généreuse. Le problème c’est la suite bien évidemment, mais ces masques nous manquent.
Si nous pouvons, à la limite, trouver des circonstances atténuantes pour le don de nos masques avant que nous soyons touchés par la pandémie et qu’il est possible d’évoquer pour cette décision uniquement le "on ne savait pas que cela viendrait chez nous aussi vite", on ne pourra pas pour la suite des événements ressortir ce type d’arguments, car à ce stade, ils ne sont plus recevables.
Or, nous sommes en train, après nous être démunis du peu de stock que nous avions, de nous démunir de notre stock de blé.
Il semble même que certains soient très contents et très heureux de constater que cela se vend très bien et que même que nos exportations augmentent et que même tout le monde veut du blé français… pour le stocker.
C’est un excellent article de Réussir Grandes Cultures (source ici), qui doit mettre la puce à l’oreille de nos GM qui ne sont pas des gentils membres, mais des gentils mamamouchis. Gentils c’est vite dit.
Bref.
Les exportations françaises de blé tendre vers un record historique
Le dynamisme des exportations françaises vers pays tiers ne fait que s’accentuer en cette fin de campagne, dopé par la demande des pays importateurs.
Cette hausse très importante "s’explique notamment par le flux extraordinaire de blé tendre français vers la Chine", soulignait Marion Duval, de l’Unité grains et sucre chez FranceAgriMer, le 15 avril. Les chiffres sont en effet étourdissants pour un débouché habituellement inexistant pour la France: l’Hexagone a déjà expédié 1,3 Mt pour la Chine avec 0,3 Mt en mars et autant sur les trois premières semaines d’avril. Un phénomène d’autant plus déroutant que les analystes ont bien du mal à expliquer cet engouement soudain pour le blé tricolore.
Retour en grâce français sur l’Afrique du Nord
A cette bonne nouvelle chinoise s’ajoutent d’autres débouchés porteurs. Grâce à sa compétitivité, le blé français a retrouvé le chemin de l’Afrique de l’Ouest. La France profite aussi des achats du Maroc. "Le Maroc a annoncé la prolongation du régime à taux à zéro sur les importations jusqu’au 15 juin en raison de la mauvaise récolte 2019 et est aux achats, en grande partie avec du blé français", explique Marion Duval.
La situation est très inhabituelle, car le royaume ferme normalement ses portes au blé étranger dès la fin avril pour ne pas concurrencer sa récolte domestique. Mais la faiblesse des stocks marocains et le temps sec qui a prévalu pendant une grande partie du printemps ont poussé le pays à poursuivre ses achats. Et l’on ne peut en outre écarter une stratégie de stockage en lien avec le Covid-19. Résultat : les exportations françaises vers le Maroc atteignaient 1,8 Mt au 20 avril, dont 0,6 Mt entre mars et avril.
Du rab sur l’Egypte?
La France fait aussi son grand retour sur l’Egypte, une fois encore grâce à sa compétitivité retrouvée. Et l’Égypte, elle aussi, poursuit sa campagne d’achat bien plus tard que de coutume. "L’Égypte souhaite augmenter sa réserve stratégique de produits de première nécessité, et elle va donc revenir aux achats", affirme Marc Zribi, chef de l’unité grains et sucre de FranceAgriMer. De quoi envisager quelques bateaux français supplémentaires en plus des 0,7 Mt déjà expédiés vers ce pays".
Les autres stockent, nous on vend… et on est les rois des cons dirigés par des ânes!
Vous l’aurez compris. Cet article nous apprend des informations très importantes, essentielles sur la sécurité alimentaire de notre pays et de notre population.
La Chine stocke car la crise va être très durable.
Le Maroc, l’Egypte stockent, parce que la crise va être très durable.
Il faut donc que la France achète ces tonnes de blé et en stocke également, parce que je peux vous dire que les masques que nous avons envoyé en Chine, nous ne les avons toujours pas revus et que lorsque la bise viendra, le blé que nous laissons actuellement partir ne reviendra pas.
Pour le dire autrement, d’autres pays dont les dirigeants sont nettement moins prétentieux et péteux que les nôtres eux, ont compris que remplir les gamelles c’était la base pour ne pas terminer par une fuite rapide…
Le prochain grand problème sera alimentaire.
Le gouvernement ne prévoira rien pour vous, si ce n’est des tickets de rationnement quand il n’y aura plus rien à bouffer. Alors mes amis, et pour ceux qui le peuvent ou le veulent, cette année, c’est potager et boîtes de conserve maison avec les récoltes et politique de stockage et d’anticipation.
Continuez, sans panique, à acheter toujours un peu plus pour vous constituer des stocks conséquents. Le prix de la farine a triplé chez moi.
Ne comptez pas sur l’Etat pour vous donner à manger quand les greniers seront vides.
Cela fait bien longtemps que nous ne sommes plus dirigés par des stratèges ou des hommes (et femmes) de valeur.
Nous sommes des lions menés par des ânes.
Laissez les ânes et prenez les choses en main, n’attendez pas que l’Etat s’occupe de vous. Prenez soin de vous, de vos proches et organisez les solidarités localement. Ce sera nettement plus efficace.
Nous sommes tous une partie de la solution. Nous sommes résilients. L’Etat est défaillant.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous et désormais protégez-vous!
Charles SANNAT
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Un jour où l'autre, cela fini par se savoir!
Coronavirus – Neuf “experts” de Macron sont liés financièrement à l’industrie pharmaceutique qui veut nous vendre un vaccin obligatoire
Il y a des informations sur lesquelles il faut régulièrement revenir pour permettre à une part de plus en plus grande de l’opinion publique de discerner les manipulations en cours pendant cette période d’épidémie de coronavirus. Ainsi, parmi les “experts” des conseils scientifiques chargés de conseiller le président Emmanuel Macron sur l’épidémie de coronavirus, plusieurs ont des liens d’intérêts financiers avec d’importants laboratoires pharmaceutiques.
Neuf experts du conseil scientifique placé auprès d’Emmanuel Macron ainsi que du Comité analyse et expertise (Care) chargé de l’éclairer sur les questions purement scientifiques liées au Covid-19 ont bénéficié en cinq ans de nombreux avantages (déjeuners, dîners, hébergements à l’hôtel, frais de transport et honoraires) payés par l’industrie pharmaceutique.
Parmi les industries pharmaceutiques les plus généreuses avec des médecins bien placés, citons la société américaine Merck Sharp and Dohme (MSD) et la société suisse Roche, deux laboratoires considérés comme en pointe dans la recherche contre le coronavirus.
Faut-il dès lors s’étonner que ces “experts” mettent systématiquement en doute l’efficacité d’un traitement à l’hydroxychloroquine et à l’azithromycine tel que le propose le Professeur Raoult aux malades diagnostiqués à l’IHU de Marseille? Et faut-il s’étonner que les mêmes “experts” considèrent tous que les Français ne peuvent retrouver une vie “normale” sans avoir préalablement été vaccinés?
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Émeutes en banlieue:
vers l’embrasement général
Depuis le début de la crise sanitaire, j’ai annoncé sur Riposte Laïque, comme sur mon blog personnel, qu’elle allait révéler cruellement ce qu’est le séparatisme des banlieues. Je n’étais pas le seul à le dire. Et ce qui devait arriver arriva: sous le prétexte d’une jambe cassée à Villeneuve-la-Garenne, les banlieues sensibles s’enflamment les unes après les autres: Villeneuve, Pantin, Aulnay-sous-Bois, Clichy-sous-Bois, Champigny-sur-Marne, Tourcoing, quartiers de Toulouse et Lyon… Chaque nuit, des dizaines de voitures sont brûlées, les policiers et pompiers attaqués au mortier ou au cocktail Molotov, affrontements armés… Une forme de guerre s’instaure dans les quartiers, les policiers déjà mobilisés sur tous les fronts se trouvent encore une fois en première ligne.
Le plus étonnant et le plus scandaleux dans tout cela tient en deux mots: aveuglement d’abord, puis bienveillance du gouvernement et des médias.
Il y a un mois, je publiais ici même une tribune intitulée "Le vivre-ensemble à l’épreuve des faits“. D’autres collègues chroniqueurs ont alerté sur ce qu’il se passait. Sur la plupart des médias mainstream, c’était silence radio.
Voyons les unes de la presse d’aujourd’hui. Le Monde titre "les jeunes crient à l’injustice, les policiers à l’impunité générale", renvoyant dos à dos les uns et les autres, comme s’il s’agissait de bandes rivales… L’article parle du ras-le-bol des banlieues confinées, des jeunes qui se sentent harcelés par la police, victimes de bavures… L’interpellation houleuse du jeune délinquant de Villeneuve-la-Garenne a été présenté d’office, sur BFM et ailleurs, comme une bavure, sans la moindre des précautions d’usage: les médias auraient-ils oublié la fameuse affaire Théo?
Libération titre "La révolte gronde": les banlieues ne supporteraient plus le confinement, car il serait plus dur à respecter pour eux, qui vivent dans de petits appartements… Les mêmes arguments ont été entendus sur France Télévision, BFM TV, RMC Info etc. Personne ne parle de la cause réelle de l’agitation, que j’évoquais ici il y a un mois: la perte de chiffre d’affaires des dealers, qui assure des revenus à une part importante des jeunes de ces quartiers. Sur cette évidence, silence radio, personne ne dit mot: il ne faut pas ostraciser.
Le Corse que je suis ne peut s’empêcher de rappeler que lorsque des truands insulaires sont mis en cause dans des exactions, les médias ne prennent pas tant de gants pour rappeler l’origine des gangsters… Personne non plus ne pointe les moyens utilisés: quand on vise des pompiers, des médecins, des infirmières et des ambulanciers au mortier ou au cocktail Molotov, ce n’est plus de la révolte, c’est de l’agression pure et simple.
Quant aux membres du gouvernement, Macron et Castaner en tête, on a vu à quel point ils cherchaient à contourner le sujet en accordant une dérogation de fait aux quartiers: instructions laxistes à la police, et maintenant assouplissement des règles du confinement annoncé par le préfet des Bouches-du-Rhône pour les musulmans en période de ramadan…
Les semaines qui vont suivre, entre prolongement du confinement et crise économique gravissime, verront une explosion sans précédent de la violence dans notre pays: il est grand temps de voir la réalité en face, et d’agir à temps et avec fermeté, plutôt que de laisser couler en espérant que ça se tasse…
Olivier Piacentini
https://ripostelaique.com/emeutes-en-banlieue-vers-lembrasement-general.html
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La gauchiasse: bête à en pleurer!
Avec mes commentaires pas très polis... mais, au bout d'un moment de leurs crétineries, j'ai pas pu m'empêcher...
Après la crise sanitaire: les écolos et socialistes en plein délire
Un florilège des propos les plus extravagants de nos intellectuels socialistes et écologistes sur la crise sanitaire qui nous touche.
Si la crise du coronavirus affecte le fonctionnement de l’économie de manière majeure, une certaine catégorie de la population continue de carburer à plein régime: les intellectuels et les hommes politiques écologistes et socialistes. Nous avions pensé initialement faire un bêtisier, mais nous n’avons pas souhaité infliger aux lecteurs un article qui aurait tenu sur plusieurs dizaines de pages…
Aussi avons-nous choisi de présenter un florilège de l’analyse de la crise telle qu’exprimée par nos sommités de gauche et d’extrême-gauche (ce qui ne veut pas dire que la droite et l’extrême droite aient chômé de leur côté…) dans des articles, des entretiens et autres tribunes diffusés par la presse écrite.
Ce qui frappe, au-delà des individualités, c’est la grande convergence dans les analyses de la crise. Pour plus de clarté, nous les présenterons en trois parties d’inégales longueurs: les causes de la crise, ses conséquences et les propositions pour le " jour d’après ".
Les causes de la crise
Quelles sont les causes de la crise? Même si certains franchissent le pas en n’hésitant nullement à accuser un libéralisme qui aurait causé l’épidémie, la plupart des intellectuels et des hommes politiques écologistes et socialistes renâclent devant l’obstacle. Difficile en effet d’accuser le libéralisme d’avoir provoqué la crise, alors même que le virus provient de l’un des pays les moins libéraux de la planète…
Ah, si le virus avait pu être américain! Néanmoins, d’aucuns se servent de phrases ambiguës. Ainsi, un "collectif d’intellectuels, d’artistes et d’acteurs du milieu associatif", dont le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, les sociologues François Dubet et Edgar Morin, voient dans la crise les "conséquences écologiques, économiques et sociales aberrantes d’une mondialisation pilotée par une logique productiviste et financière" ("Agir collectivement pour changer de modèle politique", Le Monde, 16 avril 2020). Quant au candidat socialiste à l’élection présidentielle de 2017, Benoît Hamon, il parle d’une "crise sanitaire mondiale liée aux conséquences écologiques du néolibéralisme" ("Notre société s’est lourdement trompée en préférant les biens aux liens", Le Monde, 17 avril 2020).
En revanche, l’ensemble des écologistes et des socialistes accuse à tout le moins le libéralisme d’avoir aggravé l’épidémie. Ainsi une tribune signée par un "collectif" dont José Bové, soutient que ce sont toujours les mêmes facteurs aggravateurs (sic) de l’épidémie qui affectent notre environnement: "frénésie économique à courte vue, déplacements planétaires par millions, mauvaise santé de la population liée à des modes de vie et d’alimentation dégradés, systèmes de santé défaillants après 30 ans de néolibéralisme [sic] aveugle" ("La crise sanitaire impose l’urgence de la transition écologique", Libération, 1er avril 2020).
De même, selon le sociologue Edgar Morin, on peut accuser la doctrine libérale d’avoir "commercialisé" l’hôpital et réduit ses moyens, ce qui a contribué au cours catastrophique de l’épidémie: "Les carences dans le mode de pensée [libéral] jointes à la domination incontestable d’une soif effrénée de profit sont responsables d’innombrables désastres humaines" depuis février 2020 (Entretien, Le Monde, 19-20 avril 2020).
Les conséquences de la crise
Nos socialistes et nos écologistes s’accordent sur le fait que la crise, ainsi que l’expose Benoît Hamon, doit "accoucher d’un nouveau monde". Le réalisateur Cyril Dion, "garant" de la Convention citoyenne pour le climat, avance qu’il faut changer de modèle sous peine que soient imposée des "mesures ultralibérales" qui profiteraient de la peur et de la sidération (Entretien, Le Monde, 12-14 avril 2020).
Du constat de la crise vont pouvoir s’évincer de manière inéluctable un certain nombre de propositions. Le constat est double et en apparence contradictoire: l’État a failli, mais il reste le grand recours.
En premier lieu, tous s’accordent à penser que, du fait des politiques "néolibérales", l’État a dramatiquement porté atteinte à la pérennité du secteur de la santé publique.
La sociologue Eva Illouz prétend ainsi “que les hommes politiques, les places financières et les grandes entreprises se sont accordé pour promouvoir des politiques qui réduisaient drastiquement les budgets des soins de santé ("L’insoutenable légèreté du capitalisme vis-à-vis de notre santé", L’Obs, 23 mars 2020).
Nom mais, quelle abrutie!
Le "collapsologue" Pablo Servigne converge dans le même sens en alléguant que les politiques "néolibérales" iraient à l’encontre du bien commun en ayant démantelé les services de santé ou en n’ayant pas suffisamment prévu de stocks de masques (Entretien, Le Monde, 12-14 avril 2020).
Et, abruti: c'est Flamby qui a coulé le stock de masques!
Autrement dit, les intellectuels les plus à gauche font le constat indiscutable des difficultés majeures rencontrées par le service public de santé, mais ils font fi des chiffres et des statistiques indiscutables qui démontrent que la France est au sommet mondial pour les cotisations sociales, que ses dépenses de santé en termes de produit intérieur brut sont également au sommet et que, parmi ces dépenses, celles pour les hôpitaux publics en pourcentage sont également au sommet. Nos intellectuels ne mettront évidemment jamais en cause la bureaucratie, le fonctionnarisme et les gaspillages, mais ils prôneront toujours un accroissement sans frein des dépenses du secteur public.
En second lieu, cet État inefficace est pourtant paré de toutes les vertus pour résoudre les difficultés qu’il a lui-même créées…
Eva Illouz martèle que "seul l’État peut gérer et surmonter une crise d’une telle ampleur".
Quant à la sociologue Dominique Méda, elle tire comme leçon de la crise "le rôle éminent de l’État, de sa fonction d’anticipation et de la planification" (" Prélude à la reconversion écologique", Le Monde, 19-20 avril 2020). Humour involontaire sans doute puisqu’il est difficile de contester que l’État, en l’occurrence et depuis de longues années, a fait preuve de cécité!
Non, pas involontaire: trop gauchiasse pour se rendre compte qu'elle est grotesque!
Quant à la planification, il sera rappelé qu’il en existe deux types, un bon et un mauvais: la planification centralisée, dans ses modalités impérative ou incitative, non seulement inefficace, mais encore -l’impossibilité d’un calcul économique en régime socialiste ayant été démontrée par les libéraux autrichiens- impensable épistémologiquement; et la planification "décentralisée", qui est celle des entrepreneurs et plus largement des acteurs du marché.
Les propositions pour le jour d’après
Les propositions pour l’après crise émises par les écologistes et les socialistes sont diverses, mais elles s’inscrivent toutes dans une perspective interventionniste, holiste et punitive. La politisation de la société doit s’accroître et les solutions ne pourront être mises en œuvre que par les autorités publiques, soit au niveau local, soit au niveau des différents États, soit par coopération internationale, soit encore et à terme par une sorte de gouvernement mondial.
Sans viser à l’exhaustivité, nous classerons les différentes propositions pour la clarté de l’exposé en sept catégories distinctes:
1°) Dominique Méda appelle de ses vœux un programme équivalent à celui du Conseil national de la Résistance de 1944 pour la "reconversion écologique de nos sociétés". Le mythe du CNR joue à plein et nous n’aurons pas la cruauté de rappeler ce que pouvait être ce programme à tonalité socialo-communiste issu des différents mouvements de pensées de la Résistance… et encore moins ses résultats dans un contexte de soviétisme triomphant.
Enfermez cette folle furieuse!
2°) Beaucoup, à commencer par le "collectif d’intellectuels, d’artistes et d’acteurs du milieu associatif" précité, (ou collectif de pignoufs associés) entendent voir revaloriser les salaires de ceux qui ont été en première ligne pendant la crise, à commencer par les plus modestes. Autrement dit, il conviendrait de récompenser, en vertu de leur "utilité sociale", certaines catégories de la population et il appartiendrait à l’État d’intervenir dans la "renégociation exigeante des conventions collectives" considérées.
Or, non seulement l’État n’a pas à se mêler des conventions collectives, qui relèvent du secteur privé, mais encore l’argument est dangereusement réversible puisque si l’on doit "revaloriser" les salaires des catégories sociales les plus utiles en temps de crise, il ne faudrait pas faire de même en temps de non-crise….
CQFD la bêtise gauchiasse à l'état pur!
3°) Un tir groupé de propositions renvoie à cette vieille idée selon laquelle nos vies ne sont pas des marchandises… Pour le même "collectif d’intellectuels, d’artistes et d’acteurs du milieu associatif", (collectif des crétins associés“ la santé et l’alimentation ne devraient plus être soumises à la seule loi de l’économie de marché… sans qu’il se rende compte du fait que c’est déjà le cas, du fait de l’interventionnisme majeur de l’État dans ces domaines! La crise permet au "collectif" d’agriculteurs, dont José Bové, de soutenir la nécessaire "souveraineté alimentaire", qui devrait être inscrite dans le traité de Rome. Retour au Moyen-âge!
4°) De manière plus large, il conviendrait, selon Pablo Servigne, de "retrouver une puissance des services publics de soin au sens large: alimentation, écologie, équité, santé, social", par des politiques "massives et coordonnées".
Il semble donc que l’État hypertrophié en France ne le soit pas assez et que la place du secteur privé doive décroître encore comme peau de chagrin. Là encore, il ne vient pas à l’idée de nos auteurs que la France est déjà la nation la plus socialisée au monde parmi les pays développés.
J'ai plus de commentaire, tellement il est con, le type!
5°) Les écologistes et les socialistes plaident de manière uniforme pour une "transition écologique" appelée à dépasser les apories de l’industrialisme néo-libéral. Kesako quino bestiau?
Seule la qualification de cette transition varie suivant les auteurs. Le "collectif" de paysans avec José Bové évoque une indispensable "transition écologique de l’agriculture", tandis que Benoît Hamon soutient une "transition écologique et énergétique radicale au niveau européen", bien entendu "pilotée par une puissance publique forte . En substance, l’étatisation et la collectivisation de la société et de l’économie doivent se poursuivre, mais à un rythme accéléré.
Et, débile, tu t'est vu quand t'a fumé la moquette?
6°) Il est une autre antienne de nos écologistes et de nos socialistes: le fait d’attribuer à chacun un revenu mensuel de manière automatique. Benoît Hamon reprend le cheval de bataille de sa dernière campagne présidentielle en promouvant un "revenu universel et inconditionnel".
Et avec les oreilles, tu fais quoi?
Julien Bayou, le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts, confirme son souhait d’un revenu universel dans le cadre d’un "Grenelle du monde d’après" (Tribune, Journal du Dimanche, 16 avril 2020).
Ce crétin ne sait même pas l'histoire du Grenelle: il n'était pas né! Moi, oui
Quant à l’économiste Thomas Piketty, il profite des événements pour recycler sa vieille idée d’une "dotation sanitaire et éducative minimale pour tous les habitants de la planète".
Et ton cul, c'est du poulet?
L’ambition est ainsi plus forte: il ne s’agit plus de la France, État-providence le plus avancé au monde au sein duquel, il faut le rappeler, existent déjà différents minima sociaux! mais du monde entier. Comment diable pourrait-on financer une mesure à l’évidence de nature à ruiner les finances publiques? Thomas Piketty dégaine sa solution traditionnelle: mettre à contribution les plus riches et les grandes entreprises ("Éviter le pir ", Le Monde, 12-14 avril 2020)!
Et y'a des cons pour acheter ce livre?
7°) Les écologistes et les socialistes, si friands de localisme -il faut "relocaliser, produire et consommer local" – et méprisants envers la division internationale du travail, n’entendent pas pour autant être accusés de nationalisme. La solution se trouve à l’international –sans mauvais jeu de mots… à commencer par la résolution de la crise financière en Europe.
Du coup, dans le coin de Toulouse, y'a que du maïs à bouffer… nous prennent pour des vaches, ces cons-là!
Gabrielle Siry, économiste et porte-parole du parti socialiste, juge opportune la création de coronabonds en vertu d’un principe de justice puisque -nouvelle lutte des classes- les pays du sud de l’Europe ont été victimes de différents "plans d’austérité" tandis que les pays du nord ont principalement profité de l’Union économique et monétaire (" Un psychodrame irresponsable", Le Monde, 12-14 avril 2020).
Rabâchage, rabâchage idiot!
Autrement dit, les États qui ont soigneusement géré leurs finances publiques, ou du moins ceux qui les ont gérées de manière à peu près convenable, doivent payer préférentiellement pour les folies des États les plus dépensiers.
Plus encore, la création artificielle de coronabonds est censée permettre aux différents États de dépenser à tour de bras un argent qu’ils n’ont pas et ce, pour financer une improbable transition écologique et sociale!
À lire les élucubrations en tir groupé des écologistes et des socialistes, l’observateur est amené à se poser un certain nombre de questions: comment peut-on travestir autant de chiffres et statistiques officiels ou en faire fi?
S’agit-il d’une incompétence totale ou d’une crasse nullité en économie? Serait-ce purement et simplement de la mauvaise foi? Serions-nous en présence des effets délétères de l’idéologie entendue négativement comme pensée fermée sur elle-même?
À moins d’être en présence d’un cumul de ces différents facteurs. En ces temps de confinement, une (re)lecture de “L’Opium des intellectuels“ de Raymond Aron et des diverses œuvres du regretté Jean-François Revel sur La connaissance inutile semble s’imposer.
Jean-Philippe Feldman publiera prochainement Exception française. Histoire d’une société bloquée de l’Ancien Régime à Emmanuel Macron (Préface de Mathieu Laine, Odile Jacob).
Lu sur Contrepoints.org
Lui, là, est plus poli que moi!!!!