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Société - Page 52

  • Hélas, je l'avais vu

    Dans ma vidéo de voyance de fin septembre

    Décès du Caporal-chef Maxime BLASCO

    Je ne voulais pas me lancer dans ce genre de “voyance“ autrefois et je me suis prise au piège du Toujours plus avec ma chaîne…

    Je fais de mon mieux, pourtant, pour éviter de voir des événements terribles car, hélas, je ne puis dire qui, et où, même si parfois, je “vois“ les dates…

    Toutes mes condoléances attristées envers la famille et les proches de ce héros moderne ainsi qu'à ses amis, ses compagnons d'armes et à toute l'Armée Française.

     

    Publiée sur Youtube le 28 août 2021

     

  • MDR

    A bac + 5, Il ne sait pas écrire "Mauriac" et n’en a jamais entendu parler!

    J’ai quelques innocentes petites manies, dont celle d’avoir toujours dans mes livres les quelques classiques incontournables que j’ai lus et aimés dans ma jeunesse: Maupassant, Zola, Dumas, Hugo, Montaigne, et puis Jules Verne et d’autres. François Mauriac par exemple.

    (félicitations: moi aussi. NdlaR)

    Ayant perdu "Le Nœud de vipères" dans un déménagement, je suis entrée hier dans une FNAC pour l’acheter en livre de poche.

    Ne l’ayant pas trouvé j’ai demandé à un jeune vendeur de m’aider. Sa première question a été: "comment vous écrivez Mauriac, Madame"?…

    J’ai sursauté, j’ai cru que les yeux me tombaient de la tête, et je lui ai dit du tac au tac: "comment ça, vous ne savez pas comment on écrit Mauriac?".

    Ce jeune, qui n’était même pas d’une inculte diversité, avec ses grands yeux bien bleus, m’a répondu, très calme: – Non, Madame. C’est la première fois que j’entends parler de ce monsieur!

    – La première fois? (J’en bégayais presque)…Et au lycée, au collège, jamais entendu parler?

    – Non! Jamais.

    – Mais c’est un grand auteur classique du XXe siècle! Écrivain engagé, prix Nobel de littérature…Vous pourriez au moins le connaître de nom.

    – Mais moi, Madame, je suis du XXIe siècle !…dit-il fièrement, balayant d’un beau geste plein de panache tout ce qui avait été écrit avant.

    – D’accord vous êtes du XXIe siècle, mais cela ne doit pas vous empêcher d’avoir lu quelques auteurs précédents! Sinon comment comprendre notre époque?

    (Pas possible: un vendeur de livres? NdlaR)

    – Oh moi, je lis surtout des mangas. Quelques rares polars, aussi. Très rarement. Vous avez déjà lu des mangas?

    – Euh non mais j’en connais de nom…

    – Ah vous voyez, ça vous manque! Vous devriez les lire, dit-il, d’un ton judicieux, comme si finalement c’était à lui de m’apprendre quelque chose.

    Je promis d’essayer les mangas, mais je n’en pensais pas moins.

    – Bon alors Mauriac ça s’écrit m, a, u, r, i, a, c.

    C’était, pour moi, surréaliste. Mauriac est décédé en 1970, ce n’est pas si ancien que cela! Cela ne remonte pas à Néanderthal! Le jeune vendeur a pris note très sérieusement. Il l’a commandé. J’étais étonnée qu’une grande Fnac n’ait que deux livres de Mauriac, "Thérèse Desqueyroux" et "Le livre de raison de Malagar".

    Je suis allée faire un tour dans la librairie (car on était, quand même, dans une librairie, avec c’est vrai pas mal de mangas et de BD). Puis je suis revenue vers lui et m’excusant, je lui ai demandé son niveau d’études. Je m’attendais un peu à un CAP de manutentionnaire…métier d’ailleurs très utile dans une librairie.

    Il m’a répondu qu’il avait un bac + 5, c’est à dire qu’il avait fait après le bac un DUT d’études commerciales, suivi de deux années d’études de création et gestion d’entreprise. Ce n’était pas la Sorbonne, mais quand même…

    Mais il m’affirma que jamais, au grand jamais, il n’avait entendu parler de Mauriac, nulle part, ni au lycée ni ailleurs. Bon, il reconnaissait qu’il ne s’était jamais intéressé à la littérature, que ça l’ennuyait profondément. Mais finalement il était plein de bonne volonté.

    Je concédai que Mauriac, ce n’est pas toujours très facile, ni très engageant, mais qu’il pouvait commencer par Maupassant, Zola. Il promit qu’il essaierait, un jour. Et je ne partis pas sans un petit couplet sur sa sortie "je suis du XXIème siècle", plaidant que quand même, les siècles qui nous ont précédés, ce n’est pas totalement inintéressant…Il était d’accord.

    Bref finalement il avait manqué à ce jeune une Education Nationale digne de ce nom. Une instruction qui se tienne, qui tente au moins de lui faire savoir que nous avons en France un patrimoine littéraire qui ne doit pas devenir un archipel totalement perdu à l’est de l'illettrisme, ou de l’ignorance, superbe (c’était son cas) ou honteuse.

    Une instruction qui, à défaut de l’avoir baigné dans la littérature, ou de lui en avoir au moins laissé une teinture, aurait donné à ce jeune au minimum la connaissance que la littérature existe, et le moyen de s’y intéresser un jour, si l’envie lui en prenait. Et davantage, si affinités.

    Si la littérature française ennuie à ce point un jeune, c’est qu’il n’a eu que de très mauvais profs, selon moi. Sans même oser parler de littérature étrangère.

    Comment ne pas s’inquiéter pour l’avenir de notre culture, si un jeune bac +5 de nos jours n’a jamais entendu parler de Mauriac? Ou alors convenons tout de suite que notre culture est morte. De profundis.

    Ne sachant même pas qui était Mauriac, c’est tout un pan de culture qui lui échappe.

    Comment alors goûter ce bon mot d’André Frossard, (dont il ne doit même pas soupçonner l’existence), essayiste, journaliste, académicien, qui rentre un jour de Rome et croise Mauriac dans le hall du Figaro. Mauriac demande à Frossard: "alors, Rome?".

    Réponse de Frossard: "un nœud de vicaires, mon cher, un nœud de vicaires!".

    Sophie Durand

     

    Source:

  • On appelle cela: la liberté d'expression!

    Libération : Est-il vrai que des journalistes se partagent un fichier de 36.000 personnes à bloquer sur Twitter ? (Rediff)

    Ce week-end, plusieurs utilisateurs de Twitter ont dénoncé le fait d’avoir été bloqués sur le réseau social par certains comptes, notamment ceux des journalistes David Dufresne et Taha Bouhafs, qui couvrent depuis plusieurs mois les violences policières en France.

    Selon eux, ce blocage serait dû au fait qu’ils figurent sur une liste de plusieurs dizaines de milliers d’internautes, tenue par Laurent Chemla, informaticien fondateur du registraire de nom de domaine Gandi, et membre de la Quadrature du Net, une association de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet. Les bloqués accusent Laurent Chemla de les avoir fichés en raison de leur opinion politique «de droite, extrême droite», et d’avoir rendu ce fichage politique public sur Internet. Certains n’ont pas hésité à adresser leur message à la Cnil puisque la loi relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés "interdit de traiter des données à caractère personnel qui révèlent […] les opinions politiques […] d’une personne physique".

    36 000 comptes bloqués par une liste

    Contacté par CheckNews, Laurent Chemla confirme être le créateur d’une liste qui était disponible sur l’application web Block Together, qui permet de partager une liste de blocage avec d’autres utilisateurs, mais se défend de tout fichage politique pour établir ce répertoire, qui n’a "pas vraiment de critère. Il y a beaucoup de comptes d’extrême droite débiles, mais aussi des insoumis ou des macronistes".

    […]

    Libération

  • Journées du patrimoine: mon œil!

    Basilique St Sernin de Toulouse

    Le musée des traditions et arts populaires - raconté par un ancien

    Le musée était assez difficile d'accès car en plein jardin d'acclimatation donc il fallait beaucoup marcher à pied pour s'y rendre. Le musée était divisé en sections par région, il y avait beaucoup d'objets en exposition et bien plus dans les réserves, d'ailleurs à l'époque ils espéraient trouver un local plus grand pour pouvoir montrer plus de collections.

    Il y avait une collection de maquettes de types d'exploitation agricole en fonction du lieu géographique.

    Outils agricoles, architectures régionales, il était réellement intéressant et unique en son genre. Par contre visiblement laissé dans un abandon total.

    Ils ont eu sa peau c'était prévisible

    "Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref, franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux.

    Le musée des traditions et arts populaires a été fermé au prétexte de créer le mucem musée de la civilisation européenne et méditerranéenne.

    Vous remarquez que le mot France est soigneusement évité. C'est en fait un plan général du pouvoir remplaciste section ministère de la culture. Par exemple il existait avant un musée des monuments français dont le nom est devenu maison de l'architecture. Le musée des colonies est finalement devenu musée de l'immigration après un passage arts océaniques et africains. Une partie des collections planquée en cave à servi pour le musée des arts "premiers" anciennement primitifs. On a bien failli réussir à faire sauter le musée de la marine. Le musée de l'homme est passé à la sauce progressiste, là il y avait l'argent de la rénovation que soi-disant ils ne trouvaient pour celui des traditions.

    Le plus frappant c'est que concomitamment à cet effacement ont été créés des musées très identitaires mais pour certaines minorités: le musée d'art et histoire du judaïsme, un département des arts islamiques au Louvre alors qu'on avait déjà l'institut du monde arabe, etc.“.

    Eradiquer l'identité et le passé du petit peuple de souche. Ensuite prétendre que nous ne valons rien et que l'Afrique nous a tout apporté.

    La gauche républicaine de Blum était d'ailleurs très respectable. Mai 68 a été un grand remplacement idéologique de la gauche.

    La SFIO serait classée d'extrême-droite avec la gauche actuelle.

  • Là,  cela dépasse tout ce qu'un humain peut entendre!

    Martinique: "Jamais nous n’aurions cru recevoir un protocole pour faire mourir les patients"

    La polémique continue en Martinique… Le protocole du Conseil de l’Ordre était-il destiné à faciliter la fin de vie de personnes de toute façon destinées à mourir ou bien à les achever par euthanasie au lieu de les soigner?

    En tout cas le journal qui publie les articles ci-dessous tire la sonnette d’alarme; la Macronie gouverne par ordres donnés aux journaux de publier SA VÉRITÉ et rien d’autre… Lire la mise au point finale de la rédaction à la fin de notre article.

    DES MÉDECINS DÉNONCENT

    Des médecins martiniquais ont contacté notre rédaction pour dénoncer des "pratiques" qu’ils jugent intolérables. Ils s’alarment tout particulièrement d’un mail qui leur a été adressé par l’Ordre des médecins concernant un protocole de soins palliatifs pour les patients Covid à domicile, un protocole qui revient, selon eux, à "euthanasier les gens".

    Ils sont une dizaine et ne souhaitent pas que soient divulgués leurs noms. "Nous sommes malheureusement obligés d’alerter de façon anonyme car le système nous musèle. Nous n’avons pas le droit de nous exprimer sous peine d’être radiés…", expliquent en préambule ces médecins.

    Ils déplorent, en premier lieu, l’absence de prise en charge efficace de la grande majorité des patients atteints de Covid-19. "Pourquoi le Conseil de l’Ordre des médecins (COM) ne propose-t-il aucun protocole pour soigner les malades du Covid? La seule pratique en cours consiste à prescrire du Doliprane aux malades puis à les renvoyer chez eux. Au mieux, ils guérissent seuls. Au pire; leur état de santé se dégrade et ils vont remplir les lits de la Meynard".

    "Des traitements qui ont prouvé leur efficacité existent – l’ivermectine notamment – alors, pourquoi ne pas les utiliser? Certains médecins ont eu le courage de les prescrire, ils ont été dénoncés par des pharmaciens", poursuivent-ils.

    "N’y a-t-il qu’un bon discours"?  

    Ces praticiens pointent, par ailleurs, un mail qui leur a été adressé le 23 août par le président du Conseil départemental de la Martinique de l’Ordre des médecins, le Dr Raymond Hélénon. Dans ce message, ce dernier communique à ses confrères et consœurs les coordonnées de l’équipe mobile de soins palliatifs du CHU et leurs deux procédures "Covid". Des protocoles qui, d’après les médecins nous ayant contacté, consistent à "faire mourir" les malades. "On ne peut nous demander à nous médecins de ville, d’euthanasier les malades chez eux. N’y a-t-il pas d’autres alternatives que de tuer les malades"?

    Et d’ajouter; "Jamais nous n’aurions cru un jour recevoir du Conseil de l’Ordre des médecins un protocole pour faire mourir les patients!".

    "Pourquoi les protocoles proposés en Martinique ont-ils été décidés par le professeur Cabié, alors que ce dernier ne fait même pas partie du bureau du COM?", interrogent, de plus, ces médecins. Autre point dénoncé par ce collectif de médecins: le fait que la stratégie vaccinale soit la seule mise en avant. De façon plus générale, ils s’élèvent contre la difficulté de faire entendre, dans ce contexte de crise Covid, des voix discordantes: "N’y a-t-il qu’un seul discours… le bon discours"?

    "Récemment, rappellent ces praticiens, Martinique La 1ère a reçu, en plateau, des médecins pour parler du Covid et de la prise en charge des patients. À la suite de l’émission, le Conseil de l’Ordre  a envoyé une lettre aux médecins présents et à la chaîne de télévision pour dire, avec violence, que les débats contradictoires devraient être interdits et que le rédacteur en chef aurait dû demander l’autorisation au COM avant d’inviter des médecins. "Un " incident" qui suscite la colère de ces médecins.

    "Les débats contradictoires devraient être interdits? Depuis quand les médias doivent-ils demander l’autorisation pour faire leur métier, dénoncer ce qui ne va pas? C’est juste intolérable!".

    Et de conclure: "L’Ordre des médecins manque à une de ses principale mission; celle d’accompagner et aider les médecins dans leur activité quotidienne".

    Le traitement par anticorps monoclonaux

    Les traitements par anticorps monoclonaux sont des traitements connus et utilisés depuis de nombreuses années pour soigner des maladies auto-inflammatoires chroniques ou certains cancers. Ces anticorps monoclonaux destinés à être utilisés dans le traitement de la Covid-19  miment la fonction des anticorps que notre corps pourrait fabriquer naturellement pour se défendre contre la présence d’un virus.

    Depuis avril 2020, dans le contexte de l’épidémie de coronavirus, les recherches sur des anticorps capables de neutraliser le virus de la Covid-19 ont été lancées au niveau international.

    En France l’ANSM – Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé – a autorisé l’utilisation en accès précoce d’anticorps monoclonaux, dans un cadre sécurisé, pour traiter les patients adultes à risque de forme grave de la Covid-19 dès l’apparition des symptômes.

     (Source Santé.fr)

    D'accord, ce traitement vaut 2000 euros par mois.... Ma fille a eu ce traitement en 1992 et, à l'époque, il coûtait 300 000 Francs (désolée, faites vous même la conversion...) son spécialiste a dit: c'est parce qu'elle a 20 ans qu'on peut faire ce traitement avec des tas d'autorisations spéciales... Ce traitement n'a pas guéri sa maladie auto-immune mais l'a suffisamment bien aidée. Il s'agit d'un traitement en perfusion veineuse qui a duré, je ne me souviens pas trop, mais quelques jours... Mais, je rappelle: c'était en 1992!

    Donc, c'est à dire que la vie d'un Martiniquais coûte trop cher??? n'ont-ils pas les mêmes droits que les Français de métropole????

    Note de la rédactrice du blog...

    Les missions du Conseil de l’Ordre des médecins

    1. Garantir la déontologie; respect de l’éthique et de la déontologie médicale.
    2. Rôle d’instance disciplinaire pour les médecins qui ne respecteraient pas les principes de la déontologie.
    3. S’assurer de la compétence des médecins; tableau des médecins autorisés à exercer et inscription des médecins à ce tableau.
    4. Accompagner et aider les médecins dans leur activité quotidienne.
    5. Mise à disposition des outils pour faciliter l’exercice professionnel; modèle de contrats, guides pratiques, conseils juridiques, assurance, assistance en cas de conflit entre un médecin et son patient ou entre confrères.
    6. Veiller à la qualité des soins et au respect des droits des patients.Il s’assure de l’indépendance professionnelle de tous ses membres dans leurs relations avec l’industrie pharmaceutique et biomédicale.
    7. Conseiller les pouvoirs publics dans les réflexions sur les évolutions du système de santé. Il est présent dans de nombreuses instances, intervient comme expert auprès des ministères, des Agences régionales de santé (ARS) et des organismes français de santé publique (Haute Autorité de Santé, Agence nationale de sécurité du médicament…).

    Interlocuteur des pouvoirs publics, il rend des avis sur les projets de lois et décrets.

    L’une des principales missions du Conseil de l’Ordre des médecins est de veiller à la qualité des soins et au respect des droits des patients.

    France-Antilles Martinique

    Source:

    Le directeur de l’hôpital proteste et veut porter plainte pendant que Martinique-France Antilles   défend son droit de donner la parole aux contestataires

    Suite à notre Dossier sur un protocole de soins pour les patients en fin de vie en cette période de Covid, le Centre hospitalier universitaire de Martinique (CHUM) a souhaité réagir. Nous apportons sa contribution au débat.

    Dans un texte adressé aux médias, la direction du CHUM précise que "dans le numéro du France-Antilles du 9 septembre 2021, en page 2 et 3, des médecins martiniquais, non identifiés, dénonçaient des "pratiques"  concernant un protocole de soins palliatifs pour les patients Covid à domicile, qui revenait, selon eux, à "euthanasier les gens" . Plus loin dans l’article, ces médecins (NDLR: en réalité le président de l’Ordre des médecins défendant ce protocole, en page 3) indiquaient que les protocoles qu’ils dénonçaient, avaient été décidés, selon leurs dires, par le professeur André Cabié, infectiologue au CHU de Martinique".

    Le CHU de la Martinique tient à préciser " que ces protocoles sont destinés à soulager la souffrance et améliorer le confort des patients ayant de graves problèmes respiratoires. Ces protocoles sont des protocoles nationaux, issus de la Société Française de Soins Palliatifs, publiés lors des retours d’expérience de la première vague de Covid. Ils ont été transmis au Conseil de l’Ordre des médecins de Martinique suite à de multiples questions des médecins généralistes aux équipes du CHU de Martinique".

    Le CHU "considère que les propos de ces médecins sont calomnieux et procède donc à un signalement auprès du Procureur de la République".

    "Jamais nous n’aurions cru lire un tel degré de désinformation"

    "Les phénomènes de désinformation ont été exacerbés à l’occasion de la crise engendrée par l’épidémie. Certaines informations sont mal comprises, d’autres sont délibérément créées pour tromper, jeter le trouble, induire en erreur l’opinion publique ou encore pour favoriser certains intérêts.

    La Martinique endeuillée se réveille encore tous les matins par la litanie tragique des noms de personnes décédées du Covid, par la souffrance des familles, des amis et alliés. Durant le seul mois d’août, nous déplorons 335 décès à l’hôpital qui, ramené à la population française, équivaut à plus de 60 000 morts. Une poignée d’anonymes (médecins?) opposés à la vaccination ignorent volontairement, derrière ces noms et ces chiffres, les derniers instants de ces personnes qui meurent dans les affres atroces de la sensation d’étouffement, quand ils respirent 40 fois par minute en détresse respiratoire asphyxique évoluant ensuite vers l’encombrement agonique.

    Jamais nous n’aurions cru lire un tel degré de désinformation, car en soins de ville comme à l’hôpital, l’accompagnement des personnes en fin de vie est une exigence morale, un impératif à l’apaisement des souffrances qui reste le devoir du médecin. Des soins reposant, non seulement sur des compétences médicales et techniques, mais, aussi sur une approche globale et pluridisciplinaire de la personne, sont requis pour soulager au mieux, en premier lieu, la douleur physique, les souffrances psychiques, relationnelles, sociales et spirituelles, engendrées chez la personne en situation palliative par la maladie grave, évolutive et potentiellement mortelle.

    Jamais nous n’aurions cru lire un tel degré de désinformation, car la loi du 9 juin 1999 votée à l’unanimité par le Parlement garantit un droit d’accès aux soins palliatifs pour toute personne en fin de vie (article 1) pour faire cesser toutes les situations d’indignité qui entourent encore trop souvent la fin de vie, rendre accessible à tous le droit aux soins palliatifs ; pour développer l’accès aux soins palliatifs à domicile ; pour associer pleinement la personne et ses proches à tous les processus de décision concernant sa fin de vie ; pour le respect des directives anticipées émises par la personne.

    Jamais nous n’aurions cru lire un tel degré de désinformation, car il est aussi important de permettre à un patient de mourir apaisé que de sauver des vies. Dans la situation actuelle, certaines vies ne peuvent être sauvées mais toutes méritent nos soins pour les soulager. Tous les traitements proposés ont pour objectif de soulager et accompagner les patients conformément à la loi. Aucun n’a pour but d’abréger la vie.

    Jamais nous n’aurions cru lire un tel degré de désinformation, car les soins palliatifs promeuvent le " non abandon" , la " non souffrance"  et interdisent l’acharnement thérapeutique pour les plus vulnérables, pour ceux qui vont mourir… "

    Les signataires de ce texte sont:

    . le directeur général du CHU de Martinique, Benjamin Garel

    . le président de la Commission Médicale d’Etablissement, Pr François Roques

    . la vice-présidente de la Commission Médicale d’Etablissement, Dr Sandrine Julie

    . le vice-doyen de l’Université des Antilles, Pr Christophe Deligny

    . le directeur de l’Espace de réflexion éthique régional, Dr Ruddy Valentino

    . les membres de l’équipe des soins palliatifs membres du Comité éthique,  Dr Ingrid Laudarin, Dr Natacha Guerry, Dr Clarisse Borry-Litree, Dr Katlyne Polomat

     

    La position de la rédaction

    L‘objet de l’article cité était de confronter des points de vue, notamment celui de médecins opposés à ce protocole officiel. Comme pour chaque sujet traité par les journalistes de notre rédaction, la parole a été donnée à chacune des parties, dans ce cas précis des médecins, mais aussi l’Ordre des médecins qui était directement visé. Autant d’éléments portés au débat, qui permettent à nos lecteurs et plus largement aux citoyens de se forger une opinion. C’est le rôle des médias.

    Mais la crise sanitaire violente que nous vivons est passée par là, et a attisé bien des tensions existantes. Le CHUM, qui défend bien certainement " une ligne officielle ", croit bon aujourd’hui de tenter d’empêcher tout autre point de vue. C’est son droit après tout. Et c’est pour cela que nous apportons au débat cette façon de voir des signataires, qui ne peuvent pas se prévaloir d’un droit de réponse au sens de la législation dans la mesure où aucun d’eux n’est cité dans notre article. Mis à part un médecin, nommé dans la réponse de l’Ordre, mais qui ne fait pas partie de ces signataires…

    La crise sanitaire a bel et bien tendu bon nombre de choses dans notre pays Martinique. Pour paraphraser les signataires ci-dessus, avant cette crise, " jamais nous n’aurions cru " recevoir de la part de la direction d’un service public et de son service communication une " sommation d’insérer " à un organe de presse. De même, "jamais nous n’aurions cru" que selon le principe du droit de réponse, ce dernier puisse être adressé à l’ensemble des médias, et non au seul concerné par ce dispositif de loi… ni que des confrères concernés ni de près ni de loin s’empressent de le publier.

    Cette période particulière, ou toute forme de pression de part et d’autre, n’empêchera pas notre rédaction de continuer à défendre des principes journalistiques, avec toujours un seul objectif; l’information diverse et vérifiée que nous devons aux lecteurs de notre journal chaque matin.

    Cyril Boutier, directeur éditorial

     

    https://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/sante/un-protocole-de-fin-de-vie-qui-suscite-bien-des-debats-587659.php

  • Vive Zemmour!

    Zemmour balance l’incroyable conversation qu’il a eue avec Macron sur l’immigration

    (…) Éric Zemmour raconte aussi pour la première fois sa conversation avec Emmanuel Macron. Après son agression verbale filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, le président de la République l’a appelé. Pendant plus de ­quarante-cinq minutes les deux hommes vont échanger sur les "racailles", la République, les banlieues et l’islam.

    "Je lui dis qu’il y a toujours des individus bons ou méchants, peu ­importe, mais je crois aux inconscients collectifs qui nous ­dirigent, et l’inconscient collectif de ces populations musulmanes est de coloniser l’ancien colonisateur, de dominer ­l’infidèle au nom d’Allah“.

    À ces mots, selon l’auteur, ­Emmanuel Macron lui aurait concédé avoir "raison sur ce point", mais que "s’il parle comme moi, on va à la guerre ­civile;

    “je lui dis qu’on va de toute façon à la guerre civile si on continue la politique qu’il suit". Le plus savoureux de cet échange reste le moment où Éric Zemmour lui parle de son projet: "Je lui dis: j’ai un plan si vous voulez, il y a de nombreuses mesures à prendre“.

    Il me coupe: "Ça m’intéresse".

    Et à la fin de la conversation, le chef de l’État le relance: "Au fait, votre plan, faites–moi une note. "Je fais mine de ne pas comprendre: "Quel plan?"

    Il enchaîne, amusé de m’avoir bousculé: "Mais voyons, votre plan sur l’immigration, mon secrétariat vous contactera".

    Bien sûr, Éric Zemmour n’en fera rien. Il ne veut pas brûler ses cartouches trop vite. Les garde-t-il pour une candi­dature à l’élection présidentielle?

    Éric Zemmour se refuse à l’évoquer. Trop tôt. Trop d’incertitudes encore aujourd’hui. Ne vaut-il mieux pas attendre l’automne quand les Républicains choisiront leur candidat? Rien ne sert de se presser et de céder à la pression médiatique.

    Pour autant, l’organisation se met en place. Des maires ­reçoivent des demandes de parrainages pour valider sa candidature; des experts rédigent des notes; des financiers sont sollicités, quand ce ne sont pas eux qui prennent les ­devants.

    De ce point de vue, ceux qui travaillent avec lui ­racontent leur sidération de voir des expatriés, qui avaient soutenu Emmanuel Macron en 2017, chercher à le joindre pour lui proposer de l’aider financièrement s’il se lance.

    (…) Le Figaro