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  • Ces Japonais nous proposent un avenir sombre!

     

    Le premier robot émotif

    Masayoshi Son, âtropn Softbank, nouveau robot  humanoïde Pepper.

    VIDEO - Les deux groupes vont mettre en vente en février prochain, au prix de 1.400 euros, “Pepper”, un petit humanoïde révolutionnaire qu’ils rêvent de voir entrer dans tous les foyers.

     L’image est peu commune : c’est un petit humanoïde blanc qui a accueilli Masayoshi Son, le patron de Softbank, lors d’une conférence de presse futuristique organisée ce matin à Tokyo. Le géant japonais de la téléphonie mobile y a présenté pour la première fois dans l’histoire de cette industrie un robot doté d’émotions, conçu par l’entreprise française Aldebaran Robotics.

    Baptisé “Pepper”, cet humanoïde d’environ un mètre de haut vise une cible jusqu’ici inédite pour le marché de la robotique: les particuliers. Fabriqué par le groupe taïwanais Foxconn, Pepper sera mis en vente à un prix de base de 198.000 yens (1.400 euros) à partir de février 2015, dans un premier temps au Japon. “C’est le prix des PC et cela doit permettre aux robots de faire leur entrée dans la même manière dans les maisons auprès des familles”, a lancé le PDG. “Nous voulons créer des robots personnels, qui travaillent et vivent avec les gens de façon autonome ", a expliqué l’ambitieux homme d’affaires qui est convaincu que les robots doués d’intelligence, de mémoire et de réflexion vont donner naissance à marché gigantesque de l’assistance ou de l’accompagnement.

    Tout droit sortis d’un manga

    D’un aspect très proche des deux robots précédemment conçus par Aldebaran, Nao et Romeo, Pepper s’en distingue car il n’est pas équipé de jambes, mais circule sur des roues. Le haut de son corps est celui d’un humanoïde, avec un torse, deux bras et un visage rond muni de deux grands yeux expressifs qui semblent tout droit sortis d’un manga.

    Insistant sur la “portée révolutionnaire” de ce nouveau produit, le PDG de SoftBank a particulièrement mis en avant la capacité de Pepper a comprendre les émotions humaines. Grâce à des capteurs et des algorithmes mis au point par Aldebaran, ce nouveau robot sait en effet, selon Masayoshi Son, analyser le comportement de ses interlocuteurs, en déduire leur état d’esprit et réagir en conséquence: " Pour la première fois dans l’histoire de la robotique, nous présentons un robot avec un coeur. C’est une date marquante pour l’humanité ", a-t-il martelé. " Pepper ne sait pas encore traiter toutes les émotions, mais c’est un premier pas: quand un membre de la famille est heureux, le robot le comprend et s’adapte ".

    Pour éprouver et faire progresser cette intelligence, Softbank se propose de “faire travailler” dès demain des exemplaires de “Pepper” dans au moins deux des boutiques qu’il exploite dans des quartiers à la mode de Tokyo. “Les consommateurs vont pouvoir toucher et intéragir avec le robot. Pepper va lui pouvoir mesurer le flux des visiteurs, observer leurs comportements et lire les émotions de nos clients”, a détaillé Masayoshi Son. Les deux machines vont profiter de cette interaction avec des humains pour analyser les réactions des consommateurs et emmagasiner de nouvelles informations dans une plateforme “dans les nuages”, à laquelle tous les robots de l’entreprise auront accès. Si Pepper détecte, par exemple, une émotion de joie lorsqu’il fait un pas de danse dans l’une des boutiques, il pourra transmettre cette info à un autre robot qui pourra générer le même comportement “positif” à plusieurs kilomètres de là.

    Intervenant aux côtés du PDG de SoftBank, Bruno Maisonnier, le président d’Aldebaran Robotics, dans lequel SoftBank avait pris une participation majoritaire en 2012, a pointé l’important bouleversement qu’allait connaître la robotique dans le futur : " Je pense que le rôle principal d’un robot est d’être un assistant pour les humains. Nous appelons cela un robot émotionnel. Cela va apporter une nouvelle dimension dans nos vies. " Le fondateur d’Aldebaran, qui emploie près de 500 personnes à Paris, a rappelé que son entreprise " était déjà un leader mondial de la robotique humanoïde, avec plus de 5000 robots Nao utilisés dans 70 pays pour la recherche, l’éducation ou l’aide aux enfants autistes ".

    Le patron d’Aldebaran Robotics a également expliqué que Pepper avait été conçu comme une plate-forme ouverte aux développeurs. " J’invite tous les développeurs, mais aussi les spécialistes de l’animation ou du design sonore à travailler avec nous. " Un kit de développement devrait bientôt être lancé, et une conférence de développeurs doit avoir lieu dès le mois de septembre. Des " ateliers Pepper " devraient également ouvrir leurs portes à Paris et Tokyo dans les prochains mois.

    En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/0203544504829-softbank-et-aldebaran-devoilent-le-premier-robot-emotif-1009789.php?xtor=AL-4003-%5BChoix_de_la_redaction%5D-%5Bsoftbank_et_aldebaran_devoilent_le_premier_robot_emotif%5D&PRYikqtIIC2ZvtWb.99

  • La bouteille (d'eau) qui se mange

    Ooho : des sphères comestibles pour remplacer les bouteilles d’eau ?

    C’est le site fastcoexist.com qui a relevé l’information. Rodrigo García Gonzalez , Pierre Paslier  et Guillaume Couche, trois designers installés à Londres ont créé Ooho, un emballage surprenant à base d’algues brunes. Leur conception leur a valu de faire partie des 12 lauréats du Lexus Design Award  et sera présentée lors de la Semaine du Design de Milan du 9 au 14 avril.

    La technique utilisée pour créer cet emballage est connue sous le nom de "sphérification". Elle est notamment répandue en cuisine moléculaire pour enfermer des liquides dans des sphères gélatineuses. Cela offre un côté esthétique et surprenant : une fine  pellicule gélifiée enferme un cœur liquide.

    Ces sphères peuvent prendre plusieurs tailles. Elles ont de nombreux avantages par rapport au plastique: elles sont biodégradables (même comestibles!) et leur production ne coûterait que 2 centimes d’euros par unité. En pratique, cette sphère gélatineuse est constituée d'une double membrane qui enferme le liquide, comme la membrane d’un œuf protège le jaune. Pour boire, il suffit de la percer et de mettre sa bouche sur le trou. En bonus : on peut manger l’intégralité de l’emballage !

    La double membrane de Ooho est formée d’alginate de sodium, obtenue par la déminéralisation d’algues brunes, et gélifiant en présence de chlorure de calcium. L'eau est d'abord transformée en glace avant d'être encapsulée, afin de faciliter l'opération. 

    Les sphères Oohos peuvent être personnalisées par les entreprises qui peuvent insérer leur logo comestible entre les deux couches de la membrane sans avoir à ajouter de matière adhésive. Même si les embouteilleurs n’adoptent pas à Ooho, les inventeurs espèrent que les gens essayeront de les faire à la maison. "N'importe qui peut les faire dans sa cuisine, en modifiant ou en adaptant la recette", explique Rodrigo García Gonzalez.

    La bulle a toutefois ses inconvénients: ce n’est pas très hygiénique de manger un emballage qui a traîné dans son sac et il semblerait que les buveurs en mettent un peu partout…  Comment la transporter sans la salir ou sans qu'elle s'abîme? Factcoexists.com rappelle toutefois que d'autres entreprises d'emballages comestibles sont parvenues à investir le marché, à l'instar de Wikipearl.

    Les concepteurs ont voulu trouver une alternative en remarquant que la plupart des gens boivent de l'eau dans des bouteilles jetables. "La réalité est que de plus en plus, lorsque nous buvons de l'eau nous jetons une bouteille en plastique", note  Rodrigo García Gonzalez. Au final, pourquoi ne pas boire simplement de l'eau du robinet? Une gourde ou une bouteille en verre est-elle si encombrante?

     

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    Et bien pas trop tôt.....

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  • Les nanomatériaux et la santé

    Prend-t-on assez de précaution en matière d’usage des nanomatériaux ?

    L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient de publier un rapport sur " L’évaluation des risques liés aux nanomatériaux ".

    Globalement ce rapport met en garde contre les dangers potentiels mais encore largement inexplorés des matériaux de l’infiniment petit, les nanomatériaux, et réclamé une réglementation européenne plus stricte à leur égard.

    Les nanomatériaux sont des matériaux invisibles, naturels ou manufacturés, constitués de particules dont la taille se situe entre 1 et 100 nanomètres, soit 1 à 100 milliardièmes de mètre. Pour s’en faire une idée concrète, un milliardième de mètre équivaut à une taille 50 000 fois plus petite que l’épaisseur d’un cheveu.

    Cette dimension intermédiaire entre celle des atomes et molécules et celle des matériaux classiques leur confère des propriétés physiques, chimiques et biologiques particulières. " Les nanomatériaux représentent un domaine de la recherche scientifique et technique en pleine expansion " en raison de ces propriétés et de leurs applications industrielles, explique l'Anses dans son rapport de 180 pages présidé par Eric Gaffet, physico-chimiste (CNRS-université de Lorraine).

    Pas d’étude toxicologique

    " L'utilisation des nanomatériaux est en plein essor et désormais, ils entrent dans la composition de nombreux produits de la vie courante disponibles sur le marché : cosmétiques, textiles, aliments, peintures…, indique l'agence. Mais leurs effets sur l'homme restent encore largement méconnus, faute d'étude.

    " Il n'existe pas à l'heure actuelle de données " sur la toxicité directe de ces produits sur l'homme " en raison de l'absence d'études épidémiologiques ". Or plusieurs éléments plaident pour la prudence vis-à-vis de ces nouveaux matériaux.

    En premier lieu, la petitesse de leurs particules leur permet de franchir les barrières physiologiques, comme la peau ou les muqueuses qui constituent les protections naturelles du corps. De plus, des tests in vitro et in vivo sur l'animal indiquent une toxicité pour certains d'entre eux.

    Une dangerosité différente selon les matériaux

    En particulier, des nanotubes de carbone, utilisés comme additifs ou revêtements dans l'industrie, peuvent entraîner le développement anormal d'embryons, causer des cancers ou bien des maladies respiratoires.

    Moins connu, ils peuvent aussi avoir des effets toxiques sur l'environnement avec par exemple un effet antimicrobien lorsqu'ils sont dispersés dans le sol. Des études plus approfondies sur ces nanotubes de carbone et sur leurs effets à long terme seraient donc nécessaires.

    Des recommandations insistantes

    De manière générale, l'Anses " recommande la mise en oeuvre de projets pluridisciplinaires permettant de développer les connaissances sur les caractéristiques des nanomatériaux et de leurs dangers, tout au long du cycle de vie des produits ".

    En attendant, l'Agence recommande la prudence et " appelle, dès à présent, à un encadrement réglementaire renforcé des nanomatériaux manufacturés au niveau européen, afin de mieux caractériser chaque substance et ses usages, en prenant en compte l'ensemble du cycle de vie des produits ".

    La réglementation européenne en matière de classification et d'étiquetage (CLP) et celle sur les produits chimiques (REACh) devrait s'appliquer aux nanomatériaux afin d'en " renforcer la traçabilité " et de mieux contrôler l'exposition de la population.

    Selon un premier recensement officiel pour ce type de matériaux, publié en novembre, 282 000 tonnes de nanomatériaux ont été produites en France en 2012 et 222 000 tonnes ont été importées.

    Des réactions de citoyens en accord avec le ton du rapport de l’Anses

    "Il est absolument nécessaire de mesurer les risques que font courrir les nanomatériaux sur la santé humaine et l’environnement, du fait de la variété des modes d’absorption (ingestion, inhalation, contact cutané) et la diversité des composés auxquels ils sont intégrés. Or l’industrie n’est absolument pas disposée à réaliser ces travaux préventifs ", explique André Cotton, physicien à la retraite et membre de l’Association de veille et d'information civique sur les enjeux des nanosciences et des nanotechnologies (Avicenn) (1).

    "Certes, poursuit André Cotton, tous les nanomatériaux ne sont probablement pas délétères, ou du moins ils ne le sont pas au même niveau. En gros, face à ces nouveaux matériaux fabriqués par l’homme, il nous faut choisir d’utiliser que ceux qui ont exercent un bénéfice réel et essentiel. Autant l’usage de nanoparticules d’argent en milieu hospitalier pour traiter les personnes brûlées me semble justifier, autant leur utilisation dans des chaussettes ou des maillots de bain est à la fois une prise de risque inutile et un gâchis de matière première. Idem pour les nanotubes de carbone ou de titane, ce dernier métal faisant partie des ressources limitées."

    Faire preuve de discernement

    "En d’autres termes, conclut André Cotton, on ne doit utiliser ces nouveaux matériaux à risque que lorsqu’on ne peut faire autrement. A ceux qui disent que, de tout temps, il a existé de microscopiques matériaux, des poussières, des aérosols (poussière de volcan, de désert, micropollens), on peut leur rétorquer qu’avec l’évolution de l’homme vieille de plusieurs millions d’années, ce dernier s’est adapté à résister à ces nanomatériaux naturels. Ici, il s’agit bel et bien de nouvelles particules contre lesquelles l’homme n’a, a priori, aucune défense. Aujourd’hui, avec ces nanomatériaux non évalués, nous nous retrouvons dans la situation des Indiens d’Amérique du nord qui ont été contaminés par les virus apportés par les colons européens. "

     (1) www.veillenanos.fr

  • Vous pouvez le croire?

    Pas de risque électromagnétique avec la voiture électrique selon l’UE

    D’après une étude financée par l’Union européenne, les émissions électromagnétiques d’une voiture électrique sont à peine supérieures à celles d’une voiture thermique et sans impact sur l’environnement.

     

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    Une étude sur les ondes électromagnétiques induites par une voiture électrique

    L’Union Européenne a confié une étude sur les émissions électromagnétiques des véhicules électriques à l’Institut scandinave SINTEF. L’objectif était de connaitre le niveau des émissions électromagnétiques d’une voiture électrique et de voir si le niveau d’exposition du conducteur ou des passagers présentait un risque. Pour cela, le niveau des ondes électromagnétique est comparé au niveau de tolérance maximale fixé par la commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection – ICNRP).

    Les ondes électromagnétiques d’une voiture électrique 5 fois inférieures au seuil toléré

    Pas d’inquiétude à avoir, les niveaux mesurés dans une voiture électrique sont bien en deçà des niveaux tolérés par l’ICNRP. Le niveau des émissions d’ondes électromagnétiques ne dépasse pas 20% du seuil acceptable de l’ICNRP. Les mesures ont été faites au niveau du plancher du vehicule, à proximité des batteries et au démarrage du véhicule électrique, donc au plus proche de la source des ondes et lorsque les émissions sont les plus fortes.

    Le champ électromagnétique est en général égal à 10% du niveau ICNRP  pour une voiture thermique. Il n’y a donc pas beaucoup d’écart sur les émissions électromagnétiques entre une voiture électrique et une voiture thermique.

    D’autres mesures du niveau de champ électromagnétique ont été faites au niveau de la tête du conducteur de la voiture électrique. Dans ce cas le niveau d’exposition électromagnétique est inférieur à 2% du seuil ICNRP.

    La polémique sur le risque électromagnétique des véhicules électriques est close

    Le niveau d’exposition aux ondes électromagnétique serait donc très limité en voiture électrique et n’est pas un sujet d’inquiétude pour les chercheurs.

    Cette étude let fin à la rumeur de 2009 selon laquelle les Toyota Prius qui circulaient  présentaient un risque – voire, pouvaient provoquer des cancers – en raison du niveau d’ondes électromagnétiques. En fait, la majorité des ondes électromagnétiques induites par un véhicule sont liées à la rotation des roues, qu’il s’agisse d’une voiture électrique ou non.

     

     D'autres infos sérieuses et précises sur l'électromagnétisme?

     

  • La terre soumises aux astéroïdes

     

    Entre 2000 et 2013, 26 explosions avec une puissance allant de 1 à 600 kilotonnes ont été détectées sur Terre. Leur origine ? Pas des bombes nucléaires mais des impacts d'astéroïdes. C'est ce que des chercheurs ont conclu en étudiant les données fournies par le système utilisé pour détecter les explosions d'armes nucléaires. Début 2013, le météore qui a explosé dans le ciel de Russie, à Tcheliabinsk était difficile à louper. Mais ce que l’œil humain n'a pas repéré, ce sont deux explosions séparées de haute-altitude, qui se sont produites au-dessus de l'Argentine et de l'Océan Atlantique, quelques mois plus tard. Celles-ci ont été détectées par un réseau infrarouge de détection des tests nucléaires, explique la Fondation B612.26 astéroïdesA l'occasion de la Journée de la Terre qui se tenait le 22 avril, l'organisation a réalisé une animation sur les 26 astéroïdes ayant frappé la planète depuis 2000, notamment grâce aux données du réseau de détection de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (CTBTO). En effet, depuis 13 ans, 26 explosions équivalant à la détonation de 1 à 600 kilotonnes de TNT, ont été détectées par les capteurs.Toutes ont été causées par des météores venus de l'espace. À titre de comparaison, la bombe nucléaire qui a rasé Hiroshima en 1945 avait une puissance de 15 kilotonnes. Le bolide qui a explosé en Russie en février 2013 a lui libéré une énergie équivalant à 440 kilotonnes de TNT. La plupart des autres explosions d'astéroïdes sont passées inaperçues car elles ont eu lieu dans la partie supérieure de l'atmosphère, soit trop haut pour avoir le moindre impact sur le sol.De plus, ces explosions se produisent surtout dans des zones isolées au-dessus des océans. Mais parfois elles touchent des régions densément peuplées, comme Tcheliabinsk, en Russie. L'ensemble des caractéristiques de ces explosions ont été analysées par Peter Brown, chercheur en météores à l'Université d'Ontario, qui a ensuite créé une liste de la puissance des collisions.Prévenir les collisionsAvec cette vidéo, la Fondation B612 espère pouvoir faire prendre conscience de la nécessité de système de suivi des astéroïdes, sous la forme de satellites. "Alors que les plus larges astéroïdes, possédant la capacité de détruire un pays ou un continent, ont été détectés, moins de 10.000 astéroïdes dangereux sur plus d'un million pouvant détruire une zone urbaine ont été repérés par n'importe quel observatoire, terrestre ou spatial".Des astéroïdes mesurant 40 mètres sont capables de rayer une ville de la carte. "Imaginer un immeuble se déplaçant à Mach 50", 5à fois la vitesse du son, soit environ 61.250 kilomètres par heure, a relevé Ed Lu, co-fondateur de la Fondation B612 et ancien astronaute de la NASA. "Alors que nous pouvons savoir quand et où les impacts majeurs auront lieu, la seule chose nous protégeant d'un astéroïde capable de balayer une ville a été la chance pure". L'ancien astronaute espère récolter 250 millions de dollars de fonds privés pour financer son satellite. Car, même si tous les astéroïdes potentiellement "tueurs de ville" ne rayent pas une ville de la carte, ils arrivent bel et bien sur Terre. "Est-ce-que nous pouvons juste nous dire : 'Bien, espérons que nous continueront d'être chanceux...' ? Nous devrions faire des efforts pour protéger notre planète", ajoute-il.Éliminer les astéroïdes quand ils sont encore loinLa Fondation B612, soutenue notamment par l'astronaute d'Apollo 8, Bill Anders, a présenté son projet au Museum of Flight de Seattle. La Sentinel Space Telescope Mission permettrait de repérer et éliminer les astéroïdes dangereux pour la Terre, alors qu'ils se situent encore à des millions de kilomètres."Il me semble que c'est quelque chose que nous, en temps qu'hommes, devons accomplir. Pour moi, c'est ce que signifie la Journée de la Terre", conclut Bill Anders, repris par NBC News.

    En savoir plus: http://www.maxisciences.com/ast%E9ro%EFde/plus-de-25-gros-asteroides-ont-explose-sur-terre-depuis-2000_art32441.html

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  • Mieux que le sirop Typhon...

    Supercentenaire : la capacité à vivre longtemps se cache t-elle dans les cellules souches?

    La mort est une des certitudes de la vie. Mais l'analyse inédite du sang de l'une des plus vieilles femmes de la planète a permis aux scientifiques d'en savoir un peu plus sur les limites de la vie. Ils ont notamment découvert la présence de pas moins de 400 mutations génétiques chez Hendrikje van Andel-Schipper.

    Les supercentenaires désignent les personnes capables d'atteindre l'âge de 110 ans tout en restant en bonne forme physique et psychologique. Mais il s'agit d'une espèce rare.

    Hendrikje van Andel-Schipper en était une. Cette Hollandaise est devenue la femme vivante la plus vieille au monde avant de mourir à l'âge avancé de 115 ans en 2005.Née en 1890, Hendrikje van Andel-Schipper possédait une santé d'enfer et toute sa tête. Plus impressionnant, son système sanguin ne possédait aucune trace de maladie. En donnant son corps à la science, elle a permis aux chercheurs d'analyser son sang et ses tissus afin de déterminer comment ils étaient affectés par l'âge. Ils ont ainsi pu faire quelques découvertes quant à la capacité des hommes à vivre longtemps. Selon leurs résultats, l'espérance de vie humaine serait limitée par la capacité des cellules souches à régénérer les tissus. Après avoir atteint un seuil d'épuisement, ces cellules mourraient diminuant la capacité du corps à reconstituer les tissus vitaux et les cellules.

    Chez Hendrikje van Andel-Schipper, il semblerait qu'environ deux tiers des globules blancs présents dans son corps à sa mort avaient été créé par seulement deux cellules souches. Autrement dit, la plupart des cellules souches de son système sanguin avec lesquelles elle a démarré sa vie étaient déjà épuisées.

     "Y a-t-il une limite dans le nombre de divisions cellulaires ? Cela implique-t-il qu'il y a une limite à la vie humaine ? Ou bien pouvons-nous contourner cela en se régénérant grâce à des cellules prélevées et conservées plus tôt dans notre vie ?", se questionne Henne Holstege du Centre Médical de la VU University à Amsterdam, reprise par le New Scientist.

    Les chercheurs ont pu identifier le nombre de cellules souches responsables de la production de globules blancs en étudiant les mutations dans le génome des cellules sanguines. Celles-ci étaient tellement similaires chez toutes les cellules qu'elles ne pouvaient provenir que de l'une des deux cellules souches-mères.

    Selon les estimations, nous naissons avec environ 20.000 cellules souches, et à n'importe quel moment 1.000 d'entre elles s'activent pour régénérer le sang", précise Henne Holstege. Au cours de la vie, le nombre de cellules actives diminue, et leurs télomères se rétrécissent jusqu'à disparaître. Ces régions non-codantes se trouvent à l'extrémité des chromosomes et brûlent comme un bout de chandelle à chaque division cellulaire. Les scientifiques désignent ce phénomène sous le nom d'épuisement des cellules-souches. En parallèle, les chercheurs se sont aperçus que les mutations subies par les cellules sanguines étaient inoffensives et résultaient de copies erronées d'ADN au cours de la vie d'Hendrikje van Andel-Schipper.

    L'absence de mutations entraînant un risque de maladie ou de cancer suggère qu'elle possédait un système amélioré de réparation ou de destruction des cellules portant des mutations dangereuses. Autrement dit, dès qu'il y avait une mutation délétère son organisme était capable de la faire disparaitre.

    Fontaine de jouvence? La science aurait-elle enfin mis la main sur la fontaine de jouvence? Bien que la recherche avance, rien n'est moins sûr. L'étude du sang de Hendrikje van Andel-Schipper est inédite car c'est la première fois que les chercheurs étudient l'accumulation de mutations génétiques dans les tissus d'une personne aussi âgée. "Cela contraste avec les mutations germinales, présentes à la naissance, mesurées dans des études précédentes. Maintenant que nous avons observé des mutations somatiques dans des tissus normaux et sans cancer, comme le sang, nous pouvons envisager des conséquences sur la santé", précise Chris Tyler-Smith du Wellcome Trust Sanger Institute, au Royaume-Uni.

    D'après les chercheurs, cette découverte fait renaître la possibilité de régénérer des corps vieillissants grâce à des injections de cellules souches, récoltées à la naissance ou au début de la vie. Ces dernières ne posséderaient ainsi pas de mutations et auraient des télomères intacts. Toutefois, si cette possibilité apparait théoriquement possible, d'un point de vue pratique, de nombreuses questions restent en suspens. "Si je prends un échantillon maintenant et que je me l'injecte quand je suis plus vieille, j'aurai de nouveau de longs télomères. Mais il se peut que ce ne soit possible qu'avec le sang", relève Henne Holstege.

    En savoir plus: http://www.maxisciences.com/%E2ge/supercentenaire-la-capacite-a-vivre-longtemps-se-cache-t-elle-dans-les-cellules-souches_art32463.html

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