Bon 14 juillet à tout le monde!
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Bon 14 juillet à tout le monde!
Un robot autostoppeur va traverser le Canada
Deux professeurs de communication ont conçu ce petit robot qui traversera le pays à partir du 27 juillet. L'idée : expérimenter la réaction humaine face à la robotique.
HitchBot, c'est le nom de ce robot, grand comme un enfant de six ans et chaussé de bottes rouges, qui partira le 27 juillet pour un périple de plus de 6000 kilomètres d'un bout à l'autre du Canada, depuis Halifax à l'est jusqu'à Victoria à l'ouest. Mais ne pouvant pas se déplacer tout seul, le bon déroulement de son aventure dépend entièrement de la participation des gens qui le croiseront sur leur chemin. Posé sur le bord d'une route le bras et le pouce levé, HitchBot fera de l'autostop afin d'être recueilli par des automobilistes, qui devront le transporter et même le recharger via leur allume-cigare.
Cette initiative unique doit permettre d'expérimenter la gentillesse et la générosité des gens, ainsi que la manière dont ils réagissent vis-à-vis des robots dans un environnement ouvert. Au centre du questionnement: la confiance que peuvent faire les gens à une technologie encore méconnue. "En temps normal, on se demande si l'on peut faire confiance aux robots… mais ce projet inverse la question: les robots peuvent-ils faire confiance aux êtres humains?", explique Frauke Zeller, un des deux professeurs de communication à l'origine du projet, au Daily Mail.
Les créateurs de ce robot pas comme les autres espèrent qu'il saura séduire la population canadienne afin d'arriver à destination. Car HitchBot, non content de savoir parler, peut interagir et réagir sur n'importe quel sujet, grâce à sa base de données directement alimentée par Wikipedia. Et au-delà du Canada, le monde entier pourra suivre ses aventures. Equipé d'une caméra embarquée et d'une connexion 3G, il peut poster automatiquement des vidéos sur son site internet et possède même un compte Twitter, spécialement créé pour l'occasion. Un seul souci pour traverser le Canada: HitchBot ne parle pas encore français!
Faouzia Charfi, récipiendaire du Prix Tesla
HuffPost Maghreb
Faouzia Charfi été désignée le 27 juin dernier comme lauréate du prix Tesla. La physicienne et ex-secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Enseignement supérieur recevra cette récompense le 20 septembre 2014 à Podgorica (Monténégro) notamment pour "la qualité de ses travaux scientifiques". Le prix Nobel de physique 2007, Albert Fert, faisait partie du jury. Un prix scientifique mais aussi politique.
C’est la première fois que le prix Tesla est décerné. Créé conjointement par la fondation Petrovitch Njegosh, le Programme MED 21, le Musée Tesla de Belgrade et l’université de Zagreb, il est nommé en hommage au physicien Nikola Tesla, un des pères fondateurs de l'électromagnétisme. Son nom a d'ailleurs été donné à une unité de mesure, celle de l'induction magnétique.
Le prix Tesla a été attribué à Faouzia Charfi pour ses travaux sur l’électromagnétisme et particulièrement sur "les propriétés optiques et électroniques des semi-conducteurs". Mais comme elle l’explique dans un entretien téléphonique accordé au HuffPost Maghreb, le prix n’est pas "uniquement scientifique".
"Une lutte contre l’obscurantisme"
En plus de ses compétences scientifiques, c’est "son engagement citoyen en faveur de l’accession des femmes à l’étude, à la pratique des sciences et son combat contre l’obscurantisme" qui sont récompensés. Veuve de Mohamed Charfi, ancien président de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme, Faouzia Charfi est une scientifique engagée
Fini le calvaire de la prise à heure fixe et avec elle, le risque d'oublier qui concerne tant de femmes utilisant ce contraceptif quelque peu contraignant. Une nouvelle pilule pourrait bien voir le jour prochainement et fonctionnerait comme un implant sous-cutané que l'on peut activer et désactiver à la demande.
Si les grossesses en cas d'oubli de pilule un jour restent rares, ces instants tête-en-l'air n'en sont pas moins facteurs de stress et de panique. Faut-il sauter un jour, doubler la prochaine prise, prendre une pilule du lendemain, s'abstenir de tout rapport sexuel ? Autant de question qui traversent l'esprit de l'oublieuse et font de ce moyen de contraception une chose bien plus compliquée qu'elle ne le devrait. Mais peut-être que le temps des rappels sur le portable et des frayeurs pourrait bientôt toucher à sa fin. Un nouveau contraceptif intégrant le dosage et le principe de la pilule ainsi que la simplicité et la durée de vie de l'implant ou du stérilet est actuellement à l'étude et, s'il s'avère efficace, pourrait être commercialisé dans les années à venir.
Ce contraceptif révolutionnaire prendrait la forme d'une puce de 20 mm qui serait implantée sous la peau (dans le bras, les fesses ou le ventre) et pourvue d'une batterie de très faible courant électrique qui permettrait de délivrer chaque jour 30 microgrammes de lévonorgestrel, une hormone de synthèse déjà utilisée dans plusieurs contraceptifs. Elle serait protégée dans un petit réservoir pouvant contenir l'équivalent de 16 ans de traitement, soit le double de certains stérilets longue durée. Mais le véritable plus de cette pilule nouvelle génération réside dans le fait qu'elle pourra être activée ou éteinte quand on le veut, grâce à une télécommande. Ainsi, une femme désirant être enceinte pourra la désactiver puis la remettre en marche après son accouchement. Développé dans les laboratoires du prestigieux MIT (Massachussetts Institute of Technology) et financé par la Fondation Bill & Melinda Gates, qui encourage les nouveaux moyens de contraception comme le préservatif du futur Galactic Cap, pourrait être soumis à des tests pré-cliniques dès 2015 puis distribué sur le marché 3 ans plus tard s'ils sont concluants.
Sachant que la pilule est de plus en plus délaissée chez les femmes, à cause des contraintes qu'elle implique mais aussi des récents scandales sanitaires autour des pilules de 3ème génération, au profit d'autres moyens comme le stérilet, l'implant, ou même des méthodes plus traditionnelles, ce système pourrait également représenter une alternative séduisante. Reste la question de la télécommande, qu'il ne faudra pas égarer, ou laisser à portée de mains malintentionnées !
NDLR: quand je pense que beaucoup de femmes et filles refusent que leur gosse soient vaccinés et qu'elles accepteraient avec grande joie ce truc électronique qui donne de l'électromagnétisme et bouzille les cellules du corps!
Pourquoi c'est important
Nous nous mobilisons une nouvelle fois contre la mort programmée de l'Unité spécifique d'Oncologie Pédiatrique individualisée de l'hôpital Raymond Poincaré de Garches (92380) AP HP
Depuis plus de trente années, le Docteur Nicole Delèpine et son équipe pratiquent une médecine individualisée et humaine, pointue utilisant les traitements éprouvés efficaces, quand ils existent, sans les délaisser pour des essais thérapeutiques dont les résultats à long termene seront connus que plus tard et donc incertains.
Nous avons le droit de profiter des progrès de la médecine de ces trente dernières années et pas seulement d'être le cobaye pour les prochaines décennies.Nous acceptons les essais lorsqu'aucune solution sérieuse n'existe pour nos Cancers
Nous ne sommes pas un simple numéro, mais un patient que l'on écoute et auquel on donne les moyens de vaincre le Cancer en connaissance de cause, c'est à dire des possibilités fournies par des schémas de traitement connus ou par les essais cliniques proposés. C'est à nous de choisir !
Le 6 novembre 2006, l'Unité a été transférée de l' hôpital Avicenne d à l'hôpital Raymond Poincaré de Garches, suite à la signature en 2004 d'un protocole d'accord entre l'AP HP, le Ministère de la Santé et l'Unité du Docteur Delèpine, affirmant sa pérénnité.
Malheureusement à ce jour le protocole n'est plus respecté, les locaux, moyens matériel et humains sont petit à petit grignotés. Sa fermeture régulièrement annoncée déstabilise le personnel harcelé par l'encadrement pour pallier aux restriction de postes.
Pour que nos enfants puissent continuer à être suivis par cette Unité qui n'existe "nulle part ailleurs" nous vous interpellons une nouvelle fois. Pour que les autres puissent profiter des chimiothérapies adaptées à leur âge évitant des amputations comme cela a encore été le cas pour trois patients le mois écoulé.
Ou iront-ils ?
Mme la Ministre
Nous sommes sur que le sort d'enfants cancéreux ne vous laissera pas indifférente. Nous espérons vous rencontrer en personne rapidement. Respectueusement
Figurez-vous que j'ai avalé du Méthotexate pendant 5 ans et demi... j'ai bien sûr, connu le prix: c'est un produit pas cher du tout; je crois me souvenir, moins de 10 euros par mois...il existe depuis plus de 20 ans.... en plus de soigner les cancers du sang de l'enfant, il aide contre les inflammations diverses (comme celle qui me frappe depuis 2005).. bon d'accord, cela n'a eu aucun effet sur moi.. quoique... on ne peut jamais rien dire... mais, ma maladie est incurable à ce jour... et je suis encore là, quand même!
et, si ces foutus protocoles ne servaient qu'à faire engraisser les labo qui testent sur les enfants des produits qui les tuent plus qu'ils ne les guérissent?...
allez signer la pétition! trop de protocoles contraints n'est pas de la bonne science!
quand aux sympathiques collègues qui parlent de couloir de la mort pour son service et au juge des affaires familiales (qui voulait retirer l'enfant à sa mère pour non assistance à personne en danger)
http://madame.lefigaro.fr/societe/nicole-delepine-guerre-declaree-070714-891823
c'est pour le moins dégueulasse! et le mot n'est pas assez fort!
Des lunettes a réalité augmentée pour les malvoyants
Conçues pour les personnes malvoyantes et développées parallèlement par plusieurs équipes, des lunettes seront bientôt disponible pour un prix avoisinant celui d'un smartphone.
La science et la mythologie fantasment depuis toujours sur le miracle de l'aveugle recouvrant la vue. Tel Hélios rendant la vue à Orion, les recherches actuelles en réalité augmentée appliquées à l'ophtalmologie approchent de solutions viables pour compenser la cécité. Une équipe de l'université d'Oxford travaille sur un dispositif non invasif: une simple paire de lunettes, qui permettrait d'exploiter les résidus visuels pour la détection des formes et des obstacles proches, serait sur le point d'être commercialisée.
A travers le monde, 140 millions de personnes seraient atteintes d'un handicap visuel, aveugles au sens légal (acuité visuelle inférieure à 1/20) ou malvoyantes (acuité visuelle inférieure à 3/10 ou champ de vision réduit à moins de 10%). Seuls 5% d'entre eux disposent d'un équipement facilitant leur vie, loupe électronique ou lecteur de texte principalement, mais de nombreux laboratoires travaillent sur des dispositifs plus élaborés.
Autonomie bien supérieure
Des lunettes équipées de deux caméras, un écran projetant des silhouettes lumineuses sur l'intérieur des verres, et un petit ordinateur chargé de traiter l'image entre les deux. Tel est le principe de fonctionnement de l'appareil en cours de développement dans le laboratoire du Dr Stephen Hicks, spécialisé en neurosciences et prothétique visuelle. L'avantage du dispositif réside dans ses deux caméras qui, par l'intermédiaire d'un traitement informatique en temps réel, simulent la profondeur et la distance des objets pour la personne malvoyante. Plus pratique que la canne blanche et redonnant l'indépendance des chiens d'aveugles, ces lunettes apportent, de l'avis des testeurs, une véritable satisfaction et une autonomie bien supérieure.
Lyn Oliver, 70 ans, atteinte d'une rétinite pigmentaire diagnostiquée depuis presque cinquante ans et disposant d'une vue très limitée, peut se déplacer dans un environnement en évitant les obstacles avec l'aide de son chien. Mais elle ne saurait être capable de décrire son environnement. "Avec les lunettes, je peux trouver mon chemin vers la porte, en contournant les tables, pour sortir", a-t-elle raconté à la BBC. "Je peux trouver les escaliers, et savoir quand ils se terminent."
"Les gens les ont adorées", ajoute le Dr Hicks. "Grâce à elles, ils peuvent repérer les dangers sur le sol qui pourraient les faire trébucher. Ils sont plus indépendants et se déplacent beaucoup plus facilement. Ils peuvent voir certains détails des visages, et leurs propres mains. Ou leur chien, pour la première fois!"
Avant 2015, une centaine de lunettes devraient être remises à des personnes malvoyantes pour une phase de tests à plus grande échelle. L'équipe espère pouvoir commercialiser le produit dans moins de deux ans. Lorsque le développement des prototypes sera arrivé à terme, les lunettes devraient être disponibles pour le prix d'un smartphone.
"Je peux lire les panneaux d'affichage"
En France, la société Essilor développe, en partenariat avec l'Institut de la vision, un prototype similaire, plus personnalisé et interactif, mêlant une correction optique à un dispositif de réalité augmentée. En fonction des maladies et des pathologies oculaires qui y sont liées, l'appareil s'adapte: l'utilisateur peut choisir la partie de l'écran sur laquelle il souhaite projeter l'image pour la faire correspondre avec les zones de l'œil moins détériorées. Il peut modifier le contraste, projeter en négatif, zoomer, et agir sur tous ces paramètres pour obtenir l'image la mieux adaptée à son handicap.
"Un effort d'adaptation est nécessaire pour maîtriser le dispositif, mais il donne de bons résultats", explique le Pr Sahel, directeur de l'Institut de la vision. "De nombreuses modalités d'amélioration sont mises en places, profitant des technologies de l'image disponibles. Elles sont testées systématiquement, pour savoir si elles apportent un bénéfice réel aux malvoyants, et pour qu'ils puissent aider les chercheurs à améliorer les produits."
"Je peux lire seul des panneaux d'affichage"
Dans cette optique, Essilor s'est associé à ERDF pour proposer à plusieurs employés de l'entreprise souffrant d'un handicap visuel de tester les lunettes, et de participer à leur développement. Depuis un an et demi, Jean-Marc Croce, salarié chez ERDF, bénéficie du confort que procure l'appareil. "C'est un outil qui me rend beaucoup plus indépendant", explique-t-il au Figaro. "Je peux maintenant lire seul des panneaux d'affichage dans le métro, par exemple. Avant, j'étais obligé de demander à quelqu'un. Sur le plan professionnel, je suis en mesure de suivre les réunions qui s'appuient sur des présentations Powerpoint, ce qui m'était très difficile auparavant".
De son propre aveu, les lunettes ne sont pas encore prêtes pour une commercialisation et des améliorations doivent encore être apportées, notamment pour alléger l'ensemble. Mais en tant que testeur de son deuxième prototype, il apprécie les progrès réalisés et l'accessibilité du dispositif. "En à peine une semaine, je pense qu'il est possible de le prendre en main", estime-t-il.