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futurologie - Page 44

  • Casque à réalité augmentée

    Le fabricant sud-coréen Samsung travaillerait sur un projet de casque à réalité augmentée sous Android, selon le site high-tech Engadget. À destination des joueurs, ce projet n'aurait toutefois rien à voir avec celui des lunettes connectées sur lequel planche également Samsung.

    Les développeurs travailleraient sur un casque connecté aux terminaux haut de gamme de la marque, comme le Galaxy Note 3 ou le Galaxy S5. Ce mystérieux périphérique disposerait d'un écran OLED et serait dans un premier temps connecté par fil à un téléphone ou une tablette. Aucun détail n'a cependant transpiré sur son mode de fonctionnement.

    Il s'agirait d'un casque essentiellement dédié aux jeux sous Android. La volonté de Samsung serait d'intégrer ce nouveau marché en cassant les prix, et ainsi de rivaliser avec les spectaculaires modèles d'Oculus, désormais la propriété de Facebook, ou encore le Morpheus de Sony.

    Ce projet de casque de réalité virtuelle fonctionnerait donc sous Android, à l'inverse du bracelet Gear Fit, de la montre Gear 2 ou du projet de lunettes connectées, tous sous Tizen, le nouveau système d'exploitation maison dédié aux objets connectés.

     

    futurologie, science, informatique, société

     

     

     

     

     

     

  • Coronavirus: des nouvelles du patient français

     

    un an après, le second malade est toujours hospitalisé

    Tout est allé très vite. Le 17 avril, l’Englefontainois rentre d’un séjour à Dubaï. Le 22 avril, il se rend à l’hôpital de Valenciennes, pensant souffrir de troubles digestifs. Des signes d’insuffisance respiratoire apparaissent six jours plus tard. Le coronavirus, susceptible de provoquer aussi bien des rhumes que des syndromes respiratoires aigus sévères (SRAS) prend ce temps pour incuber. Avant d’être placé en isolement, le malade avait partagé une nuit la chambre d’un autre patient. Un habitant d’Aulnoye-Aymeries, de 51 ans.

    Contagion par l’air, l’Avesnois contracte le coronavirus à son tour. Le 13 mai, il est placé sous assistance ventilatoire par respirateur. " Nous sommes très préoccupés car il n’est plus capable d’assurer ses besoins en oxygène sans l’aide d’un respirateur artificiel ", expliquait le professeur Daniel Mathieu, chef du pôle de réanimation du CHR de Lille.

    Le premier malade est décédé le 28 mai de " défaillance multiviscérale ". Le second restait dans un état sérieux. Il est toujours hospitalisé au CHRU de Lille. " Il est en soins de suite. Son état est stable ", nous dit l’agence régionale de santé. " Il n’est plus en réanimation, confirme le centre hospitalier. Il n’est plus en isolement depuis la fin de l’année dernière. Il n’est plus porteur du virus, ni même contagieux. Mais on ne sait pas encore si, à terme, il pourra quitter l’hôpital, ni recouvrer l’autonomie nécessaire pour rentrer chez lui.

  • PREPAREZ-VOUS: Le coronavirus MERS est mortel et il va être difficile à arrêter

    Le virus serait transmis à l'homme par le dromadaire. Problème: cet animal est chéri au Moyen-Orient.

    Voilà plus d'un an et demi que les experts des maladies infectieuses surveillent une nouvelle maladie avec inquiétude: le coronavirus MERS (MERS-CoV). Il s'agit de la dernière menace infectieuse mondiale en date –mais elle est encore ignorée du plus grand nombre d'entre nous.

    Cela pourrait vite changer. On a signalé de nouvelles infections en Malaisie, en Grèce, aux Philippines et en Egypte. Les Etats-Unis sont récemment devenus le seizième pays touché avec un cas de coronavirus MERS: un professionnel de santé américain qui avait précédemment vécu et travaillé à Riyad (Arabie saoudite).

    MERS est l'acronyme de "Middle East respiratory syndrome", ou syndrome respiratoire du Moyen-Orient. La maladie est provoquée par un virus cousin du Sras, coronavirus qui, en 2003, avait fait environ 900 morts et paralysé les systèmes hospitaliers de Chine, de Hong Kong, du Vietnam et du Canada, privant par là même l'économie mondiale de plusieurs milliards de dollars. L'épidémie canadienne s'était déclarée à Toronto, ma ville de résidence; j'ai couvert l'actualité du Sras, de son (inquiétant) commencement à son (épuisant) dénouement.

    Les informations parvenant d'Arabie saoudite sont limitées, et il est difficile de se prononcer avec certitude à distance; néanmoins, il me semble que l'épidémie de MERS qui frappe les hôpitaux saoudiens ressemble par bien des côtés à celle du Sras à Toronto. Le MERS ne semble certes pas se propager aussi facilement que le Sras, ce qui est une chance; précisons toutefois que le Sras ne se propageait pas particulièrement vite, et qu'il a néanmoins représenté un problème de taille.

    Faut-il avoir peur des dromadaires?

    Comme son nom l'indique, la majorité des cas de "syndrome respiratoire du Moyen-Orient" ont été observé dans cette région, dans des pays comme le Qatar, les Emirats Arabes Unis, la Jordanie et notamment l'Arabie saoudite, qui faisait état de 483 cas et de 142 morts lors du bilan du 11 mai 2014 –soit 80% des infections connues. Pour l'heure, l'ensemble des cas déclarés sont, directement ou non, associés à sept pays du Moyen-Orient.

    Chose étrange: si la majorité des cas ne semblent concerner qu'une poignée de pays, le virus en lui-même est beaucoup plus répandu. On a détecté la présence du coronavirus MERS chez des dromadaires sur de vastes zone géographiques –or on estime que ce virus pourrait être transmis à l'homme via cet animal. On a retrouvé des dromadaires présentant des signes d'infections anciennes jusque dans les îles Canaries, ainsi qu'en Tunisie, en Ethiopie, au Nigeria et au Kenya.

    Lorsque le Sras s'en est pris à l'homme, il a fait une entrée en fanfare; il se multipliait dans des hôpitaux aux quatre coins du monde avant même que l'on ait eu le temps de lui donner un nom. Le MERS prend son temps, lui. Le nouveau virus a été identifié par un médecin égyptien officiant en Arabie saoudite ainsi que par des chercheurs d'un laboratoire néerlandais qu'il avait sollicités pour en savoir plus; c'était en juin 2012. Mais ce n'est que plusieurs mois plus tard, en septembre, qu'un Qatari gravement malade a été admis dans un hôpital londonien. Le virus avait ravagé ses poumons. Faute de traitement efficace, il décéda après neuf mois d'hospitalisation.

    Une mortalité impressionnante

    Les premiers décès –qui faisaient suite à d'épouvantables tableaux cliniques– furent une source d'angoisse pour les responsables de santé publique et pour les chercheurs qui analysaient l'évolution de la situation. Il y a plus d'un an, un responsable qui avait suivi les premiers cas m'a ainsi donné ce conseil:

    "N'attrapez-pas ce virus. Il n'est pas tendre avec les humains."

    La plupart des premiers malades ont succombé à leur infection, mais durant l'année écoulée, plusieurs cas bénins –et parfois même sans symptômes– ont pu être observés. Reste qu'à ce jour, près de 30% des malades infectés par le coronavirus n'ont pas survécu. Une proportion qui serait ahurissante pour n'importe quelle maladie, et qui l'est d'autant plus lorsque cette maladie touche la fonction respiratoire et qu'elle se répand de la même manière que les virus du rhume et de la grippe (mais pas aussi facilement, heureusement, ces derniers s'étant complètement adaptés à l'homme). A titre de comparaison, le Sras avait en son temps emporté 11% des personnes infectées.

    Les cas bénins récemment observés tendent à confirmer l'intuition que les experts ont depuis longtemps: la véritable proportion des cas mortels serait plus basse qu'on ne le pense, et ce parce que les médecins ne demandaient jusqu'ici un dépistage du nouveau virus que chez les malades atteints d'une pneumonie aiguë. De fait, cette proportion est en baisse, passant de plus de 50% à 28,5% (estimation récente du Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies).

    D'un point de vue épidémiologique, le MERS ressemble sans doute à un iceberg –et les cas les plus graves font ici figure de partie émergée. Mais aucun des pays concernés ne mène des tests de dépistage à grande échelle pour prendre la mesure de l'infection; il est donc impossible de savoir à quel point la proportion exacte des décès parmi les personnes infectées est inférieure aux chiffres connus.

    Une progression inquiétante

    C'est l'une des nombreuses questions sans réponse du MERS. Une autre est plus urgente: comment expliquer l'extraordinaire recrudescence d'infections au cours des dernières semaines? Le nombre total des cas observés a plus que doublé au cours du mois dernier. L'Arabie saoudite a fait état de 250 nouveaux cas depuis le début du mois d'avril; avant cette date, seuls 207 cas avaient été signalés dans le monde. 

    Cette forte progression pourrait s'expliquer de diverses manières. Il pourrait s'agir d'une hausse saisonnière. Certaines des infections observées dans des hôpitaux d'Arabie saoudite et des Emirats Arabes Unis ont peut-être été transmises directement de personne à personne.

    Troisième explication potentielle: une hausse du nombre de demandes de dépistage.

    On observe également une recrudescence de cas exportés. Un Malaisien a contracté le virus en Arabie saoudite pendant un pèlerinage; il a succombé à la maladie après son retour. Un Grec résidant à Jeddah (Arabie saoudite) est parti pour Athènes après avoir été infecté; la maladie a été diagnostiquée en Grèce. La Jordanie et l'Egypte ont détecté des cas chez des personnes en demande de soins originaires d'Arabie saoudite. Un professionnel de la santé travaillant dans un hôpital de Riyad s'est rendu à Chicago via Londres avec un virus dans les poumons. Une fois arrivé à Chicago, il a pris un bus pour l'Indiana, où il a consulté un médecin.

    Finalement, l'homme n'avait pas contracté le virus MERS-CoV et a pu sortir de l'hôpital le 9 mai. Mais les responsables de santé publique locaux ont dû partir à la recherche des personnes qui sont entrées en contact avec l'homme pendant son voyage, de manière à savoir si elles présentaient des symptômes; une tâche conséquente, réalisée avec l'aide des Centers for Disease Control and Prevention d'Atlanta. Une cinquantaine d'employés de l'hôpital ont été placés en isolement à domicile, seul moyen d'enrayer tout enchaînement des infections en cas d'apparition de symptômes du MERS. Autant de mesures particulièrement coûteuses –et tout cela parce qu'on soupçonnait qu'un homme avait contracté un virus en Arabie saoudite.

    La faute au lait de dromadaire? A l'urine de dromadaire?

    Ce type de situation va se répéter. L'Organisation mondiale de la santé l'a récemment annoncé en révisant son évaluation des risques liés au MERS. Le Dr Kamran Khan, spécialiste des maladies infectieuses à l'Université de Toronto, étudie la façon dont les maladies se propagent à travers le monde via les voyages en avion. Le MERS l'inquiète: d'innombrables travailleurs étrangers résident dans la région, et les millions de pèlerins musulmans affluent chaque année des quatre coins du monde pour se rendre dans les villes saintes de la Mecque et de Médine. Le nombre des pèlerins va d'ailleurs augmenter dans les prochaines semaines: le Ramadan approche (il commencera à la fin du mois de juin). Le Dr Khan explique:

     

    "Si l'on s'en tient aux probabilités, plus l'épidémie persiste, plus il y a de risques pour qu'elle touche d'autres régions du monde et qu'elle y provoque ce type de problèmes sanitaires et économiques."

    Les experts voudraient que le virus soit contenu, chassé de la population humaine et renvoyé dans la nature. Mais cela ne va pas être facile.

    S'il est clair aujourd'hui que les dromadaires sont l'une des principales composantes de l'épidémie, il est impossible d'affirmer que ce sont les seules sources de contamination chez l'homme. Par ailleurs, personne ne sait comment les dromadaires infectent les malades. La transmission est-elle imputable à la consommation de lait (ou de fromage) de dromadaire non pasteurisé? Ou à la consommation d'urine de dromadaire, à laquelle certains habitants du Moyen-Orient attribuent des vertus médicinales? A moins qu'il s'agisse de la consommation de viandes de cet animal? Et qu'en est-il des malades qui affirment ne pas être entrés en contact avec un dromadaire; comment ont-ils été infectés?

    Les dromadaires sont particulièrement importants et chéris au Moyen-Orient. Ils y sont des bêtes de somme, des sources de subsistance et même des animaux de compagnie. Cela signifie que dans ce cas précis, les méthodes généralement employées pour contenir la transmission à l'homme d'un virus présent chez l'animal seraient inenvisageables.

    En 1997, Hong Kong avait abattu tous les poulets de la ville pour enrayer la première épidémie humaine de la grippe aviaire H5N1. Pendant l'apparition de l'épidémie de Sras, la Chine a organisé un abattage massif de civettes, animaux proches du raton-laveur, qui étaient impliqués dans la transmission de ce virus vers l'homme.

    Mais personne ne pourrait autoriser un abattage massif de dromadaires –et c'est une bonne chose, si l'on en croit Ben Embarek, spécialiste de la sécurité alimentaire affecté au dossier MERS par l'OMS.

    Comprendre comment le virus se transmet

    "Abattre les dromadaires ne résoudrait pas le problème", explique-t-il. Selon lui, on ferait venir des dromadaires d'Afrique pour remplacer les animaux disparus, et ceux-ci finiraient certainement par contracter le virus à leur tour.

     "Cette solution ne serait donc ni sage, ni simple à mettre en place, et serait même insensée de bout en bout. Cette option n'est donc tout simplement pas envisageable."

    De la même manière, il sera assez difficile de convaincre les habitants de la région de prendre un peu de distance avec leurs dromadaires.

     "Il est toujours extrêmement difficile de bouleverser les habitudes, explique Ben Embarek. Il nous faut absolument comprendre et identifier l'ensemble des conditions qui exposent les gens au virus, alors nous ciblons les pratiques et les comportements les plus centraux et nous tentons de les modifier."  

    Il n'existe à ce jour aucun traitement médicamenteux pour lutter contre le MERS (et il n'existera visiblement pas de vaccin avant bien longtemps).

    Aussi les autorités sanitaires suivent-elles la situation de près. Elles espèrent que les nouveaux cas d'infections vont diminuer après la fin du printemps –qui pourrait bien être la saison préférée du MERS. Et redoutent de voir le virus se transmettre plus facilement de personne à personne, ce qui conduirait à une accélération rapide et à une extension du mal.

    La vérité, c'est que nous n'avons aucun moyen de savoir ce que nous réserve le syndrome respiratoire du Moyen-Orient. Restons vigilants.

    Helen Branswell

    Traduit par Jean-Clément Nau

    http://www.slate.fr/monde/86937/coronavirus-mersmortel-difficile-arreter

     

     

     

  • Les nanomatériaux et la santé

    Prend-t-on assez de précaution en matière d’usage des nanomatériaux ?

    L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient de publier un rapport sur " L’évaluation des risques liés aux nanomatériaux ".

    Globalement ce rapport met en garde contre les dangers potentiels mais encore largement inexplorés des matériaux de l’infiniment petit, les nanomatériaux, et réclamé une réglementation européenne plus stricte à leur égard.

    Les nanomatériaux sont des matériaux invisibles, naturels ou manufacturés, constitués de particules dont la taille se situe entre 1 et 100 nanomètres, soit 1 à 100 milliardièmes de mètre. Pour s’en faire une idée concrète, un milliardième de mètre équivaut à une taille 50 000 fois plus petite que l’épaisseur d’un cheveu.

    Cette dimension intermédiaire entre celle des atomes et molécules et celle des matériaux classiques leur confère des propriétés physiques, chimiques et biologiques particulières. " Les nanomatériaux représentent un domaine de la recherche scientifique et technique en pleine expansion " en raison de ces propriétés et de leurs applications industrielles, explique l'Anses dans son rapport de 180 pages présidé par Eric Gaffet, physico-chimiste (CNRS-université de Lorraine).

    Pas d’étude toxicologique

    " L'utilisation des nanomatériaux est en plein essor et désormais, ils entrent dans la composition de nombreux produits de la vie courante disponibles sur le marché : cosmétiques, textiles, aliments, peintures…, indique l'agence. Mais leurs effets sur l'homme restent encore largement méconnus, faute d'étude.

    " Il n'existe pas à l'heure actuelle de données " sur la toxicité directe de ces produits sur l'homme " en raison de l'absence d'études épidémiologiques ". Or plusieurs éléments plaident pour la prudence vis-à-vis de ces nouveaux matériaux.

    En premier lieu, la petitesse de leurs particules leur permet de franchir les barrières physiologiques, comme la peau ou les muqueuses qui constituent les protections naturelles du corps. De plus, des tests in vitro et in vivo sur l'animal indiquent une toxicité pour certains d'entre eux.

    Une dangerosité différente selon les matériaux

    En particulier, des nanotubes de carbone, utilisés comme additifs ou revêtements dans l'industrie, peuvent entraîner le développement anormal d'embryons, causer des cancers ou bien des maladies respiratoires.

    Moins connu, ils peuvent aussi avoir des effets toxiques sur l'environnement avec par exemple un effet antimicrobien lorsqu'ils sont dispersés dans le sol. Des études plus approfondies sur ces nanotubes de carbone et sur leurs effets à long terme seraient donc nécessaires.

    Des recommandations insistantes

    De manière générale, l'Anses " recommande la mise en oeuvre de projets pluridisciplinaires permettant de développer les connaissances sur les caractéristiques des nanomatériaux et de leurs dangers, tout au long du cycle de vie des produits ".

    En attendant, l'Agence recommande la prudence et " appelle, dès à présent, à un encadrement réglementaire renforcé des nanomatériaux manufacturés au niveau européen, afin de mieux caractériser chaque substance et ses usages, en prenant en compte l'ensemble du cycle de vie des produits ".

    La réglementation européenne en matière de classification et d'étiquetage (CLP) et celle sur les produits chimiques (REACh) devrait s'appliquer aux nanomatériaux afin d'en " renforcer la traçabilité " et de mieux contrôler l'exposition de la population.

    Selon un premier recensement officiel pour ce type de matériaux, publié en novembre, 282 000 tonnes de nanomatériaux ont été produites en France en 2012 et 222 000 tonnes ont été importées.

    Des réactions de citoyens en accord avec le ton du rapport de l’Anses

    "Il est absolument nécessaire de mesurer les risques que font courrir les nanomatériaux sur la santé humaine et l’environnement, du fait de la variété des modes d’absorption (ingestion, inhalation, contact cutané) et la diversité des composés auxquels ils sont intégrés. Or l’industrie n’est absolument pas disposée à réaliser ces travaux préventifs ", explique André Cotton, physicien à la retraite et membre de l’Association de veille et d'information civique sur les enjeux des nanosciences et des nanotechnologies (Avicenn) (1).

    "Certes, poursuit André Cotton, tous les nanomatériaux ne sont probablement pas délétères, ou du moins ils ne le sont pas au même niveau. En gros, face à ces nouveaux matériaux fabriqués par l’homme, il nous faut choisir d’utiliser que ceux qui ont exercent un bénéfice réel et essentiel. Autant l’usage de nanoparticules d’argent en milieu hospitalier pour traiter les personnes brûlées me semble justifier, autant leur utilisation dans des chaussettes ou des maillots de bain est à la fois une prise de risque inutile et un gâchis de matière première. Idem pour les nanotubes de carbone ou de titane, ce dernier métal faisant partie des ressources limitées."

    Faire preuve de discernement

    "En d’autres termes, conclut André Cotton, on ne doit utiliser ces nouveaux matériaux à risque que lorsqu’on ne peut faire autrement. A ceux qui disent que, de tout temps, il a existé de microscopiques matériaux, des poussières, des aérosols (poussière de volcan, de désert, micropollens), on peut leur rétorquer qu’avec l’évolution de l’homme vieille de plusieurs millions d’années, ce dernier s’est adapté à résister à ces nanomatériaux naturels. Ici, il s’agit bel et bien de nouvelles particules contre lesquelles l’homme n’a, a priori, aucune défense. Aujourd’hui, avec ces nanomatériaux non évalués, nous nous retrouvons dans la situation des Indiens d’Amérique du nord qui ont été contaminés par les virus apportés par les colons européens. "

     (1) www.veillenanos.fr

  • Vous pouvez le croire?

    Pas de risque électromagnétique avec la voiture électrique selon l’UE

    D’après une étude financée par l’Union européenne, les émissions électromagnétiques d’une voiture électrique sont à peine supérieures à celles d’une voiture thermique et sans impact sur l’environnement.

     

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    Une étude sur les ondes électromagnétiques induites par une voiture électrique

    L’Union Européenne a confié une étude sur les émissions électromagnétiques des véhicules électriques à l’Institut scandinave SINTEF. L’objectif était de connaitre le niveau des émissions électromagnétiques d’une voiture électrique et de voir si le niveau d’exposition du conducteur ou des passagers présentait un risque. Pour cela, le niveau des ondes électromagnétique est comparé au niveau de tolérance maximale fixé par la commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection – ICNRP).

    Les ondes électromagnétiques d’une voiture électrique 5 fois inférieures au seuil toléré

    Pas d’inquiétude à avoir, les niveaux mesurés dans une voiture électrique sont bien en deçà des niveaux tolérés par l’ICNRP. Le niveau des émissions d’ondes électromagnétiques ne dépasse pas 20% du seuil acceptable de l’ICNRP. Les mesures ont été faites au niveau du plancher du vehicule, à proximité des batteries et au démarrage du véhicule électrique, donc au plus proche de la source des ondes et lorsque les émissions sont les plus fortes.

    Le champ électromagnétique est en général égal à 10% du niveau ICNRP  pour une voiture thermique. Il n’y a donc pas beaucoup d’écart sur les émissions électromagnétiques entre une voiture électrique et une voiture thermique.

    D’autres mesures du niveau de champ électromagnétique ont été faites au niveau de la tête du conducteur de la voiture électrique. Dans ce cas le niveau d’exposition électromagnétique est inférieur à 2% du seuil ICNRP.

    La polémique sur le risque électromagnétique des véhicules électriques est close

    Le niveau d’exposition aux ondes électromagnétique serait donc très limité en voiture électrique et n’est pas un sujet d’inquiétude pour les chercheurs.

    Cette étude let fin à la rumeur de 2009 selon laquelle les Toyota Prius qui circulaient  présentaient un risque – voire, pouvaient provoquer des cancers – en raison du niveau d’ondes électromagnétiques. En fait, la majorité des ondes électromagnétiques induites par un véhicule sont liées à la rotation des roues, qu’il s’agisse d’une voiture électrique ou non.

     

     D'autres infos sérieuses et précises sur l'électromagnétisme?

     

  • Ils vont vous aider à retrouver la vue

    Pixium développe trois implants rétiniens conçus pour remplacer les photorécepteurs et restaurer la vision des personnes malvoyantes ou non voyantes, qui l’ont perdue suite à des pathologies dégénératives de l’œil telles que la rétinopathie pigmentaire ou la dégénérescence maculaire. Ces pathologies détruisent les photorécepteurs, des cellules spécialisées de la rétine qui transforment la lumière en un signal nerveux codé et transmis au cortex visuel du cerveau. Cependant, les cellules neuronales de la rétine qui forment le nerf optique (appelées cellules ganglionnaires rétiniennes) demeurent intactes et continuent de fonctionner normalement.

    Ces systèmes sont généralement composés de plusieurs éléments, dont :

    •L’implant rétinien : c’est une plaque d’électrodes placée à l’intérieur de l’œil, dans la rétine. Les électrodes reçoivent des informations visuelles d’un transmetteur sans fil et envoient des signaux électriques de stimulation aux cellules rétiniennes. Ces signaux arrivent, par le nerf optique dans le cerveau, au niveau du cortex visuel, où les images sont interprétées.

    •Une interface visuelle, qui prend la forme d’une paire de lunettes dotée d’une caméra. Celle-ci capture les images de l’environnement, qu’un ou plusieurs émetteurs transmettent à la puce électronique implantée dans l’œil (en plus de lui fournir de l’énergie).

    •Une unité de traitement du signal : il s’agitd’un ordinateur de poche. Cet élément, qui est en cours de développement (Dans le futur, Pixium a pour objectif d’utiliser un smartphone), fournit de l’énergie à tout le système et traite les données visuelles générées par la caméra. Il les transforme en signaux électriques qui seront ensuite transmis à la plaque d’électrodes.

    Pixium développe trois implants rétiniens conçus pour remplacer les photorécepteurs et restaurer la vision des personnes malvoyantes ou non voyantes, qui l’ont perdue suite à des pathologies dégénératives de l’œil telles que la rétinopathie pigmentaire.

     

     

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    Vous trouverez ci-dessous un aperçu des systèmes en cours de développement. Des informations plus détaillées sont disponibles dans les onglets dédiés.

    IRIS1 est un implant épi-rétinien, actuellement en phase d’essais cliniques dans le but d’obtenir un marquage CE en 2014.

    IRIS2 est un implant basé sur IRIS1, mais offrant une meilleure acuité visuelle (résolution accrue) grâce à plusieurs technologies de rupture.

    PRIMA est un implant sous-rétinien de nouvelle génération. Il repose sur des technologies révolutionnaires et a le potentiel d’améliorer significativement la vision par rapport à IRIS1 et IRIS2.

    http://www.pixium-vision.com/fr/