Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

futurologie - Page 64

  • La catastrophe mondiale est en marche!

    Des robots apprenant à marcher comme des humains

    http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/74188.htm

     Le projet international de recherche "KoroiBot", destiné à donner aux robots à deux "jambes" une manière de marcher proche de celle de l'homme, a été lancée en octobre 2013. L'Union européenne finance ce projet de recherche d'une durée de trois ans à hauteur de 4,16 millions d'euros. Sept institutions issues de cinq pays (l'Allemagne, la France, Israël, l'Italie et les Pays-Bas) y participent, et la coordination est assurée par l'Université d'Heidelberg (Bade-Wurtemberg, Allemagne). Côté français, trois laboratoires du CNRS sont impliqués.

    Des experts des domaines de la robotique, des mathématiques et des sciences cognitives vont étudier la locomotion humaine de très près et effectuer un transfert vers des équipements techniques. Les méthodes développées au cours de ce projet pourront trouver des applications dans les robots humanoïdes du futur, opérant par exemple dans un contexte industriel ou en tant que secouriste dans les zones sinistrées. "L'un des défis majeurs est de permettre aux robots de se déplacer sur deux jambes de manière sûre, et ce dans différentes situations, voire d'évoluer sur un terrain inconnu", explique Katja Mombaur de l'Université d'Heidelberg, coordinatrice scientifique du projet.

     L'étude portera dans un premier temps sur la marche de l'homme, notamment dans les courbes et les escaliers, et sur différents revêtements, pour créer des modèles mathématiques. Après des étapes d'optimisation, la mise en oeuvre devrait avoir lieu sur les robots existants. Les résultats devraient finalement être intégrés à la prochaine génération de robots dès les premières étapes de conception.

    3c6903a5d2_190111-terminator-43.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    DANGER POUR NOTRE AVENIR!

    Ne permettez pas que cela arrive… battez-vous pour que les robots ressemblent à des machines et pas à des humains. L'avenir de la planète en dépend!

    Rien à voir avec les Terminator ou autres films cinéma.

    Dans moins de 200 ans, les robots qui ressemblent à des humains feront exploser la société mondiale….. tout ira de travers pendant plus de 200 ans!

    200 ans!!!!

    Ne permettez pas que ceci arrive à vos descendants!

    Un jour, ils voyageront mentalement dans le passé.

    Et ils vous verront, ils sauront votre comportement et votre façon de penser…

    Et ils auront très honte de leurs arrière-arrière-grands-parents!

    Tout est expliqué ici:

     

    http://www.legende-des-siecles.com/futur/index.html

     

     

  • Tu pue, ou tu pue pas?

    Un nez électronique conçu par des Lituaniens permettra de sentir les aliments dangereux pour la santé

    La société lituanienne ART21 a conçu, en coopération avec l’Université technologique de Kaunas, le premier nez électronique mobile au monde destiné à déterminer la qualité et la fraîcheur de la viande, de la volaille et du poisson. La société présentera son produit lors du plus grand événement européen en matière de technologies de l’information et de la communication ICT 2013 qui aura lieu du 6 au 8 novembre.

    Il existe des produits similaires dans le monde, mais ils sont industriels ou de laboratoire. Le nez électronique, créé par les Lituaniens, est un appareil petit et élégant, pas plus grand que les clés USB actuelles, et où sont installés un réseau de capteurs et les technologies de transmission des données " Wi-Fi " et " Bluetooth ". (…)

    L’objectif nez électronique est de sentir certaines propriétés chimiques et gaz de la viande, de la volaille et du poisson et, en utilisant de nombreux algorithmes, identifier :

    " le niveau de fraîcheur du produit (de très frais à déjà dangereux pour la consommation)

    " des éléments chimiques dangereux, des substances toxiques pouvant provoquer des maladies dangereuses et des cancers

  • La puce et le progrès économique

    Un retour sur la « loi de Moore » permet de mesurer l’ampleur du bouleversement d’innovations numériques en cours et à venir.

    Par Georges Lane.

    Au cœur de l’activité économique, il y a le progrès technique que génère l’homme. Pour cette raison, le diagramme qui suit (figure 1) mérite attention.

     

     0ose.png

     

     

     

     

     

     Figure 1 : Source.

    Il fait apparaître une hausse considérable de la miniaturisation des transistors dans les ordinateurs, qui atteignaient un point de l’ordre de 2600 millions en 2011. Il vise aussi à s’interroger sur l’avenir de la « loi de Moore » qui, en particulier, a contribué à faire passer les gens du monde de l’ère de Gutenberg à celui de l’ère numérique.

    La miniaturisation

    Il y a treize ans, la « loi de Moore » amenait au diagramme ci-dessous (figure 2) : 

    0secr.png

     

     

     

     

     Figure 2 : Loi de Moore (1971-2000), Source.

    Soit dit en passant, pour une visite du musée de l’innovation de Intel, voir ici.

    Entre 2000 et 2011, en dix ans, le nombre de transistors de référence est donc passé de 100 millions à 2600 millions après être passé, de 1971 à 2000, en trente ans, de 2300 à 100 millions. Les 10 millions de 1998 qui ont contribué à faire connaître Internet au public dans le monde sont dérisoires comparé au chiffre donné, 2600 millions ! La hausse rapide de ces dernières années qui a fait passer de 1000 millions à 2600 est tout autant considérable. Ces variations de mesure sont colossales ainsi que leur progression.

    Faut-il enfoncer le clou et insister sur le fait que la variation dans laquelle on se trouve aujourd’hui est sans commune mesure avec celles qui ont existé antérieurement ? Les plus folles réalisations sont à venir.

    La défaillance économique

    Malgré cela, malgré ce progrès technique jusqu’à présent a priori sans limites, des économistes font valoir qu’il n’y a pas eu d’innovation fondamentale, que le phénomène ne présente pas outre mesure d’intérêt économique. Oublions les.

    Ou alors ils mettent l’accent sur un des résultats, à savoir les données que l’innovation a permises (cf. par exemple en matière d’open source) comme si ces données étaient autant de contraintes.

     

    0SECURIT.png

     

     

     


     

    Limite physique et limite économique font deux

    La contrainte n’est pas là, mais dans le transistor ou, si on préfère, dans le mot « puce ». Moore y avait fait allusion en déclarant en 1997 que la croissance des performances des puces se heurterait aux environs de 2017 à une limite physique : celle de la taille des atomes.

    Et certains en arrivent à se demander si le transistor à un seul atome est aujourd’hui en avance sur la loi de Moore ? Un groupe international de chercheurs, principalement australiens, vient en effet d’annoncer être en mesure de fabriquer avec précision un transistor composé d’un unique atome de phosphore sur une couche d’atomes de silicium. Ce n’est pas le premier transistor monoatomique mais c’est la première fois qu’on en fabrique un de façon suffisamment contrôlée pour espérer passer un jour à une production industrielle. Dépassant les prédictions de la loi de Moore, la performance pourrait hâter la réalisation d’ordinateurs quantiques vraiment performants.

    Comme l’un de ces chercheurs le précise dans cette vidéo, la réalisation contrôlée de transistors monoatomiques est en avance sur la loi de Moore, qui la prévoyait pour 2020. Une technique basée sur l’emploi d’un microscope à effet tunnel aurait permis aux chercheurs des universités de New South Wales, Purdue et Melbourne de vaincre les obstacles rencontrés jusqu’ici par leur collègues explorant le nanomonde.

    Ils sont confrontés à une alternative :

    ◾atteindre une limite physique puisque l’on est là dans le domaine où règnent la mécanique quantique, son brouillard probabiliste et les inégalités de Heisenberg ;

    ◾s’intéresser aux ordinateurs quantiques qui deviennent possibles.

    Le fait est qu’aujourd’hui, en 2013, le vraisemblablement dernier produit connu, le 62-Core Xeon Phi de Intel, comporte 5000 millions de transistors. Cela explique la  juxtaposition à quoi conduit la loi de Moore dans la figure 1.

    L’avenir de la monnaie

    Cela explique aussi que la technique ne demande qu’à être développée par certains ou appliquée par d’autres pour que croisse davantage encore l’activité économique, en particulier, dans le domaine qu’il est malheureusement classique de dénommer « monnaie ». Ce qu’on dénomme abusivement « monnaie » aujourd’hui est sans relation avec ce qu’on dénommait « monnaie » il y a cent ans et auparavant. Le bouleversement réglementaire gutenbergien qu’ont mis en œuvre les hommes de l’État d’abord dans la décennie 1930, puis en 1971-73, est dérisoire comparé au bouleversement d’innovations numériques en cours aujourd’hui.

    Où cela peut-il mener ? L’avenir le dira et seulement lui dont nous sommes les causes !

  • Des nouveautés qui, parfois, sont plus que risibles!

    Tweeting Bra : le soutien-gorge qui tweet pour lutter contre le cancer du sein

    Un nouveau gadget est né… pour la bonne cause ! Inventé par l’agence de communication Ogilvy Athens, en partenariat avec Nestlé Fitness, le Tweeting Bra est un soutien-gorge qui tweet tout seul dès qu’il est dégrafé. Le but ? Inciter ou sensibiliser les femmes à aller se faire dépister pour le cancer du sein.

    Dès qu’il est enlevé, le Tweeting Bra envoie directement un message sur le compte Twitter @tweetingbra.

     

    tweeting_bra_5661_center_640x440.jpg

  • Qui a vraiment créé Internet ?

    Qui a vraiment été à l’origine d’Internet ? Al Gore comme il le dit ? Le gouvernement américain ? Ou plus prosaïquement des entrepreneurs et des entreprises privées ?

    Par le Minarchiste, depuis Montréal, Québec.

    Le gouvernement est-il responsable de la création d’Internet ? Pour plusieurs, sans interventionnisme gouvernemental, l’internet n’aurait pas vu le jour.

    " During my service in the United States Congress, I took the initiative in creating the Internet. ", Al Gore, 1999

    En fait, comme plusieurs autres technologies, Internet a d’abord été un projet du département de la défense et son objectif n’était pas commercial, ni social. Cependant, l’idée de base de l’internet provient en fait d’une entreprise privée, nommée Bolt, Beranek & Newman (BBN). C’est J.C. R. Licklider, un scientifique de BBN, qui, en 1960, a discuté d’un réseau informatique dans son rapport Man-Computer Symbiosis :

    " A network of such [computers], connected to one another by wide-band communication lines [which provided] the functions of present-day libraries together with anticipated advances in information storage and retrieval and [other] symbiotic functions. "

    Ce rapport contenait tous les éléments composant l’internet moderne. En octobre 1962, il fut embauché par l’agence gouvernementale DARPA, où il embaucha Ivan Sutherland et Bob Taylor pour travailler sur le projet ARPANET. En 1968, Taylor disposait d’un plan complet pour le réseau et confia à BBN Technologies (l’entreprise privée mentionnée plus haut) le mandat de le construire. En décembre 1969, les quatre premiers noyaux de l’internet était inter-reliés ; il s’agissait de quatre universités. Puis, au début des années 1970, Robert Kahn (en provenance de Bell Labs) et Vinton Cerf ont joint DARPA pour inventer ce qui allait lier tous les 37 internets entre eux : le Transmission Control Protocol (TCP) et le Internet Protocol (IP).

    Noeuds du réseau ARPANET

     futurologie, science, technique, informatique, société, femme, fille, mec

     

     

     

     

     

     

     

     Carte Arpanet 1973

     

     futurologie, science, technique, informatique, société, femme, fille, mec

     

     

     

     

     En 1989, ARPANET fut mis hors service, car il était devenu inutile. Ce n’est que vers 1995, quand le gouvernement a ouvert le réseau au secteur privé, que l’internet a réellement commencé à se développer et à être utile à la société. Autrement dit, pendant environ 25 ans, le gouvernement a gardé cette nouvelle technologie hors de la portée de la population. Le gouvernement bloquait l’entrée au secteur privé à travers la réglementation de la FCC. Croyez-vous que cela a accéléré ou ralenti son développement ? En fait, si Internet avait été inventé par des entreprises privées, son apparition aurait peut-être été plus tardive, mais au moins il aurait commencé à avoir un impact tangible dans nos vies bien avant 1995. D’ailleurs, la quasi-totalité des applications actuelles d’Internet ont été inventées par des entreprises privées ou des individus indépendants. Cela n’a pas empêché Al Gore de s’attribuer une part du mérite d’avoir " créé Internet ".

    Il ne faut cependant pas oublier que sans ordinateurs performants, Internet n’aurait jamais vu le jour, et que c’est suite à l’invention du transistor que l’ordinateur ainsi que l’électronique moderne ont pu prendre leur envol. Or, le transistor est une invention qui a émergé d’une entreprise privée nommée Bell Labs, une division de l’entreprise américaine AT&T fondée en 1925. L’entreprise croyait en la recherche scientifique fondamentale et n’imposait aucune contrainte à ses chercheurs, même si leurs recherches n’avaient aucun but précis. Ce laboratoire a entre autres engendré des inventions telles que le télescope radio (qui a capté les premières radiation du Big-Bang), le laser, le téléphone cellulaire, le système d’opération UNIX ainsi que les langages de programmation C et C++. Un total de sept prix Nobel ont été décernés pour des travaux ayant émergé de Bell Labs.

     Suite à la Seconde Guerre mondiale, Bell Labs a formé un groupe de recherche en physique des solides sous un dénommé William Shockley pour trouver une alternative aux tubes électroniques sous vide, qui étaient coûteux, volumineux et inefficients, et constituaient une barrière au développement de l’informatique. Au début des années 1950, il inventa le transistor, ce qui lui valu le prix Nobel. En 1955, il a joint l’entreprise Beckman Instruments pour fonder le Shockley Semiconductor Laboratory en Californie. Il recruta des gradués universitaires parmi les plus brillants et prometteurs pour y œuvrer, mais son style autocratique et ses orientations de recherche mal avisées leur déplaisaient énormément.

     

     futurologie, science, technique, informatique, société, femme, fille, mec

    12/2/1965 William B. Shockley, Nobel Laureate in physics

     

    En 1957, les " Huit Traîtres ", menés par Robert Noyce, quittèrent Shockley pour former leur propre entreprise de semi-conducteurs en silicium dans la vallée de Santa Clara : Fairchild Semiconductor. Ceux-ci allaient commercialiser les premiers semi-conducteurs en silicium, qui allaient révolutionner l’électronique et l’informatique. Sur une période de 20 ans, les anciens employés de William Shockley allaient fonder 65 nouvelles entreprises, lesquelles formèrent le noyau de ce qu’on nomme aujourd’hui " Silicon Valley ". Silicon Valley  est une région située au sud de la baie de San Francisco, dans la vallée de Santa Clara.

    Les huit traîtres, à l'origine de la Silicon Valley

    Lorsqu’il quitta la direction de Fairchild, Robert Noyce démarra une nouvelle entreprise nommée " Intel ", qui allait commercialiser le premier micro-processeur, une pièce maîtresse de l’ordinateur moderne. Notez que c’est Texas Instrument qui avait inventé le micro-processeur en premier (1973), grâce aux avancées de Gordon Teal (un autre ancien de Bell Labs) et de Jack Kilby. C’est d’ailleurs TI qui a commercialisé les premières radios transistor (1954) et les premières calculatrices de poche (1967).

    L’Université Stanford a certainement eu un rôle à jouer dans Silicon Valley, surtout avec son parc industriel de Palo Alto, qui hébergea Hewlett-Packard à ses débuts. Cette institution privée a certainement fourni énormément d’employés qualifiés aux entreprises de Silicon Valley au cours de son évolution, mais n’est pas vraiment responsable de sa création. En fait, William Shockley avait établi son entreprise de semi-conducteurs dans les environs parce qu’il avait lui-même grandi à Palo Alto. En revanche, il avait été diplômé du MIT, comme la plupart des Huit Traîtres (sauf Grinich, le seul des huit qui était diplômé de Stanford). Par ailleurs, HP ne fut pas un précurseur en informatique.

    Conclusion :

    Il est vrai que c’est une agence du gouvernement américain qui est derrière la création de ce qui allait devenir l’internet. Cependant, il y a plusieurs bémols à ajouter à cette affirmation. Premièrement, l’idée et le savoir-faire sont venus d’entreprises privées comme BBN et Bell Labs. Deuxièmement, l’internet n’aurait pas été possible sans l’évolution essentielle de l’ordinateur grâce à l’invention du transistor et du circuit intégré en silicium, œuvres du secteur privé (Texas Insutruments et Fairchild), lesquelles ont mené au développement du micro-processeur (TI et Intel). Troisièmement, l’internet est demeuré une technologie sous-développée et inutile pendant plus de 25 ans, jusqu’à ce que le gouvernement la rende disponible au secteur privé, qui a depuis développé l’infrastructure et les applications nécessaires à l’éclosion de cette technologie, la rendant utilisable pour le commun des mortels.

    L’implication du gouvernement dans le développement de l’internet n’a certainement pas été nécessaire, et n’a possiblement pas été souhaitable non plus.

     

    Lectures complémentaires :

    http://mises.org/daily/2211

     

     

    Perso: mon premier site internet: novembre 1996 - environ 50 000 internautes en France!

    pas de Yahoo et pas de Google, je puis vous assurer, on glissait avec netscape et on cherchait des site en Français à l'étranger juste avec Altavista: maigres résultats, il n'y avait même pas 3000 sites...

    fallait partir en Belgique, Suisse, Canada... je copiais des URL sur un grand cahier car les moteurs de recherche de l'époque cherchait... pas grand chose...

    et puis avec un modem 24800 c'était tellement la croix et la bannière que même ma fille ne voulait pas s'y mettre sur la toile!

    Et c'était horriblement cher, à l'époque... pour 2 h de surf par mois, comptez 750 Frs.. et si vous êtes des as sans calculette, je vous laisse chercher et convertir... n'oubliez pas, 2 heures à peine pour ce prix-là! et au moins 20 mn pour 'monter' dans le site tellement le modem était rapide!

     

    Bon, ne cherchez plus: avec moins cher aujourd'hui, vous restez branché en permanence avec une vitesse, bzzzzz!

  • Des miroirs géants pour réfléchir la lumière du soleil

     

    Trois miroirs géants ont été installés sur les hauteurs d'une petite ville norvégienne, afin de pallier au manque d'ensoleillement.

    En Norvège une petite ville s'est dotée de miroirs géants pour capter la lumière du soleil qu'elle ne reçoit pas en hiver.

    Célèbre pour sa cascade, la petite ville industrielle de Rjukan, nichée au cœur des montagnes dans le comté de Telemark, au sud de la Norvège, compte désormais une nouvelle attraction. La ville s'est dotée de miroirs géants destinés à l'illuminer durant les longues périodes hivernales.

    L'idée n'est pas nouvelle. Rjukan est longtemps resté un centre industriel de pointe, possédant notamment, jusqu'au début des années 1970, la plus grande usine hydro-électrique du monde. Il y a près d'un siècle, son fondateur, l'industriel Sam Eyde, s'inquiétait déjà du peu de soleil que recevaient ses ouvriers. Il envisage la possibilité de construire un réflecteur sur les hauteurs de la ville mais abandonne cette idée, un peu trop novatrice en son temps, pour un simple téléphérique. Désormais les habitants de Rjukan n'auront plus à l'emprunter pour s'offrir un bain de soleil.

    Convaincu par un projet similaire, qui a été mis en place en 2006 dans le village de Viganella, dans le nord de l'Italie, le conseil municipal de Rjukan a finalement accepté d'investir les 640.000 euros nécessaires à la construction des miroirs.

    Martin Andersen, artiste et entrepreneur local originaire d'Oslo, et l'investigateur du projet, aura du redoubler de patience. Après cinq années de débats avec les responsables locaux, les miroirs, installés en juillet, n'ont vraiment commencé à fonctionner qu'à partir d'octobre, avec le début de l'hiver scandinave. Le système, dit "héliostat", suit automatiquement la course du soleil. Les trois miroirs, situé à 742 mètres d'altitude pour une surface totale de 51 m², s'ajustent d'eux même afin d'optimiser la réflexion en contrebas, sur la place du marché.

    Un système de miroirs réflecteurs en France?

    Aucune ville de France, en mal d'ensoleillement, ne semble pour l'instant envisager cette extrémité. La société anglaise Colt, fondée en 1931 et implantée dans 80 pays dont le nôtre, offre pourtant des installations de type héliostat. Colt exploite les éléments naturels pour optimiser le confort de vivre à l'échelle d'un bâtiment. Sa philosophie: "purifier l'environnement dans lequel les gens travaillent". Ainsi, entre autres brise-soleil et systèmes de ventilation naturels, elle propose de canaliser la lumière du jour pour éclairer "naturellement" des locaux sombres ou aveugles.

    Renato Pero, directeur général de Colt-France, confie que la gamme héliostat "ne décolle pas" dans l'Hexagone. Après avoir intriguée les architectes, le carnet de commande est finalement resté vide. Une désaffection qui est peut-être à rapprocher d'un manque d'intérêt français pour les filières photovoltaiques.

    Entre-temps Colt a reçu plusieurs demandes en Suisse et aux Etats-Unis pour des projets similaires à ceux de Rjuka et Viganella. Il est question, par exemple, d'installer à New-York des trackers solaires au sommets des buildings pour éclairer les jardins enclavés de la Grosse Pomme en attendant, un jour, d'illuminer une ville entière.

     

    miroire geants.jpg