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Création de la première arme imprimée en métal
Après le premier pistolet en plastique créé à l'aide d'une imprimante 3D, voici la première arme imprimée en métal. La société Solid Concepts a présenté, jeudi 7 novembre, une réplique fonctionnelle du pistolet Beretta 1911, imprimée en acier inoxydable. Dans une vidéo, l'entreprise montre l'assemblage et des séances de tir de l'arme, bien plus résistantes que le premier pistolet en plastique, le Libetator, qui ne pouvait tirer que quelques balles.
Contrairement aux créateurs de la première arme imprimée en 3D, l'objectif affiché n'est pas politique. "Quand nous avons décidé de créer ce pistolet, nous n'essayions pas de trouver un moyen moins coûteux ou plus aisé de faire une arme", affirme Philip Conner, un responsable de Solid Concepts dans la vidéo diffusée jeudi. "Ce que nous voulions faire était de dissiper la notion habituelle que les pièces imprimées en métal ne sont pas assez solides ou précises pour des applications réelles", ajoute l'entreprise, aux préoccupations très éloignées du premier concepteur d'armes 3D.
UNE DÉMONSTRATION TECHNIQUE
La société américaine Defense Distributed, menée par un "crypto-anarchiste" revendiqué, a construit plusieurs pièces d'armes en plastique puis le Liberator, en réaction à la volonté du gouvernement de réguler la vente d'armes aux Etats-Unis. En diffusant librement le modèle 3D de l'arme, imprimable par des particuliers, la société voulait prouver qu'il était impossible de limiter la diffusion des armes. En plastique, elle permet notamment de passer les détecteurs de métaux.
Lorsque l'entreprise a créé sa première pièce pour une arme existante, le bureau de régulation ne se disait pas inquiet, l'objet n'étant pas assez solide pour concurrencer les "vraies" armes. La création d'un pistolet fonctionnel en plastique, le Liberator, a changé la donne.
Defense Distributed a ouvert un catalogue collaboratif de modèles 3D, Defcad, censé accueillir toutes les créations refusées par les catalogues en place. Il a également fait financer par des internautes un moteur de recherche décentralisé, consacré aux modèles 3D. A la diffusion du modèle du Liberator, en mai, le catalogue en ligne a été vidé de ses fichiers par les autorités américaines. Les fichiers ont, par la suite, été diffusés et téléchargés plusieurs dizaines de milliers de fois sur des réseaux de partage en pair-à-pair.
En juin, le conseil de New York a dit vouloir limiter l'impression de ces armes aux seuls armuriers. Des mesures ont été prises dans d'autres pays, comme au Royaume-Uni.
Si les armes en plastique posent problème, la réplique métallique produite par Solid Concepts n'a pas vocation à se diffuser. Il s'agit avant tout d'une démonstration pour l'entreprise, qui profite de la polémique actuelle autour des armes imprimées pour parler de sa technique. Elle dispose d'ailleurs d'une licence spécifique lui permettant de produire des armes légalement, selon Vice. La société propose d'ailleurs la vente de pièces d'armes imprimées, par correspondance.
Le procédé de production n'est pas, non plus, à la portée de tous. L'imprimante utilisée est trop chère pour des particuliers, contrairement à certaines imprimantes de plastiques. Après impression, chaque pièce est affinée manuellement, avant assemblage. Les modèles informatiques utilisés pour l'impression n'ont, enfin, pas été diffusés.
Ah… et vous êtes sûr que ça nous rassure?
Dans la ville martyre de Homs, un groupe d'une vingtaine de réfugiés chrétiens qui s'abritent au couvent des Jésuites ont signalé plusieurs cas de peste bubonique. "Les cadavres demeurés sous les ruines, la poussière et la saleté, les animaux errants, ont en effet produit des infections visibles sur les animaux et sur les hommes, introduisant un fort risque d’une épidémie de peste dans la ville", rapporte l'agence Fides, citant un pharmacien chrétien qui persiste à rester sur place malgré le danger.
Dans une étude publiée récemment par The American Journal of Tropical Medicine and Hygiene, le chercheur américain Thomas Butler analyse les données mondiales recueillies sur la peste entre 2000 et 2009. Madagascar figure ainsi au deuxième rang des pays les plus touchés, avec un total de 7 182 cas. La Grande Ile n'est devancée que par la République démocratique du Congo (10 581 cas) où la guerre civile, les déplacements de population et la détérioration des conditions de vie ont probablement favorisé de plus amples contacts entre humains et rongeurs. A la troisième place figure la Zambie, avec 1 309 cas. Au total, sur les dix années retenues, 21 725 cas ont été recensés et 1 612 personnes sont mortes de la peste. Ce nombre est probablement un minimum car tous les décès dus à la maladie ne lui sont pas forcément attribués en l'absence d'analyses. Les pays africains représentent plus de 97 % des infections sur la période. Ceci dit, parmi la douzaine de pays qui ont déclaré au moins 40 malades au cours de ces dix années, on trouve la Chine à la 7e place (227 cas) et... les Etats-Unis à la 11e place avec 57 cas.
Au cours de cette décennie 2000-2009, on a bien sûr des exemples classiques de contamination comme cela a été le cas en 2005 et 2006 dans des mines d'or et de diamants en République démocratique du Congo (plus de 100 morts) ou comme on le constate tous les ans à Madagascar. Mais on a aussi des exemples plus exotiques, comme celui de cette contamination par voie alimentaire en Afghanistan en 2007 : 83 personnes ont été malades après avoir mangé de la viande de chameau infectée et 17 d'entre elles en sont mortes.
En France, le dernier cas de peste date de 1945 mais cela ne signifie pas forcément grand chose. L'Algérie avait été épargnée depuis 1946, ce qui n'a pas empêché une résurgence de la maladie en 2003. Même si l'Europe n'est actuellement pas touchée, une étude de 2008 a noté qu'au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, le nombre de pays où la peste sévissait n'avait cessé d'augmenter. Au point que l'on peut se demander si cette pathologie ne doit pas être considérée comme une maladie ré-émergente, ce d'autant que bien des conditions favorables au bacille pesteux et à sa diffusion sont réunies : l'augmentation des températures globales dont on sait qu'elle peut augmenter la prévalence de la bactérie chez les rongeurs, la mondialisation des échanges avec des moyens de transport toujours plus rapides et nombreux, l'apparition de résistances multiples aux antibiotiques chez Yersinia pestis, un vaccin plus guère utilisé qui n'a pas encore trouvé de successeur... Par ailleurs, plusieurs auteurs soulignent la grande plasticité du génome de la bactérie, ce qui lui donne la capacité de s'adapter aisément aux modifications de son écosystème, fréquentes sur notre planète désormais.
Une étude de 2006 sur le bioterrorisme rappelle que, selon un scénario envisagé par l'OMS, si l'on vaporisait au-dessus d'une ville de 5 millions d'habitants, 50 kg de bacilles préparés sous forme d'aérosols, jusqu'à 150 000 personnes pourraient être contaminées et 36 000 d'entre elles mourraient. Sans compter les effets d'une panique monstrueuse ni le fait que de nombreux habitants, prenant la fuite, risqueraient de se transformer en autant de vecteurs de la maladie...
Des robots apprenant à marcher comme des humains
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/74188.htm
Le projet international de recherche "KoroiBot", destiné à donner aux robots à deux "jambes" une manière de marcher proche de celle de l'homme, a été lancée en octobre 2013. L'Union européenne finance ce projet de recherche d'une durée de trois ans à hauteur de 4,16 millions d'euros. Sept institutions issues de cinq pays (l'Allemagne, la France, Israël, l'Italie et les Pays-Bas) y participent, et la coordination est assurée par l'Université d'Heidelberg (Bade-Wurtemberg, Allemagne). Côté français, trois laboratoires du CNRS sont impliqués.
Des experts des domaines de la robotique, des mathématiques et des sciences cognitives vont étudier la locomotion humaine de très près et effectuer un transfert vers des équipements techniques. Les méthodes développées au cours de ce projet pourront trouver des applications dans les robots humanoïdes du futur, opérant par exemple dans un contexte industriel ou en tant que secouriste dans les zones sinistrées. "L'un des défis majeurs est de permettre aux robots de se déplacer sur deux jambes de manière sûre, et ce dans différentes situations, voire d'évoluer sur un terrain inconnu", explique Katja Mombaur de l'Université d'Heidelberg, coordinatrice scientifique du projet.
L'étude portera dans un premier temps sur la marche de l'homme, notamment dans les courbes et les escaliers, et sur différents revêtements, pour créer des modèles mathématiques. Après des étapes d'optimisation, la mise en oeuvre devrait avoir lieu sur les robots existants. Les résultats devraient finalement être intégrés à la prochaine génération de robots dès les premières étapes de conception.
DANGER POUR NOTRE AVENIR!
Ne permettez pas que cela arrive… battez-vous pour que les robots ressemblent à des machines et pas à des humains. L'avenir de la planète en dépend!
Rien à voir avec les Terminator ou autres films cinéma.
Dans moins de 200 ans, les robots qui ressemblent à des humains feront exploser la société mondiale….. tout ira de travers pendant plus de 200 ans!
200 ans!!!!
Ne permettez pas que ceci arrive à vos descendants!
Un jour, ils voyageront mentalement dans le passé.
Et ils vous verront, ils sauront votre comportement et votre façon de penser…
Et ils auront très honte de leurs arrière-arrière-grands-parents!
Tout est expliqué ici:
http://www.legende-des-siecles.com/futur/index.html
Un nez électronique conçu par des Lituaniens permettra de sentir les aliments dangereux pour la santé
La société lituanienne ART21 a conçu, en coopération avec l’Université technologique de Kaunas, le premier nez électronique mobile au monde destiné à déterminer la qualité et la fraîcheur de la viande, de la volaille et du poisson. La société présentera son produit lors du plus grand événement européen en matière de technologies de l’information et de la communication ICT 2013 qui aura lieu du 6 au 8 novembre.
Il existe des produits similaires dans le monde, mais ils sont industriels ou de laboratoire. Le nez électronique, créé par les Lituaniens, est un appareil petit et élégant, pas plus grand que les clés USB actuelles, et où sont installés un réseau de capteurs et les technologies de transmission des données " Wi-Fi " et " Bluetooth ". (…)
L’objectif nez électronique est de sentir certaines propriétés chimiques et gaz de la viande, de la volaille et du poisson et, en utilisant de nombreux algorithmes, identifier :
" le niveau de fraîcheur du produit (de très frais à déjà dangereux pour la consommation)
" des éléments chimiques dangereux, des substances toxiques pouvant provoquer des maladies dangereuses et des cancers
Un retour sur la « loi de Moore » permet de mesurer l’ampleur du bouleversement d’innovations numériques en cours et à venir.
Par Georges Lane.
Au cœur de l’activité économique, il y a le progrès technique que génère l’homme. Pour cette raison, le diagramme qui suit (figure 1) mérite attention.
Figure 1 : Source.
Il fait apparaître une hausse considérable de la miniaturisation des transistors dans les ordinateurs, qui atteignaient un point de l’ordre de 2600 millions en 2011. Il vise aussi à s’interroger sur l’avenir de la « loi de Moore » qui, en particulier, a contribué à faire passer les gens du monde de l’ère de Gutenberg à celui de l’ère numérique.
La miniaturisation
Il y a treize ans, la « loi de Moore » amenait au diagramme ci-dessous (figure 2) :
Figure 2 : Loi de Moore (1971-2000), Source.
Soit dit en passant, pour une visite du musée de l’innovation de Intel, voir ici.
Entre 2000 et 2011, en dix ans, le nombre de transistors de référence est donc passé de 100 millions à 2600 millions après être passé, de 1971 à 2000, en trente ans, de 2300 à 100 millions. Les 10 millions de 1998 qui ont contribué à faire connaître Internet au public dans le monde sont dérisoires comparé au chiffre donné, 2600 millions ! La hausse rapide de ces dernières années qui a fait passer de 1000 millions à 2600 est tout autant considérable. Ces variations de mesure sont colossales ainsi que leur progression.
Faut-il enfoncer le clou et insister sur le fait que la variation dans laquelle on se trouve aujourd’hui est sans commune mesure avec celles qui ont existé antérieurement ? Les plus folles réalisations sont à venir.
La défaillance économique
Malgré cela, malgré ce progrès technique jusqu’à présent a priori sans limites, des économistes font valoir qu’il n’y a pas eu d’innovation fondamentale, que le phénomène ne présente pas outre mesure d’intérêt économique. Oublions les.
Ou alors ils mettent l’accent sur un des résultats, à savoir les données que l’innovation a permises (cf. par exemple en matière d’open source) comme si ces données étaient autant de contraintes.
Limite physique et limite économique font deux
La contrainte n’est pas là, mais dans le transistor ou, si on préfère, dans le mot « puce ». Moore y avait fait allusion en déclarant en 1997 que la croissance des performances des puces se heurterait aux environs de 2017 à une limite physique : celle de la taille des atomes.
Et certains en arrivent à se demander si le transistor à un seul atome est aujourd’hui en avance sur la loi de Moore ? Un groupe international de chercheurs, principalement australiens, vient en effet d’annoncer être en mesure de fabriquer avec précision un transistor composé d’un unique atome de phosphore sur une couche d’atomes de silicium. Ce n’est pas le premier transistor monoatomique mais c’est la première fois qu’on en fabrique un de façon suffisamment contrôlée pour espérer passer un jour à une production industrielle. Dépassant les prédictions de la loi de Moore, la performance pourrait hâter la réalisation d’ordinateurs quantiques vraiment performants.
Comme l’un de ces chercheurs le précise dans cette vidéo, la réalisation contrôlée de transistors monoatomiques est en avance sur la loi de Moore, qui la prévoyait pour 2020. Une technique basée sur l’emploi d’un microscope à effet tunnel aurait permis aux chercheurs des universités de New South Wales, Purdue et Melbourne de vaincre les obstacles rencontrés jusqu’ici par leur collègues explorant le nanomonde.
Ils sont confrontés à une alternative :
◾atteindre une limite physique puisque l’on est là dans le domaine où règnent la mécanique quantique, son brouillard probabiliste et les inégalités de Heisenberg ;
◾s’intéresser aux ordinateurs quantiques qui deviennent possibles.
Le fait est qu’aujourd’hui, en 2013, le vraisemblablement dernier produit connu, le 62-Core Xeon Phi de Intel, comporte 5000 millions de transistors. Cela explique la juxtaposition à quoi conduit la loi de Moore dans la figure 1.
L’avenir de la monnaie
Cela explique aussi que la technique ne demande qu’à être développée par certains ou appliquée par d’autres pour que croisse davantage encore l’activité économique, en particulier, dans le domaine qu’il est malheureusement classique de dénommer « monnaie ». Ce qu’on dénomme abusivement « monnaie » aujourd’hui est sans relation avec ce qu’on dénommait « monnaie » il y a cent ans et auparavant. Le bouleversement réglementaire gutenbergien qu’ont mis en œuvre les hommes de l’État d’abord dans la décennie 1930, puis en 1971-73, est dérisoire comparé au bouleversement d’innovations numériques en cours aujourd’hui.
Où cela peut-il mener ? L’avenir le dira et seulement lui dont nous sommes les causes !