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sante - Page 45

  • Pas de futur!

    Virus Ebola: nouvelle irresponsabilité gouvernementale?

    C’est media-press-info qui nous alerte sur l’extension du fléau, et sur la mollesse des réactions étatiques pour limiter les possibilités d’importation en France de celui-ci.

    " L’organisation Médecins Sans Frontières a annoncé vendredi que l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest était désormais " hors de contrôle" .

    Le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée sont contaminés par cette " deuxième vague " de l’épidémie. Des cas suspects sont également signalés au Mali. Mais Bart Janssens, directeur des opérations médicales de MSF, constate l’inefficacité des gouvernements africains ainsi que de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) devant ce fléau.

    Sur les 528 malades recensés ces deux dernières semaines dans cette partie de l’Afrique, au moins 337 sont déjà morts. Ce ne sont là que des chiffres provisoires. La fièvre Ebola commence généralement de façon anodine, par des symptômes comme la toux et une fatigue intense qui sont souvent négligés, puis se manifeste rapidement par des vomissements, des diarrhées et d’effrayantes hémorragies. Dans 9 cas sur 10, la mort survient en une semaine.  A ce jour, il n’existe aucun vaccin contre ce terrible virus extrêmement contagieux.  De simples changements de draps ont, par le passé, entraîné la contamination mortelle de membres du personnel médical.

    Equipes médicales françaises sur place

    Des équipes de l’Institut Pasteur et des médecins de différentes ONG sont arrivées fin mars à l’aéroport de Conakry, capitale guinéenne, avec pour mission de " limiter au maximum " le risque de transmission de l’épidémie sur le sol européen.

    Pourtant, les vols entre les pays contaminés et la France ne sont toujours pas interrompus.  Le Sénégal est plus efficace : il a fermé depuis plusieurs semaines ses frontières terrestres avec la Guinée. Et l’Arabie saoudite a interrompu l’octroi de visas aux Guinéens. Mais à Conakry, on continue à embarquer à destination de Roissy…

    Il faut cesser de manger des chauves-souris ainsi que les viandes de brousse

    Les consignes médicales aux populations africaines sont essentiellement orientées vers les question d’alimentation. Selon divers épidémiologistes, les chauves-souris seraient en grande partie responsables de la transmission du virus à divers animaux sauvages comme, notamment, les singes. Il est donc recommandé avec insistance aux Africains de ne plus consommer ni chauves-souris ni viandes de brousse. Mais faute de contrôles, ces recommandations ont un effet très limité, et singes, rats et autres rongeurs se retrouvent encore sur les étals.

    Or, le consommateur de ces nourritures à haut risque, une fois contaminé, devient ultra-contagieux à la fois par le sang, le sperme, la sueur, la salive ainsi que les selles.

    Viandes de brousse importées clandestinement en France

    Le grand souci, c’est notamment le trafic de viandes de brousse entre l’Afrique de l’Ouest et l’Europe. Une enquête publiée en 2010, sur base du travail des services de douane ainsi que de la société zoologique de Londres, avait estimé que cinq tonnes de nourriture " potentiellement contaminée " débarquaient chaque semaine à l’aéroport Charles de Gaulle en provenance du Cameroun, de Centrafrique, du Congo,…

    Ces estimations inquiétantes se voyaient confirmées en octobre 2012, lors de l’Opération Hope menée par les douanes. " En France ont été saisis près de 813 kg de viandes d’origines diverses (dont 318 kg provenant d’animaux sauvages), plus d’une tonne de poissons et mollusques, 1,2 tonne de fruits et légumes et plus de 70 kg de chenilles. Les agents des douanes ont trouvé de la viande de serpent, de crocodile, de chèvre, de bœuf, de mouton, d’éléphant, d’antilope, de porc-épic, de pangolin, de singe,… La grande majorité de ces produits ont été saisis à Roissy sur des passagers en provenance d’Afrique de l’Ouest. "

    A l’époque déjà, les douanes insistaient sur le risque sanitaire que faisait courir cette importation clandestine de nourriture transportée dans des conditions d’hygiène inqualifiables. Les douanes mettaient en garde contre l’intrusion en France de maladies comme la grippe aviaire, la fièvre aphteuse et… le virus Ebola.

     

    Plus récemment encore, en décembre 2013, la police et les services sanitaires avaient fait une descente dans le quartier Château-Rouge (XVIIIe arrondissement de Paris), connu pour ses boutiques et restos africains. Les découvertes avaient été significatives : morceaux de viandes de singes, de gazelles, de rongeurs et… de chauves-souris.

    Il faut interrompre les vols en provenance des pays contaminés

    Les hôpitaux français ont reçu toutes les indications concernant le protocole à suivre en cas d’urgence liée à un malade porteur du virus Ebola. Mais lorsqu’on sera arrivé à ce stade, il sera trop tard.

    Il faut que les gouvernements européens prennent rapidement des mesures courageuses. Il faut, bien sûr, continuer à tenter de vaincre le virus en Afrique. Mais il faut sans tarder interrompre les vols en provenance des pays contaminés et renforcer les contrôles douaniers sur tous les vols en provenance de l’Afrique de l’Ouest.

    C’est urgent !

    http://www.chretiente.info/201406264410/virus-ebola-nouvelle-irresponsabilite-gouvernementale/

     

    autre article ici:

    http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/26/virus-ebola-lennemi-invisible-terrorise-les-experts-253236

  • Aveugle, c'est 97% de perte de ses capacités dans la vie quotidienne

    Des lunettes a réalité augmentée pour les malvoyants

    Conçues pour les personnes malvoyantes et développées parallèlement par plusieurs équipes, des lunettes seront bientôt disponible pour un prix avoisinant celui d'un smartphone.

    La science et la mythologie fantasment depuis toujours sur le miracle de l'aveugle recouvrant la vue. Tel Hélios rendant la vue à Orion, les recherches actuelles en réalité augmentée appliquées à l'ophtalmologie approchent de solutions viables pour compenser la cécité. Une équipe de l'université d'Oxford travaille sur un dispositif non invasif: une simple paire de lunettes, qui permettrait d'exploiter les résidus visuels pour la détection des formes et des obstacles proches, serait sur le point d'être commercialisée.

    A travers le monde, 140 millions de personnes seraient atteintes d'un handicap visuel, aveugles au sens légal (acuité visuelle inférieure à 1/20) ou malvoyantes (acuité visuelle inférieure à 3/10 ou champ de vision réduit à moins de 10%). Seuls 5% d'entre eux disposent d'un équipement facilitant leur vie, loupe électronique ou lecteur de texte principalement, mais de nombreux laboratoires travaillent sur des dispositifs plus élaborés.

    Autonomie bien supérieure

    Des lunettes équipées de deux caméras, un écran projetant des silhouettes lumineuses sur l'intérieur des verres, et un petit ordinateur chargé de traiter l'image entre les deux. Tel est le principe de fonctionnement de l'appareil en cours de développement dans le laboratoire du Dr Stephen Hicks, spécialisé en neurosciences et prothétique visuelle. L'avantage du dispositif réside dans ses deux caméras qui, par l'intermédiaire d'un traitement informatique en temps réel, simulent la profondeur et la distance des objets pour la personne malvoyante. Plus pratique que la canne blanche et redonnant l'indépendance des chiens d'aveugles, ces lunettes apportent, de l'avis des testeurs, une véritable satisfaction et une autonomie bien supérieure.

    Lyn Oliver, 70 ans, atteinte d'une rétinite pigmentaire diagnostiquée depuis presque cinquante ans et disposant d'une vue très limitée, peut se déplacer dans un environnement en évitant les obstacles avec l'aide de son chien. Mais elle ne saurait être capable de décrire son environnement. "Avec les lunettes, je peux trouver mon chemin vers la porte, en contournant les tables, pour sortir", a-t-elle raconté à la BBC. "Je peux trouver les escaliers, et savoir quand ils se terminent."

    "Les gens les ont adorées", ajoute le Dr Hicks. "Grâce à elles, ils peuvent repérer les dangers sur le sol qui pourraient les faire trébucher. Ils sont plus indépendants et se déplacent beaucoup plus facilement. Ils peuvent voir certains détails des visages, et leurs propres mains. Ou leur chien, pour la première fois!"

    Avant 2015, une centaine de lunettes devraient être remises à des personnes malvoyantes pour une phase de tests à plus grande échelle. L'équipe espère pouvoir commercialiser le produit dans moins de deux ans. Lorsque le développement des prototypes sera arrivé à terme, les lunettes devraient être disponibles pour le prix d'un smartphone.

    "Je peux lire les panneaux d'affichage"

    En France, la société Essilor développe, en partenariat avec l'Institut de la vision, un prototype similaire, plus personnalisé et interactif, mêlant une correction optique à un dispositif de réalité augmentée. En fonction des maladies et des pathologies oculaires qui y sont liées, l'appareil s'adapte: l'utilisateur peut choisir la partie de l'écran sur laquelle il souhaite projeter l'image pour la faire correspondre avec les zones de l'œil moins détériorées. Il peut modifier le contraste, projeter en négatif, zoomer, et agir sur tous ces paramètres pour obtenir l'image la mieux adaptée à son handicap.

    "Un effort d'adaptation est nécessaire pour maîtriser le dispositif, mais il donne de bons résultats", explique le Pr Sahel, directeur de l'Institut de la vision. "De nombreuses modalités d'amélioration sont mises en places, profitant des technologies de l'image disponibles. Elles sont testées systématiquement, pour savoir si elles apportent un bénéfice réel aux malvoyants, et pour qu'ils puissent aider les chercheurs à améliorer les produits."

     

    "Je peux lire seul des panneaux d'affichage"

    Dans cette optique, Essilor s'est associé à ERDF pour proposer à plusieurs employés de l'entreprise souffrant d'un handicap visuel de tester les lunettes, et de participer à leur développement. Depuis un an et demi, Jean-Marc Croce, salarié chez ERDF, bénéficie du confort que procure l'appareil. "C'est un outil qui me rend beaucoup plus indépendant", explique-t-il au Figaro. "Je peux maintenant lire seul des panneaux d'affichage dans le métro, par exemple. Avant, j'étais obligé de demander à quelqu'un. Sur le plan professionnel, je suis en mesure de suivre les réunions qui s'appuient sur des présentations Powerpoint, ce qui m'était très difficile auparavant".

    De son propre aveu, les lunettes ne sont pas encore prêtes pour une commercialisation et des améliorations doivent encore être apportées, notamment pour alléger l'ensemble. Mais en tant que testeur de son deuxième prototype, il apprécie les progrès réalisés et l'accessibilité du dispositif. "En à peine une semaine, je pense qu'il est possible de le prendre en main", estime-t-il.

     

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  • Vous sentirez-vous plus en sécurité avec un robot derrière le comptoir d’un fast-food ?

     

    Dans un blog du Huffington Post Canada, Steven Burton écrit que les employés de la restauration rapide essaient de se syndiquer pour avoir un salaire à 15 dollars (10,20 euros) l’heure, des employeurs pensent à moins quand il s’agit du coût global en personnel et le plan est d’automatiser complètement la restauration rapide. Cela semble impossible à éviter dans un proche avenir, mais avec toutes les éclosions de maladies d’origine alimentaire liées à la restauration rapide au cours de ces dernières années, ces innovations seront plus sûres que des aliments préparés par l’homme ou bien risquerons-nous notre santé plus que nous ne le faisons déjà ?

    Le fast-food du futur prendra en charge le client entrant dans l’ordre d’arrivée dans une interface avec un écran tactile virtuel (c’est déjà en partie le cas en France). Les prix pourraient être un peu plus bas car certaines économies pourraient être faites par le client (Je ne mettrais ma main à couper à ce sujet).

    Une fois l’ordre saisi et le paiement reçu, des machines robotisées dans la cuisine passeront à l’action : cuisson des aliments et assemblage de la commande, mise en boîte et livraison de la commande chaude dans vos mains affamées.

    La technologie existe déjà. Des robots pour hamburgers, les Momentum Machines ont la capacité de couper les tomates, la laitue, les cornichons et les oignons juste avant qu’ils ne soient déposés sur le hamburger de sorte qu’ils sont plus croquants et plus savoureux. Les hamburgers sont également fraîchement hachés. Les robots les enveloppent dans un emballage et les envoient au client par un convoyeur vers l’avant.

    Contrairement à leurs homologues humains, votre commande sera prise correctement à chaque fois. Elle sera  honorée rapidement car ces robots fonctionnent à la vitesse de l’éclair et parce que ce processus n’implique pas de contact humain avec les aliments, il sera moins susceptible d’être contaminé. Après tout, les machines n’ont pas de cheveux qui peuvent tomber dans les aliments ou de bactéries sur leur peau comme Staphylococcus qui peut infecter les aliments. La meilleur est que le robot faisant votre nourriture n’aura pas froid, n’éternuera sur votre sandwich, puis l’enveloppera et vous le remettra ; comme cela s’est produit avec moi à plus d’une occasion.

    Un problème potentiel de sécurité des aliments peut venir de l’incapacité des robots de se nettoyer. Les employés humains devront être vigilants quant à leur nettoyage afin de s’assurer qu’ils soient exempts de particules alimentaires qui peuvent permettre le développement de pathogènes.

     

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    Le reconnaissez-vous?

  • Critique de la raison impure

    Paris, le samedi 14 juin 2014 – Nos sociétés occidentales ont tôt fait de donner des leçons à celles qu’ils taxent « d’obscurantistes » en raison de l’existence de pratiques, qui il est vrai, feraient honte aux philosophes des lumières. Pourtant, bien que maitrisant les plus technologies les plus pointues, bien que brandissant le dogme du rationalisme à la moindre occasion, nos pauvres mondes ne sont pas toujours si éloignés des rivages de l’obscurantisme.  Se parer d’argumentaires pseudo-scientifiques, s’appuyer sur des chiffres et tenter des déductions apparemment logiques n’y changent guère. Comme l’évoque ici Alain Fisch, spécialiste des maladies infectieuses et tropicales au Centre hospitalier Villeneuve Saint-Georges,  il n’est qu’à entendre les élucubrations des ligues anti-vaccins pour constater que les croyances du Moyen Age ne sont pas loin et que les leçons de John Stuart Mill ou d’Austin Bradford Hill sont loin d’avoir été apprises.

    Par le docteur Alain Fisch *

    En ce temps-là, les gens étaient crédules et superstitieux. Que deux évènements surviennent au même moment, ils ne manquaient pas de penser que l’un était la cause de l’autre.

    Et bien, cela dure encore, comme si l’humain était condamné à n’avoir de seul critère de causalité que la co-incidence temporelle.

    Les exemples de ce déficit d’analyse sont multiples : citons l’un d’entre eux, particulièrement amusant, ou plutôt affligeant. Le 16 juillet 1969 est lancée par la Nasa la fusée lunaire Saturn 5, programme Apollo 11. Neil Armstrong sera le premier humain à poser son pied sur la Lune. La médiatisation est gigantesque. Dans le même temps survient une importante épidémie de conjonctivite aiguë virale hémorragique en Afrique de l’Ouest liée à l’Enterovirus EV70. Les populations font immédiatement le lien entre ces deux évènements et en accuse le responsable : Apollo 11. A tel point que l’Enterovirus finira par porter le nom de virus Apollo. La relation de cause à effet ne fait effectivement aucun doute !

    Bien loin de John Stuart Mill et Austin Bradford Hill

    Dans l’histoire, de nombreux philosophes et penseurs (comme John Stuart Mill, 1843) et scientifiques ont tenté de mettre un terme à cette pensée primitive, sans grand succès puisqu’elle perdure. Plus récemment, en 1965, Austin Bradford Hill proposa sept critères de causalité nécessaires avant d’incriminer n’importe quoi, n’importe qui, désormais universellement reconnus.

    1.    Relation temporelle : certes, mais aussi…

    2.    Force de l’association (exemple historique : il y a une forte association entre le tabagisme et le cancer bronchique).

    3.    Relation dose effet (même exemple : plus le tabagisme est important, plus le risque cancéreux l’est aussi).

    4.    Temporalité de l’association : la cause suspectée doit impérativement précéder l’apparition de la maladie étudiée ; de la même manière, si disparaît la cause suspectée, la morbidité qui lui est imputée doit décroître proportionnellement.

    5.    Spécificité de l’association : une cause suspectée ne doit conduire qu’à la seule conséquence suspectée.

    6.    Reproductibilité : si une seule équipe de chercheurs trouve l’association entre la cause suspectée et la conséquence, la probabilité de lien causal est très faible ou nulle. Plus le nombre d’équipes est élevé qui retrouvent le lien, plus le lien est fort.

    7.    Plausibilité biologique de l’association. Plus l’association entre l’agent causal et la maladie est compatible avec les données de la science, plus fort sera ce critère ; et inversement.

    Après les vaccins ROR, hépatite B… le vaccin Gardasil® contre les papillomavirus responsables des cancers du col utérin est aujourd’hui attaqué par des ligues anti-vaccins. Attaqué par des gens qui n’ont pour seul critère de causalité que celui de la cohérence chronologique - soit un critère sur sept ! Le Moyen-âge et ses superstitions sont toujours là.

    Sur les délires et ravages de ceux qui ne respectent pas ces critères de bon sens, aux USA : voir http://www.contrepoints.org/2014/04/16/163023-les-vaccins-oppression-etatique

    Reproduit avec l'aimable autorisation du site Santé-Voyages.com

    *Centre hospitalier Villeneuve Saint-Georges.

    NDLR

    D'après des courbes épidémios déterrées par un copain allemand

    en 1900, 20% des enfants de moins de un an mourrait (France, Suède, Hollande etc... )

    La baisse de la mortalité infantile n'est pas arrivée par magie

  • Ceci n'est pas un spermatozoïde. C'est un robot

     

    Le "MagnetoSperm" pourrait faciliter "l'administration ciblée de médicaments, la fécondation in vitro, le tri de cellules et le nettoyage des artères obstruées". Entre autres.

    Photo d'illustration. (DURAND FLORENCE/SIPA) Un spermatozoïde. Photo d'illustration. (DURAND FLORENCE/SIPA)

     

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    Qu'est-ce qui est très petit et se déplace particulièrement bien en milieu liquide ? L'intitulé pourrait être celui d'une blague (salace), mais la réponse est très sérieuse : les spermatozoïdes. Des chercheurs ont donc décidé de s'en inspirer pour créer un micro-robot, baptisé le MagnetoSperm.

    Créés par des scientifiques de l'université de Twente aux Pays-Bas, et de l'université allemande du Caire, en Egypte, les robots doivent leur nom à la fois à leur façon de se déplacer - en utilisant les champs magnétiques - et à leur forme, explique "Business Insider", relayé en France par "Slate.fr".

    "Ce système se compose d'une structure ressemblant à une cellule de sperme avec une tête magnétique et une queue souple de respectivement 42 micromètres et 280 micromètres de long. L'épaisseur, la longueur et la largeur de cette structure sont respectivement de 5,2 micromètres, 322 micromètres et 42 micromètres", détaille la revue "Applied Physics Letters".

    Pour avoir un ordre de grandeur, un cheveu mesure entre 50 et 100 micromètres de diamètre, rappelle "Slate". Les têtes sont recouvertes d'une couche de nickel-cobalt de 200 nanomètres, qui leur permet de réagir à un champ magnétique.

    Fécondation in vitro

    "Les applications de ce micro-robot sont diverses : l'administration ciblée de médicaments, la fécondation in vitro, le tri de cellules et le nettoyage des artères obstruées, assure Sarthak Misra, un des chercheurs, à "ITWorld".

    En effet, leur taille et leur capacité de déplacement pourraient permettre aux médecins d'accéder aux capillaires sanguins ou aux artères. Une "petite" révolution

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