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sante - Page 42

  • Epilepsie : un bébé guéri grâce à une réplique 3D de son cerveau

    L’impression en 3D d’une réplique exacte du cerveau d’un enfant de 5 mois a permis de soigner son épilepsie. Des médecins de Boston, aux Etats-Unis, sont à l’origine de cette percée technologique.

    A 5 mois, Gabriel s’est vu retirer un hémisphère du cerveau. Grâce à l’impression 3D de celui-ci, ses chirurgiens n’ont connu aucune complication. L’émission " Detours " du site d’actualité technologique The Verge a rencontré les protagonistes de cette incroyable aventure.

    Une réplique parfaite du cerveau

    L'an dernier, Erin Mandeville se rend pour la première fois au Boston Children’s Hospital (Massachusetts, Etats-Unis) avec son fils de 5 mois. Elle s’inquiète de le voir souffrir de spasmes. En fait, ce n’est que la première d’une longue série de crises d’épilepsies, qui mettent son fils en danger. En retard sur son développement cognitif et moteur, l’enfant est dans une situation préoccupante. C’est alors que les médecins envisagent une solution radicale, mais extrêmement complexe : l’hémisphérectomie. Cette opération consiste à retirer ou désactiver un hémisphère dysfonctionnel du cerveau.

    Mais l’équipe médicale propose une approche encore jamais testée à la mère de Gabriel : grâce à une série de scanner et d’IRM et avec une imprimante 3D, ils sont capables de reproduire très exactement le cerveau de l’enfant,  Imprimée dans un plastique mou, d’une épaisseur de 16 microns par couche, cette réplique parfaite distingue en couleur les vaisseaux sanguins. Elle permet aux médecins de s’entraîner à " l’une des opérations les plus difficiles dans la chirurgie de l’épilepsie pédiatrique ", selon l’aveu du Dr Joseph Madsen, directeur du programme d’épilepsie au Boston Children’s Hospital.

    Un entraînement pré-opératoire

    Avant d’opérer le petit Gabriel, l’équipe médicale s’entraîne à de nombreuses reprises sur cette réplique du cerveau. " La préparation chirurgicale par la simulation permet aux chirurgiens d’atteindre leur but bien plus vite. Nous ne pouvons pas nous préparer à toutes les possibilités, mais nous pouvons écarter un bon nombre de complications ", précise le Dr Peter Weinstock, directeur du Simulator Program, développé par l’hôpital.

    Les chirurgiens montrent également aux parents de l’enfant comment l’opération se déroulerait. En salle d’opération, il ne leur a fallu que 10 heures pour soigner Gabriel.

    A présent âgé de 18 mois, il ne souffre plus de crises d’épilepsie. " Son cerveau s’est déjà rebranché ", confie sa mère. " Il commence à rattraper toutes les étapes clé qu’il a ratées - et il se lève tous les matins avec le sourire. "

    En un an d’existence, le projet " Simulator Program " a, quant à lui, permis de réaliser 100 impressions, dont 20 % ont donné des résultats en salle d’opération.

  • Barclays lance la reconnaissance par empreinte veineuse

    La banque a développé, en partenariat avec Hitachi Europe, un système de reconnaissance des individus par leurs réseaux veineux.

    Pour s'assurer une identification parfaite de ses clients, Barclays déploie les grands moyens. La banque a développé, en partenariat avec Hitachi Europe, un système de reconnaissance des individus par leurs réseaux veineux. Elle va envoyer, dès l'année prochaine, 30.000 lecteurs biométriques à ses grands comptes entreprises. Le panel sera élargi en cas de succès. Les personnes concernées pourront enregistrer leur empreinte veineuse, en scannant le bout de leur doigt. L'appareil enregistre alors les réseaux des veines, qui ne seront altérés ni par la vieillesse ni par la maladie.

    Lutter contre la fraude

    L'opération a des qualités. La première est de lutter contre la fraude, qui a fait perdre plus de 5 milliards de livres aux banques britanniques l'année dernière. Le système contentera aussi les clients pressés ou oublieux: inutile désormais de se rappeler des codes secrets fastidieux, le simple scan d'un doigt permettra d'accéder à ses comptes ou de passer une transaction. La technique devrait aussi décourager les malfrats de couper des doigts. "Contrairement aux empreintes digitales, le réseau veineux est très difficile à imiter et à répliquer. Le doigt scanné doit être attaché à un être humain vivant pour que les veines soient authentifiées", a en effet expliqué au Guardian un représentant de la banque.

    En Pologne, 2000 distributeurs automatiques qui promettent "du cash au bout de votre doigt" sont déjà équipés d'un tel système. L'introduction de ces lecteurs fera gagner du temps et de l'argent à Barclays. Elle réjouira certains de ses clients férus de technologie. Certains y opposeront peut-être des principes de protection de la vie privée. Quoique le consentement général à être fiché semble bien installé.

     

     

  • Bio-bots : des robots biologiques musclés et imprimés en 3D

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    Bio-bots : des robots biologiques musclés et imprimés en 3D

    Des scientifiques de l'Université de l'Illinois ont créé un "robot biologique", imprimé en 3D, qui utilise du tissu musculaire stimulé électriquement pour se mouvoir. Des recherches inhabituelles mais avec des applications potentielles bien réelles. Ces "bio-bots" - robots biologiques- sont capables de marcher grâce à des cellules musculaires contrôlées par des impulsions électriques. Ils font moins d'un centimètre et sont faits d'une combinaison de cellules vivantes et de cellules synthétiques en hydrogel, imprimées en 3D.

    Ces chercheurs, mené par Rashid Bashir, directeur du département de bioingenierie de l'université, avaient déjà créé des bio-bots capables de "marcher" à l'aide de cellules cardiaques de rats, mais celles-ci devaient se contracter en permanence et il n'était pas possible de contrôler les mouvements de la machine.

    S'inspirant des structures musculo-squelettiques (muscle-tendon-os) qu'on trouve dans la nature, les nouveaux bio-bots utilisent une bande de cellules provenant de muscles squelettiques (sous contrôle volontaire du système nerveux central), ce qui permet aux chercheurs de mieux les contrôler et ouvre la voie à de nombreuses applications pour cette technologie.

    Cette technique emploie une armature d'hydrogel imprimée en 3D, suffisamment forte pour donner une structure au bio-bot, mais également assez flexible pour plier comme une articulation. Le muscle est attaché aux deux "pieds" du bio-bot, de la même manière qu'un muscle est attaché à l'os par un tendon. La vitesse du bio-bot peut être contrôlée en ajustant la fréquence des impulsions électriques.

    A moyen terme, ces dispositifs pourraient permettre de concevoir de nouveaux capteurs environnementaux mobiles et autonomes, capables de détecter des molécules toxiques. A plus long terme, ces machines biologiques pourraient être utilisées comme vecteurs pour acheminer des médicaments, ou encore être utilisées comme "implants intelligents", en chirurgie robotisée.

  • De nouveaux anticorps artificiels pour lutter contre la grippe


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    Yotam Bar-On est un doctorant israélien en immunologie et en cancérologie à l’Université hébraïque de Jérusalem. Ce chercheur est parvenu à développer des anticorps capables de stimuler la résistance de notre système immunitaire à la grippe hivernale.

    La grippe est aujourd’hui un problème de santé mondial majeur. Chaque année, des épidémies saisonnières provoquent près de 5 millions d’infections graves et environ 500 000 décès par an. Aux États-Unis, cela représente 3,1 millions d’hospitalisation et environ 10,5 milliards de dollars chaque année.

    Récemment publié dans la revue Science, les résultats du Docteur Yotam Bar-On pourraient ouvrir la voie à des traitements médicamenteux plus efficaces pour lutter contre la grippe. Il déclare : “Les nouveaux anticorps que nous avons développés permettront à notre système immunitaire de répondre […] à une plus grande variété de grippes”.

    Pour mener à bien ses recherches, le docteur a observé le cycle de vie du virus et son interaction avec le système immunitaire du patient. Le corps dispose de ses propres ressources naturelles afin de combattre l’infection. Des cellules tueuses naturelles (Natural Killer) éliminent les cellules infectées à l’aide de leurs principaux récepteurs appelés NKp46.

    Jusqu’à présent, les chercheurs se heurtaient à un problème majeur : la grippe perturbait ce processus naturel par ses protéines appelées “neuraminidase“. Ces dernières contre-attaquaient les récepteurs des cellules tueuses naturelles, empêchant la destruction des cellules infectées.

    Yotam Bar-On a pu mettre au point des anticorps qui viendront se lier aux mauvaises protéines afin de neutraliser leur action. Les cellules tueuses naturelles seront alors libres d’éradiquer l’infection.

    Le doctorant a obtenu le Prix Kaye pour l’innovation qui, chaque année, est décerné aux étudiants de l’Université hébraïque dont la découverte a un potentiel commercial. Les anticorps ont été brevetés par Yissum, la société pour la commercialisation des recherches de l’Université hébraïque de Jérusalem, chargée de promouvoir les découvertes technologiques de ses chercheurs et étudiants. Actuellement, elle recherche des partenaires commerciaux pour poursuivre le développement de cette étude.

  • Des nanoparticules au service de la médecine régénératrice…

     

    Des nanoparticules au service de la médecine régénératrice…zoom

    Une équipe de scientifiques dirigée par Ludwik Leibler, du Laboratoire " matière molle et chimie " (Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles) et Didier Letourneur, du Laboratoire de recherche vasculaire translationnelle, ont mis au point une nouvelle technique de cicatrisation qui utilise des solutions aqueuses de nanoparticules et permet de réparer des organes " mous " et des tissus, en collant un gel.

    Dans une première expérience menée sur des rats, les chercheurs ont fait une analyse comparée d'une fermeture d'une plaie profonde de la peau par la méthode traditionnelle de points de sutures, et d'une fermeture par l'application au pinceau de la solution aqueuse de nanoparticules. Dans une seconde expérience, les chercheurs ont appliqué cette dernière solution à des organes dits " mous ", tels que le foie, la rate ou le poumon qui sont particulièrement difficiles à suturer.

    Les chercheurs ont ainsi refermé une entaille profonde du foie avec hémorragie, en étalant la solution aqueuse de nanoparticules et en pressant les bords de la blessure et la perte de sang s'est arrêtée rapidement. Les chercheurs ont utilisé la même méthode pour réparer un lobe de foie sectionné. Dans les deux situations, les animaux ont survécu et le fonctionnement de l'organe n'a pas été altéré.

    Les résultats sont surprenants car, outre le fait de fermer des blessures, même profondes et en quelques secondes, cette méthode permet d'obtenir une cicatrisation de qualité et esthétique.

    Les chercheurs ont également réussi à fixer une membrane dégradable utilisée dans la thérapie cellulaire sur le cœur. A l'aide de cette nouvelle technique, il serait donc possible de fixer des dispositifs médicaux ou même de réparer et renforcer des organes et des tissus de façon mécanique.

    Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

  • Suivez, pas à pas, la vraie histoire et recette du cassoulet

    Marre de manger de la bouillasse nommée cassoulet à Toulouse???!

     

    http://cuisine-toulousaine.hautetfort.com/archive/2014/08/12/mes-origines-5426767.html