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société - Page 418

  • Découvrez les créatures des profondeurs arctiques

     

    Grâce à un biologiste russe, nous disposons désormais de photos saisissantes des créatures méconnues des profondeurs arctiques.

    Par Aymeric Pontier.

    Si le grand public connaît assez bien désormais les innombrables espèces qui vivent dans les mers tropicales du globe, les eaux froides du Nord comme du Sud recèlent encore beaucoup de mystères. La présence de glaces la majeure partie de l'année complique la tâche des scientifiques comme des producteurs de documentaires. Le biologiste russe Alexander Semenov, qui travaille à la station biologique de la Mer Blanche, s'est récemment converti à la photographie sous-marine. Durant son temps libre, il prend des clichés dans les profondeurs de cette mer arctique, puis les publie sur son site web personnel. On peut ainsi découvrir par exemple la plus grande méduse du monde, la méduse à crinière de lion qui compte jusqu'à 800 tentacules (photo du bas), et bien d'autres formes de vie encore...

     

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    https://www.contrepoints.org

     

     

  • Ascenseur spatial

     

    L'ascenseur spatial est un type de transport spatial entre la surface et une orbite autour de la Terre (ou une autre planète). Il se fonde sur l'idée d'un câble maintenu tendu par la force centrifuge due à la rotation de la Terre sur elle-même. Pour être en équilibre, le câble doit s'allonger au-delà de l'orbite géostationnaire (36 000 km), à partir de laquelle la force centrifuge dépasse la force de gravitation. Une fois en place, des nacelles montant le long du câble permettraient de rejoindre l'orbite de façon plus économique qu'avec un lanceur spatial classique comme une fusée.

    L'idée développée dans les années 1950 s'est heurtée à de nombreuses contraintes technologiques, et en premier lieu à l'inexistence d'un matériau à la fois suffisamment léger et résistant pour résister à la tension engendrée par le propre poids du câble. La découverte dans les années 1980-90 des nanotubes de carbone, dont les propriétés mécaniques théoriques pourraient être suffisantes, a relancé un certain intérêt pour cette idée, qui reste cependant pour l'instant du domaine de l'utopie ou de la science fiction.

    Naissance du concept

    Le concept d'ascenseur spatial a été inventé par le pionnier russe de l'astronautique Constantin Tsiolkovski en 1895 . Sur le modèle de la Tour Eiffel, qui vient d'être achevée en 1889, il imagine une tour de 35 790 km de haut, qui permettrait d'amener par un ascenseur des charges en orbite géostationnaire.

    Si le concept de l'ascenseur spatial a été vite relancé par Yuri Artsutanov qui proposa en 1960 non plus une tour mais un câble suspendu depuis l'espace et en suggérant d'utiliser un dispositif similaire à une cabine d'ascenseur, il n'a été présenté qu'en 1978 au grand public par Arthur C. Clarke, dans son roman de science-fiction Les Fontaines du paradis. Il est aussi appelé tour orbitale (orbital tower en anglais).

    Clarke décrit la construction, à partir d'une station spatiale, d'une gigantesque tour destinée à constituer un lien fixe entre la surface terrestre et un contre-poids en orbite géostationnaire. L'équilibre de l'ensemble est assuré en permanence, par la construction d'un autre élément de tour dans la direction opposée. Au total, c'est une sorte de fronde de 72 000 kilomètres de long qu'il faut réaliser.

    Comme souvent, Clarke s'est inspiré de travaux scientifiques réels, en particulier de ceux de l'ingénieur américain Jerome Pearson, qui publia sa thèse en 1975 (Jerome Pearson redécouvre l'idée bien plus tard qu'Yuri Arsutanov, car les projets de celui-ci restèrent confidentiels), et ceux de quatre autres américains (John D. Isaacs, Hugh Bradner, George Backus (en) du Scripps Institution of Oceanography, et Allyn C. Vine (en) de l'institut océanographique de Woods Hole) ont publié le 11 février 1966, dans la revue Science (Satellite elongation into a true " Sky Hook ").

    Dans ses travaux, en 1975, Jerome Pearson propose d'adopter une structure en forme de long ruban, dont une extrémité jouerait elle-même le rôle de contre-poids. C'est devenu un projet de 144 000 kilomètres (38 % de la distance Terre – Lune) mais il n'est plus nécessaire d'arrimer aussi solidement la base terrestre de l'ouvrage (dans le roman de Clarke, la base de la tour est ancrée de plusieurs kilomètres dans le sous-sol).

    Équilibre du système

    L'ascenseur spatial pourrait prendre la forme d'un long câble sur lequel circuleraient des navettes.

    Chaque portion du câble est soumise d'une part à l'attraction gravitationnelle terrestre, et d'autre part à l'accélération d'entraînement (la force centrifuge), qui s'équilibrent à l'altitude de l'orbite géostationnaire. La pesanteur domine en dessous de cette altitude, et il faut donc une longueur suffisante de câble (ou une masse suffisante, par exemple constituée du lanceur ayant lancé initialement le câble, ce qui permettrait de raccourcir ce dernier) au-dessus, pour assurer une tension vers le haut.

    En dehors de celle à l'altitude de l'orbite géostationnaire, les sections du câble ont une vitesse de rotation différente de celle qu'elles auraient si elles étaient en orbite libre : plus lente en dessous et plus rapide au-dessus.

     

     Concept de la NASA.

    Les matériaux classiques sont insuffisamment résistants, mais la découverte des nanotubes a fait réapparaître un certain intérêt pour cette idée.

    Brad Edwards, de la fondation californienne Eureka Scientific décrit en détail une méthode possible de construction d'un tel ascenseur (voir lien externe) :

    Tout d'abord, on lance un engin spatial en orbite géostationnaire.

    Puis celui-ci envoie vers la Terre un mince ruban (1 micromètre d'épaisseur) présentant des caractéristiques mécaniques ad hoc (résistant et léger). Au fur et à mesure que le câble descend, le véhicule s'écarte de la Terre pour maintenir l'équilibre. Il atteint ainsi une distance de 72 000 km.

    Une fois le premier câble amarré au sol, on s'en sert pour en mettre en place d'autres et constituer le câble définitif.

    L'intérêt d'un tel système réside dans son faible coût de fonctionnement. Dans certains projets, l'énergie de freinage d'une cabine descendante peut même être récupérée pour propulser une cabine montante. Son inconvénient principal est sa vulnérabilité aux météorites, aux débris spatiaux, aux engins aériens ou même aux catastrophes naturelles.

    Des calculs ont été effectués, et ont démontré que le câble de nanotubes en question devrait mesurer environ un mètre de large, être aussi mince qu'une feuille de papier, et être apte à supporter une tension d'environ 63 GPa, équivalente à " une joute de souque à la corde opposant 100 000 personnes de chaque côté ".

    Nicola Pugno de l'École polytechnique de Turin fait cependant remarquer que les assemblages de nanotubes de carbone sur lesquels reposaient tous les espoirs ne seraient pas assez solides. Dans un article du Journal of Physics : Condensed Matter, il ajoute que, même dans le cas où l’ascenseur spatial pourrait être déployé, les micrométéorites et l’érosion par l’oxygène ne manqueraient pas de l’affaiblir.

    Outre la résistance du câble, il faudrait également résoudre le problème des collisions avec les satellites ou des débris orbitaux. En particulier, la combinaison de l'inclinaison de l'axe de la Terre et de la présence de la lune peut créer un balourd dynamique.

    La NASA a organisé un concours ayant pour objectif la conception d'un câble en nanotubes, le Tether Challenge. Ce concours a offert en 2008 un prix d'un million de dollars à l'équipe qui proposera le câble en nanotubes le plus résistant, pourvu qu'il le soit au moins deux fois plus que le meilleur câble sur le marché.

    Ne soyez pas trop pressé: l'ascenseur existera bel et bien dans quelques dizaines d'années!

     

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  • Pourquoi les danseuses étoiles n'ont-elles jamais le tournis ?

     

    Des chercheurs de l'Imperial College de Londres ont voulu expliquer comment les ballerines parvenaient à ne jamais avoir la tête qui tourne malgré leurs pirouettes. Leur découverte pourrait leur permettre de venir en aide aux personnes sujettes au vertige.

    Les ballerines ne sont pas étourdies lorsqu'elles font des pirouettes car leur cerveau se serait habitué.

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    Qui n'a jamais essayé de faire la toupie et de s'en sortir indemne ? Quand la plupart des gens tentent tant bien que mal de marcher droit après cette expérience, les danseuses étoiles, elles, n'ont jamais le tournis, même après un long enchaînement de pas de danse. Comment expliquer cela ? C'est sur cette question plutôt singulière que se sont penchés des chercheurs de l'Imperial College de Londres.

    La réponse se trouverait dans le cerveau lui-même, modifié à force d'entraînement. Dans leur étude publiée dans la revue Cerebral Cortex, les scientifiques ont découvert que, à force de tourner sur elles-mêmes des années durant, les danseuses classiques finissaient par modeler leur cerveau. Ce dernier deviendrait hermétique aux signaux envoyés par les organes qui régissent l'équilibre dans l'oreille interne.

    Une sensation courante

     En temps normal, une rotation trop rapide entraîne une sensation de vertige. Physiologiquement, les fluides qui remplissent l'oreille interne continuent de bouger même une fois la tête immobile. "La sensation d'être encore en mouvement alors que nous avons en réalité cessé de bouger, est un problème courant (...) Mais les ballerines semblent pouvoir se conditionner de manière à ne pas avoir la tête qui tourne", explique dans un communiqué le Dr Barry Seemungal, de l'Imperial College de Londres.

    Pour en venir à cette conclusion, les chercheurs ont étudié un groupe de 29 ballerines classiques et un autre groupe de 20 jeunes femmes pratiquant l'aviron. Toutes les volontaires, dont l'âge et la forme physique étaient similaires, étaient placées sur un fauteuil qu'on faisait tourner, dans l'obscurité la plus totale. Elles devaient ensuite actionner une manivelle lorsqu'elles avaient la sensation d'être encore en train de tourner après l'arrêt du fauteuil.

    Plus résistantes aux signaux du corps

    Cette expérience avait pour but de mesurer à la fois la durée et l'intensité de ce vertige. Parallèlement, leurs réflexes oculaires déclenchés par l'oreille interne ont été observés, ainsi que leur cerveau à l'aide d'un IRM. Résultat : chez les danseuses, les symptômes du tournis duraient toujours moins longtemps que chez les rameuses. De même, l'IRM a révélé que la zone du cerveau qui recevait les signaux en provenance de l'oreille interne était plus petite chez les danseuses.

    "Leur cerveau s'adapte au fil des ans pour annuler la sensation de se sentir déséquilibré. Par conséquent, le signal qui aboutit au cerveau est réduit, ce qui rend les danseurs plus résistants à la sensation de vertige", résume le Dr Seemungal. Avec cette découverte, les chercheurs espèrent réussir à mettre en place une thérapie pour venir en aide aux personnes souffrant de vertiges chroniques. D'autres études doivent être menées pour mieux comprendre comment cibler les zones du cerveau concernées et apprendre à les contrôler, pour ensuite pouvoir les traiter.

     

  • Ils sont humains ou quoi?

    Découverte de scènes de tortures gore après l’attentat islamiste de Nairobi : yeux arrachés, corps accrochés à des crochets, doigts et nez arrachés à la pince

    Les islamistes shebab ont indiqué mercredi matin que 137 otages ont été exécutés par eux dans l’attaque du centre commercial Westgate à Nairobi qui a pris fin mardi soir, après 80 heures de siège.

    Ce que les islamistes somaliens n’ont pas indiqué, et qui a été découvert par les premiers soldats à avoir pu entrer dans le centre commercial Westgate, montre ce que le respect à la lettre du coran leur a inspiré. Après avoir fait réciter des prières aux otages pour séparer les musulmans des infidèles, ils ne se sont pas contenté, comme les premiers témoignages l’affirmaient, d’abattre les non-musulmans d’une balle dans la tête. Non. Les soldats ont découvert d’abominables tableaux de tortures commises par les terroristes :

    • Des otages aux corps démembrés, les yeux crevés, pendus à des crochets,

    • Des hommes castrés, avec les doigts arrachés à la pince, puis aveuglés, et enfin pendu,

    • Des enfants retrouvés morts dans les chambres froides des aires de restauration, avec des couteaux plantés dans le corps,

    • La plupart des islamistes ont été retrouvés réduits en cendre, brûlés vifs par le dernier vivant.

    Les horribles détails ont émergé hier jeudi soir en même temps que des images monstrueuses, dévoilant de nombreux cadavres jonchant les allées du centre commercial. Parmi les ruines, les soldats ont compté les corps d’au moins 71 civils qui avaient été déclarés disparus par la Croix rouge Kenyane. Il s’agit des premières – et prudentes- recherches, car le mail est peut-être piégé.

     « Il y a des cadavres transpercés par des crochets, qui pendent des plafonds » a déclaré un médecin kenyan qui ajoute : « Ils leur ont arrachés les yeux, les oreilles, le nez. Ils leurs ont taillé les mains comme on taille un crayon, et les ont forcé à écrire leurs noms au sol avec leur sang. J’ai vu aussi un couteau traversant le corps d’un petit enfant ». « Si vous regardez bien, vous constatez que tous les corps ont été torturés, les doigts et les nez arrachés avec des pinces sur des personnes vivantes »

    Un des soldats qui a pris des photos à la demande de ses supérieurs a déclaré avoir été tellement traumatisé qu’il a du être pris en charge par une cellule d’accompagnement psychologique.

    Lorsque l’assaut final a été lancé, des otages hurlant, à qui les terroristes venaient de trancher la gorge d’une oreille à l’autre, furent jetés vivants des balcons du 3e étage.

    150 personnes sont supposées avoir été tuées quand le gouvernement a lancé l’attaque finale, lundi. Des soldats kenyans en état de choc ont déclaré que les corps découverts parmi les ruines, les mares de sang et les morceaux de corps humains au sol dépassaient les pires scènes de films d’horreur que le cerveau puisse imaginer.

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

    dailymail.co.uk/Kenya-mall-attack-torture-claims-emerge-soldiers-Eyes-gouged-bodies-hooks-fingers-removed.html

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  • Une voiture intelligente qui décélère quand le conducteur est distrait

    Une voiture intelligente qui décélère quand le conducteur est distrait  

    Des chercheurs australiens ont mis au point un système qui permet, grâce à des capteurs, de mesurer le niveau de concentration du conducteur.

    Mesurer l'activité cérébrale du conducteur et en déduire s'il est encore en état de piloter pour agir automatiquement sur le freinage, tel est le but de ces recherches autraliennes sur une Hyundai i40 SW. Mesurer l'activité cérébrale du conducteur et en déduire s'il est encore en état de piloter pour agir automatiquement sur le freinage, tel est le but de ces recherches autraliennes sur une Hyundai i40 SW.

    société, futurologie, sciences, techniques, informatique

     

     

     

     

    Des chercheurs australiens ont dévoilé mercredi une Hyundai i40 programmée pour décélérer dès que des capteurs posés sur la tête du conducteur décèlent une baisse de l'attention. L'accélérateur du véhicule peut être "commandé" par un casque muni de 14 capteurs qui mesurent le type et la quantité d'activité cérébrale du conducteur, et qui peuvent donc déterminer le niveau de concentration, a expliqué Geoffrey Mackellar, chercheur au sein de l'entreprise de neuromécanique Emotiv.

    Lors des essais, il était demandé aux conducteurs de répondre à leur portable, de changer de station sur leur autoradio, de boire de l'eau ou de lire une carte, afin que les chercheurs puissent mesurer leur activité cérébrale lors de ces actions.

    Mesurer l'activité cérébrale

    Les conducteurs ont dû également conduire à 15 km/h pour mesurer leur activité cérébrale lorsqu'il ne se passe rien. Le prototype, commandé par le Royal Automobile Club de l'État d'Australie occidentale, utilise des logiciels qui lui permettent d'avancer lorsque le conducteur "est attentif et de ralentir lorsqu'il ne l'est pas", a ajouté Emad Tahtouh, de la firme technologique FINCH. Parmi les données récoltées par ces logiciels figurent la fréquence des clignements des yeux, la durée du regard sur un point précis, l'inclinaison du cou et le degré de l'activité cérébrale lorsqu'ils se livrent aux tâches décrites précédemment.

    L'inattention, comparable à l'état d'ivresse

    Lorsque la voiture détecte une baisse d'attention, elle décélère, puis réaccélère lorsque l'attention du conducteur remonte. Ce prototype n'a pas été construit dans un but commercial, mais pour promouvoir la recherche dans le domaine de la sécurité routière. "Les effets de l'inattention sont comparables à ceux de la vitesse et de la conduite alcoolisée, en termes de morts et de blessés sur la route", a déclaré le directeur du Royal Automobile Club.

  • Maurice Tubiana : la science française en deuil

     

    Médecin, biologiste, physicien, pionnier de la lutte contre le cancer, membre de l’académie nationale de Médecine depuis 1988, le Pr Maurice Tubiana est décédé le 24 septembre. Ce grand expert en radiologie est né en 1920 à Constantine, en Algérie. Un passionné de la science nous a quittés.

    Diplômé de médecine en 1945, docteur en physique en 1947, le Pr Maurice Tubiana appartenait à une génération de chercheurs hors-normes. Boulimique de recherches, il a été l’auteur de plus de 300 publications scientifiques. Professeur de physique médicale en 1952, il enseigna de 1963 à 1989 la radiothérapie expérimentale et clinique à la faculté de Paris.

    Ardent défenseur de la multidisciplinarité dès ses premières années de médecine, il est expert en radiologie, prenant en 1982 la tête du département de radiothérapie de Gustave Roussy. Son ennemi, tout au long de sa carrière n’est autre que le cancer. Il était d’ailleurs président du comité scientifique de l’Agence internationale pour la Recherche sur le Cancer.  En 1975, il préside en France la commission cancer.

    Partager l’amour de la science

    Dans les années 1980, son combat s’oriente fort logiquement vers la santé publique. Il se lance dans une lutte acharnée contre un fléau à l’origine aujourd’hui de 72 000 morts par an en France, le tabac. Il met alors sa pugnacité au service de l’information du public. A cette époque il s’inquiète des limites des pouvoirs publics. Plus tard, il dénonce les manipulations scientifiques liées à la vaccination contre le virus de l’hépatite B.

    Il livre alors sa dernière bataille dans un pays où l’obscurantisme, la peur irrationnelle et le principe de précaution ont mis à mal la science.  C’est d’ailleurs selon lui, l’un des fondements de la crise que traverse notre pays. Dans un entretien accordé à Destination Santé, au mois de juin 2011, Maurice Tubiana, avec une certaine amertume constatait que " notre pays n’éprouve plus le besoin de la science. Celle-ci au fond, est toujours à l’origine de changements qui nous font peur. Mais il ne s’avouait pas vaincu par les discours alarmistes et défendait bec et ongles son amour de la science avec la volonté de partager cette passion avec les plus jeunes. Son dernier livre, " N’ayons pas peur " est d’ailleurs entièrement dédié à ces arrières petits-enfants !