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LA VERITE! - Page 424

  • Mieux que le sirop Typhon...

    Supercentenaire : la capacité à vivre longtemps se cache t-elle dans les cellules souches?

    La mort est une des certitudes de la vie. Mais l'analyse inédite du sang de l'une des plus vieilles femmes de la planète a permis aux scientifiques d'en savoir un peu plus sur les limites de la vie. Ils ont notamment découvert la présence de pas moins de 400 mutations génétiques chez Hendrikje van Andel-Schipper.

    Les supercentenaires désignent les personnes capables d'atteindre l'âge de 110 ans tout en restant en bonne forme physique et psychologique. Mais il s'agit d'une espèce rare.

    Hendrikje van Andel-Schipper en était une. Cette Hollandaise est devenue la femme vivante la plus vieille au monde avant de mourir à l'âge avancé de 115 ans en 2005.Née en 1890, Hendrikje van Andel-Schipper possédait une santé d'enfer et toute sa tête. Plus impressionnant, son système sanguin ne possédait aucune trace de maladie. En donnant son corps à la science, elle a permis aux chercheurs d'analyser son sang et ses tissus afin de déterminer comment ils étaient affectés par l'âge. Ils ont ainsi pu faire quelques découvertes quant à la capacité des hommes à vivre longtemps. Selon leurs résultats, l'espérance de vie humaine serait limitée par la capacité des cellules souches à régénérer les tissus. Après avoir atteint un seuil d'épuisement, ces cellules mourraient diminuant la capacité du corps à reconstituer les tissus vitaux et les cellules.

    Chez Hendrikje van Andel-Schipper, il semblerait qu'environ deux tiers des globules blancs présents dans son corps à sa mort avaient été créé par seulement deux cellules souches. Autrement dit, la plupart des cellules souches de son système sanguin avec lesquelles elle a démarré sa vie étaient déjà épuisées.

     "Y a-t-il une limite dans le nombre de divisions cellulaires ? Cela implique-t-il qu'il y a une limite à la vie humaine ? Ou bien pouvons-nous contourner cela en se régénérant grâce à des cellules prélevées et conservées plus tôt dans notre vie ?", se questionne Henne Holstege du Centre Médical de la VU University à Amsterdam, reprise par le New Scientist.

    Les chercheurs ont pu identifier le nombre de cellules souches responsables de la production de globules blancs en étudiant les mutations dans le génome des cellules sanguines. Celles-ci étaient tellement similaires chez toutes les cellules qu'elles ne pouvaient provenir que de l'une des deux cellules souches-mères.

    Selon les estimations, nous naissons avec environ 20.000 cellules souches, et à n'importe quel moment 1.000 d'entre elles s'activent pour régénérer le sang", précise Henne Holstege. Au cours de la vie, le nombre de cellules actives diminue, et leurs télomères se rétrécissent jusqu'à disparaître. Ces régions non-codantes se trouvent à l'extrémité des chromosomes et brûlent comme un bout de chandelle à chaque division cellulaire. Les scientifiques désignent ce phénomène sous le nom d'épuisement des cellules-souches. En parallèle, les chercheurs se sont aperçus que les mutations subies par les cellules sanguines étaient inoffensives et résultaient de copies erronées d'ADN au cours de la vie d'Hendrikje van Andel-Schipper.

    L'absence de mutations entraînant un risque de maladie ou de cancer suggère qu'elle possédait un système amélioré de réparation ou de destruction des cellules portant des mutations dangereuses. Autrement dit, dès qu'il y avait une mutation délétère son organisme était capable de la faire disparaitre.

    Fontaine de jouvence? La science aurait-elle enfin mis la main sur la fontaine de jouvence? Bien que la recherche avance, rien n'est moins sûr. L'étude du sang de Hendrikje van Andel-Schipper est inédite car c'est la première fois que les chercheurs étudient l'accumulation de mutations génétiques dans les tissus d'une personne aussi âgée. "Cela contraste avec les mutations germinales, présentes à la naissance, mesurées dans des études précédentes. Maintenant que nous avons observé des mutations somatiques dans des tissus normaux et sans cancer, comme le sang, nous pouvons envisager des conséquences sur la santé", précise Chris Tyler-Smith du Wellcome Trust Sanger Institute, au Royaume-Uni.

    D'après les chercheurs, cette découverte fait renaître la possibilité de régénérer des corps vieillissants grâce à des injections de cellules souches, récoltées à la naissance ou au début de la vie. Ces dernières ne posséderaient ainsi pas de mutations et auraient des télomères intacts. Toutefois, si cette possibilité apparait théoriquement possible, d'un point de vue pratique, de nombreuses questions restent en suspens. "Si je prends un échantillon maintenant et que je me l'injecte quand je suis plus vieille, j'aurai de nouveau de longs télomères. Mais il se peut que ce ne soit possible qu'avec le sang", relève Henne Holstege.

    En savoir plus: http://www.maxisciences.com/%E2ge/supercentenaire-la-capacite-a-vivre-longtemps-se-cache-t-elle-dans-les-cellules-souches_art32463.html

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  • Ah mince: et les jolies fesses et corsages mouillés des filles qui lavent votre voiture?

    Nissan développe la peinture autonettoyante

    Grâce à une technologie novatrice appelée Ultra-Ever Dry qui consiste en une couche de peinture super hydrofuge et oléophobe, Nissan espère devenir le premier constructeur à produire une voiture autonettoyante

    Le quotidien est si occupé qu’il ne nous reste plus de temps pour les petits plaisirs, et encore moins pour les corvées, comme nettoyer sa voiture. Nissan s’est penché sur le problème en Europe en innovant avec une voiture qui demeure propre sans même être lavée. Vous avez parfaitement compris, cette voiture se nettoie d’elle-même, comme un chat ou chien dont le pelage reste propre et sec.

    Grâce à une technologie novatrice appelée Ultra-Ever Dry qui consiste en une peinture super hydrofuge (qui repousse l’eau) et oléophobe (qui repousse les huiles), cette peinture repousse la pluie, la boue et toutes les saletés.

    La technologie appliquée sur la carrosserie crée une couche de protection d’air entre la peinture et l’environnement, ce faisant toute matière entrant en contact avec celle-ci est aussitôt repoussée.  D’autres tests à venir

    Il reste encore d’autres essais à effectuer pour valider l’efficacité et la durabilité de la peinture répulsive sous les pires conditions crasseuses. Tous les tests auront lieu dans les centres techniques de Nissan en Europe.

    Imaginez l’intérêt de cette peinture sur nos terres contre la gadoue, le calcium et les abrasifs répandus sur nos routes pendant la longue saison froide ! Nissan ferait un joli coup ! En espérant qu’ils mèneront également leurs tests dans le nord de l’Europe.

  • "Bionic Kangaroo": un robot allemand reproduit le saut du kangourou

     

    Le "Bionic Kangaroo" se borne à reproduire le mouvement naturel du marsupial lors de son fameux saut. Tout en déséquilibre et en explosivité, le robot est développé par la société allemande Festo, qui avait déjà réalisé une méduse et une libellule mécaniques.

    La société allemande Festo, spécialisée dans les systèmes industriels d'automatisation des mouvements, s'est penchée sur le saut du marsupial. Le jeudi 3 mars 2014, elle a dévoilé un robot capable de le reproduire, à voir dans la vidéo ci-dessus.

    Monté sur un système pneumatique, le kangourou bionique se propulse grâce à l'air comprimé entre ses pattes. À chaque réception, il emmagasine de l'énergie pour son prochain saut. Pour ce faire, le robot met à profit les ressorts fixés sur ses pattes, comme un véritable kangourou utilise ses tendons pour ne pas se fatiguer lors de ses sauts.

     

    futurologie, société, informatique, science, techniques

     

     

     

     

     

     

    Les phases du saut du kangourou bionique. Crédit: Festo

    Pour se stabiliser en l'air, le robot déploie sa queue. Il prépare sa réception et maintient son équilibre grâce à des capteurs. Avec son mètre de hauteur et son poids de 7 kilos, il peut réaliser des sauts de 40 cm de haut et 80 cm de longueur. D'après ses constructeurs, les applications industrielles concernent surtout les techniques de stockage de l'énergie.

     

  • Première : des cellules souches par clonage de cellules adultes

     

    C'est une avancée pour la médecine régénératrice. Des chercheurs sont parvenus à créer des cellules souches embryonnaires à partir de cellules adultes. Un espoir pour le traitement de pathologies incurables. 

    Pour la première fois, des chercheurs ont réussi à cloner des cellules adultes humaines afin de créer des cellules souches embryonnaires. Cette avancée majeure pour la science a été publiée dans l’édition numérique du journal Cell Stem Cell. Les scientifiques ont utilisé une technique similaire à celle utilisée en 1996 pour le clonage de la brebis Dolly. Ils ont donc “reprogrammé” des ovocytes, en y remplaçant le noyau par celui de cellules de la peau de deux hommes de 35 et 75 ans. En stimulant ces cellules avec un courant électrique, elles ont commencé à se diviser et se multiplier, créant des cellules souches embryonnaires à l’ADN identique à celui des deux hommes.

    Les cellules souches embryonnaires sont dites pluripotentes car ce sont les seules cellules capables de se différencier en tous types de cellules de l'organisme (cardiaques, hépatiques, pulmonaires...), qui en compte 200, et de se multiplier sans limite. L’intérêt d’obtenir des cellules souches embryonnaires clones - ce que les scientifiques appellent le clonage thérapeutique - est qu’à terme elles pourraient permettre de réparer ou de remplacer des organes endommagés pour traiter le cancer, la cécité ou la maladie d'Alzheimer.

    Une expérience similaire avait été menée en 2013, mais l’équipe n’avait réussi qu’à cloner des cellules d’enfants. Or, étant donné que "l'incidence de nombre de maladies pouvant potentiellement être traitées avec des cellules souches pluripotentes augmente avec l'âge, le clonage thérapeutique concernera surtout des adultes plus âgés", soulignent les chercheurs.

    Mais cette découverte peut poser des problèmes éthiques. En effet, si elle a le mérite de ne pas utiliser d’embryon fertilisé - une technique qui soulève d'importantes questions éthiques, car dans ce cas l'embryon est détruit - certains détracteurs estiment que cela pourrait être un premier pas vers le clonage humain.

     

  • No future?

     

    Coronavirus MERS: décès de 2 expatriés en Arabie saoudite

    Deux expatriés atteints du coronavirus MERS sont décédés à Jeddah, grande ville commerciale de l'ouest de l'Arabie saoudite, où cinq autres cas de contamination ont été diagnostiqués, a indiqué samedi le ministère de la Santé.

    Ces décès portent à 76 le nombre de morts liées à cette infection en Arabie, pays le plus touché au monde avec 231 cas de contamination, selon les autorités saoudiennes.     

    Les deux expatriés décédés étaient âgés de 64 et 44 ans, a indiqué le ministère, sans préciser leur nationalité.

    Parmi les cinq nouveaux cas diagnostiqués à Jeddah, deux sont des médecins étrangers âgés de 54 ans, a-t-on appris de même source.

    La semaine dernière, un mouvement de panique s'était emparé des membres du personnel médical de Jeddah, conduisant à la fermeture pour désinfection du service des urgences du principal hôpital.

    Le ministre de la Santé, Abdallah al-Rabiah, s'est ensuite rendu en personne dans l'établissement et son ministère a affirmé dans un communiqué que la situation était "rassurante".

    Mais selon des informations parues mercredi dans les médias locaux, au moins quatre médecins de l'hôpital du Roi Fahd de Jeddah ont présenté leur démission pour ne pas avoir à soigner des patients atteints du virus, apparemment par crainte d'une contagion.

    Les premiers cas de MERS ont été signalés dans l'est de l'Arabie saoudite, mais ils se sont depuis multipliés à Jeddah, sur la côte ouest.

    Dans son dernier bilan communiqué jeudi, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué avoir été informée au total de 243 cas de contamination confirmés en laboratoire à travers le monde, dont 93 décès.

    Le coronavirus MERS est considéré comme un cousin plus mortel mais moins contagieux du virus responsable du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003.

     

     

  • Chine : une maison à moins de 3 500 euros sort d'une imprimante 3D

     

    Grâce à une imprimante 3D, une entreprise chinoise a réalisé dix maison en 24 heures au prix de 3 500 euros pièce.

    Fini la truelle et les parpaings ? Grâce à la la technologie prometteuse de l'impression en 3 D, une entreprise chinoise vient de réaliser la prouesse "d'imprimer" en 24 heures 10 maisons de ville de 200 m2, dans le quartier de Qingpu, à Shangai, pour moins de 3 500 euros pièce !

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    Pour réaliser ce tour de force de maison à assembler, Shanghai Winsun décoration design Engineering Co a utilisé une imprimante géante de 32 m de long, 10 m de large et 6,6 m de haut.

    La machine permet d'empiler des couches d'un matériau les unes sur les autres. Le béton provient de déchets de construction recyclés, provenant de chantiers ou d’usines désaffectées de ciment et de fibre de verre.

     

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     "Nous avons acheté les composants de l’imprimante à l’étranger, et l’avons assemblée dans une usine de Suzhou, a expliqué Ma Yihe, le patron de cette entreprise. Ce nouveau type de structure imprimée en 3D est écologique et bien plus intéressant financièrement".

    L'entreprise ambitionne déjà de développer une centaine d’usines de recyclage pour s'approvisionner en matières premières en récoltant et en transformant les déchets de construction.

     

     

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    Cette révolution dans le domaine de la construction commence à faire son chemin. Plusieurs projets existent en Europe comme à Amsterdam au Pays Bas où une maison de 13 chambres est en train d'être réalisée avec des briques de plastique recyclé. Encore plus fou, le professeur Behrokh Khoshnevis de l’université de Californie du sud a développé une machine qui "imprime" l'ensemble de la maison contrairement aux chinois qui fabriquent des pièces à assembler.

     

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    Classé aujourd'hui comme insolite... mais, dans quelques années...