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LA VERITE! - Page 436

  • Le microbiome inexploité des plantes pourrait aider à nourrir des milliard d’habitants.

     

    Source Scientific American.

    Le projet sur le microbiome humain a révélé des dizaines de milliers de milliards de microbes vivants dans et sur les êtres humains. Les scientifiques sont en train de faire un recensement des microbes des plantes – et pas seulement les centaines de milliards retrouvés dans le sol. Des communautés microbiennes distinctes vivent à l’intérieur des racines, des feuilles et des fleurs, et dans l’ensemble, elles ont une diversité génétique estimée être de trois à six ordres plus grande que les plantes hôtes. Ce deuxième génome, tout comme le microbiome humain, fournit à la plante les éléments nutritifs et l’aide à supprimer la maladie. Les scientifiques et les agriculteurs aussi pensent qu’elle représente la prochaine grande chose dans l’agriculture.

    Les travaux ont été publiés dans le numéro de juin 2014 de la revue Ecology Letters.

     

     

  • Les voyages forment la jeunesse, déforment les valises et vous rendent gaga!

    Psychologie: Quand les voyages rendent fous

    Si vous partez cet été, méfiez-vous des syndromes de Stendhal, de Paris, de Jérusalem, indien, insulaire…

    Il n’y a pas que les coups de soleil et les piqûres d’insectes qui peuvent vous gâcher les vacances. Les médecins reçoivent régulièrement des patients touchés par des syndromes directement liés au voyage, alors que ceux-ci n’avaient aucun antécédent psychiatrique. Dans ce cas, le voyage est considéré comme pathogène. Le meilleur remède étant le rapatriement. Régis Airault, ancien psychiatre installé en Inde, auteur de plusieurs livres sur le sujet, fait le tour des différents syndromes du voyageur.

    Syndrome indien: Il touche spécifiquement les Européens portés vers l’Orient. Une fois sur place, notamment en Inde, le choc culturel est trop violent et se traduit par l’apparition de symptômes délirants. Le psychiatre évoque le cas d’une "jeune fille à qui on a confié un bébé quasiment mort dans les bras. Elle n’y était pas préparée."

    Ou d’une personne, prise d’hallucinations, qui avait décidé de quitter le pays à la nage, "pour rejoindre ses parents". Beaucoup ont aussi le sentiment d’être persécutés, suivis. A l’origine, les troubles ont été mis sur le compte de prise de drogues. Mais les médecins ont très vite mis en évidence un "déformatage" de la personnalité justifiant un suivi psychiatrique.

    Syndrome de Jérusalem: Il s’agit d’un épisode psychotique aigu déclenché par un séjour dans la ville sainte. "Portées par une recherche mystique, les personnes partent dans un trip d’identification au Christ", observe Régis Airault. Les croyants se sentent alors investis d’une mission évangélique en se prenant pour le Messie. L’importante charge émotionnelle ressentie lors de ces pèlerinages explique l’apparition du délire.

    Syndrome de Stendhal: Cette fois, c’est au contact d’œuvres d’art que les sujets vacillent. La ville de Florence connaît de nombreux cas de visiteurs anormalement exaltés, pris de vertiges face à la beauté des œuvres, comme Stendhal l’a décrit lors de sa visite de l’église de Santa Croce. "Il y a une perte de contrôle, mais il ne faut pas en avoir peur. Sauf s’il devient vraiment fou. Là, les amis ont plutôt intérêt à les raccompagner et raccourcir le voyage", prévient le spécialiste.

    Syndrome de Paris: Ou plus précisément syndrome des Japonais à Paris puisque cette population est spécifiquement ciblée. Leur idée préconçue de la capitale -modèle de ville romantique comme dans Amélie Poulain- vole en éclat dès qu’ils posent un pied dans un métro bondé et puant. Derrière leurs masques antipollution, ils déchantent et sombrent dans un mal-être qui peut aller jusqu’à la dépression. Désormais, certains guides touristiques déconseillent certains quartiers qui ne correspondent pas au fantasme culturel des Japonais.

    Syndrome insulaire: Les papayes fraîches et les colliers de fleurs s’accompagnent parfois d’un sentiment d‘enferment chez ceux qui rêvent d’une escapade, parfois d’une expatriation, sur une île. "A Mayotte, j’ai récemment dû rapatrier dix personnes, confrontée à leurs limites, témoigne Régis Airault. On est dans le fantasme mais au bout d’un moment il y a une réalité qui est différente." Rattrapés par l’ennui, le climat, les personnes sombrent alors dans la déprime.

    Syndrome d’Ulysse: Il en fallait bien un qui touche les voyageurs épargnés sur place. Voilà le syndrome qui touche les personnes une fois rentrées chez elles. Généralement d’anciens expatriés. Ils connaissent des difficultés de réadaptation à leur culture d’origine. Déconnectés, ils ne reconnaissent plus les lieux qui leur étaient familiers.

  • Étudier la pollution pour trouver des… extraterrestres

    Il serait possible de découvrir une vie extraterrestre grâce leurs traces de pollution.

    Et si les extraterrestres polluaient aussi? C’est en gros l’idée de départ de l’étude menée par des scientifiques américains du Centre d'astrophysique Harvard-Smithsonian qui estiment que pour trouver des traces de vie ou même pourquoi pas des extraterrestres, les astronomes pourraient examiner des signes éventuels de pollution sur de lointaines planètes.

    Les scientifiques peuvent déjà étudier les atmosphères de planètes en dehors du système solaire pour y détecter la présence d'oxygène ou de méthane, qui peuvent être produits par des formes de vie intelligentes ou des microbes. Mais cette étude va plus loin et souligne que si nous, Terriens, rejetons des gaz comme les chlorofluorocarbones (CFC), une éventuelle civilisation extraterrestre pourrait bien faire de même.

    Un télescope 10 à 100 fois plus puissant que Hubble

    Des astronomes pourraient être en mesure de détecter la présence de tels gaz sur des planètes éloignées grâce au prochain télescope spatial James Webb, que la Nasa prévoit de lancer en 2018 pour un coût total de 8,7 milliards de dollars.

    Ce télescope sera de 10 à 100 fois plus puissant que son prédécesseur Hubble. Mais l’appareil aura ses limites aussi. Pour qu’il puisse voir quelque chose, il faudra par exemple des niveaux de CFC dix fois plus importants que ceux que nous avons sur Terre et que les planètes observées soient en orbite autour d'un type particulier d'étoile, les naines blanches.

    A la recherche de civilisations perdues

    Si cette méthode peut permettre de trouver des formes de vie intelligente, elle serait aussi susceptible de découvrir des traces de civilisations extraterrestres autodétruites. Certains polluants pouvant rester dans l'atmosphère terrestre durant 50 000 ans, quand d'autres disparaissent au bout de 10 ans.

    L'absence de ces polluants suggérerait ainsi une source de vie disparue. "On peut spéculer sur le fait que les extraterrestres ont été sages et ont réussi à vivre proprement", note Avi Loeb, l'un des coauteurs de cette recherche, avant d'ajouter : "mais dans un scénario plus noir, nous pourrions découvrir des choses qui seraient un rappel à l'ordre des dangers que représente le fait de ne pas être des occupants raisonnables de notre propre planète". A la manière humaine sans doute.

     

  • Une montre connectée qui affiche l'heure sur votre peau

     

    Les montres connectées sont de plus en plus futuristes. On avait déjà vu quelque chose d'incroyable avec les Kairos Watches, et voici qu'une start-up lance un modèle encore plus fou, puisque l'heure s'affiche directement sur votre peau.

    L'heure qui vous colle à la peau

    Ritot, voici le nom de cette montre en avance sur son temps. Ivan Powell et Andrew Larsen, les fondateurs du projet, se différencient de leurs concurrents par l'originalité de cette montre connectée. Ritot fonctionne grâce à la projection LED d'un pico projecteur, ce qui permet d'afficher toutes les informations sur la peau et non sur le bracelet. Une simple pression sur un bouton permet d'afficher l'heure, bien qu'il soit aussi possible de secouer la main pour activer la projection. Et bien entendu, c'est totalement inoffensif.

    Ce projet a débuté au début du mois de juillet sur la plateforme de crowdfunding Indiegogo avec un objectif initial de 50 000 dollars. À l'heure actuelle, le projet a réuni pas moins de 380 000 dollars. Mais à part son affichage un peu spécial, qu'est ce que cette montre fait de plus que les autres ? Vous vous en doutez, il s'agit d'une montre connectée. Cela signifie qu'il est possible de recevoir les notifications de son téléphone sur cette montre et du coup, sur sa main. SMS, emails, appels, alertes des réseaux sociaux ou d'applications... Bref, la même chose que les autres montres connectées, à la différence qu'on ne sait pas s'il sera possible de lire ses messages et autres. Ritot devrait être compatible avec iOS, Android et Windows Phone et pourra passer en mode vibreur pour plus de discrétion.

    Autre bonus : cette montre est waterproof, ce qui est très important lorsque l'on veut partir en vacances ou que l'on oublie de l'enlever en entrant dans la douche. Son design est unisexe et de nombreuses couleurs seront disponibles pour que chacun y trouve son bonheur. Son prix devrait s’élever à 120 dollars, soit 88 euros. Raisonnable !

     

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  • Jaguar lance un concept de pare-brise en réalité augmentée !

     

    C'est une innovation majeure qui devrait faire plaisir aux plus "gamers" d'entre nous : Jaguar vient en effet de dévoiler le tout premier concept, non pas de voiture, mais bien de pare-brise en réalité augmentée, qui s'inspire directement de l'univers des jeux vidéo !

    Moteur Ingenium Jaguar Land Rover 2014

    Jaguar-Land Rover présente ses moteurs "Ingenium"

    Le groupe Jaguar Land Rover innove et présente un prototype de pare-brise en réalité augmentée. Son but est de donner au conducteur toujours plus d'informations afin d'améliorer toujours plus son plaisir de conduite, mais aussi sa sécurité.

    Un pare-brise haute-technologie

    C'est une nouveauté qui pourrait bien révolutionner le secteur automobile : et si, demain, vous conduisiez un véhicule possédant un pare-brise intelligent, un pare-brise qui vous dicterait la trajectoire la plus optimale à suivre, une ligne à suivre qui changerait de couleur si jamais vous allez trop vite ? Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres à propos de ce prototype de pare-brise qui utilise donc la technologie de " réalité augmentée " intégrant des fonctionnalités utilisées depuis plusieurs années dans les jeux vidéo.

    Les jeux vidéo comme inspiration

    Bien entendu, vous aurez compris le lien direct fait entre ce concept de pare-brise d'un genre nouveau et le secteur des jeux vidéo, notamment les jeux de course auxquels nous avons tous joué durant notre jeunesse. Parmi les fonctionnalités proposées par ce pare-brise créé par Jaguar Land Rover, celle qui vous permettra de comparer vos différents tours de piste sur circuit. Ainsi, comme dans Mario Kart pour ne citer que lui, un " fantôme " sera créé et vous pourrez ainsi, sur circuit bien entendu, vous comparer à lui.

    Commercialisation dans 10 ans ?

    Egalement, l'affichage de plots virtuels sera possible afin de passer le permis de conduire à l'américaine ou simplement pour tester votre niveau de réactivité et votre dextérité au volant. C'est donc un pare-brise d'un nouveau genre qu'aimerait démocratiser Jaguar dans les prochaines années : premier prototype du genre, ce pare-brise sera amené à évoluer, mais ce premier jet laisse présager de fonctionnalités plus qu'intéressantes... voire indispensables ? Ce sera à Jaguar Land Rover de continuer à travailler dessus, avec pour but affiché de lancer ce produit de manière définitive d'ici à 10 ans.

  • De la conscience

     

    La conscience demeure l’un des éléments les plus mystérieux de la psyché humaine.

    Par Emmanuel Brunet Bommert.

    La vie est un concept étrange, comment une notion si proche et si familière peut-elle, en même temps, s’avérer si incompréhensible ? La simplicité n’est pas amie de l’intellect, les choses simples sont toujours celles qui demeureront les plus difficiles à notre entendement. Aussi, pour ne pas s’embourber dans l’infinie digression auquel conduit inévitablement notre ignorance des choses les plus évidentes, nous déduisons ce qui apparait le plus manifeste, faute de le savoir.

    La conscience est, dans la catégorie des concepts, le plus méconnu. En plus d’être le plus dangereux qui puisse subsister en philosophie. Si l’on devait reprocher une seule et unique chose de l’objectivisme d’Ayn Rand, ce serait d’avoir voulu donner une définition à la conscience, de l’avoir réduite à une simplification. La conscience n’est pas seulement l’identification : l’on peut en être pourvue sans pouvoir nommer la moindre chose, même s’il est vrai qu’elle y conduira inévitablement.

    Elle s’acquiert, tardivement : l’enfant n’a pas de conscience et ne sait pas ce qu’elle signifie, le malheur voulant que l’on ne puisse l’expliquer à qui en est dépourvu. Le jeune enfant est un être pensant qui, s’il demeurait ainsi sa vie durant, pourrait être perçu comme un animal doué d’un très haut niveau d’intelligence. Mais il n’est pas pour autant conscient.Elle se fait telle une ouverture, que l’on se souvient tous avoir franchie, et qui apparait dans l’imaginaire collectif comme un passage métaphorique des " ténèbres " à la " clarté " ; littéralement du jour au lendemain, l’ensemble de la réalité qui nous entoure prend un sens nouveau. Ce seuil, nous le nommons " fin de l’innocence ", par tradition hébraïque.

    Le passage de la vie embryonnaire à l’âge adulte est semblable à une reproduction raccourcie et simplifiée de l’évolution du monde vivant, dans son ensemble. La conscience est, dans l’ordre des choses, la dernière que nous acquérons. Aussi l’on peut observer l’enfant et, en évaluant ce qui lui manque, faire l’ébauche de ce que nous avons de plus que lui. De tous les éléments qui nous différencient de nos jeunes, l’un d’eux est si spécifique et si éminemment simple qu’il ne saurait être important à nos yeux : c’est là notre erreur, la vie est faite de choses élémentaires. La conscience, c’est la capacité que nous avons à prendre du recul sur les choses, devenant par-là capables de transcender notre nature propre.

    Même une bactérie peut assimiler le concept de responsabilité : si elle fait une erreur, elle le paye immédiatement. Mais seul l’être conscient a suffisamment de recul pour étendre sa compréhension de la responsabilité à ses semblables, puis à l’ensemble de l’univers. Vue comme une malédiction, elle peut être un don : cette capacité à prendre du recul est indispensable à la déduction, à l’induction et à l’extrapolation. Sans elle, la moralité est impossible : seule peut exister la loi immuable de notre nature. La conscience est la clé de notre " libre arbitre " au sens qu’elle compose notre capacité à dépasser les principes qui forment nos personnes.

    Elle conduit à une grandeur immense, à des sommets inexplorés, à un univers de possibles. Pourtant, c’est une clé maudite, qui vient avec son prix : puisque nous pouvons transcender notre nature, nous sommes donc aussi capables de l’enfreindre. Seul l’être conscient peut se suicider et demeure ainsi la seule catégorie d’être qui soit capable de choisir de mourir. Il peut dépasser son instinct de survie, marchant désormais sans filet sur le fil du rasoir.

    L’enfant ne sait pas ce qu’est la mort[1], à de rares exceptions, mais comprend le danger et se préservera de la souffrance autant qu’il lui sera possible de le faire. Il peut éprouver de l’attachement, mais sans le recul nécessaire à la compréhension, l’impact de celui-là n’ira pas jusqu’à l’abnégation. Au même titre que l’on peut faire une copie d’un singe qui ressemble effectivement à un primate, l’on peut expliquer le concept de " recul " à un enfant.Mais seulement le lui instruire, non pas l’éduquer.

     

    La conscience permet d’atteindre l’identification avec plus d’impact que ce que n’importe quelle autre créature pourrait obtenir. Un chat sait ce qu’est une souris, il sait comment elle fonctionne, il sait qu’elle est vivante.Mais seul l’être conscient peut interpréter ce qu’est une souris par rapport à lui-même. Il ne fait pas seulement qu’identifier, il hiérarchise et détermine des relations entre les principes de la réalité : il comprend la différence non plus comme quelque chose qui n’est " pas comme lui ", mais comme quelque chose qui " n’est pas comme lui, parce que… "

    Le chat, qui se regarde dans un miroir, est convaincu que son reflet est un autre animal parce qu’il n’a pas assez de recul pour comprendre ce qu’il est. Un être capable d’une intelligence extrême en serait capable, non pas par recul, mais parce qu’il pourrait assimiler ses mouvements comme trop analogues pour qu’il s’agisse d’autre chose que sa propre personne.

    Un enfant pense de cette manière, pourtant, seul l’être conscient serait capable, en regardant ce même miroir, de découvrir un objet dissimulé dans son environnement direct : il sait qu’il s’agit d’un reflet, parce qu’il a assez de recul pour comprendre qu’il émane d’un objet. La conscience n’est pas l’identification, mais cette capacité que l’on de prendre du recul par notre esprit, de pouvoir ainsi analyser le monde au-delà de la perception directe que nous en avons.

    L’animal tue, il peut dévorer son congénère vivant : il n’est ni supérieur ni inférieur à nous autres en cela. La conscience ne nous rend ni meilleurs ni pires que le serpent qui dévore un poussin vivant. L’enfant humain peut tuer un chien et jouer dans son sang, en toute innocence : il n’est pas plus vil que le chaton qui arrache les pattes d’une souris. La nature, toute entière vit par-delà le bien et le mal. Mais la conscience modifie notre perception de la réalité, par des aspects grandioses : l’attachement devient amour et le respect devient empathie[2].

    L’on sait ce que la souffrance signifie pour nous, aussi l’on peut transférer cette compréhension à un autre être : nous comprenons qu’autrui peut faire souffrir, alors que l’animal pensant ignore si une autre créature que lui éprouve de la douleur. La peur devient terreur, car l’on sait désormais que le tourment peut être aussi illimité que nous pourrons le concevoir. Car si nous pouvons imaginer les tortures les plus abjectes à nos semblables, c’est qu’ils peuvent nous faire subir de telles exactions.

    Conscients de ce que nous sommes capables de faire, nous craignons autrui. Cela puisque nous saisissons qu’il est notre semblable. L’espèce consciente peut devenir sociale, naturellement, mais le demeurera plus difficilement que le loup ou le rat : nous craignons nos semblables avec plus de force. De même, nous serions prêts à tout pour la survie de ceux auxquels nous sommes attachés : seule la conscience autorise l’amour et peut conduire à une véritable abnégation. Aussi, il est seul à pouvoir donner une définition au mot " dévouement ".

    1.Il existe des exceptions, la vie tolère une grande " marge d’erreur " dans ses lois. Suffisamment étendues pour qu’un enfant de quelques années atteigne la conscience, là où tous les autres n’y parviendront qu’après une décennie. Ces anomalies, si elles sont assez régulières dans nos immenses populations, ne constituent pas pour autant la règle en la matière.

    2.Par cela, nous pouvons affirmer que l’Homme est le résultat d’un conflit intérieur entre sa nature d’être pensant et sa nature d’être conscient ; d’où vont alors émerger l’ensemble de nos dilemmes moraux les plus douloureux.