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agriculture

  • Ho! madame l'angliche, rends-nous notre "money!!!"... Trop gonflée, la ménagère....

    Ce week-end, Theresa May, la Premier ministre de la Grande-Bretagne, a annoncé un calendrier de mise en œuvre du Brexit.

    Personne au Gouvernement prendre acte de ces annonces très claires et d'en tirer les conséquences, surtout à la veille de l'adoption du budget 2017 .

    Sachez que depuis juin 1984 et les accords de Fontainebleau, la Grande-Bretagne a obtenu un abattement conséquent sur sa contribution au budget de l'Union européenne. Concrètement, la France paie annuellement, depuis 1984, 1,6 milliard d'euros pour garantir le maintien de la Grande Bretagne dans l'union européenne. Puisque le Brexit est une réalité, il est indispensable que la France entame dès à présent une procédure et que le chèque versé à la Grande-Bretagne ne le soit plus dorénavant.

    Du coup, que faire de cette somme considérable? Par exemple, elle pourrait être mise à profit en faveur des retraités qui ne disposent actuellement que d'une retraite minimale.

    Ainsi, au nom du pragmatisme, nous pourrions réconcilier les Français avec la politique.... Ou bien, aider les agriculteurs… avec l'Europe qui a dévasté nos campagnes.

    Ne pas entendre leurs cris d'angoisse est une folie. Il faut y répondre avec vérité et justesse, avec courage et rapidité.

    Enfin, c'est mon avis. Avant que notre agriculture disparaisse totalement engloutissant nos traditions que, déjà, le tafta veut nous avaler...

     

  • Bientôt des drones au secours des agriculteurs !

     

    L’agriculteur, un véritable entrepreneur soucieux de réaliser des profits, n’a plus le temps d’aller inspecter ses champs. Des drones viendront-ils lui prêter main forte ?

    Par Jacques Henry.

    L’agriculture " raisonnée " est un concept qui signifie que la gestion des intrants est mieux contrôlée. Elle existe depuis un certain nombre d’années et a été promue auprès du monde agricole par les grandes sociétés impliquées dans la protection des cultures, en d’autres termes les chimistes produisant des pesticides variés et parfois aussi des engrais.

    Il s’agit d’optimiser les apports en engrais, en eau pour les cultures qui le nécessitent comme par exemple le maïs, et en pesticides pour lutter contre les ravageurs. Or, qui dit agriculture à haut rendement suppose une gestion optimale de ces intrants. L’agriculteur, un véritable entrepreneur soucieux de réaliser des profits, n’a plus le temps d’aller inspecter ses champs. Il possède un ordinateur avec lequel il consulte la météo, les cours des céréales ou des pommes de terre, le prix du lait et son tracteur est muni d’un localisateur GPS. Le producteur de céréales ne va plus préparer son champ avec une faux avant la moisson, ce temps-là est révolu depuis longtemps, il loue les services d’une entreprise spécialisée qui possède de grosses machines et ses moissons sont terminées avant même qu’il ne l’ait réalisé et il ne voit même pas le grain que ses champs ont produit.

    Puisqu’il n’a plus de temps à consacrer pour se rendre compte de l’état de santé de ses cultures, qu’à cela ne tienne, une entreprise canadienne commercialise un petit avion muni de caméras spécialisées dans la détection aérienne de tous les stress que peuvent subir les cultures. Il s’agit d’équipements réalisant des clichés en haute résolution à diverses longueurs d’onde et les signaux sont envoyés par wi-fi à la ferme. Depuis son ordinateur, l’exploitant agricole peut non seulement piloter le drone d’un mètre d’envergure bourré d’électronique sophistiquée et faire une analyse en temps réel des clichés transmis par celui-ci volant à une altitude de 120 mètres, mais aussi prendre immédiatement les décisions adéquates que lui aura indiqué un logiciel dédié pour ce type d’application.

    Parfaitement localisée sur l’ordinateur, l’évolution du drone détecte par exemple un déficit hydrique conséquent sur une légère proéminence d’un champ et au contraire le développement de rouille dans une zone en creux du même champ. L’analyse spectrale réalisée en temps réel à partir des données transmises par le drone permet de détecter l’état phytosanitaire des cultures, les carences en azote ou en potassium, la présence de ravageurs et bien d’autres paramètres que l’agriculteur pourra apprécier pour prendre ainsi une décision rapide d’intervention.

    La société Precision Hawks met donc à la disposition de l’agriculteur un outil d’observation d’une précision inestimable venant en soutien des prises de décision nécessaires pour permettre d’optimiser les rendements et la santé des cultures. Il est probable qu’un jour les interventions sur le terrain seront faites par des machines sans conducteur, des robots, et le monde agricole qui représentait encore 60 % de la population au début du XXème siècle et maintenant à peine 5 % sera remplacé par des machines.

    En ce qui concerne ces drones pacifiques d’un genre nouveau, reste à savoir si les autorisations de vol seront accordées par les autorités compétentes, sachant qu’un groupe d’adolescents de Nancy a été condamné pour avoir fait voler un drone au-dessus de la ville sans autorisation préalable il y a quelques mois. Peut-être que dans la Saône-et-Loire profonde du ministre du redressement agricole, il sera plus facile d’obtenir un permis de voler à une centaine de mètres d’altitude sans rendre les autorités civiles et militaires trop nerveuses !!!

    Source : http://precisionhawk.com/index.html

     

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