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  • Quoi ma tête? qu'est-ce qu'elle a ma tête?

    Changer de corps (ou de tête), c'est pour demain

    Le médecin italien Sergio Canavero assure pouvoir bientôt greffer un corps entier sur une tête. Des patients sont prêts à faire l'expérience.

    "Si on peut reconnecter vaisseaux, muscles et nerfs sur une jambe ou un poignet, on peut le faire au niveau du cou", assure le neurochirurgien Sergio Canavero. © Alberto

    Pour ceux d'entre nous qui ont la rate qui se dilate, le foie pas droit, l'estomac bien trop bas, le thorax qui se désaxe ou les hanches qui se déhanchent, une solution est peut-être en vue pour résoudre tous nos maux : changer de corps. Le neurochirurgien turinois Sergio Canavero a en effet annoncé jeudi qu'il sera possible, d'ici deux ans, de greffer un corps à une tête. Les travaux du docteur Canavero ont été publiés par la très sérieuse revue scientifique New Scientist.

    C'est en observant les effets de la guillotine que le médecin français Julien Jean César Le Gallois soutint le premier, au début du XVIIIe siècle, qu'une tête coupée, à condition qu'elle soit correctement irriguée de sang oxygéné, pouvait survivre. Depuis, la théorie avait davantage intéressé les auteurs de science-fiction ou de littérature gore que les chercheurs. Mais avec les progrès de la médecine, le rêve de Victor Frankenstein semble à portée de main. La méthode du docteur Canavero consiste à d'abord congeler le corps du "donneur" et la tête du "receveur". Les deux cous sont ensuite tranchés et le corps du donneur est greffé sur la tête du receveur.

    Banane et spaghettis

    Pour illustrer l'intervention, assez simple dans son principe, Sergio Canavero coupe en deux une banane. Dans un des deux morceaux de la banane qu'il vient de trancher, il enfile une poignée de spaghettis (crus, et donc rigides) qui représentent les vaisseaux, les fibres musculaires et les nerfs. "Si on peut reconnecter vaisseaux, muscles et nerfs sur une jambe ou un poignet, on peut le faire au niveau du cou."

    Reste l'épineuse question de la moelle épinière. Selon le docteur Canavero, le polyéthylène glycol permettra aux deux moelles de "fusionner". Le patient sera ensuite tenu en coma artificiel pendant trois ou quatre semaines alors que des électrodes, préalablement placées dans son corps, stimuleront la fusion des moelles épinières. "Au réveil, le patient sera capable de bouger et de parler. Au bout d'un an de physiothérapie, il devrait pouvoir marcher, assure le médecin. J'ai déjà une cinquantaine de candidats atteints de dystrophie musculaire, de tétraplégie ou encore transsexuels."

    Une question d'habitude

    Quant au risque de rejet, le chercheur turinois est catégorique : "Le seul rejet à redouter est d'ordre psychologique. Mais j'y ai pensé. Pour faire accepter au patient son nouveau corps, il portera avant l'opération pendant six mois des lunettes qui, virtuellement, lui feront percevoir sa tête placée sur un autre corps que le sien." Eurêka !

    En 1970, une telle opération fut tentée sur un singe. Sans grands résultats. Le macaque ne put jamais bouger et il mourut au bout de neuf jours lorsque le corps rejeta sa tête - à moins que ça n'ait été le contraire ? "Mais nous avons énormément progressé depuis, et les obstacles techniques sont aujourd'hui surmontables", rétorque l'imperturbable chercheur.

    Le médecin turinois est contesté par la communauté scientifique. Toutefois, New Scientist révèle dans son article que la Harbin Medical University, en Chine, travaille sur le même protocole que lui et qu'elle va passer aux expérimentations sur les rats et sur les singes. "Si mes pairs ne veulent pas me laisser opérer en Europe ou aux États-Unis, l'expérience se fera ailleurs", affirme Sergio Canavero. Et d'annoncer une date: 2017.

  • Un iPhone carré ou un smartphone transparent, les deux concepts insolites.

    On revient aujourd’hui avec deux concepts insolites, dont un iPhone carré pour ados et un smartphone transparent et futuriste, façon "Inception". Ce n’est pas demain la veille qu’on les verra arriver, mais c’est bon de rêver.

    Les produits Apple se font disséquer par bien des designers. Alors que le concept d’iPhone Edition inspiré de l’iPhone première génération avait séduit quelques hipsters, ce sont les adolescents que ce tout nouveau concept d’iPhone carré est censé séduire. Adolescents, mais pas que ! S’il est vrai que certaines firmes comme Motorola ou Nokia ont déjà lancé la mode du téléphone carré pour les ados, Apple n’en a jamais rien fait. Bien entendu, on peut toujours courir mais voici le concept carré imaginé par le designer Londonien Chike Newmann pour Apple. Construit sur la base d’un iPhone on ne peut plus banal, le smartphone arbore un clapet carré à glissière, système un peu démodé mais non sans charme. L’appareil photo risque malgré tout d’être difficile à utiliser car l’appareil est petit et la prise en main moins évidente. Mais finalement, le gadget (paré de métal et de verre) redonne un sacré coup de fouet au vieux Nokia à glissière de vos 15 ans !

    Le deuxième design, baptisé "Projet Aria", présente des caractéristiques beaucoup plus futuristes. Après avoir vu passer deux concepts iPhone et iMac conçus en hommage aux années 80, on active le mode Back to the Future avec au programme, projection holographique et Lytro Camera pour ce concept transparent nommé Aria. Conçu par 91mobiles.com, le dispositif présente un écran totalement translucide et un système de projection holographique par l’intermédiaire de quatre petits projecteurs placés à chaque coin du téléphone. L’appareil photo Lytro permet de capturer des profondeurs de champ dans leur intégralité. Même les caractéristiques les plus banales réussissent à être excellentes. On relève un écran UHD de 5 pouces avec un panneau polarisé, 4 Go de RAM et jusqu’à 128 Go de stockage, un appareil photo Lytro avec OIS et capture vidéo 4K. Le must : un "super-condensateur" offrant deux jours de vie à la batterie pour une charge de seulement 30 minutes. Un condensé de futurisme et de pureté, en images.

     

  • Quand l’impression 3D permet aussi de faire des moteurs d'avions

    Des chercheurs australiens ont annoncé jeudi avoir fabriqué pour la première fois deux réacteurs d'avions grâce à l'impression tridimensionnelle, suscitant l'intérêt de grandes sociétés internationales. Les engins - répliques du moteur à turbines à gaz de l'équipementier aéronautique français Safran, qui fournit les avionneurs européen Airbus et américain Boeing - font la démonstration du potentiel de l'impression en 3D pour produire de la haute qualité, ont déclaré les chercheurs de l'université Monash de Melbourne.

    Un matériel de «qualité aéronautique»

     «L'important, c'est la reconnaissance par les principaux fabricants et sociétés d'ingénierie comme Safran et Airbus que le matériel que vous pouvez concevoir en utilisant du métal imprimé est de qualité aéronautique», a déclaré à l'AFP Ian Smith, membre de l'équipe scientifique.

     «C'est une technologie assez perturbatrice. Nous avons vu beaucoup de choses se passer dans le domaine du plastique et du polymère, mais ce qui est passionnant c'est que cela concerne maintenant des métaux et des métaux légers, comme le titane, le nickel et l'aluminium», a-t-il dit.

    Inventée dans les années 1980, l'impression 3D permet de produire couche par couche un objet solide, d'après un fichier 3D. Elle utilise un processus de fabrication additive, à la fois d'injection et de solidification de matière, plastiques ou métalliques.

    Wu Xinhua de l'université Monash University a indiqué que son équipe, qui a travaillé un an sur ce projet, avait créé les moteurs en démontant pièce par pièce de vieux exemplaires et en scannant chaque composant. L'un des moteurs est actuellement exposé à l'Australian International Airshow de Melbourne et l'autre se trouve à Toulouse, au siège de la société française Microturbo, spécialisée dans les turbines à gaz de petite puissance.

    Une technologie utile pour fabriquer des prototypes et des composants sur-mesure

     «Wu Xinhua et son équipe de l'université Monash ont démontré leur maîtrise de la fabrication additive dans le métal», a déclaré Jean-François Rideau, responsable de la recherche et de la technologie de Microturbo. La technologie pourrait être utilisée pour construire rapidement et à moindre coût des prototypes et des composants sur mesure, estiment les chercheurs.

    Les imprimantes 3D de métaux pourraient également être utilisées dans l'industrie biomédicale pour créer des prothèses ou des équipements

    Avion en approche d'atterrissage à l'aéroport de Toulouse Blagnac. (Photo illustration)

     

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  • L'immortalité, c'est pour bientôt

     

    Allez lire cet excellent article: étonnement assuré

     

    https://www.contrepoints.org/2015/02/21/198677-limmortalite-peut-etre-pour-bientôt

  • Impression 3D : Un stylo pour dessiner en relief

    Appelée par certains la 4e révolution industrielle, l’imprimante en 3 dimensions qui consiste à superposer des couches de matières de plastique fondu ne cesse de faire parler car les possibilités et les évolutions sont quasi-infinies. Une voiture avait été entièrement imprimée en 3D en 44 heures, c’est dire l’avancée technologique que nous offre la 3D. Chaque évolution technologique est menée à se miniaturiser, et l’imprimante 3D n’y échappe pas. C’est plus précisément sous forme de stylos 3D que cette technique s’adapte afin d’être accessible à tous. Tous les stylos 3D créés à ce jour consistent à faire fondre une tige de plastique à des températures très élevées, c’est là que se démarque Creopop qui utilise de l’encre sensible à la lumière qui se solidifie grâce aux ultraviolets.

    Contrairement aux autres stylos, Creopop n’utilise donc pas de plastique ce qui signifie pas de brûlures dues à la chaleur très élevée, pas de danger pour les yeux et pas d’odeurs nauséabondes de plastique. Par ailleurs, il ne requiert aucun cordon d’alimentation, il fonctionne avec une batterie chargeable par micro USB. Alors que l'imprimante 3D débutait dans l'impression en plusieurs couleurs, le stylo 3D va bien plus loin car l’encre photosensible utilisée existe sous différentes formes pour laisser libre cours à l’imagination. Encre fluorescente qui brille dans le noir, encre élastique, encre magnétique qui se colle sur un frigo, encre qui change de couleurs en fonction de la température et même encre pour faire du bodypainting, c’est ce qu’on appelle avoir le choix. Creopop en est à sa 3e génération de prototype ergonomique. Le design et la performance de ce stylo dessinant en 3 dimensions en sont encore au stade de perfectionnement. Creopop a lancé son stylo 3D sur le site de crowdfunding Indiegogo et il devrait être commercialisé en 2015 au prix de 89$, ce qui reste abordable par rapport aux autres stylos 3D.

     

  • Toulouse: dans une baignoire pour simuler l'impesanteur de l'espace

    C'est une première en Europe. Jusqu'à la fin de cette semaine douze personnes, 12 hommes âgés de 19 à 45 ans participent à l'institut de médecine et de physiologie spatiale de l'hôpital Rangueil à une expérience "d'immersion sèche". 

    Douze cobayes sont plongés par période de trois jours dans des baignoires contenant de l'eau à 33°C mais dont ils sont isolés par une bâche imperméable, cette technique porte le nom "d'immersion sèche". Ils y dorment et y mangent. En les faisant flotter ainsi, il s'agit ainsi de recréer les conditions d'impesanteur (les explications sur le site du CNES) qui règnent dans l'espace dans l'optique de voyage longue durée comme des mission vers la planète Mars.

    Cette expérimentation menée à Toulouse par le Medes est financé par le Centre national des études spatiales. Seuls les Russes avaient jusqu'à maintenant mené ces expériences sur la manière dont réagit l'organisme dans une telle situation. Pour les cobayes la sensation de flotter mais aussi des douleurs dorsales.

    Si elle est concluante, cette expérience pourrait permettre de tester des traitements préventifs destiné à réduire les symptômes dont souffrent les astronautes, essentiellement des problèmes cardio-vasculaires et de déminéralisation.

     

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