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Blog - Page 13

  • Fraude fiscale et immigration

    Les chiffres incroyables du magistrat Prats

    Charles Prats, ex-magistrat de la délégation nationale de la lutte contre la fraude au ministère du Budget, ancien juge d’instruction, ancien inspecteur à la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières, toujours magistrat du siège (Cour d’Appel) et membre du conseil scientifique de la formation et de la recherche stratégique, a affirmé, et en a apporté les preuves, en présentant un document officiel du ministère de Bercy: "économie.gouv.fr", qu’il y avait 18 millions de gens nés à l’étranger qui sont titulaires d’un numéro de sécurité sociale en France.

    Sur ce chiffre, déjà suffisamment impressionnant, 10%, soit 1,8 million sont des numéros frauduleux destinés à récupérer des prestations sociales et cela représente un pillage de la "Sécu" d’environ 13 milliards d’euros annuellement.

    80% de ces faux documents, soit environ 1,4 million, sont des fraudeurs d’origines algérienne, marocaine, malienne, congolaise, etc.

    Selon Charles Prats, cette fraude organisée pourrait même atteindre les 20 milliards.

    On se demande à quoi servent ces "intelligences numériques" qui gèrent nos budgets sociaux en général et la Sécurité sociale en particulier et, bien entendu, les ministres et les technocrates en charge de ces services.

    Quand prendra-t-on la décision de délivrer un numéro unique par citoyen, décerné à vie, pour tous les documents administratifs et d’identité, comme cela est pratiqué en Espagne notamment et limite considérablement les fraudes ?   

    Les statistiques, publiées par le ministère de l’Intérieur, nous informent que les demandes d’asile sont en progression constante depuis 2017, selon l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides).

    La France est le deuxième pays d’Europe choisi par ces demandeurs, derrière l’Allemagne (près de 200 000 dossiers enregistrés).

    Environ 150 000 demandes d’asile ont été déposées chez nous, un chiffre encore jamais atteint.

    Selon les statistiques : 65 000 en 2013/2014, 70 000 en 2015, 87 000 en 2016, 108 000 en 2017, 122 743 en 2019

    À ces chiffres s’ajoutent plus de 35 000 demandeurs d’asile venant d’un autre pays européen (Allemagne, Italie, Espagne, etc. qui leur refusent tout simplement l’asile sollicité).

    Il est à noter une très forte progression de demandeurs en provenance d’Afghanistan, de Géorgie, de Guinée et de Côte d’Ivoire.

    36% environ de ces demandeurs d’asile obtiennent ce statut de réfugiés alors qu’ils arrivent de pays qui ne sont pas en guerre.

    Les expulsions des étrangers en situation irrégulière atteignent rarement les 10% de reconduites à la frontière.

    Dans le grand débat d’enfumage proposé par le président de la République a été évoqué, mais seulement évoqué, l’idée d’établir des quotas. Il est vrai que cette solution est approuvée par 60% des Français, selon un sondage Odoxa: "En matière d’immigration, une fois nos obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?".

    Vous pouvez être assurés qu’il n’en sera plus question lors de la compilation des dizaines de revendications retenues puis mises "au placard".

    Le président de la République, Emmanuel Macron, aurait tout intérêt à mettre ce sujet très actuel dans la priorité des revendications des citoyens français car l’immigration clandestine ne cessera pas demain, ni dans les prochaines années, elle est devenue irréversible!

    La loi sur l’immigration (qui va être présentée à l’Assemblée nationale dans les prochains jours et devrait être une loi "contre" l’immigration et qui, je l’espère, sera rejetée par Les Républicains, le RN et une partie des "Macronistes") n’apportera rien de nouveau : les entrées illégales ne diminueront guère, bien au contraire, les OQTF continueront à " vivre chez nous ", les délinquants étrangers ne seront pas expulsés, les récidivistes binationaux "resteront Français" et nos frontières resteront largement ouvertes, ainsi que nos "poches" afin que notre "humanisme" (largement subventionné) porte "aides et assistance" bien davantage aux "étrangers" qu’aux "nationaux" qui, sans doute, méritent leur "misère" et doivent être punis puisque Français!

    Manuel Gomez

  • Honteux! Pas étonnant que la France soit foutue!

    QUI GOUVERNE LA FRANCE? L'ETAT PROFOND DECRYPTE

     

    Honteux!  Pas étonnant que la France soit foutue!

     


  • La méthanisation: un danger pour nous

    La méthanisation est la nouvelle lubie de nos dirigeants. En quoi est-elle problématique pour vous? La méthanisation est la nouvelle "tarte à la crème" promue afin de ne plus dépendre du " gaz de Poutine". C’est une nouvelle preuve du primat de l’idéologie sur le réel et le bon sens.

    EN QUELQUES MOTS CE QU’EST LA METHANISATION.

    La méthanisation consiste à récupérer des "déchet " (déjections animales, boues de stations d’épuration, déchets d’abattoirs, œufs pourris…), à les mélanger avec du carbone (végétaux) à hauteur de 25%. Le tout est mis dans une grande cuve et brassé pendant des jours en milieu anaérobie (sans oxygène). Des réactions chimiques vont avoir lieu sous l’action de micro-organismes et générer du gaz: le méthane. Ce méthane sera (après épuration) injecté dans les conduites de GRDF ou brûlé dans une turbine afin de produire de l’électricité qui sera vendue à EDF.

    À la base, il était question de "méthanisation à la ferme". En clair cela devait permettre à un petit agriculteur de recycler ses déchets et d’obtenir un peu de gaz ou d’électricité, constituant un petit complément de revenu l’aidant à lutter contre les difficultés que rencontrent les agriculteurs pauvres, dont 1 à 2 se suicident chaque jour. Mais certains ont vite compris qu’il y avait beaucoup d’argent à gagner et la "méthanisation à la ferme" n’est resté qu’un argument pour "vendre" le concept initial.

    Des structures beaucoup plus lourdes sont vite apparues. D’autant que les subventions pleuvent, représentant de 20 à 40% d’un projet et pouvant aller jusqu’à 70%. Il convient aussi d’ajouter à ces subventions des contrats sur 15 à 20 ans avec prix garantis, pour ceux qui se lancent dans l’aventure. Aventure qui n’en est pas une puisque c’est ceinture et bretelles pour le méthaniseur.

    Il suffit donc d’avoir des garanties suffisantes pour que le banquier vous accorde un prêt, et dès lors avec les subventions et les contrats à prix garantis, c’est le jackpot. Évidemment, les petits agriculteurs n’y ont pas accès et sont abandonnés à leur triste sort.

    J’ai indiqué qu’il fallait du carbone pour que la méthanisation se fasse. Sachant qu’une petite méthanisation rentre environ 30 tonnes de déchets par jour et qu’il faut environ 25% de carbone, il faut 7,5 tonnes de carbone par jour. C’est impossible avec les coupes de gazon et les tailles de haies. Alors comment faire? La solution s’appelle les CIVE (Cultures intermédiaires à vocation énergétique). En clair, ce sont des cultures dont l’objectif est de produire le carbone indispensable aux méthaniseurs. Oui, vous avez bien lu. Des cultures seulement pour fournir le carbone nécessaire.

    À ce jour, IL Y A UN PEU PLUS DE 1 000 METHANISEURS EN SERVICE EN FRANCE. Le CSNM (Collectif scientifique national méthanisation), constitué de scientifiques et d’agronomes, a calculé que les surfaces agricoles nécessaires à la production du carbone utilisé par ces 1 000 méthaniseurs représentaient la surface de 3 à 4 départements français.

    L’objectif de l’ADEME (l’agence gouvernementale qui s’occupe des déchets, donc de la méthanisation) pour 2030 est d’avoir 8200 méthaniseurs en service en France. Si cet objectif est atteint, il faudra la surface de 30 à 40 départements français pour produire les CIVE nécessaires. Un délire complet… qui, en plus, risque de porter atteinte à notre indépendance alimentaire.

    S’agissant de l’aspect économique de la méthanisation, c’est tout simplement consternant. Pour 1 tonne de déchets qui entre, on obtient 90% de déchet et 10% de gaz. Une fois épuré (on enlève le gaz carbonique), il ne reste que 6% de méthane. Pour obtenir 6% de méthane, on dépense "un pognon de dingue", comme dirait M. Chéri-Bibi.

    Venons-en aux DANGERS DE LA METHANISATION. Dans le processus de méthanisation, il faut savoir que 90% des quantités qui rentrent deviennent des déchets de la méthanisation après production du méthane. Cela s’appelle du "digestat". C’est réputé être un engrais "bio". Ce digestat sera épandu à la surface des champs. Et c’est là que les problèmes deviennent sérieux.

    Le digestat est composé à 80% de liquide. Notamment de l’azote ammoniacal. Lorsqu’il est épandu à la surface des champs, cet azote ammoniacal, au contact de l’air, va s’oxyder et se transformer en protoxyde d’azote. Un gaz qui part dans l’atmosphère dont le pouvoir d’effet de serre est presque… 300 fois plus puissant que le CO2 avec une durée de vie de 100 ans. Mais ça, ce ne n’est dit nulle part par l’ADEME.

    De plus, TOUTES LES ABEILLES AUX ALENTOURS SONT TUEES PRESQUE INSTANTANEMENT. Quant aux vers de terre, indispensables aux processus de création de l’humus (couche fertile du sol), ils subissent le même sort. On nous dit que le digestat est "bio" et sans danger. Mais, le 17 août 2020, à Chateaulin (29) une cuve de digestat a débordé et son contenu s’est déversé dans l’Aulne, un petit cours d’eau en amont d’une station d’eau potable. Résultat: le préfet a interdit la consommation d’eau pendant 5 jours sur 50 communes. Sans doute parce que le digestat est sans danger…

    Les problèmes ne s’arrêtent pas là. LE METHANE ÇA BRULE ET ÇA EXPLOSE. Ainsi, la méthanisation de Saint-Gilles-du-Méné (35) a été entièrement détruite par une explosion et l’incendie que cela a provoqué. Enfin, il y a quelque jours – fin août –, deux ouvriers d’une méthanisation dans l’Aisne (02) ont été intoxiqués. L’un d’eux est mort. La liste des accidents est longue, il suffit d’aller sur Internet pour les découvrir.

    LA METHANISATION EST UNE ESCROQUERIE SUR TOUS LES PLANS: économique, environnemental et pour la population. Comme la façade est peinte en vert, nos politiques, qui ne cherchent même pas à savoir de quoi il s’agit, applaudissent et votent tout ce qui concerne ce domaine. C’est un exemple patent du triomphe de l’idéologie et de la faillite pour ne pas dire de la nullité de nos gouvernants ainsi que des principaux dirigeants politiques du pays.

    Éolienne, méthanisation mais aussi voiture électrique: la fin de vie de ces installations n’est jamais évoquée. Pensez-vous que le véritable danger serait là?

    Effectivement, qu’il s’agisse des éoliennes ou des méthaniseurs, rien n’est prévu pour la fin de vie de ces installations. Leur démontage sera certainement laissé à la charge de la collectivité. Dans 20 à 30 ans puisque c’est la durée de vie de ce type d’installations.

    Les voitures électriques, en voilà une belle escroquerie. On a demandé aux Français d’acheter du diesel pendant des dizaines d’années. Subitement on leur dit, alors que les diesels modernes ne polluent pratiquement pas, de changer leur véhicule pour un modèle électrique. Et tout devrait être réglé pour 2035, sur demande de l’Europe.

    Comment vont faire les gens pour acheter une voiture électrique? Il y a bien des aides, mais elles laissent un reste à charge très lourd pour la population, beaucoup trop élevé pour nombre de personnes. Par ailleurs, il n’y a que très peu de bornes de recharge. Et l’autonomie des véhicules reste assez faible. Enfin, avec la crise de l’énergie et la flambée impressionnante du prix de l’électricité, il sera bientôt hors de prix de recharger sa voiture lorsque le bouclier tarifaire va s’arrêter au 31 décembre de cette année. Et, cerise sur le gâteau, on ne sait pas – à ce jour – recycler les batteries de ces véhicules.

    Mais cela ne fait rien, nos gouvernants continuent à chanter la même chanson. Toujours au nom de l’idéologie. Ce qui est certain, c’est qu’au plan de l’emploi, cela va être une véritable boucherie, singulièrement pour tout ce qui touche à l’industrie automobile classique.

    Les populations rurales et les paysans sont-ils les premières victimes des méfaits des énergies vertes pour vous? Pour la population, ces énergies vertes sont une catastrophe. Le prix de l’immobilier s’effondre de 30 à 40% dès qu’une méthanisation s’installe. Comme pour les éoliennes.

    Une méthanisation, ça ne fonctionne pas dans un silence absolu. En particulier à cause de la noria des camions qui amènent les déchets, le carbone et enlèvent le digestat.

    Et puis, il y a les odeurs souvent insupportables. Sans parler de la défiguration des paysages de nos campagnes. Bref… que du bonheur! Quant aux petits paysans, leur nombre baisse dramatiquement. En parallèle, les exploitations deviennent de plus en plus grandes et recourent évidemment à une agriculture toujours plus intensive et industrielle.

     

    Les petits paysans sont une population en voie d’extinction. Rien n’est fait pour les aider à produire à des prix leur permettant de vivre dignement de leur travail. Les grandes enseignes imposent des prix qui les condamnent. Dans l’indifférence de nos gouvernants. Même la méthanisation, qui était soi-disant faite pour eux, a été confisquée par des agriculteurs aisés.

    Parce qu’ils ont les moyens, ces derniers deviennent des " énergiculteurs " qui n’ont que faire de l’agriculture qui devient pour eux une activité secondaire. Ces énergies vertes sont une catastrophe pour ceux qui habitent les campagnes. Il n’y a que les bobos des villes qui n’auront jamais d’éoliennes ou de méthaniseurs à leurs portes pour soutenir ces projets insensés.

    Comme on le voit avec la crise du gaz russe et la hausse des produits pétroliers, l’État stratège n’est plus qu’une illusion. Comment expliquer la nullité de nos dirigeants en matière énergétique? "L’ÉTAT STRATEGE" N’EXISTE PLUS. S’il devait exister, sa fonction serait de prévoir ("diriger, c’est prévoir") et décider de la politique conforme à la défense des intérêts de la France.

    Or, cela fait longtemps que nos gouvernants sont des européistes convaincus. Ce qui compte pour eux, c’est la politique de l’Europe dont ils sont de serviles exécutants. En matière énergétique, l’Allemagne, qui ne supportait pas que la France fût bénéficiaire en vendant son énergie électrique grâce à son parc nucléaire, a imposé que l’Europe lie le prix de l’électricité à celui du gaz, dont elle est principalement dépendante.

    Par ailleurs, au nom de la libre concurrence, l’Europe a obligé EDF à vendre 25% de sa production à un prix dérisoire à des "concurrents" qui la revendent ensuite sur le marché à un prix bien plus élevé.

    Dans le même temps en France, les gouvernements successifs ont décidé la réduction de la part du nucléaire. Il n’était plus question de moderniser notre parc, ni de l’élargir.

    Les conséquences sont aujourd’hui visibles. Des centrales nécessitant d’importants travaux de maintenance (39 centrales à l’arrêt). Des pertes de compétences dramatiques alors que nous étions une référence mondiale. Un manque de personnel qualifié. Puisqu’il fallait fermer des sites, les embauches n’étaient donc pas à l’ordre du jour. Le tout aboutissant à de possibles coupures de courant cet hiver. La crise du gaz russe a jeté toute l’Europe dans une terrible crise dont nous ne sommes pas près de sortir.

    Les Allemands en tête. Pour "punir" Poutine, on ne lui achète que peu de gaz. Mais pour compenser, nous avons vu que l’Allemagne, qui dépend à 100% du gaz russe, va rouvrir 27 centrales à charbon. De plus, on achète aux Américains du gaz de schiste qui constitue une authentique catastrophe pour l’environnement.

    Et s’agissant de la France, comme nous avons accepté que le prix de l’électricité soit lié à celui du gaz, nous prenons en pleine face l’explosion du prix du gaz… donc de l’électricité. La "nullité" de nos dirigeants n’a qu’une seule cause: leur soumission à la politique européenne.

    Pour sortir de cette crise, il faut impérativement dénoncer ce système qui lie le prix du gaz à celui de l’électricité, IL FAUT CESSER D’IMPOSER A EDF DE VENDRE 25% DE SA PRODUCTION A PRIX CASSE aux "concurrents", il faut rénover et développer notre parc nucléaire, il faut stopper ce délire qu’est la filière des "énergies renouvelables".

    Il faut retrouver notre indépendance énergétique et redevenir un pays exportateur d’électricité assurant de substantielles rentrées financières dont nous aurions bien besoin vu l’état de notre balance du commerce extérieur.

    Faire cela serait défendre la France et ses intérêts, et conduirait l’État à redevenir stratège. Mais c’est l’inverse qu’il pratique, avec obstination. Dernier exemple en date: il prépare une loi pour accélérer et simplifier l’implantation d’éoliennes. Errare humanum est, perseverare diabolicum.

     

    Entretien repris sur E&R (Égalité & réconciliation)

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/L-escroquerie-des-energies-vertes-Entretien-avec-Bernard-Germain-69683.html

  • HONTE  AUX  TENARDIER  DE  L'ELYSEE!

    Volaille française : la fin à venir des labels qualité comme le Label Rouge qui font de l’ombre aux lobbys industriels. La Commission Européenne va changer les règles avec l’aval de l’Élysée

    Par Périco Légasse - Marianne

    En torpillant la réglementation de l’élevage en plein air pour favoriser le lobby industriel allemand avec l’accord de l’Élysée, Bruxelles sonne le glas des labels de qualité dont dépend l’excellence de la volaille française.

    Absorbés que nous étions par le conflit poutino-zélenskien, par la crise énergétique, l’inflation menaçante, la guerre des retraites, le péril chinois, nous en avions un peu oublié les méfaits de ce fléau qu’est la Commission européenne. Qu’a-t-elle fait cette fois-ci?

    Rien de moins que de planifier l’éradication de la volaille française de qualité, notre bon vieux poulet dominical, en poignardant dans le dos les labels qualitatifs dont le consommateur se prévaut pour être sûr de son choix. La méthode est particulièrement sournoise et révèle, une fois de plus, le véritable objectif des instances européennes : éliminer toute entrave à l’enrichissement des marchés. Au nom de la libre concurrence, on détricote la loi pour permettre aux marchands de malbouffe d’éliminer ceux qui leur font de l’ombre. […]

    Cette filière obéit à des normes de production drastiques […]. Un niveau d’exigence spécifique à la France obtenu au terme d’un combat mené durant des décennies par des éleveurs soucieux de se distinguer de la filière industrielle et de ses horreurs. Comme pour certains autres aliments, comme le pain, on peut parler de conquête sociale au profit du consommateur […] […] présenté à Bruxelles en décembre 2022, un projet de nouvelles normes prévoit d’annuler le caractère obligatoire de la réglementation actuelle en rendant facultatives les contraintes liées à l’élevage en plein air et en liberté. Ainsi, à partir de février 2023, si la Commission ne revient pas sur sa décision, tout opérateur européen pourra user de mentions non réglementées pour étiqueter sa production.

    Ainsi trouvera-t-on sur le marché du "poulet des champs", de la "volaille de plein vent" ou du "poulet à l’air libre", dont l’intitulé ne correspondra à rien de vérifiable et de vérifié. De quoi désorienter le consommateur soudain exposé à un étiquetage quasi sauvage qui ne lui permettra plus de distinguer au premier coup d’œil un poulet label Rouge certifié "élevé en liberté", qui, lui, conservera son éthique de production, vendue aux alentours de 10 € le kg, et une volaille industrielle roumaine ou bulgare, nourrie avec des détritus, entassée dans des cages et vendue sous la mention "poulet libre" à moins de 5 € le kg…

    Si les initiés un peu vigilants pourront vérifier leurs achats, la grande masse des consommateurs, elle, se laissera abuser. Cette concurrence déloyale et trompeuse portera fatalement préjudice à la filière française de qualité, qui représente aujourd’hui 17% du marché de la volaille. Déjà que près de 90% de la volaille servie en restauration collective, cantines scolaires, Ehpad et hôpitaux est importée, c’est au tour de ce trésor alimentaire de faire les frais du néolibéralisme financier.

    Imposée par l’Allemagne, où le lobby industriel contrôle le réseau des élevages intensifs, dont les filiales s’étendent en Pologne, où l’on abat plus de 1 milliard de poulets par an, mais aussi en Roumanie et en Bulgarie, où sévissent des centaines d’usines, dont certaines comptent plus de 120 000 volailles, cette dérégulation brutale, allant dans le sens contraire de l’histoire et de la demande des consommateurs, est un coup dur pour l’agriculture française.

    Nous voudrions bien savoir ce qui a conduit l’Élysée et Matignon à consentir une telle REGRESSION aux lobbys bruxellois et au commissaire polonais à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski. Il est vrai que, pour fabriquer un cordon-bleu, il n’est pas besoin de poulet tricolore. […]

    SOYEZ VIGILENT ET NE VOUS LAISSEZ PAS AVOIR PAR CES ESCROCS!

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  • Comment faire dissoudre les associations qui combattent la France

    Les associations qui défendent soi-disant la laïcité ne cessent de combattre la France et les symboles chrétiens et veulent faire supprimer du paysage tout symbole religieux chrétien.

    Par contre, chacun peut constater qu’elles ne s’opposent jamais à l’expansion de l’Islam en France, que ce soit par la création de mosquées, ou par la demande d’avantages de plus en plus nombreux (nourriture halal dans les écoles, piscines réservées, port du voile en entreprise et dans les universités, etc.).

    Il convient donc de savoir comment il serait possible d’agir contre ces associations politiques et comment demander en justice leur dissolution.

    Il y aurait en fait deux axes principaux:

        La question de leur objet social, beaucoup trop vague, alors qu’elles s’octroient un pouvoir qu’aucune loi ne leur confère ;

        La question de leur représentativité, et de la nocivité de leur action politique.

        Attaquer les association laïques par " l’atteinte aux bonnes mœurs, et l’incitation à la haine ".

    En préalable, rappelons que selon l’article 3 de la loi du 1er juillet 1901:

    "Toute association fondée sur une cause ou en vue d’un objet illicite, contraire aux lois, aux bonnes mœurs, ou qui aurait pour but de porter atteinte à l’intégrité du territoire national et à la forme républicaine du gouvernement, est nulle et de nul effet".

    Une association peut être dissoute par décret en Conseil des ministres, dans les cas suivants:

        Provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ou propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encouragent cette discrimination, cette haine ou cette violence ;

        Agissements, sur le territoire français ou à partir de ce territoire, en vue de provoquer des actes de terrorisme en France ou à l’étranger ;

        Provocation à des manifestations armées dans la rue ;

        Association présentant, par leur forme et leur organisation militaires, le caractère de groupes de combat ou de milices privées ;

        Association ayant pour but de porter atteinte à l’intégrité du territoire national ou d’attenter par la force à la forme républicaine du gouvernement

    La notion d’atteinte aux bonnes mœurs serait une voie d’attaque de ces associations:

    – Elles provoquent à la discrimination, la haine et la violence envers les catholiques ;

    – Leur façon de se manifester peut les faire assimiler à des milices privées, puisqu’elles n’hésitent pas parfois à recourir à la violence, notamment en saccageant de plus en plus d’églises.

    Leur action porte gravement atteinte à de nombreux chrétiens et Français tout simplement.

    Or, le prolongement de la liberté de conscience est le droit pour chacun d’être protégé contre les atteintes à ses convictions religieuses ou philosophiques, et les musulmans ne se privent jamais d’invoquer " ce droit " à leur profit unique.

    Ce droit est consacré par les grands textes (article 10 de la Déclaration des droits de l’homme: "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions mêmes religieuses " ; l’article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958 a surtout élevé le respect des croyances au rang de principe constitutionnel en énonçant: " La France assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances'.). Ce droit à la protection du sentiment religieux est aussi affirmé par les textes internationaux, notamment l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Sur le fondement de ces textes, le juge a consacré le droit au respect des croyances.

    Le Conseil constitutionnel considère que, si l’État " n’a pas à reconnaître officiellement ce droit, il doit au moins le constater, et en tolérer l’usage dans la mesure où ses propres lois n’en sont pas lésées " (Cons. const., 19 nov. 2004, n° 2004-505 DC: Rec. Cons. const. année, p. 173, note Sudre F. ; RFDA 2005, p. 34, note Chelini-Pont B. et Tawil E. ; Annuaire Droit et Religions, 2005, PU Aix-Marseille, p. 473.)

    Si, selon les penseurs de gauche, le principe de laïcité postule le pluralisme des valeurs, cela vaut donc également des valeurs chrétiennes.

    En droit international

    Au plan du droit international, "pour quelque sujet que l’on ravage un pays, on doit épargner les édifices qui font honneur à l’humanité" (De Vattel E., Le Droit des Gens ou principes de la loi naturelle appliqués à la conduite et aux affaires des Nations et des Souverains, vol. II, livre III, chapitre IX, 1983, Genève, Institut Henry Dunant, p. 139).

    C’est ainsi que, posant un principe d’immunité des biens culturels, diverses conventions internationales prévoient que, même en cas de siège ou de bombardement, " toutes les mesures nécessaires doivent être prises pour épargner (…) les édifices consacrés aux cultes, aux arts, aux sciences et à la bienfaisance, les monuments historiques " Convention (IV) de La Haye concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre du 18 octobre 1907. Adde: convention de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé du 14 mai 1954 ; statut de la Cour pénale internationale, adopté à Rome le 17 juillet 1998, articles 8 (2) (b) et 8 (2) (e), qui qualifie de crime de guerre "le fait de lancer des attaques délibérées contre des bâtiments consacrés à la religion, à l’enseignement, à l’art, à la science ou à l’action caritative ou contre des monuments historiques".

    Or, pourquoi ces mesures de protection qui prévalent en cas de conflit armé ne prévaudraient pas, également en temps de paix, dès lors que l’objectif de destruction est identique?

    Les droits religieux existent. L’on ne peut pas le nier.

    Ce ne sont toutefois pas tous les édifices cultuels qui bénéficient d’une protection renforcée mais seulement ceux qui appartiennent au "patrimoine culturel ou spirituel des peuples" (Protocole additionnel I aux conventions de Genève de 1949, Genève, 8 juin 1977, art. 53), ce qui montre bien que les lieux de culte sont alors moins protégés en eux-mêmes, dans leur dimension sacrée, qu’en tant que biens culturels appartenant au patrimoine commun de l’humanité.

    Cette protection renforcée se justifie par la dimension symbolique de ces biens qui représentent la culture et la civilisation des peuples. Car à travers la destruction des lieux de culte et autres monuments historiques, c’est parfois l’identité même d’une civilisation que l’on cherche à anéantir, afin d’effacer toute trace de sa présence ou de son existence (Casier F., " Les régimes de protection en droit international humanitaire ", in La protection des biens culturels, ses aspects militaires et opérationnels et l’application aux situations hors conflits armés, Centre d’étude de droit militaire et de droit de la guerre, 22 mai 2014, www.ismllw-be.org/session/2014-05-22-CASIER%20F-Texte%20final.pdf ;Bugnion F., " La genèse de la protection juridique des biens culturels en cas de conflit armé dans le cadre du droit international humanitaire " – (www.icrc.org/fre/assets/files/other/irrc.pdf.).

    Par ailleurs, les statues de la Vierge présentent un caractère sacré, mais également un intérêt artistique et historique et la sécurisation et la protection du patrimoine est encouragée par l’UNESCO.

    Pour l’UNESCO le patrimoine immatériel religieux, du moins celui des grandes religions, apparaît comme la composante d’un ordre juridique transnational destiné à transcender les frontières étatiques nationales pour gouverner les relations internationales privées des personnes, indépendamment ou presque des souverainetés nationales.

    Le patrimoine religieux est ainsi porteur d’un ordre juridique transnational caractérisé par:

        une communauté de personnes suffisamment stable, identifiée et organisée pour asseoir le développement de normes adaptées ;

        une complétude et une autarcie assurées par l’existence d’un législateur, prenant la forme d’un pouvoir de commandement et d’une charte fondatrice et d’un juge ou, plus largement, d’une instance d’apaisement des conflits, selon les expressions employées par Rémy Libchaber dans son bel ouvrage L’ordre juridique et le discours du droit ;

        enfin, une relative autonomie par rapport aux ordres nationaux, ce qui renvoie aux règles de "relevance" étudiées notamment par Santi Romano.

    Le patrimoine immatériel religieux , dans sa dimension temporelle et transgénérationnelle, constitue un fonds commun ayant vocation à se transmettre de génération en génération et à se perpétuer en se renouvelant.

    Par ailleurs, si l’article 28 de la loi de 1905 interdit, pour l’avenir, d’élever ou d’apposer un signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions, les édifices antérieurs sont protégés.

    Afin de se prémunir contre le risque de dissipation, la loi de 1905 pose non seulement des règles d’inaliénabilité et d’imprescriptibilité des édifices cultuels du moins lorsqu’ils sont classés au titre de la législation relative à la  protection des monuments historiques mais accorde encore un droit de préemption au profit des associations cultuelles, des communes, des départements, des musées et sociétés d’art et d’archéologie et de l’État ( L. 9 déc. 1905, art. 17).

    Cette dimension symbolique du lieu de culte justifie une protection renforcée des édifices cultuels envisagés en leur qualité de lieu de rassemblement.

        Quelle est la représentativité des associations dites " Laïques "?

    Dés lors que ces associations introduisent des actions visant à toucher la vie de tous, elles se doivent d’avoir une certaine représentativité.

    En effet, à quel titre subissent-elles un préjudice? D’où leur vient la prérogative de définir ce qu’est la laïcité pour la façonner judiciairement à leur seule volonté  alors que ce droit devrait plutôt revenir au parlement?

    Force est de constater, que sans en être expressément autorisées par la loi, elle se comportent comme les associations anti-racistes, qui peuvent agir sans avoir subi de préjudice propre.

    Un objet social général de " respect de la laïcité " est beaucoup trop vague, et de plus, le respect de la laïcité ne relève pas de leur compétence. Si la laïcité est garantie par la Constitution, aucun texte ne dit que ce sont " ces associations " qui sont chargées de la faire respecter, agissant ainsi comme une police des mœurs.

    Ces associations font de la "laïcité" un enjeu politique global qui motive leur engagement, mais le sectarisme, l’intolérance et la surenchère verbale qui les caractérisent masquent difficilement la faiblesse de leurs effectifs et de leurs moyens.

    Ces associations ne sont souvent que les émanations de loges maçonniques selon lesquelles  le cléricalisme obstiné et reconquérant de la hiérarchie vaticane doit être combattu: il ne faut manquer aucune occasion de le dénoncer et de s’y opposer. L’esprit de croisade survit encore, toujours aussi malfaisant. La laïcité constitue l’antidote le plus efficace contre les entreprises de recléricalisation, en France et en Europe " [[" Humanisme " n°223, septembre 1995.]].

    Ce ne sont la que quelques pistes juridiques, qu’il faudrait approfondir et peaufiner.

    Mais il faut surtout passer à l’action et bloquer l’action de ces associations devant les tribunaux ; tant que les accusations dont elles peuvent faire l’objet n’ont pas été traitées, il faut leur dénier ce pouvoir d’agir.

    https://www.ichtus.fr/la-laicite-dans-le-droit-francais

    Albert Nollet