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Humain? - Page 229

  • Rougeole 2017

    Sachez que la rougeole avait pratiquement disparue de notre pays et quelle revient en force depuis 2014!

    Pas de commentaires sur les responsabilités considérables des nouveaux militants anti-vaccins. Seulement les derniers chiffres officiels de Santé Publique France concernant la rougeole.

    Du 1er janvier au 31 juillet 2017, 387 cas ont été déclarés (pic épidémique au mois de mai, avec 113 cas déclarés).

    154 cas (40%) ont dû être hospitalisés, dont deux cas d’encéphalite et 31 cas de pneumopathies sévères.

    Un cas est décédé: une jeune femme âgée de 16 ans, sans antécédents médicaux, non vaccinée, décédée dans un tableau de détresse respiratoire aiguë et de défaillance multiviscérale.

    Plusieurs foyers épidémiques ont été observés dans des crèches, des établissements scolaires, une université, la communauté des gens du voyage ainsi que des structures de soins, services d’urgences hospitalières donnant lieu à des cas nosocomiaux. Hormis deux foyers situés en Moselle et Alsace, la majorité de ces foyers a été observée dans la moitié sud de la France.

    Les données montrent que l’âge médian des cas déclarés sur les douze derniers mois est de 13 ans (de un mois à 75 ans). Le taux d’incidence le plus élevé est observé chez les enfants de moins de 1 an, non ciblés par la vaccination et ne pouvant être protégés que si leur entourage est immunisé contre la maladie. " Ceci est très préoccupant car les complications (neurologiques ou pulmonaires notamment) sont plus fréquentes et sévères dans ce groupe d’âge ainsi que chez les jeunes adultes " souligne Santé Publique France.

    Aucun département n’est plus à l’abri

    On peut dire tout ceci autrement:  la France est toujours endémique vis-à-vis de l’infection rougeoleuse et n’est pas à l’abri d’une nouvelle épidémie d’ampleur importante. L’existence de cas déclarés dans la quasi-totalité des régions ne met pas les départements indemnes de rougeole aujourd’hui à l’abri d’une extension de la circulation virale dans un avenir proche. Et ceci est d’autant plus à craindre qu’aucun département n’atteint actuellement les 95% de couverture vaccinale à 2 ans pour les 2 doses de vaccin, taux requis pour permettre l’élimination de la maladie.

    Conclusion: les cliniciens doivent vérifier systématiquement, et, le cas échéant mettre à jour, le statut vaccinal vis-à-vis de la rougeole  de toute personne âgée d’au moins 12 mois et née après 1980. Selon le calendrier vaccinal en vigueur, toutes ces personnes devraient avoir reçu deux doses de vaccin trivalent (rougeole-oreillons-rubéole). De plus, vis-à-vis de l’entourage proche d’un patient atteint de rougeole, la mise en œuvre des mesures de prophylaxie post-exposition (vaccination ou immunoglobulines polyvalentes) est essentielle.

    Que doit faire le clinicien en cas d’opposition radicale au geste vaccinal?

    https://jeanyvesnau.com/2017/09/26/rougeole-quand-les-personnes-non-vaccinees-contaminent-des-enfants-ages-de-moins-dun-an/

  • L'effet nocebo, conséquence étonnante de l'affaire du Levothyrox

    L’explosion de plaintes contre le Levothyrox met au jour l'effet nocebo dont l’explication se trouve au fond du cerveau humain.

    Dans l'affaire du Levothyrox, sur 3 millions de malades, 62 ont saisi la justice. Mais 9.000 ont signalé crampes, maux de tête ou pertes de cheveux depuis l'arrivée de la nouvelle formule, fin mars. Etrangement, les cas ont explosé cet été, à la suite de la médiatisation de l'affaire. Selon certains spécialistes, une ­partie d'entre eux relèverait d'un effet nocebo ("je nuirai", en latin). L'effet nocebo? C'est le versant négatif du placebo, "son diable", résume le psychiatre Patrick ­Lemoine*. Le mécanisme est identique: c'est l'effet induit par la prise d'un médicament, qui n'est pas lié à son action pharmacologique mais provoque des symptômes réels et nocifs. La crainte du malade, nourrie par son expérience, sa croyance dans le discours du médecin, du voisin ou des médias, modifie l'activité du traitement. "Les réseaux sociaux amplifient la suspicion. Mais en général, l'expression du nocebo décroît dans le temps", relève Jean-François Bergmann, chef du département de médecine interne à l'hôpital Lariboisière, à Paris. A Hongkong, l'anorexie a explosé dans les années 1990 après la médiatisation de cette pathologie, invisible jusqu'alors.

    L'effet nocebo se perçoit au quotidien. Scruter la liste d'effets secondaires sur la notice d'un médicament peut suffire à déclencher un symptôme ; c'est aussi l'effet "blouse blanche", qui fait bondir la pression artérielle dans le cabinet du médecin. Des chercheurs anglais l'ont montré dans une étude sur les statines, menée sur cinq ans et 10.180 patients, parue en mai dans The Lancet. Ils se sont penchés sur les douleurs musculaires perçues comme des effets secondaires de cet anticholestérol controversé. Lorsque les patients ignorent le traitement qu'ils reçoivent (atorvastatine ou placebo), ils affichent le même taux de douleurs. Mais lorsqu'ils se savent sous statine, la présence de symptômes est supérieure de 41% à ceux du groupe placebo! La seule crainte d'éprouver des effets indésirables peut provoquer l'augmentation des douleurs, conclut l'équipe.

    François Gueyffier, du service de pharmacologie clinique des Hospices civils de Lyon, cite l'exemple de l'IEC, un traitement de l'hypertension: "Chez 5% des patients, ce traitement entraîne une toux assez ­sévère. Or, si l'on mène une étude visant à identifier spécifiquement combien de patients sont sujets à cette toux, ils seront 20 à 30% à s'en plaindre." A Lariboisière, Jean-François Bergmann évoque le cas du traitement de la sclérose en plaques. Une injection régulière d'interféron peut entraîner un syndrome proche de la grippe (fièvre, frissons). Lors d'une étude, la moitié de ses patients ont reçu le médicament, l'autre du sérum physiologique. "Or 23% de ceux-ci ont quand même décrit des symptômes grippaux. Parce que la notice d'information de l'essai indiquait que l'interféron génère ces symptômes."

    "Une information éclairée, avec un éclairage tamisé"

    Ce ne sont pas des malades imaginaires. "C'est toute la puissance du cerveau", insiste François Gueyffier. L'effet nocebo est notamment lié à la sécrétion de dopamine et d'opioïdes qui influent sur la perception de la douleur. "Le nocebo, c'est un médicament qu'on fabrique soi-même, avec ses effets secondaires", résume le psychiatre Patrick Lemoine. "Si je vous prescris de l'aspirine en vous alertant sur le fait que cela peut perforer l'estomac, votre organisme est en alerte et fabrique du cortisol. Or cet excès de cortisol, lié à votre peur, peut perforer votre estomac."

    La qualité de l'information délivrée au malade se révèle cruciale. "Etre exhaustif sur les effets indésirables, c'est terrorisant. Si on ne l'est pas, on nous accuse de cacher des choses. C'est un peu insoluble", ajoute Jean-François Bergmann. Critique sur le manque de réactivité de l'agence du médicament sur le Levothyrox, il juge que la solution réside dans la relation de confiance entre soignant et malade: "Il faut fournir une information éclairée, mais avec un éclairage tamisé." En d'autres termes, insiste François Gueyffier, hiérarchiser les effets et entendre le patient s'il ne supporte pas le médicament.

    En janvier, 11 vaccins de petite enfance seront obligatoires. Si médias, médecins et autorités ne font pas œuvre de pédagogie, le psychiatre Patrick Lemoine parie déjà sur l'effet nocebo, avec un boom en perspective d'effets secondaires signalés.

    * Le Mystère du nocebo (Odile Jacob).

    Le psychiatre devrait arrêter de fumer sa moquette. J'ai une amie qui prend du Lévo machin depuis un an et demi… et depuis ce printemps, elle se traînait, n'avançant plus aussi bien, une fatigue intense inimaginable; de plus, elle ne dormait plus du tout et je parle par des douleurs….

    C'est en entendant parler de toutes les femmes qui se plaignaient des effets secondaires de ce médicament qu'elle a pu, enfin, savoir d'où provenaient ces symptômes invalidants.

    Alors, raconter l'explosion des nocébo… je rigole!

     

  • Paris, ville sale... (entre autres...)

    La saleté serait due à l’évolution des comportements des habitants, et à une occupation de l’espace public qui s’étire de plus en plus dans la journée.

    ENQUÊTE Dans la perspective des Jeux Olympiques de 2024, la propreté est un enjeu crucial pour la capitale. Pourtant, nombre de riverains se plaignent de la saleté de ses rues. Pourquoi en est-on toujours là ?

    Six heures du matin, rue de la Roquette. Les noctambules sont allés se coucher, la voie est libre, les balayeurs sortent de leur atelier souterrain de la Bastille. Une équipe de quatre arpente la rue de la place de la Bastille à la place Léon-Blum. Canettes, emballages plastique, déchets organiques, sacs-poubelle éventrés, épanchements d'urine en quantité : nuit et jour, des dizaines de milliers de Parisiens et de touristes affluent dans cette rue, parmi les plus fréquentées de la capitale. Et leurs déchets s'accumulent.

    Les nettoyeurs vident les corbeilles de rue - les poubelles grises dotées de sacs en plastique, au nombre de 30.000 dans Paris - puis laissent les sacs d'ordures remplis et fermés à côté des corbeilles dans l'attente de leur enlèvement... Attente qui peut parfois durer des heures.

    Vers 7h30, les balayeurs arrivent, eux, au bout de la rue. Le jardinet qui jouxte la bouche de métro de la place Léon-Blum est lui aussi truffé de déchets. Il risque de le rester... Le nettoyage des espaces verts relève en effet du service des parcs et jardins de la Ville, mais les jardiniers rechignent à jouer les éboueurs. Résultat : trop souvent, les espaces verts se transforment en dépotoirs de longue durée.

    Palmarès de la saleté urbaine

    La rue de la Roquette n'est pas une exception. Au Champ de Mars, Jean-Sébastien Baschet, président de l'association chargée de le défendre, déplore " une dégradation continue de la propreté du site depuis des années ". Dominique Feutry, qui dirige l'association Vivre le Marais (association de riverains qui compte le plus de membres de la capitale avec quelque 2.000 adhérents) constate que son quartier donne " une impression de saleté ", surtout le week-end, au moment de plus grande affluence des touristes. Le canal Saint-Martin, lui, est défiguré chaque nuit par environ deux tonnes et demie de déchets générés par les noctambules.

    Le palmarès de la saleté urbaine revient sans doute à la petite rue Dejean, au nord de Paris, derrière Barbès. Ses 70 mètres sont littéralement couverts de déchets alimentaires, avec ses commerces de bouche à l'hygiène parfois douteuse et, surtout, ses dizaines de vendeurs à la sauvette qui proposent des cacahuètes grillées, poissons fumés et séchés, et parfois même de la viande de brousse, dont la vente est interdite en France.

    "Il y a un laisser-faire énorme. Le balayage n'est pas fait le samedi après-midi"

    La petite association La Vie Dejean a fait condamner par deux fois la Ville et l'Etat par  le tribunal administratif pour "carences fautives" et "rupture d'égalité" de traitement avec les autres arrondissements parisiens, en matière de sécurité et de propreté. Mais rien n'a changé“. Il y a un laisser-faire énorme. Le balayage n'est pas fait le samedi après-midi. Les bennes à ordures, qui vident les bacs [poubelles vertes, NDLR], passent quatre fois par jour, mais le lavage au Kärcher n'est fait qu'une fois par jour, très tôt le matin, et les balayeurs, quand ils sont là, cessent d'être présents à partir de 19 h 30 au plus tard ", résume Yveline Levy-Piarroux, présidente de l'association de La Vie Dejean.

    Les quartiers "riches" pas épargnés

    Son réquisitoire est partagé par Philippe Limousin, président de l'association déCLIC 17/18 des riverains du 17e et du 18e arrondissement. " A 6 heures du matin, Paris est une poubelle. Tout est permis. Dans les années 1960, les concierges étaient verbalisés si ce n'était pas propre devant leur porte. Pourtant, à l'époque, on se chauffait encore au charbon ", rappelle ce professeur à la retraite, qui habite près du carrefour de la Fourche, côté 18e arrondissement.

    Les quartiers "riches" n'échappent pas à l'avancée des ordures. "J'habite le 16e arrondissement. Le quartier est sale et il ne s'est pas amélioré depuis mon arrivée en 2004", regrette Yoshiko Inai, une jeune Japonaise qui dirige Green Bird. Une fois par mois, cette association, composée de Japonais résidents ou de passage mais aussi de Parisiens excédés par la saleté, organise des balayages dans la capitale.

    Son exemple est Tokyo, ville de 9,5 millions d'habitants où il n'y a pas de poubelles publiques. Pourtant, on n'y voit pas traîner des ordures ni circuler des rats“. Les gens rapportent les déchets chez eux. Dès l'école primaire, les enfants apprennent à nettoyer leur salle de classe", explique la ressortissante japonaise.

    IMPENSABLE QUE LES ETRANGERS NOUS ENSEIGNENT LA PROPRETE!

    "Les rats sont un symptôme"

    La prolifération des rats à Paris est l'une conséquences les plus fâcheuses des ratés de la propreté publique. " Les rats sont un symptôme. Les rongeurs ne pâtissent pas de la faim dans la capitale. La nourriture est non seulement accessible dans les corbeilles et par terre, mais également du fait du nourrissage de pigeons et chats opéré par certains habitants - un phénomène dont je ne soupçonnais pas l'étendue en prenant ma fonction ", raconte Georges Salines, chef du Bureau de la santé environnementale et de l'hygiène de la Ville de Paris. En un mot, " Paris est dégueulasse ", lance Régis Vieceli, secrétaire général de la puissante CGT du nettoiement.

    "Paris est dégueulasse"

    Pourquoi? La raison principale a trait aux modifications comportementales de ses habitants. "On est face à des évolutions importantes de l'usage de l'espace public. On assiste à une méditerranéisation de la ville", analyse Mao Péninou, adjoint à la Maire de Paris en charge de la propreté, du traitement des déchets, de l'assainissement. L'occupation de l'espace public s'étire de plus en plus dans la nuit, comme le souhaite d'ailleurs la mairie de Paris. Tous les arrondissements sont désormais visés par cette "movida".

    Les horaires en question

    "Cette évolution heurte la tradition parisienne de nettoyage, à savoir un grand coup de propre le matin entre 6 et 9 heures, concède l'édile. Le taux de salissure augmente, et on a des rues sales dès l'après-midi. Il faudrait qu'une partie croissante des quelque 3.500 balayeurs de la Ville, repartis en 130 ateliers, travaillent l'après-midi et en soirée“.

    "Les syndicats bloquent la modulation du temps de travail"

    Mais "l'appel au volontariat, pour que les personnels acceptent de travailler en équipe de l'après-midi, ne marche pas, avoue Mao Péninou. Les syndicats bloquent la modulation du temps de travail", ajoute-t-il. La CGT, syndicat très implanté chez les éboueurs, "est attachée au service public mais elle le fait avec des positions conservatrices", estime l'élu.

    "Faux!" réagit Régis Vieceli. "Nous sommes ouverts à une discussion sur les 3x8, mais il faut embaucher 1.000 éboueurs supplémentaires et renforcer la propreté à 6 heures du matin", précise-t-il. Par ailleurs, les incitations salariales au travail en équipe de l'après-midi octroyées par la Mairie sont jugées insuffisantes: 100 euros par mois de plus pour les équipes jusqu'à 23 h30.

    Savez-vous qu'un balayeur à Paris gagne pas loin de 2500 € par mois? sans compter une allocation supplémentaire pour enfants? sans compter tous les avantages sociaux donnés aux gens de la “territoriale“: logement hlm, crédit pour achat d'un bien immobilier, vacances en veux-tu, en voilà…. les pauvres gens dont la peau du ventre est si bien tendu qu'ils n'ont plus la force de lever leur balai!

    Recours croissant au privé

    Un débat d'arrière-garde, si l'on considère que bon nombre de grandes villes occidentales ont adapté depuis longtemps le temps de travail des éboueurs aux nouveaux défis de la propreté. A Milan, la vie nocturne se concentre dans le quartier central des Navigli, les anciens canaux commerciaux de la ville. La Mairie dépêche à 3 heures du matin des bennes et des équipes nourries d'éboueurs qui font place nette. "Infaisable ici. On n'est pas dans une perspective de 24x24", tranche Mao Péninou, très soucieux de préserver "la nuit" et le dialogue social avec les syndicats.

    Du coup, Paris confie de plus en plus de missions de nettoyage en seconde partie de journée aux sociétés privées. Ces dernières collectent déjà les ordures dans la moitié des arrondissements parisiens avec beaucoup moins de personnels mobilisés que ceux de la Ville. La centaine de bennes de Pizzorno, avec ses 250 agents sur les camions, vident les poubelles d'immeuble de 540.000 habitants de la capitale. Pour sa part, Derichebourg emploie 40 bennes et environ 160 agents travaillant en deux équipes (de 5 h30 à midi, et de 17 heures à 23 heures) pour vider les poubelles et les corbeilles de quatre arrondissements parisiens (1er, 3e, 4e et 7e).

    La Mairie ne communique pas le nombre moyen d'éboueurs employés chaque jour sur les bennes chargées de la collecte des poubelles dans les dix arrondissements parisiens qui sont confiés à la Propreté de Paris. D'après la CGT, il s'agit d'environ 1.000 agents sur 300 bennes. Mais l'absentéisme est élevé. Pas de pourcentage officiel disponible. Le taux de 13 % est souvent évoqué " off " par les élus. Un chiffre franchement sous-estimé, suggèrent plusieurs élus d'arrondissement. Pizzorno et Derichebourg, eux, annoncent un taux d'absentéisme de 5/6 %...

    Des amendes trop faibles

    Autre problème, les amendes infligées aux salisseurs. Elles sont dérisoires, comparées à celles d'autres villes occidentales: 68 euros contre plusieurs centaines de dollars à New York, et jusqu'à quelques milliers de livres au Royaume-Uni. Après le plan annoncé en février 2016 , la Mairie a lancé en mars un nouveau plan pour corriger la copie . Celui-ci prévoit avant tout des investissements en matériels, car le parc est trop souvent désuet. En outre, la Mairie recrute quelque 200 éboueurs répartis dans sept ateliers sur les 130 que compte la capitale pour qu'ils travaillent jusqu'à 19 h 30. A ceux-ci s'ajoute une centaine d'éboueurs qui prennent leur service en fin d'après-midi et travaillent jusqu'à 23 heures dans les quartiers les plus affectés par les ordures tardives.

    "Ça ne résoudra rien. Ce n'est que de la communication, commente le syndicaliste CGT Régis Vieceli. La Mairie promet aussi 50% d'inspecteurs verbalisateurs en plus d'ici l'été prochain. Mais avec une amende dont le prix ne bouge pas, l'effet de dissuasion n'est guère assuré. C'est mieux que rien, mais ce plan ne change pas la donne, surtout dans la perspective, pas si lointaine, des Jeux olympiques en 2024. "La Mairie déclare qu'il est trop tôt pour détailler des mesures supplémentaires par rapport au plan de mars 2017.

    Champs-Elysées et berges

    Premier collecteur privé de poubelles de la ville, depuis 2009, la société Pizzorno est également chargée par la Mairie du balayage des trottoirs et de vider les corbeilles de rue des Champs-Elysées en seconde partie de journée. D'une durée de quatre ans, le contrat est en phase de renouvellement. Ses équipes assurent la propreté de l'avenue de 13 heures à 20 heures tous les jours. Pour remplir cette mission, Pizzorno dépêche une vingtaine d'agents, deux balayeuses électriques appelées " gloutons ". Derichebourg, lui, se charge du nettoyage des berges de la Seine dès le début de l'après-midi jusqu'à 1ou 2 heures du matin en été.

    Les échos.fr

    et aussi:

    Paris : la recrudescence des rats frappe tous les quartiers

    La ville lumière est-elle infestée de rats? Y a t’il une recrudescence de rongeurs dans les rues, les parcs et les jardins? D’après de nombreux témoignages de riverains et de promeneurs de la capitale, les rats sont là. Bien visibles. Et nombreux. Mardi, Jérôme Dubus, un élu XVIIe (LRM), a poussé un cri d’alarme auprès du Conseil de Paris, demandant "la mise en place très rapide d’un plan massif d’éradication de ces rongeurs sur l’ensemble de Paris".

    Ailleurs, on mange les rats, alors, au lieu d'un amende, obligez les contrevenants et faignants des syndicats à manger du rat. Ils ne seront pas près de contrevenir ou de contester… surtout les syndicats, ils ne seront plus attachés comme des morphales à leur zavatangeszacquits!

     

  • Assez de repentance!

    dehors les débiles!

    Il n’y a pas de descendants des esclaves, castrés, de la traite arabo-musulmane pour demander repentance

    Il y avait longtemps que l’on n’entendait plus la voix de Louis-Georges TIN, président du CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires).

    Il s’adresse aujourd’hui à la France.

    Non pas pour dénoncer le comportement criminel des descendants de ces esclaves noirs tout récemment, à Saint-Martin notamment, mais pour exiger que l’on débaptise en France tous les lieux et édifices rendant hommage à Jean-Baptiste Colbert qui, selon lui, serait le principal responsable de l’esclavage atlantique puisque auteur de ce " monstrueux " code noir, présenté à l’Assemblée Nationale.

    Il souhaite que certaines "statues de la honte" soient remplacées par ceux ayant lutté contre l’esclavage et le racisme.

    Ne sait-il pas qu’en tout premier lieu ceux qui ont lutté contre l’esclavage sont la France et les Français ?

    Que l’esclavage fut aboli en France en 1848, entraînant l’abolition également à l’Algérie et à la Tunisie ?

    Alors que l’Arabie Saoudite ne l’a aboli qu’en 1962, la Mauritanie en 1980 et qu’il se poursuit toujours de nos jours dans certains territoires musulmans qu’il connait parfaitement !

    Qu’il me soit permis de rappeler à Louis-Georges TIN la véritable histoire de l’esclavage.

    S’il est vrai que l’esclavage peut être considéré comme un crime contre l’humanité il ne faudrait tout de même pas se tromper de coupable pour ce crime. Il s’agit en tout premier lieu des Arabes et non des européens, comme nous allons le démontrer!

    La traite négrière n’a pas été une invention de l’Europe, loin s’en faut et quoi que certains en pensent!

    Ce sont les Arabo-musulmans qui sont à l’origine de cet esclavage et ce sont les seuls qui l’ont pratiqué dès le 7e siècle et jusqu’au vingtième, donc durant près de 1300 ans et cela n’a pas cessé de nos jours !

    Alors que la traite atlantique n’a duré que de 1660 à environ 1800.

    Durant des siècles seuls les captifs africains furent soumis aux traitements abominables que leur réservaient les arabo-musulmans.

    Avec la complicité des " roitelets " noirs qui vendaient leurs sujets, le continent noir a été saigné à blanc durant 13 siècles et ce sont des millions d’esclaves noirs qui furent enlevés. Les femmes âgées et les vieillards étaient massacrés, les autres garrottés et retenus par un collier de fer qui creusait les chairs tout au long de ce trajet interminable pour ces malheureux au cours duquel les pertes dépassaient les 20%.

    Nombreux furent les esclaves réservés à la surveillance des harems et ils subissaient au préalable le supplice de la castration. Les autres étaient affectés, pour les plus chanceux, à des tâches domestiques ou agricoles, pour les plus malchanceux, si c’était possible, au travail forcé dans les mines de sel et d’or.

    Les Arabes exigeaient que les esclaves n’aient pas de descendance en terre d’Islam et cela expliquait la castration des noirs, tout d’abord, puis, plus tard, des européens. Il ne fallait pas qu’ils se reproduisent et les chances de survies à ce supplice effroyable étaient plus que minimes, 70 à 80 % mouraient et cela explique qu’il n’y ait aucun descendant de ces esclaves, noirs ou européens, pour réclamer justice.

    Quant aux "femelles", les plus belles remplissaient les harems et les autres rejoignaient le troupeau des bonnes à tout faire ou gardiennes de troupeaux de chèvres.

    Le grand historien arabe Ibn-Khaldoum, écrivait: "Les seuls peuples à accepter l’esclavage sont les nègres et cela en raison d’un degré inférieur d’humanité. Leur place était plus proche du stade animal".

    Après les dizaines de millions de nègres ce fut le tour des européens : 8 à 10 millions de victimes de cette barbarie.

     

    Il n’y a jamais eu de mouvements abolitionnistes dans le monde arabo-musulman. L’Arabie Saoudite n’a officiellement aboli l’esclavage qu’en 1962, la Tunisie et l’Algérie en 1846 et la Mauritanie en 1980.

    C’est dans l’objectif de mettre fin à cette piraterie et de libérer les esclaves que la France a conquis cette terre qui ne s’appelait pas encore Algérie en 1830.

    ll ne s’agit nullement de faire l’apologie de l’esclavage mais d’un simple constat.

    Cette mise au point faite sur le sujet concernant l’origine de la traite négrière, intéressons-nous à présent à la traite atlantique.

    Si le commerce négrier fut au long de ces treize siècles bien plus dévastateurs que la traite atlantique, vous l’avez compris : c’est d’abord par sa durée, par son ampleur et par sa cruauté. Ils n’existent plus de descendants, ni noirs, ni blancs.

    En revanche,  les descendants d’esclaves commercialisés par les européens se comptent par millions et peuvent revendiquer et exiger repentance et indemnisations et cela ils le doivent à la facilité de reproduction non seulement acceptée par leurs maîtres blancs mais même encouragée, non pas pour des raisons humanitaires bien évidemment, mais uniquement économiques et financières.

    En définitive, les européens, accusés à tort, sont loin d’être les responsables de la misère, de la pauvreté et des retards de développement actuels de l’Afrique.

    En les privant d’une liberté qui les aurait sans doute vu mourir avant trente ans, soit d’épidémies, soit à l’issue de guerres tribales, l’esclavage leur a permis de survivre. Ils ont fondé des familles, eurent de nombreux enfants qu’ils ont pu élever et leur population s’est développée et s’est multipliée. Ils sont aujourd’hui près de cent millions sur notre planète Terre.

    Bien sûr ils ont été exploités, bien sûr ils ont travaillé dur, bien sûr ils n’étaient pas "libres", mais le résultat de tous ces "bien sûr" c’est le peuple noir américain actuel et les descendants d’esclaves résidant dans les DOM-TOM, en Amérique du Sud et partout dans le monde.

    Alors je pose la question: Qui devrait réclamer repentance au nom de l’esclavagisme?

    Les descendants des Africains de la traite atlantique ou ceux des esclaves "noirs" et "blancs" de la traite arabo-musulmane?

    Il est vrai que personne ne réclame justice et repentance pour ces derniers et pour cause!

     

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  • La France insultée, bafouée, humiliée: et la gauchiasse encourage cela!

  • Grotesque! indécent!

    Des CRS délogés de leurs chambres d'hôtel par des migrants

    valeursactuelles.com

    Après avoir procédé à l’évacuation d’un camp de migrants à Grande-Synthe (Nord), des CRS ont découvert avec stupéfaction que leurs chambres d’hôtel avaient été confiées aux expulsés en question, rapporte RT France ce mardi.

    Chez les policiers, c’est l’indignation qui prédomine. Sur les réseaux sociaux résonne depuis quelques heures l’histoire d’un bataillon de CRS contraint d’abandonner les chambres d’hôtel qui leur avaient été allouées, pour les laisser aux migrants qu’ils avaient évacués plus tôt dans la journée du 19 septembre. Le site RT France s’en fait l’écho.

    “On se fait virer par les migrants”

    Les CRS ne s’attendaient pas à avoir de tels voisins de chambre. Mardi 19 septembre, un bataillon de policiers est appelé à évacuer le camp de migrants de Puythouck de ses centaines d’occupants, situé à Grande-Synthe, dans le Nord. Des bus sont mis à disposition des expulsés, par la suite acheminés vers des hôtels dans la région. Mais à leur retour de mission, après 14 heures de service, c’est la stupéfaction : c’est dans leur hôtel qu’ont été placés les migrants. Les CRS ne s’attendaient pas à tant de proximité, et sont contraints de plier bagages.

    Sur Facebook, l’association MPC – Mobilisation des Policiers en colère, a relayé un “message privé” reçu par l’administrateur de la page. “Après 14 heures de service, on apprend avec stupeur qu’un bus de migrants interpellés par nos soins arrive dans notre hôtel, dans nos chambres. Il nous est demandé de quitter nos chambres. Oui, oui, les amis. On se fait virer par les migrants. Nous sommes dans l’attente d’un hôtel”, peut-on lire. Le syndicat de police Unsa a partiellement confirmé l’information, soulignant que “comble du comble”, ce sont bien les policiers qui ont dû céder leur place. Pourtant, l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) avait annoncé que 400 places d’hébergement avaient été dégagées dans des centres d’accueil et d’orientation (CAO).