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Ils sont une centaine d'élus de la droite francilienne, en écharpes tricolores, à avoir répondu à l'appel du maire de Clichy, Rémi Muzeau, à manifester contre une prière de rue organisée à la mi-journée dans sa commune ce vendredi 10 novembre. Parmi eux, la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse.
"La République n'est pas un rapport de force. Il y a eu beaucoup de discussions. Maintenant, il faut prendre des décisions. On ne peut pas accepter que l'espace public soit ainsi occupé. Le maire est impuissant. A l'Etat d'agir!", explique-t-elle au Parisien.
"Ces prières de rues sont illégales, et il faut que le préfet entende l'appel des élus", a déclaré Grégoire de la Roncière, maire divers-droite de Sèvres.
Étaient également présents des élus d'extrême-droite. "Trois conseillers régionaux d'Ile-de-France du groupe Front National, Mathilde Androuet, Audrey Guibert et Aurélien Legrand, ainsi que Laurent Salles élu de Suresnes, se sont joints aujourd'hui aux élus rassemblés à Clichy-la-Garenne pour protester contre les prières de rue", affirme dans un communiqué le président du groupe FN au conseil régional d'Ile-de-France, Wallerand de Saint Just.
Plusieurs journalistes sur place ont fait part d'une ambiance particulièrement tendue, marquée notamment par une opposition entre chants religieux d'un côté, et Marseillaise de l'autre. Les forces de l'ordre ont dû s'interposer entre les élus manifestant et les fidèles (vidéos).
Les fidèles musulmans qui se sont réunis ce vendredi protestent depuis la fin du mois de mars contre la fermeture de l'ancienne mosquée de la ville. Mercredi 22 mars, la police avait évacué leur salle de prière rue d'Estienne d'Orves, au terme d'un long bras de fer entre la mairie LR qui veut en faire une médiathèque et l'Union des associations musulmanes de Clichy (UAMC) qui la gérait et refusait de quitter les lieux malgré une injonction de justice.
Auprès du HuffPost, une fidèle faisait part à l'époque de son désarroi face à cette situation. "Prier dans la rue, c'est un déshonneur pour nous, de l'humiliation. La religion musulmane demande d'être discret mais là on n'a pas le choix" (vidéo).
Et pourquoi ils ne prient pas, tranquillement, chez eux, comme font beaucoup d'autres pratiquants: ce sont des moutons incultes, pire des provocateurs: ras le bol!
La mairie avait proposé aux clichois musulmans de pratiquer leur culte dans une autre mosquée inaugurée en mai 2016 et située rue des Trois Pavillons (en périphérie), mais celle-ci est jugée par les protestataires "excentrée" et "trop exiguë" pour offrir tous les services religieux et culturels à la communauté.
Ben voyons, les mecs ont des exigences d'égoïstes, des caprices de vierges effarouchées plutôt!
Les chants qu'ils couinent appelle au meurtre! On va plus continuer à se laisser faire!