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Humain? - Page 312

  • J'ai une très, très grande honte!

    http://www.atlantico.fr/decryptage/voeux-aux-forces-armees-pourquoi-militaires-ont-pas-besoin-qu-on-souhaite-bonne-annee-mais-qu-on-permette-assurer-dignement-2538329.html

     

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    Un abri de fortune pour SDF par période de froid extrême, Non, voici un des visages de la France en état d’urgence : un dortoir de la région parisienne où l’Armée de la République loge nos courageux soldats mobilisés dans le cadre de l’opération Sentinelle. Soit plus de 10 000 hommes en tout. Les membres des unités d’élite ne sont pas mieux lotis : sous-sols ou hangars insalubres, des murs qui s’effritent et suintent l’humidité, souris, rats et bestioles en tous genres, une prise électrique pour vingt, des sanitaires à l’avenant et naturellement pas de chauffage : l’appareil d’appoint que l’on voit sur l’image a été apporté par un des militaires.

    On comprend que le moral ne soit pas au plus haut dans leurs rangs, les soldats, de surcroît mal équipés, enchaînant ainsi six semaines d’affilée. Des journées éreintantes à patrouiller avec un matériel de 23-25 kilos sur le dos. Des gilets pare-balles hors d’âge (les derniers modèles, plus performants et plus légers, étant réservés aux opérations extérieures), sans compter leurs antiques Famas, des fusils d’assaut conçus dans les années 70 et qui ne seront pas remplacés avant 2017. Une arme de poing, peut-être, seule vraiment efficace en milieu urbain pour neutraliser un terroriste, Dans sa grande misère, l’état major ne peut en doter que les chefs de groupe. Et n’a toujours pas trouvé le temps de réviser un protocole de légitime défense aussi daté qu’inadapté à la guerre actuelle.

    Résultat: au sein de la "grande muette", les arrêts maladie pleuvent comme jamais depuis la mi-novembre, les trop rares visites des hauts gradés sur le terrain ne contribuant pas à encourager la troupe. Ces jeunes gens exemplaires, qui portent haut les valeurs de la République — et dont beaucoup, on ne le rappellera jamais assez, viennent de nos quartiers dits "sensibles" —, n’en sont pas moins parfaitement conscients de l’importance de leur mission. Leurs compatriotes pourront compter sur eux quoi qu’il arrive. On s’attendrait toutefois à ce que l’actuel gouvernement se montre lui aussi à la hauteur. Et consente enfin à les doter de moyens et de conditions de travail un peu plus dignes d’un pays comme la France. En ce début janvier, on promet en haut lieu que les toutes nouvelles recrues de l’après 13 novembre permettront bientôt d’organiser des rotations plus souples. À un détail prêt : on ne forme pas un soldat opérationnel en quelques semaines. Un effort, Messieurs, pour 2016,

    Un soldat de Première classe dans l’Armée de terre, 24 ans: "Dans les bureaux, nos chefs ne se rendent absolument plus compte de ce qu’ils nous demandent à force de se bureaucratiser. Nos conditions de travail en Vigipirate sont parfois pires qu’au Sahel. On a l’impression d’être de vulgaires pions et, au niveau administratif, l’organisation est catastrophique. Du coup, beaucoup de soldats se mettent en arrêt maladie — cela a commencé quelques mois après Charlie et depuis le 13 novembre, c’est l’explosion. Mais c’est la seule façon que nous ayons de protester. Et de tenir le coup. Imaginez-vous que jusqu’à la fin novembre, nous dormions environ deux ou trois heures maximum par nuit dans des lieux insalubres. Je me demande comment nous faisons pour ne pas avoir davantage d’évanouissements. Une chose est sûre: avec aussi peu de repos, notre vigilance baisse. Une anecdote: l’autre jour, deux de mes camarades, qui gardaient un lieu de culte, se sont réchauffés dans leur véhicule pour récupérer un peu et boire un café chaud. Protestation d’une dame qui prend un cliché et téléphone. Nos officiers déboulent: les deux garçons ont été sanctionnés et leur véhicule retiré".

     

    Marc, brigadier, 25 ans, enchaîne: "Pour stopper l’hémorragie d’arrêts maladie, nos supérieurs ont inventé une nouvelle parade: ils les sanctionnent désormais en menaçant de baisser les notations générales. Même quand le soldat a réellement le dos en miettes. La conséquence de cette situation, c’est aussi que ceux qui sont en permission après avoir enchaîné plusieurs Vigipirates (de six semaines chacun) sont "en alerte" jour et nuit pour remplacer, le cas échéant, les malades. Ce fut notamment le cas pendant les Fêtes. Et le mien: je devais aller voir ma famille aux Antilles, j’ai dû tout annuler au dernier moment et rester en métropole".

    Frédéric, 22 ans, parachutiste: "Le moral a tellement baissé ces derniers temps que les soldats les plus performants postulent pour intégrer les Forces spéciales, qui recrutent beaucoup ces temps-ci car il s’agit de petites unités d’élites hyper compétentes et beaucoup mieux adaptées au type de missions que nous avons aujourd’hui à accomplir à l’extérieur. C’est mon cas: soit je parviens à entrer dans les FS, soit je m’en vais. Mais là, intervient un autre problème: il arrive de plus en plus souvent que dans les régiments, les chefs de corps, qui commencent à s’inquiéter et ne veulent pas voir partir leurs meilleurs éléments, bloquent les dossiers. Ce n’est évident pas la solution, mais je connais des dizaines d’exemples récents de ce type".

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    . Les hauts responsables militaires, ainsi que les organismes chargés de veiller à la condition des militaires, ne cessent de répéter depuis des années que la situation est honteuse.

     

  • J'exige de savoir si en France aussi, ils ont "planqués" sous le tapis des médiacrates ce genre de fait!

    La police suédoise reconnaît avoir caché des agressions sexuelles

    Violences. Devant l’émoi suscité à Cologne par les agressions sexuelles survenues le soir du Nouvel An, la police suédoise a reconnu avoir "gardé pour ell " de nombreuses agressions sexuelles, principalement commises par des hommes "d’origine étrangère", lors d’un festival de musique l’été dernier.

    "Je ressens une très forte colère en voyant que des jeunes femmes ne peuvent pas aller à un festival de musique sans se faire importuner, harceler sexuellement et attaquer", a réagi le Premier ministre Stefan Löfven devant la presse à Stockholm. Depuis les violences commises le soir du Nouvel An à Cologne, les révélations sur des faits similaires se multiplient dans toute l’Europe.

    Ainsi, la police suédoise a révélé ce lundi avoir dissimulé des informations sur une quinzaine d’agressions sexuelles, principalement commises par des hommes d’origine étrangère, lors des éditions 2014 et 2015 du festival de musique "We are Sthlm" qui se déroule au mois d’août et considéré comme le plus important festival d’Europe pour les adolescents.

    "Nous aurions certainement dû révéler cette information, ça ne fait pas de doute. Pourquoi ça ne s'est pas fait, nous ne le savons tout simplement pas. Nous savons que près de cent hommes ont été à l'époque placés en garde à vue pour avoir agressé une quinzaine de jeunes filles", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police, Varg Gyllander.

    Pourtant, à l’époque, au sortir des deux éditions, la police suédoise avait affirmé qu’il y avait eu "relativement peu de délits et de personnes interpellées" par rapport au nombre de participants. Aucune condamnation n'a été prononcée depuis, selon la police.

    HONTE A LA POLICE ET L’ÉTAT SUÉDOIS!

    http://www.valeursactuelles.com/node/58385

     

  • Médias allemands

    Médias allemands

    Version originale

    Hessen: Ein hochrangiger Polizeibeamter aus Frankfurt/M. erklärt BILD: „Bei Straftaten von Tatverdächtigen, die eine ausländische Nationalität haben und in einer Erstaufnahmeeinrichtung gemeldet sind, legen wir den Fall auf dem Schreibtisch sofort zur Seite.“

    Der Beamte weiter: „Es gibt die strikte Anweisung der Behördenleitung, über Vergehen, die von Flüchtlingen begangen werden, nicht zu berichten. Nur direkte Anfragen von Medienvertretern zu solche Taten sollen beantwortet werden.“

    Traduction (à peu près):

    Région du Hesse : Un policier haut gradé de Francfort explique au BILD : « Pour les délits commis par des criminels possédant une nationalité étrangère et qui sont enregistrés dans un centré de réfugiés, nous classons immédiatement le dossier sans suite ».

    Le policier continue : « Il y a de strictes instructions venant de la hiérarchie pour ne pas reporter les crimes et délits perpétrés par les migrants. Seules des requêtes directes émises par des journalistes ou des médias sur de tels actes peuvent être suivies d’effet ».

    BILD

    trad rapide (on appelle cela un MOB sexuel agressif)

    ►on en parle maintenant : A Bielefeld à la veille du Nouvel An un MOB sexuel agressif au lieu. Selon «Westfalen Blatt-" 500 hommes ont fait irruption dans une boîte de nuit, ont attaqué plusieurs femmes. La police a confirmé par la recherche les agressions sexuelles .

    ► Bade-Wurtemberg: Quatre réfugiés (14-21) de Syrie ont violé au nouvel an deux filles (14-15) à Weil am Rhein. D'abord publié le 7 Janvier.... la police a confirmé ensuite

    ► NRW: des instructions similaires ont été selon des informations de Bild in NRW:les incidents dans et autour des abris de réfugiés ne doivent pas être déclarés - à moins qu'ils soient attaqués par des néo-nazi

    ► Sachsen - il y avait en 2015, selon le ministre de l'Intérieur Markus Ulbig-Saxe (51, CDU) "1006 brutalité et crimes contre la liberté personnelle" dans les centres d'asile, y compris onze cas de tentative d'homicide ou assassinat

    Seulement trois d'entre eux ont été publiés. Huit cas d'abus sexuels et viol, en partie sur des enfants, sont restés sous le boisseau.

    Un porte-parole du ministère de l'Intérieur de Saxe dit à l'enquêteur de BILD: "Dans les infractions sexuelles, les intérêts privés des victimes doivent être protégés."

    vu ailleurs, un "videur d'un hôtel huppé de Cologne", situé sur la place, était choqué.... (sportif, karatéka, fait ce job pour le nouvel an): des femmes en pleurs venaient se réfugier dans l'hôtel et tapaient à la porte etc.... certaines ont été trainées par terre, tentatives pour les déshabiller, une gamine a le nez cassé et le visage en sang...

    Ce n'étaient pas que du " papouillage"

     

  • Les allemands copient la médiacratie française....

    "Je veux baiser". "Je veux t'embrasser". "Je vais te tuer". Ces mots glaçants apparaissent dans les rapports rédigés par la police allemande, après les violences perpétrées durant la nuit de la Saint-Sylvestre dans le centre de Cologne. Un millier d'hommes auraient pris part, de près ou de loin, à des agressions subies par des dizaines de femmes, dans cette ville de l'ouest de l'Allemagne.

     Une semaine après les faits, vendredi 8 janvier, 121 plaintes ont été déposées pour des vols, des agressions physiques et, pour les trois quarts d'entre elles, pour des violences sexuelles. Face à l'ampleur des faits, une cellule d'enquête spéciale, baptisée "Nouvel An", a été créée, forte de 80 policiers.

    La présence de migrants parmi les auteurs de ces violences fait scandale outre-Rhin, où 1,1 million de demandeurs d'asile ont été accueillis en 2015 –un nombre record. La polémique enfle d'autant plus que cette présence massive sur le sol allemand suscite l'inquiétude grandissante de l'opinion publique.

     

    Voici trois éléments troublants qui alimentent la controverse, au-delà même des frontières allemandes.

    Des réfugiés ont-ils violé des femmes?

    Deux rapports des polices locale et fédérale, rédigés les 2 et 4 janvier, ont été révélés vendredi par la WDR, le Zeit, le Spiegel et Bild (articles en allemand). Ils indiquent que les policiers déployés dans le centre de Cologne, aux abords de la cathédrale et de la gare centrale, durant la nuit du Nouvel An ont procédé à 70 contrôles d'identité en raison de violences. Et la majorité des personnes qu'ils ont contrôlées avaient des documents attestant de leur enregistrement comme demandeurs d'asile auprès de l'Office fédéral pour immigration et réfugiés (BAMF). Ces personnes n'ont en revanche pas présenté de pièces d'identité, rapporte l'Express.

     

    Les policiers disent aussi avoir vu, dans la foule participant aux violences, des personnes dont l'apparence indique qu'elles viennent d'Afrique du Nord et de pays arabes, notamment la Syrie. "Je suis syrien, vous devez me traiter avec gentillesse ! Madame Merkel m'a invité", aurait même lancé un homme à un policier, selon le rapport cité par Bild et le Spiegel.

    Un porte-parole du ministère de l'Intérieur a annoncé, vendredi, que la police fédérale est parvenue à identifier "31 suspects", dont "18 ont le statut de demandeur d'asile" : neuf Algériens, huit Marocains, quatre Syriens, cinq Iraniens, un Irakien et un Serbe. Deux Allemands, un Irakien, un Serbe et un Américain sont également soupçonnés.

    Mais il s'agit là de la liste des personnes suspectées d'avoir pris part aux vols et aux violences physiques. Les autorités fédérales n'ont pas évoqué de suspects concernant les agressions sexuelles, ni mentionné d'interpellations.

    De son côté, la police locale a indiqué, vendredi, que deux voleurs à la tire, présents le soir des incidents, ont été arrêtés. Ils ont 16 et 23 ans et sont originaires de Tunisie et du Maroc. La chaîne publique de la région de Cologne, WDR, révèle que les policiers ont découvert, sur les téléphones portables de ces deux hommes, des images vidéo du soir du réveillon montrant des agressions de femmes, ainsi qu'une feuille de papier –un document révélé par Bild– sur laquelle sont notées des traductions de termes sexuels de l'arabe à l'allemand.

     Le gouvernement allemand affirme que les suspects identifiés à ce jour sont en majorité des réfugiés. Mais il n'est toutefois pas prouvé que les agressions sexuelles sont le fait de migrants fraîchement arrivés en Allemagne.

    La police allemande a-t-elle minimisé les faits?

    Le 1er janvier, la police de Cologne publie un communiqué rassurant. Elle affirme que les festivités du Nouvel An se sont déroulées sans incidents. Quatre jours plus tard, le scandale éclate avec l'accumulation des dépôts de plaintes.

    La police reconnaît alors avoir fait évacuer la place où se sont déroulées les agressions, à cause de tirs dangereux de feux d'artifice. Mais elle explique que les agressions ont débuté plus tard, sans qu'elle en prenne la mesure.

    Une semaine après les faits, les rapports de police dévoilés par la presse allemande vendredi, viennent contredire cette version officielle. Dans le procès-verbal, rédigé le 4 janvier et révélé par le Spiegel et Bild vendredi, un cadre de la police décrit des scènes de "chaos". "Des femmes en pleurs ont rapporté les agressions sexuelles", "des femmes, accompagnées ou pas, ont essuyé un harcèlement nourri indescriptible", "des victimes et des témoins ont été menacés", "des policiers et des passants ont pu empêcher que des viols" ne soient commis.

    L'officier y fait même un aveu de faiblesse : la police "n'a pas pu maîtriser l'ensemble des événements, des agressions, des délits... parce qu'il y en a eu trop en même temps".

    Sous le feu des critiques, le chef de la police de Cologne a été suspendu de ses fonctions. Il lui est reproché à la fois l'inaction de ses services le soir des faits et le manque d'informations délivrées ensuite sur l'ampleur des violences, puis le profil des suspects. Ces manquements ont en effet alimenté la confusion entre les enquêtes de la police locale et fédérale.

    Cologne est-il un cas isolé?

    Durant la nuit de la Saint-Sylvestre, des violences similaires ont eu lieu dans une douzaine d'autres villes d'Allemagne, liste Focus. A Hambourg, 50 plaintes ont été déposées dont 38 pour des agressions sexuelles. A Düsseldorf, 40 femmes se disent également victimes. Le scénario est souvent le même : des groupes d'hommes apparemment arabes ou nord-africains les encerclent, parfois à 20 ou 30. Munich, Stuttgart, Berlin, Nuremberg et Francfort ne sont pas épargnées. Et l'Allemagne n'est pas le seul pays touché.

     A Helsinki, la capitale finlandaise, des patrouilles de police ont constaté de "nombreux faits de harcèlement sexuel" sur une place centrale de la métropole, où 20 000 fêtards étaient réunis. Et trois agressions sexuelles ont été signalées dans la plus grande gare de la ville, où 1 000 demandeurs d'asile, pour la plupart irakiens, étaient rassemblés. Seules deux plaintes ont cependant été déposées. Trois demandeurs d'asile suspects ont été placés en détention.

    "Il n'y a pas eu de tels cas de harcèlement lors de la nuit du Nouvel An de l'an dernier, ni en d'autres occasions... C'est un phénomène totalement nouveau à Helsinki", assure le chef adjoint de la police de la ville à l'AFP.

     Les mêmes scènes de violence se sont déroulées à Zurich, en Suisse, alors que 120 000 personnes se pressaient autour du lac pour les célébrations du Nouvel An, selon le communiqué de la police locale diffusé jeudi.

     La police zurichoise a d'abord enregistré 24 plaintes pour des vols. Au cours de l'enquête, plusieurs victimes ont alors confié aux policiers avoir également été encerclées et soumises à des attouchements, comme à Cologne. Une demi-douzaine d'entre elles parlent d'agressions sexuelles, perpétrées par "des groupes d'hommes à la peau foncée".

    Le porte-parole de la police zurichoise souligne que le nombre des victimes est inhabituel pour la Suisse. La police a ouvert une enquête. Elle a lancé un appel à témoins et a demandé à d'éventuelles autres victimes de venir porter plainte.

    http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/allemagne-trois-zones-d-ombre-sur-les-agressions-sexuelles-du-nouvel-an-a-cologne_1259037.html

  • Ils viennent jusque dans nos bras, égorger nos fils et nos compagnes!

     Où sont les hommes européens?

     

    À Cologne, en particulier la nuit de la Saint-Sylvestre, on ne boit pas que de l’eau. Parmi les milliers de personnes qui s’étaient rassemblées devant la gare centrale de la ville, à deux pas de l’antique cathédrale, pour " faire la fête ", en cette soirée du Nouvel An, un certain nombre, autochtones ou allogènes, étaient probablement dans l’état second que crée, paraît-il, l’absorption de diverses substances, par exemple à base de raisin, de houblon, d’orge, de cannabis ou de coca.

    Que s’est-il exactement passé? Après que des plaisantins ou des provocateurs ont tiré de gros pétards d’artifice dans la foule, une partie des badauds venus en famille, pris de panique, ont évacué les lieux sous la protection des forces de l’ordre. C’est alors que quelques bandes, composées, d’après le chef de la police municipale, de jeunes gens " de dix-huit à trente-cinq ans, apparemment d’origine arabe ou nord-africaine ", s’en sont systématiquement prises aux femmes isolées restées sur place, leur arrachant téléphones portables, sacs à main, et profitant de la bousculade et de la nuit pour les caresser, pour les " tripoter " et, au moins dans un cas, pour aller plus loin.

    Quatre-vingt-dix plaintes ont été en tout cas déposées à la suite de ces actes de banditisme. Les voyous qui se sont rendus coupables de ces vols, de ces agressions et de ce viol venaient-ils des " quartiers ", puisqu’on apprend à cette occasion que l’Allemagne, comme la France ou la Grande-Bretagne, connaît elle aussi quelques problèmes avec ses cités? S’agissait-il d’arrivants récents, issus du flot torrentiel des 900.000 " migrants " qui ont déferlé l’année dernière sur le pays avec la bénédiction de Mme Merkel? L’enquête devrait permettre de l’établir.

    Gardons le sens des proportions. Les incidents de ce 31 décembre n’ont, évidemment, pas l’ampleur et la gravité du carnage parisien du 13 novembre. Leur dimension n’en dépasse pas moins celle d’un simple fait divers et ce n’est pas créer ou entretenir un climat " nauséabond ", pour reprendre le terme utilisé hier matin par la présentatrice du journal de France Inter, que de s’interroger sur leur signification, leurs conséquences et peut-être avant tout sur les réactions qu’ils ont suscitées.

    Délinquants d’habitude ou délinquants d’occasion, immigrés de longue ou de fraîche date, qu’ils aient prémédité ou non leurs débordements, leurs auteurs ne savent pas où et quand ils vivent. Pour eux, une femme seule, non voilée, éventuellement court vêtue, qui se trouve dans la rue passé minuit est une femme de mauvaise vie, un jouet sexuel, une proie offerte aux convoitises et aux outrages des mâles. Ils ne se sont pas autrement conduits avec les Allemandes qui étaient à leur merci que les révolutionnaires égyptiens du printemps arabe, sur la place Tahrir, avec les journalistes occidentales et autres émancipées qui passaient à portée de leurs mains baladeuses.

    Angela Merkel, dont la politique d’ouverture des frontières – applaudie dans un premier temps, aujourd’hui de plus en plus discutée ou désapprouvée – risque de subir le contre-coup des incidents de Cologne, a condamné dans les termes les plus durs " des actes insupportables ". Il est désormais de sa responsabilité de subordonner l’accueil et le maintien sur le sol allemand des migrants, demandeurs d’asile et autres réfugiés à leur acceptation et à leur respect des mœurs et des lois en vigueur en Europe.

    C’est d’ailleurs le sens du message que la chancelière a adressé au maire de Cologne, Mme Henriette Reker, accessoirement élue de la CDU. Or, celle-ci l’a semble-t-il entendu d’une autre oreille.

    Passe encore que Mme Reker se soit moins souciée, dans un premier temps, de la poursuite et de la punition des agresseurs que de la réputation de sa ville et du succès du prochain carnaval local (un million de visiteurs attendus). Mais l’édile rhénane n’a pas craint de se tourner vers les potentielles victimes du machisme islamique pour leur recommander de bien vouloir adopter, dans les meilleurs délais, un comportement plus sage et moins provocant que celui qui a déclenché les incidents de la semaine dernière. C’est tout juste si elle ne leur a pas indiqué la contexture et l’épaisseur de la burqa qu’elles devraient revêtir. Dame, il faut vivre avec son temps !

    Autant dire à la horde sauvage du 31 décembre: "Chez nous, vous êtes chez vous. Ne vous essuyez pas les pieds avant d’entrer dans la maison. Installez-vous sur le canapé pour regarder la chaîne de votre choix. Videz le réfrigérateur. Et si le maître de maison n’est pas d’accord, fichez-le donc dehors et prenez sa place dans le lit de votre hôtesse…

    Où l’on voit que Soumission n’est pas un roman d’anticipation

  • Français, Françaises: ne vous laissez pas manipuler...

    L’ÉDITO D’YVES DE KERDREL - Valeurs Actuelles

    Le choc d’une photo. L’Europe n’en finit pas de pleurer devant le corps sans vie du petit Aylan retrouvé sur une plage turque. L’émotion soulevée par cette photo semble empêcher tous les dirigeants européens de réfléchir et de raisonner.

    Qu’en sera-t-il lorsqu’ils liront les informations dévoilées cette après-midi par le Wall Street Journal selon lesquelles la famille de cet enfant ne fuyait pas la Syrie, mais vivait depuis trois ans en Turquie? Qu’en sera-t-il lorsqu’ils apprendront que la tante d’Aylan, vivant au Canada, avait financé ce voyage en Europe pour que son frère se fasse refaire les dents?

    Et c’est uniquement pour cela qu’Aylan est mort, lors d’une traversée entre Bodrum et Kos. Cela ne diminue pas l’ampleur de ce drame.

    Mais cela devrait nous amener à réfléchir sur les vrais migrants qui fuient la guerre et ceux qui viennent pour des raisons beaucoup moins avouables.