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Insolite - Page 49

  • Et bien, dansez maintenant!

    Twitter supprime la limite des 140 caractères dans ses messages privés

    Twitter revendique 316 millions d'utilisateurs dans le monde

    La messagerie du réseau social, très appréciée de ses utilisateurs, fait l'objet de nombreuses modifications depuis plusieurs mois.

    Twitter vire, en partie, sa cuti. Le réseau social a annoncé mercredi la fin de la limite à 140 caractères dans les messages privés. Ses utilisateurs pourront s'envoyer de longues missives, dans la limite de 10.000 caractères, dans des conversations à deux ou à plusieurs. Cette innovation avait déjà été annoncée par Twitter à sa communauté de développeurs au mois de juin. Elle va être mise en place progressivement à partir de mercredi. Une mise à jour sera proposée dès ce soir sur les applications Android et iOS de Twitter. Le changement concerne également sa version Web, pour Mac et la plateforme Tweetdeck. Les tweets publics, eux, resteront limités à 140 caractères.

    L'enjeu de la messagerie

    Twitter a bâti sa réputation sur des messages courts et publics. Ces derniers sont pratiques pour exprimer une idée simple ou parler de l'actualité. C'est moins le cas lorsqu'il s'agit d'échanger en privé. Pourquoi envoyer une missive à un contact sur Twitter, au risque de la voir fractionnée en plusieurs messages, plutôt qu'un mail? Pour éviter une telle fuite vers d'autres services, le réseau social s'est donc attelé à rénover sa messagerie. Outre la fin des 140 caractères, il est désormais possible d'échanger en privé avec plusieurs personnes à la fois dans une même discussion. On peut aussi choisir de recevoir des messages d'utilisateurs qui ne suivent pas son propre compte, une option particulièrement pratique pour les marques ou les journalistes qui voudraient contacter des internautes.

     

  • La valeur n'attend pas le nombre des années...

    Le robot jardinier français qui a séduit Google

    C'est l'invention d'un jeune Français de 14 ans, Eliott Sarrey, qui vient d'atteindre le stade des demi-finales de la Google Science Fair, un concours mondial où le géant californien détecte les futurs grands talents scientifiques. Et le robot jardinier pourrait viser plus haut.

    En février, quand il décide de s'inscrire au concours mondial des "géotrouvetou" version Google, Eliott Sarrey n'est qu'un élève français de 4ème, comme des milliers d'autres. Si ce n'est que ce jeune garçon adore les sciences, au point d'avoir imaginé un robot jardinier, et d'avoir envie de le présenter au "Google Science Fair". Résultat, son robot a été sélectionné pour faire partie des 90 demi-finalistes, et fin juillet, il pourrait rejoindre le club fermé des 20 projets finalistes sélectionnés par Google.

    L'idée du robot-jardinier est géniale : les personnes peuvent le piloter à distance, par smartphone comme un simple jeu sur mobile, et lui demander d'effectuer des tâches dans leur jardin. " Et si on pouvait réellement obtenir des légumes avec son smartphone" ? se demandait Eliott Sarrey à propos de son robot, qu'il a baptisé "Bot2Karot", cela ne s'invente pas... A partir de cette idée simple, Eliott a conçu un prototype en 3 mois, jusqu'à l'épreuve du 7 juillet, où le jury a sélectionné le robot, et en attendant le 4 août et l'annonce des 20 finalistes qui iront "pitcher" leur projet devant les équipes de Google, en plein coeur de la Silicon Valley. Voila encore un petit Frenchie que les Américains pourraient bientôt nous voler!

     

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  • Le robot du futur avec une queue d'hippocampe

    Comment ne pas être surpris par l’hippocampe ? Ce poisson à tête de cheval est un animal au physique onirique et surprenant. L’aquarium du Monterey Bay, en Californie, possède une grande collection que nous vous invitons à découvrir en vidéo.

    Si la plupart des animaux à queue ont des appendices de forme cylindrique, la queue de l’hippocampe est carrée. C’est en voulant comprendre cette spécificité morphologique qu’une équipe réunissant des chercheurs de l’université Clemson, de l’université d’État de l’Oregon, de l’université de Californie à San Diego (États-Unis) et de l’université de Gand (Belgique) a découvert qu’elle pourrait avoir de nombreux avantages en robotique et en ingénierie.

    Ces scientifiques ont rendu compte de leurs travaux dans un article que vient de publier la revue Science. Ils ont découvert que la queue de l’hippocampe est composée de plaques osseuses carrées et mobiles reliées par des jointures qui facilitent la flexion et la torsion. Chaque plaque est composée de quatre sections mobiles en forme de " L " qui se chevauchent. Cette structure est capable de se déformer pour protéger la colonne vertébrale puis de reprendre sa forme initiale.

    Ce sont les muscles connectant la colonne vertébrale et les plaques qui permettent à l’hippocampe de s'agripper aux algues et aux coraux et de se maintenir en position pour s’alimenter en aspirant la nourriture qui flotte dans l’eau. En outre, la forme carrée offre plus de points de contact pour saisir quelque chose et assure une préhension plus efficace que les queues cylindriques. Cette combinaison de flexibilité et de robustesse recèle un potentiel très prometteur…

    L’image principale montre la numérisation en 3D d’une queue d’hippocampe. On distingue les plaques osseuses carrées pourvues chacune de quatre sections en " L " qui se chevauchent lorsqu’une pression externe s’exerce. Les quatre images du bas sont des prototypes de queues cylindriques et carrées fabriqués avec une imprimante 3D. Les chercheurs ont comparé les propriétés mécaniques de ces deux structures et découvert les avantages du modèle imitant l’appendice de l’hippocampe. © Oregon state university

    L’image principale montre la numérisation en 3D d’une queue d’hippocampe. On distingue les plaques osseuses carrées pourvues chacune de quatre sections en " L " qui se chevauchent lorsqu’une pression externe s’exerce. Les quatre images du bas sont des prototypes de queues cylindriques et carrées fabriqués avec une imprimante 3D. Les chercheurs ont comparé les propriétés mécaniques de ces deux structures et découvert les avantages du modèle imitant l’appendice de l’hippocampe. © Oregon state university

    " Nous avons découvert que cette architecture carrée apporte non seulement de la dextérité et une résistance, mais qu’elle se remet naturellement en place après avoir été déformée ou tordue, explique Ross Hatton, professeur à l’université d’Etat de l’Oregon et co-auteur de cette étude. Cela pourrait être très utile à des applications de robotique qui doivent être à la fois solides, efficaces d’un point de vue énergétique et capables de se plier et se tordre dans des espaces exigus. " Afin justement d’évaluer ce potentiel, les chercheurs ont utilisé l’impression 3D pour reproduire une queue d’hippocampe et des modèles de queues cylindriques. Les prototypes ont été soumis à des tests de résistance et de flexibilité qui ont révélé un net avantage à la structure carrée en matière de préhension et de robustesse.

    Un compromis entre robots rigides et robots mous

    "Le fait de comprendre la mécanique grâce à ces prototypes peut aider les ingénieurs à développer des technologies inspirées de l’hippocampe qui imiteront les fonctions de préhension et de protection de cet appendice naturel pour des applications en robotique, en systèmes de défense et en biomédecine ", peut-on en lire en conclusion de l’article. Et les chercheurs ont d’ores et déjà quelques idées de ce que l’on pourrait tirer d’une telle structure.

    Ils évoquent un robot d’exploration qui ramperait tel un serpent et pourrait contracter son squelette afin de se faufiler plus aisément dans les anfractuosités. Selon eux, il s’agirait d’un compromis idéal entre les robots rigides et les robots mous. La robotique industrielle est aussi concernée avec la possibilité de développer des bras hautement articulés dotés d’une meilleure préhension que des modèles cylindriques. Dans le domaine de la défense, il est question d’une armure souple dont les plaques flexibles pourraient absorber l’énergie en se déformant comme le fait la queue de l’hippocampe. Ces qualités pourraient aussi servir la médecine et en particulier les instruments utilisés pour la laparoscopie. Et la liste n’est pas exhaustive…

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  • Retour vers le futur......

    La marque automobile, filiale de Toyota, dévoile le «Slide», une planche qui lévite grâce à la supraconduction.

    En 2015, Marty Mc Fly voguait sur une drôle de planche, qui lévitait à une dizaine de centimètres du sol: le hoverboard. Cette planche à roulettes sans roulettes fait rêver depuis trois décennies les fans de la saga Retour vers le futur. Visiblement, certains d'entre eux sont ingénieurs chez Lexus.

    Lexus promet de plus amples informations au cours de son opération marketing. Mais, pour l'instant, le public peut rester sceptique. Le hoverboard, fantasme des passionnés de futurisme, a déjà fait l'objet d'un canular bien ficelé: HUVr, une planche dont les mérites étaient vantés par la légende du skateboard Tony Hawk, était en fait sketch orchestré par Funny or Die.

    La plupart des inventions présentées par la trilogie de Robert Zemeckis sont l'objet de fantasmes récurrents, récupérés par les entreprises: l'équipementier sportif Nike a promis de mettre à la vente des chaussures à lacets automatiques d'ici à la fin de l'année. Avec son casque de réalité augmentée HoloLens, en cours de développement, Microsoft rejoint aussi la fiction et les lunettes -télévisions de Marty McFly.

    Si le hoverboard paraît quelque peu inutile, la supraconduction a de nombreuses applications: elle est notamment utilisée dans l'imagerie par résonance magnétique (IRM). On cherche aussi à utiliser cette technologie dans le transport d'énergie, mais elle est encore trop coûteuse pour être employée à grande échelle.

  • Boire un petit coup, c'est agréable!

    L’alcootest intelligent et connecté

    Dans les pays ayant institué une alcoolémie "zéro" au volant, un grand progrès dans la prévention vient d’être franchi par un groupe d’étudiants de l’Institut de Technologie de Cintalapa dans le Chiapas au Mexique. Il fallait y penser et ils l’ont fait: des détecteurs d’alcool sur le volant des voitures qui, en cas de réponse positive, neutralisent le démarreur de la voiture ! Plus besoin d’alcootest. Puisqu’on transpire de l’alcool et que la technologie de détection existait, il suffisait de réunir plusieurs petites astuces pour arriver à ce gadget inattendu et d’une redoutable efficacité: si on a bu un verre de bière, c’est bon, la voiture ne peut pas démarrer.

    Naturellement ce genre de progrès technologique ne peut s’appliquer que dans les pays où la tolérance zéro est appliquée sévèrement, comme par exemple en Suède ou au Japon. Les statistiques mexicaines indiquent que 77000 accidents dus à l’excès d’alcool au volant sont répertoriés chaque année, soit 4 accidents chaque heure. Autant dire que le gouvernement a immédiatement encouragé ce projet.

    Des détecteurs se trouvent sur le volant, le levier de vitesse et le dossier du siège du conducteur. L’installation électronique analysant les signaux des détecteurs comporte une géolocalisation et une application pour téléphones mobiles qui peut envoyer un signal à la famille ou à des amis en indiquant la position du véhicule ainsi immobilisé. Quelqu’un peut alors "venir au secours" du conducteur…

    Une start-up vient d’être créée avec l’appui du gouvernement de l’État du Chiapas pour le développement commercial de cet ingénieux système qui a aussi l’avantage d’être simple et peu coûteux, n’importe qui peut l’installer lui-même.

    En quelque sorte un système d’alarme dédié à la détection d’alcool à utiliser sans modération.

     

  • Une assiette qui compte les calories.

    C'est l'invention de l'américain Anthony Ortiz, à Philadelphie (États-Unis). Après la montre connectée, le stylo connecté, la fourchette connectée... l'assiette connectée: la SmartPlate. Avec ses trois compartiments, ce plat intelligent identifie les aliments, les pèse, vérifie le nombre de calories pour vous aider à surveiller votre alimentation.

    À l'aide de petits capteurs photo, l'assiette identifie visuellement les aliments.

    Ensuite, les informations sont envoyées à une base de données pour analyser leurs qualités nutritionnelles. Le but? Trouver un moyen de freiner les envies de grignotage et surveiller ce que l'on mange. Dans un monde de plus en plus connecté, ce nouvel élément de notre vie quotidienne qui contrôle nos gestes, cela peut paraître un peu effrayant. En réalité, la SmartPlate présente de nombreux avantages.

    Grâce à une application pour smartphone reliée en Wi-Fi, vous aurez des conseils pour adapter votre alimentation selon l'objectif désiré. L'assiette vous envoie des notifications s'il faut enlever une partie du contenu du plat, où même si vous mangez trop vite. En suivant nos repas au quotidien, cela aidera une personne en régime à se conformer à son programme. En France, près de 70 % des femmes ont déjà fait au moins un régime dans leur vie selon une étude NutriNet-Santé de 2012, alors elle pourrait être d'une réelle aide ! Cet objet est donc un assistant en diététique, que vous pouvez écouter (ou non, d'ailleurs).

    Si elle n’a séduit qu’environ 300 personnes jusqu’ici, elle ne manque pourtant pas d’atouts: la SmartPlate apparaît comme le futur de nutrition. Elle rassemble les fonctionnalités des différentes applications et objets connectés qui existent déjà en matière de diététique connectée. SmartPlate est la première assiette intelligente et connectée qui identifie, analyse et pèse les calories des aliments à l’heure où l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) rappelle que l’obésité est une véritable épidémie de santé publique.

    D’ailleurs, une récente étude de l’Observatoire Withings révèle que la moitié des utilisateurs de ses capteurs sont en surpoids. En 2014, 39% des adultes étaient en surpoids.

    Elle serait également conseillée pour les sportifs suivant un régime strict. En attendant, le créateur de l'assiette cherche des donateurs pour lancer la production et commercialiser le prototype. Il demande ainsi 100 000 dollars au grand public pour réaliser son projet, à travers du site participatif Kickstarter. S'il obtient le financement, le plat intelligent devrait être commercialisé fin 2016, alors nous avons encore le temps de manger ce que nous voulons et dans les quantités que nous voulons!

    Fonctionnement de SmartPlate :

    Grâce à des algorithmes de reconnaissance des aliments couplés à des capteurs de poids intégrés à l’épaisseur de l’assiette, SmartPlate est capable de peser les aliments qu’elle contient pour en déterminer la teneur nutritionnelle et l’apport calorique.

    L’assietteSmartPlate est pour cela divisée en 3 compartiments et le tout est connecté en WiFi et Bluetooth afin d’être pilotable à partir d’un smartphone ou d’une tablette sous iOS ou Android. Les informations sont envoyées au Cloud et restituées à l’utilisateur sous forme d’alertes s’il a dépassé la limite calorique conseillée. Différents coloris existent pour cette assiette qui peut également passer au four à micro-ondes.

    Disponibilité et prix:

    Il reste au projet 39 jours pour atteindre son objectif de collecter les $100.000 nécessaires à la phase de commercialisation prévue à l’été 2016. Les soutiens pourront espérer pré-réserver le produit en deçà de son prix d’environ 200 dollars.

     

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