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Insolite - Page 50

  • Des chercheurs découvrent le premier poisson à sang chaud

    Le poisson-lune, ou lampris, est le premier poisson à sang chaud découvert par les scientifiques. Une caractéristique particulière qui lui donne un avantage dans le froid des grands fonds des océans, révèle une étude menée par l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), publiée ce jeudi dans la revue Science.

    Grâce à des capteurs placés sur des poisson-lune sur la côte ouest américaine, les chercheurs ont découvert que la température moyenne des muscles était "à peu près 5°C supérieure à celle des eaux dans lesquelles il nage, entre 45 et 300 mètres sous la surface".

    Ce gros poisson rond et argenté des profondeurs, qui peut atteindre jusqu’à 2 mètres de longueur, possède des petits vaisseaux sanguins dans ses branchies qui peuvent transporter le sang chaud provenant de l’intérieur de son corps. Ceux-ci entourent et réchauffent d’autres veines près des branchies, à l’endroit exact par lequel le poisson respire. "Nous n’avons jamais rien vu de tel sur les branchies d’autres poissons auparavant", Nicholas Wegner, principal auteur de l’étude. Il explique: "C’est une innovation intéressante de ces animaux qui leur donne un avantage compétitif".

    En effet, ce système de chauffage interne, permet au poisson lune garder son cerveau au chaud et conserver ses muscles actifs pour nager plus vite et attraper ses proies. "C’est un prédateur très actif qui chasse des proies agiles comme des calamars, et qui peut migrer sur de longues distances" souligne Nicholas Wegner.

    D’apparence impressionnants, les thons ou les requins, qui ne peuvent réchauffer que certaines parties de leur corps et de leurs muscles (pour améliorer leurs performances dans les profondeurs froides) sont obligés de remonter dans des eaux moins profondes pour se réchauffer.

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  • Cocu et pas content... encore et toujours!

    Aventure extra-conjugale : les infidèles très précautionneux vis-à-vis des technologies

    26% des sondés avouent avoir déjà utilisé des applications, des caméras ou des dispositifs de pistage pour une surveillance optimale de leur partenaire.

    26% des sondés avouent avoir déjà utilisé des applications, des caméras ou des dispositifs de pistage pour une surveillance optimale de leur partenaire.

    Pour éviter d'être pris en flagrant délit d'infidélité, mieux vaut prendre toutes ses précautions, et notamment en matière de technologie. C'est le constat établi par un sondage mené par le site de rencontres pour personnes mariées ou en couple à la recherche d'une relation discrète Victoria Milan, qui montre que 71% des infidèles français suppriment toute trace de leurs aventures de leur téléphone portable, et 19% utilisent internet depuis un appareil non-traçable.

    Autre constat, alors qu'elles sont eux-mêmes en faute à l'égard de leur partenaire, les personnes infidèles n'hésitent pas à espionner leur partenaire pour savoir si elles sont trompées. Cela concerne près des deux tiers des sondés (62%), et 26% avouent avoir même déjà utilisé des applications, des caméras ou des dispositifs de pistage pour une surveillance optimale.

    "La technologie a vraiment facilité l'infidélité mais l'a aussi rendue plus risquée. Ce qui est ironique c'est de voir des hommes et des femmes qui trompent leur partenaire utiliser des dispositifs, des applications et plus encore pour surveiller et vérifier qu'il ou elle ne fasse pas la même chose", souligne Sigurd Vedal, fondateur et directeur du site.

    Le sondage a été réalisé auprès de 2.568 infidèles français, utilisateurs de Victoria Milan.

     

  • Du l'art(d), du cochon, poil au menton!

    Des chercheurs toulousains feront se mouvoir des arbres au rythme de leur sève lors de la Biennale de Venise 2015

    Des arbres évoluant au milieu du public, au rythme de leur physiologie et des conditions météorologiques: c’est l’étonnant projet auquel ont participé des chercheurs du CNRS et de l’université de Toulouse dans le cadre de "Révolutions", une installation de l’artiste Céleste Boursier-Mougenot. Jean-Paul Laumond, Directeur de recherche CNRS au LAAS-CNRS et spécialiste en robotique revient sur cette incroyable participation.

    Toulouse Infos: Comment a débuté cette collaboration avec l’artiste Céleste Boursier-Mougenot?

    Jean-Paul Laumond: J’ai rencontré Céleste Boursier-Mougenot à l’automne dernier lors de l’exposition qu’il a donné au musée des abattoirs, à cette occasion il avait mis en mouvement des pianos. J’ai été très sensible à son travail car le cadre de recherche en robotique sur lequel je travaille depuis des années s’intitule "le problème du déménageur de piano". J’ai été interpellé par ces pianos qui réagissaient en fonction du public et des variations atmosphériques.

    TI: En quoi consiste votre projet pour la Biennale 2015?

    JPL: Nous sommes partis sur le projet de faire évoluer 3 arbres au gré de leur métabolisme au sein du pavillon français. C’est une très belle ambition avec une connotation poétique dont la réalisation passait par la possibilité d’établir un lien entre des informations sensorielles propres à l’arbre et comment les faire se déplacer au milieu du public.

    TI: Ces arbres vont se mouvoir au rythme de la montée de leur sève, avec qui l’artiste a-t-il collaboré dans ce domaine?

    JPL: Pour quantifier la physiologie des arbres, l’artiste a collaboré avec Jérôme Chave du laboratoire Évolution et diversité biologique (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier) et Valérie Le Dantec du Centre d’études spatiales de la biosphère (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier/IRD/CNES). En fonction de la journée, un passage de nuages qui va masquer le soleil par exemple va avoir une influence sur la vitesse de la montée de la sève, grâce à des sondes placées sur les arbres ces chercheurs en biodiversité restituent le rythme de la nature on va dire.

    TI: Quelles ont été les contraintes techniques pour motoriser ces 3 arbres?

    JPL: Les arbres sont de vrais pins qui mesurent 4 mètres de haut et ils sont dans un grand pot qui fait 4 mètres de diamètre, donc pour trouver un système mécanique capable de transporter ces pots il fallait concevoir un robot approprié. Pour trouver l’entreprise capable de concevoir un tel robot, avec mon collègue Michel Taix nous avons organisé un appel d’offres qui a permis de toucher plusieurs industriels de la robotique. C’est une entreprise Rennaise qui a été choisi pour concevoir ces 3 robots capables de porter des charges de plusieurs tonnes.

    TI: A quoi ressemblera l’installation au final?

    JPL: Au sein du pavillon France de la Biennale de Venise qui date du 19 e siècle, les spectateurs pourront voir 1 arbre motorisé dans l’espace central et à l’extérieur du pavillon dans les jardins du pavillon il y aura les 2 autres arbres qui seront en mouvement. Ce sont ces 2 derniers qui vont transmettre des informations et des commandes à celui qui est à l’intérieur pour que lui aussi soit en mouvement.

     

    www.toulouseinfos.fr

  • Saviez-vous que la terre avait une soeur jumelle?

    La naissance de la lune serait bien due à une collision entre la Terre et sa sœur jumelle Théia

    Si proche de nous et plusieurs fois explorée, la Lune continue de renfermer de nombreux secrets. Le plus grand de tous: l'histoire de sa naissance. Une étude publiée vendredi 10 avril lève cependant peut-être un coin du voile sur ce mystère.

    L'hypothèse généralement envisagée pour imaginer l'apparition du satellite est la collision de notre planète -alors qu'elle était en pleine formation il y a 4,5 milliards d'années- avec un objet céleste de la taille de Mars dénommé Théia. Selon les scientifiques, les débris occasionnés par ce terrible choc se seraient ensuite agglomérés pour former la Lune (voir la vidéo en tête d'article).

    Il y a cependant un problème avec cette théorie: si un objet étranger a bel et bien heurté la Terre, a été détruit et vu ses restes constituer la Lune, des composants qui lui sont propres devraient y être retrouvés aujourd'hui. Or, l'analyse des roches prélevées par les missions d'exploration sur place depuis 1969 mettent principalement en évidence des éléments que l'on trouve sur notre planète.

    Composition semblable

    Pour que la théorie de l'impact géant tienne la route, il faudrait donc envisager que l'impacteur (Théia) ait en fait eu une composition très similaire à celle de la Terre et ne soit pas si étranger que ça. Une probabilité que les chercheurs estimaient à 1%... jusqu'à maintenant.

    Une étude menée par une équipe de scientifiques internationaux, publiée dans la revue scientifique Nature, a revu ce chiffre considérablement à la hausse.

    En effectuant des simulations sur ordinateur, Alessandra Mastrobuono-Battisti, Hagai Perets et Sean Raymond ont en effet découvert qu'il y a 4,5 milliards d'années, entre 20 à 40 % des objets de cette taille qui entraient en collision autour du Soleil partageaient une composition relativement semblable.

    "Cela lève un obstacle majeur au scénario le plus simple de formation", a commenté pour Le Figaro Marc Chaussidon, spécialiste de la formation du Système solaire au Centre de recherches pétrographiques et géochimiques de Nancy, tout en restant prudent sur les autres hypothèses qu'il reste à étudier sur l'idée d'une collision entre la Terre et une sœur jumelle.

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    Animation (échelles non respectées) de Théia se formant à un point de Lagrange du système Terre-Soleil, puis, perturbée par la gravité, entrant en collision et aidant à la formation de la Lune. L'animation progresse au rythme d'une année par image, donnant l'impression que la Terre ne bouge pas. La vue est prise du pôle sud.

     

     

  • Télémédecine

    Surveiller les constantes vitales en filmant le visage

    Surveiller la température du visage pour suivre les constantes vitales. C’est ce que met au point une équipe américaine. L’outil serait efficace avec toutes les couleurs de peau.

    Une caméra pour remplacer les appareils de mesure de la tension, du niveau d’oxygène, du rythme cardiaque… simplement en observant le visage. Une équipe de l’université Rice, à Houston (Texas, Etats-Unis) met au point un dispositif qui s’oriente vers un suivi sans fil des patients. Ils décrivent dans Biomedical Optics Express le fonctionnement d’un nouvel algorithme.

    "Actuellement, les techniques de référence pour mesurer les constantes vitales s’appuient sur des capteurs de contact ", notent les chercheurs dans leur étude. Chez des patients fragiles, comme les bébés, ces capteurs – raccordés à des fils – peuvent entraîner des blessures. " L’histoire a commencé en 2013, lorsque nous avons visité l’hôpital pour enfants du Texas pour parler aux médecins et obtenir des idées, se souvient Mayank Kumar, étudiant à l’université Rice. Nous avons vu un nouveau-né dans l’unité de soins intensifs néonataux. De nombreux fils étaient attachés aux enfants".

    Applicable sur des peaux plus foncées

    Le système mis au point à l’université Rice, Distance PPG, s’appuie sur un système utilisant une caméra. Elle évalue des signes vitaux comme la respiration ou le rythme cardiaque grâce aux variations de température du visage. La technique n’est pas nouvelle, mais jusqu’à présent, elle ne pouvait être utilisée que dans des pièces lumineuses ou avec des peaux claires.

    Mayank Kumar, aidé de deux professeurs, a mis au point un algorithme qui nuance l’analyse des données. Il permet maintenant de réaliser le même suivi dans des environnements moins éclairés, ou sur des peaux plus sombres. " Notre découverte clé, c’est que la puissance des changements de carnation diffère selon les zones du visage ; nous avons donc développé un algorithme qui établit des moyennes, explique l’étudiant. Il améliore la précision des signes vitaux, en étendant rapidement la portée, la viabilité, l’étendue et l’utilité de cette surveillance des signes vitaux fondées sur la caméra. " Selon lui, le logiciel pourrait même être installé sur des téléphones portables, des tabttes ou des ordinateurs avec une même efficacité.

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  • Grand bravo!

    Canada: Un jeu vidéo permet de traiter une maladie oculaire

    Des fans de jeux vidéo lors d'un tournoi sur "League of Legends", l'un des jeux en réseau les plus pratiqués, le 9 mai 2014 à Paris

    Des fans de jeux vidéo lors d'un tournoi sur "League of Legends", l'un des jeux en réseau les plus pratiqués, le 9 mai 2014 à Paris

    Deux sociétés canadiennes ont annoncé avoir développé un jeu vidéo accessible sur tablettes qui corrige le décalage de la perception visuelle entre les deux yeux, provoqué par l'amblyopie. Le module s'adresse en particulier aux enfants qui sont les plus touchés par cette maladie oculaire (3% dans le monde, NDLR).

    Le jeu vidéo, nommé Dig Rush, a été mis au point par l'éditeur de jeux Ubisoft et Amblyotech, une société spécialisée dans les applications électroniques pour les déficiences oculaires. Il doit encore être approuvé par les autorités compétentes avant sa commercialisation, mais l'innovation a déjà été brevetée auprès de l'Université McGill de Montréal.

    Fourni par les professionnels de santé

    Le traitement de l'amblyopie est axé sur le renforcement de l'œil le plus faible et le jeu force le cerveau à faire fonctionner les deux yeux de manière identique et simultanée «grâce à la perception de contrastes de rouge et de bleu au travers de lunettes stéréoscopiques», expliquent les concepteurs.

    Plus étonnant encore: le jeu vidéo sera fourni par des professionnels de santé, et son utilisation fera l'objet d'un suivi. «Le médecin pourra mieux ajuster les paramètres du jeu en fonction de l'état de l'œil faible du patient pour permettre aux deux yeux de percevoir ce qui se passe sur l'écran», ont expliqué les concepteurs.

    Voir la vidéo

    http://www.20minutes.fr/sante/1554603-20150304-video-canada-jeu-video-permet-traiter-maladie-oculaire