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Insolite - Page 54

  • Jaguar lance un concept de pare-brise en réalité augmentée !

     

    C'est une innovation majeure qui devrait faire plaisir aux plus "gamers" d'entre nous : Jaguar vient en effet de dévoiler le tout premier concept, non pas de voiture, mais bien de pare-brise en réalité augmentée, qui s'inspire directement de l'univers des jeux vidéo !

    Moteur Ingenium Jaguar Land Rover 2014

    Jaguar-Land Rover présente ses moteurs "Ingenium"

    Le groupe Jaguar Land Rover innove et présente un prototype de pare-brise en réalité augmentée. Son but est de donner au conducteur toujours plus d'informations afin d'améliorer toujours plus son plaisir de conduite, mais aussi sa sécurité.

    Un pare-brise haute-technologie

    C'est une nouveauté qui pourrait bien révolutionner le secteur automobile : et si, demain, vous conduisiez un véhicule possédant un pare-brise intelligent, un pare-brise qui vous dicterait la trajectoire la plus optimale à suivre, une ligne à suivre qui changerait de couleur si jamais vous allez trop vite ? Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres à propos de ce prototype de pare-brise qui utilise donc la technologie de " réalité augmentée " intégrant des fonctionnalités utilisées depuis plusieurs années dans les jeux vidéo.

    Les jeux vidéo comme inspiration

    Bien entendu, vous aurez compris le lien direct fait entre ce concept de pare-brise d'un genre nouveau et le secteur des jeux vidéo, notamment les jeux de course auxquels nous avons tous joué durant notre jeunesse. Parmi les fonctionnalités proposées par ce pare-brise créé par Jaguar Land Rover, celle qui vous permettra de comparer vos différents tours de piste sur circuit. Ainsi, comme dans Mario Kart pour ne citer que lui, un " fantôme " sera créé et vous pourrez ainsi, sur circuit bien entendu, vous comparer à lui.

    Commercialisation dans 10 ans ?

    Egalement, l'affichage de plots virtuels sera possible afin de passer le permis de conduire à l'américaine ou simplement pour tester votre niveau de réactivité et votre dextérité au volant. C'est donc un pare-brise d'un nouveau genre qu'aimerait démocratiser Jaguar dans les prochaines années : premier prototype du genre, ce pare-brise sera amené à évoluer, mais ce premier jet laisse présager de fonctionnalités plus qu'intéressantes... voire indispensables ? Ce sera à Jaguar Land Rover de continuer à travailler dessus, avec pour but affiché de lancer ce produit de manière définitive d'ici à 10 ans.

  • Étonnant, le dinosaure à quatre ailes

     

    Un nouveau fossile doté de plumes exceptionnellement longues fournit des indications sur le vol des dinosaures.

    RAPTOR. Ce nouveau fossile appartient à la famille des Dromaeosauridae, qui compte dans ces membres le célèbre vélociraptor et d'autres microraptors connus pour leur capacité au vol. Il a été découvert dans la province de Liaoning, au nord de la Chine. Vieux de 125 millions d'années, il se distingue par la présence de longues plumes sur ses pattes avant et arrière donnant l'illusion qu'il possède deux paires d'ailes.

    Des plumes sur tout le corps

    Le fossile, qui a été nommé Changyuraptor Yangi, est remarquablement bien conservé et arbore un ensemble de plumes sur l'intégralité de son corps avec des pennes particulièrement longue sur sa queue.

    "Avec des plumes d'une longueur de 30 cm sur la queue, Changyuraptor bat des records par rapport aux autres dinosaures à plumes" explique Luis Chiappe du Museum d'histoire naturelle de Los Angeles dans la revue Nature Communications.

    Le fossile et le détail des plumes. L. Chiappe, Dinosaur Institute, NHM.

    Les analyses de la microstructure osseuse réalisée par Anusuya Chinsamy de  l'université de Cape Town (Afrique du Sud) indiquent que le fossile correspond à un spécimen adulte mesurant environ 1 mètre 20 pour un poids de 4 kg.

    C'est le plus grand dinosaure à quatre ailes connu. Les scientifiques estiment qu'il était capable de voler et que les plumes de ces pattes arrière (qui correspondent à sa deuxième paire d'ailes) comme celles de sa queue lui permettaient de réduire sa vitesse en vol et ainsi d'effectuer des atterrissages en douceur. "Nous avons la preuve que l'aptitude au vol n'était pas limitée aux petits animaux mais aussi aux dinosaures de taille plus importante" ajoute Luis Chiappe.

    Le vol, une vieille histoire

    Bien avant l'apparition des premiers oiseaux, certains dinosaures évoluaient dans le ciel. Les plus anciens furent sans doute les ptérosaures dont on a retrouvé des fossiles vieux de 230 millions d'années. De nombreux microraptors dotés de plumes et de proto-ailes et qui vivaient il y a environ 130 millions d'années étaient aussi aptes au vol.

    Ces différents animaux ne volaient pas comme les oiseaux modernes car la plupart étaient incapables de battre des ailes. Ils planaient plutôt comme pourraient le faire un deltaplane. Le vol battu est apparu avec l'Archaeopteryx dont les scientifiques débattent toujours de sa position phylogénétique. Pour certains il s'agit d'un dinosaure volant pour d'autres il appartient à la base de la branche qui aboutit à nos oiseaux modernes.

     

     

     

  • L'avenir prometteur du déchiffrage de la pensée

     

    Isabelle Laffont, professeur au département de médecine physique et de réadaptation au CHU de Montpellier, explique en quoi le décodage du signal cérébral peut s'avérer d'une grande aide, notamment pour la rééducation des personnes paralysées.

    Le décodage du signal cérébral, qui s'apparente à un vrai "déchiffrage du cerveau", consiste à enregistrer l'activité émise par le cerveau pour en comprendre le fonctionnement et pour éventuellement utiliser cet enregistrement dans un but thérapeutique. On peut ainsi enregistrer l'activité électrique, qui correspond à l'activité des cellules nerveuses, ou les modifications de la circulation sanguine locale (par l'intermédiaire des modifications de la température à la surface du cerveau ou du crâne), qui reflètent indirectement le fonctionnement de certaines zones du cerveau.

    La précision de ces enregistrements est telle qu'il est possible de déterminer très finement les parties du cerveau en fonctionnement lorsqu'une personne réalise une tâche motrice, comme bouger les doigts par exemple, ou réalise une tâche cognitive, comme penser à certaines parties de son corps ou imaginer qu'elle bouge un de ses membres. Ces enregistrements peuvent se faire grâce à des électrodes implantées dans le cerveau, on parle alors d'interface cérébrale "invasive", ou grâce à un casque équipé d'électrodes, l'interface cérébrale dite "non invasive".

    Ces techniques de décodage du signal cérébral ont bénéficié des progrès considérables réalisés ces dix dernières années dans le champ des technologies, avec l'élaboration de capteurs de plus en plus sophistiqués. Elles ont également bénéficié des progrès dans le domaine du traitement du signal, des neurosciences et de la médecine. Le signal cérébral ainsi décodé peut être utilisé pour piloter divers appareils destinés à suppléer une fonction perdue dans les suites d'un accident ou d'une maladie.

    Après des affections neurologiques par exemple, certaines personnes peuvent être dans l'impossibilité de parler et de bouger, alors que leurs fonctions intellectuelles sont préservées. C'est le cas dans le Locked-In Syndrome ou "syndrome d'enfermement", qui fait le plus souvent suite à un accident vasculaire cérébral (AVC). Dans ces situations, l'interface cérébrale peut permettre à la personne de communiquer à nouveau en sélectionnant sur un écran des lettres pour composer un mot, puis une phrase. Ces systèmes sont encore très lents actuellement et les utilisateurs ne peuvent pas saisir plus de 2 à 3 lettres par mi­nute en moyenne. Ils sont également peu disponibles en France mais déjà commercialisés dans d'autres pays d'Europe. Les indications sont rares puisque, fort heureusement, la majorité des patients ayant une maladie neurologique gardent des capacités motrices minimales leur permettant de communiquer de façon plus simple. Ce "pilotage de l'ordinateur à la pensée" reste toutefois très prometteur pour les personnes les plus gravement atteintes.

    De la même façon, ces outils peuvent permettre à des personnes complètement paralysées (tétraplégiques, par exemple) de piloter un fauteuil roulant électrique et de retrouver ainsi des possibilités d'action sur leur environnement. Dans ces situations, l'interface cérébrale détecte le signal cérébral émis par la personne lorsqu'elle pense à sa main droite (pour tourner à droite), à sa main gauche (pour tourner à gauche) ou à ses pieds (pour faire avancer le fauteuil). Ces dispositifs sont encore très expérimentaux et ne sont pas commercialisés en France à ce jour.

    Enfin, le fait de contrôler un curseur à l'écran par la pensée peut permettre de diriger le mouvement d'un bras robotisé par l'intermédiaire d'un écran d'ordinateur. Dans ce cas, les mouvements du bras sont en grande partie automatiques mais la personne peut déclencher la mise en mouvement du robot et contrôler partiellement ses mouvements afin, par exemple, de saisir un objet. Ces applications sont également très expérimentales.

    Savoir enregistrer et décoder l'activité cérébrale ouvre des possibilités très prometteuses en rééducation. Il est actuellement possible d'apprendre à une personne à contrôler son activité cérébrale pour "rééduquer" certaines cellules nerveuses et "ré-entraîner" des zones de son cerveau touchées, par exemple, par un accident vasculaire. Les expérimentations dans ce domaine ont commencé il y a moins de trois ans dans plusieurs pays du monde. Les indications de ce type de rééducation sont encore mal connues et la réelle efficacité de ces méthodes est en cours d'évaluation. Mais elles suscitent beaucoup d'espoir dans le champ de la médecine physique et de réadaptation et de la neurologie.

    Ces outils permettent également d'explorer la conscience de personnes non communicantes, à l'instar de ­celles qui se trouvent plongées dans le coma, et dont on ignorait jusqu'à présent le niveau de conscience. Dans ce cas, le principe est de réaliser une stimulation cognitive de l'individu et d'enregistrer la réponse sous la forme d'un signal cérébral qui peut nous renseigner sur la compréhension de la personne et sur ses capacités à établir une forme de communication.

    Les applications "grand public" de l'interface cérébrale commencent à voir le jour et il existe quelques jeux commercialisés qui utilisent le signal cérébral pour agir soit sur un objet, soit sur un jeu vidéo. Ces applications ludiques concerneront bien évidemment aussi les personnes handicapées privées de motricité.

    À terme, l'utilisation du signal cérébral devrait se généraliser, avec des applications dans le champ de la médecine et dans le champ du grand public. La mise au point d'interfaces cerveau-machine, de plus en plus sophistiquées et accessibles, ouvre des perspectives très intéressantes, en particulier dans le domaine de la rééducation, de la compensation des fonctions perdues et du loisir.

  • Toto, le robot

    Un robot autostoppeur va traverser le Canada

    Deux professeurs de communication ont conçu ce petit robot qui traversera le pays à partir du 27 juillet. L'idée : expérimenter la réaction humaine face à la robotique.

     

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    HitchBot, c'est le nom de ce robot, grand comme un enfant de six ans et chaussé de bottes rouges, qui partira le 27 juillet pour un périple de plus de 6000 kilomètres d'un bout à l'autre du Canada, depuis Halifax à l'est jusqu'à Victoria à l'ouest. Mais ne pouvant pas se déplacer tout seul, le bon déroulement de son aventure dépend entièrement de la participation des gens qui le croiseront sur leur chemin. Posé sur le bord d'une route le bras et le pouce levé, HitchBot fera de l'autostop afin d'être recueilli par des automobilistes, qui devront le transporter et même le recharger via leur allume-cigare.

    Cette initiative unique doit permettre d'expérimenter la gentillesse et la générosité des gens, ainsi que la manière dont ils réagissent vis-à-vis des robots dans un environnement ouvert. Au centre du questionnement: la confiance que peuvent faire les gens à une technologie encore méconnue. "En temps normal, on se demande si l'on peut faire confiance aux robots… mais ce projet inverse la question: les robots peuvent-ils faire confiance aux êtres humains?", explique Frauke Zeller, un des deux professeurs de communication à l'origine du projet, au Daily Mail.

    Les créateurs de ce robot pas comme les autres espèrent qu'il saura séduire la population canadienne afin d'arriver à destination. Car HitchBot, non content de savoir parler, peut interagir et réagir sur n'importe quel sujet, grâce à sa base de données directement alimentée par Wikipedia. Et au-delà du Canada, le monde entier pourra suivre ses aventures. Equipé d'une caméra embarquée et d'une connexion 3G, il peut poster automatiquement des vidéos sur son site internet et possède même un compte Twitter, spécialement créé pour l'occasion. Un seul souci pour traverser le Canada: HitchBot ne parle pas encore français!

  • La journée sans téléphone?

    Une éruption solaire va-t-elle interrompre les communications ce vendredi 13?

    Les téléphones portables pourraient cesser de fonctionner…

    Quand la superstition prend une forme réelle: ce vendredi 13 juin, une éruption solaire pourrait perturber le fonctionnement des satellites en gravitation autour de la Terre, rapporte le Daily Mail.

    Ce sont des éjections de masse coronale, plus connues sous l’abréviation CME (coronal mass ejection), provoquées par plusieurs éruptions solaires ayant eu lieu ces derniers jours, qui pourraient atteindre les alentours de la Terre ce vendredi. Des interruptions dans les communications spatiales et radio ont déjà été observées mardi et mercredi. Pas de panique, les éruptions solaires ne présentent aucun danger pour les Terriens: l’atmosphère qui entoure la planète bleue absorbe la grande majorité des particules émises. Mais les satellites, eux, peuvent être atteints et nos téléphones portables pourraient soudainement perdre tout réseau.

    La dernière fois que la Terre a été touchée par une éjection de masse coronale, en 1859, les boussoles avaient toutes perdu le Nord. Cette fois, ce sont les appareils électroniques qui pourraient être brouillés.

     

  • Chine : une maison à moins de 3 500 euros sort d'une imprimante 3D

     

    Grâce à une imprimante 3D, une entreprise chinoise a réalisé dix maison en 24 heures au prix de 3 500 euros pièce.

    Fini la truelle et les parpaings ? Grâce à la la technologie prometteuse de l'impression en 3 D, une entreprise chinoise vient de réaliser la prouesse "d'imprimer" en 24 heures 10 maisons de ville de 200 m2, dans le quartier de Qingpu, à Shangai, pour moins de 3 500 euros pièce !

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    Pour réaliser ce tour de force de maison à assembler, Shanghai Winsun décoration design Engineering Co a utilisé une imprimante géante de 32 m de long, 10 m de large et 6,6 m de haut.

    La machine permet d'empiler des couches d'un matériau les unes sur les autres. Le béton provient de déchets de construction recyclés, provenant de chantiers ou d’usines désaffectées de ciment et de fibre de verre.

     

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     "Nous avons acheté les composants de l’imprimante à l’étranger, et l’avons assemblée dans une usine de Suzhou, a expliqué Ma Yihe, le patron de cette entreprise. Ce nouveau type de structure imprimée en 3D est écologique et bien plus intéressant financièrement".

    L'entreprise ambitionne déjà de développer une centaine d’usines de recyclage pour s'approvisionner en matières premières en récoltant et en transformant les déchets de construction.

     

     

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    Cette révolution dans le domaine de la construction commence à faire son chemin. Plusieurs projets existent en Europe comme à Amsterdam au Pays Bas où une maison de 13 chambres est en train d'être réalisée avec des briques de plastique recyclé. Encore plus fou, le professeur Behrokh Khoshnevis de l’université de Californie du sud a développé une machine qui "imprime" l'ensemble de la maison contrairement aux chinois qui fabriquent des pièces à assembler.

     

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    Classé aujourd'hui comme insolite... mais, dans quelques années...