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Insolite - Page 54

  • Si vous aimez les insolites et déjantés

    ... je tiens à vous informer de la prochaine naissance, ce lundi 20 octobre

    de mon nouveau horoscope déjanté....

    il sera mis en ligne sur le site magazine d'un très, très grand quotidien, que la majorité des gens achète au moins une fois dans leur vie...

    et qui, après VALEURS ACTUELLES est le 2e média de presse écrite à voir sa diffusion augmentée depuis quelques années.

    Qui, de plus, comme Valeurs Actuelles,  N'A PAS BESOIN DE NOS IMPÔTS POUR VIVRE!

     

    Lundi, donc, je mettrai ici le lien pour que vous alliez vous dilater la rate avec mon nouvel horoscope!

    Voici celui qui a inspiré au journaliste de me faire cette gentille proposition:

    http://www.nos18ansenmai68.com/horriscope/index.html

     

  • Après les insectes, la boisson de l'arbre... yankee, of course!

    Un petit coup de baobab?

    L'énergie d'un superfruit - Réveillez vos neurones !

    Avez-vous déjà imaginé goûter le fruit naturellement énergisant du baobab? Avec notre recette nous avons mis cette énergie dans une petite bouteille.

    Découvrez la boisson 100 % d'origine naturelle qui va booster vos journées.

    Ingrédients naturels

    Eco-responsable

    Pouvoir anti-oxydant

    Vitamine C

    Caféine

    Ions et minéraux

    Informations nutritionnelles

    Riche en calcium

    Matahi puise ses vertus dans le fruit du baobab.

    Plein de vitamine B et C, de minéraux et avec de la caféine,

    Matahi c’est la boisson 100 % baobab pour tous ceux qui ont besoin  d’énergie naturelle pendant la journée.

    Matahi est sans colorant et sans conservateur.

     Le "pop" à l'ouverture de la capsule garantie la fraicheur du produit.

     À boire frais pour réveiller vos neurones !

    Mais, cocorico, c'est:

    Fabriqué en France!!!

     

    matahi.png

  • Magique!

    La cape d'invisibilité est tendance dans les laboratoires. Qu'elle soit recréée par un film contenant de "minuscules structures [capables] de manipuler la lumière", comme dans cette expérience en 2010, par agencement de miroirs et de lumière (en 2013) ou par imitation du caméléon (en 2014), les scientifiques ne se lassent pas de cet accessoire permettant de dérober la réalité au visage du monde. Par amour d'Harry Potter, ou peut-être parce qu'un dispositif d'invisibilité est tout de même bien pratique. Tel qu’il est décrit, le procédé rappelle beaucoup ces tours de magie où il s’agit de faire disparaitre certaines parties du corps par un système d’optique et de miroirs mais ici le principe est affiné et permet de rendre l’objet invisible quel que soit l’angle de vue que l’on puisse prendre par rapport à l’optique.

    Cette fois-ci, c'est Joseph Choi et John Howell de l'université de Rochester, aux Etats-Unis, qui nous apportent la dernière invention de ce goût-là, dont les résultats viennent d'être soumis au journal Optics Express, et publié sur ArXiv, site de publications scientifiques.

    Pour recréer l'invisibilité, ces deux chercheurs se sont penchés sur l'optique: ils ont trouvé "une manière d'arranger quatre lentilles afin qu'elles agissent comme une cape d'invisibilité qui peut être vue de plusieurs angles" différents, rapporte le site I Fucking Love Science. "Cette cape tord la lumière et l'envoie au travers du centre du dispositif, de telle façon que la zone de l'axe ne peut être bloquée ou masquée."

    Ce qui est intéressant ici c’est que si un autre élément est placé à l’extrémité de la première lentille, celui-ci sera en revanche parfaitement visible. En d’autres termes, cela veut dire qu’un tel système, une fois miniaturisé, pourrait permettre à un chirurgien de procéder à une intervention tout en " voyant " à travers ses propres mains (seule l’élément le plus proche est caché, le " fond " reste bien visible).

    "C'est le premier dispositif de notre connaissance qui permet une invisibilité tridimensionnelle et multidirectionnelle, et qui fonctionne en transmettant des rayons dans le spectre visible", à en croire Joseph Choi, cité dans un communiqué publié sur le site de son université.

    Cet appareillage pourrait selon lui trouver une application dans le domaine de la médecine, en aidant par exemple les chirurgiens à "voir au travers de leurs mains ce sur quoi ils travaillent", rapporte le Time. Le site ajoute que le dispositif pourrait aussi servir "aux conducteurs de voir leurs véhicules dans le point mort".

    C’est le résultat assez spectaculaire d’un procédé réalisé avec des moyens peu onéreux. Car c’est là un autre avantage de l’invention des chercheurs de Rochester : pas d’électronique sophistiquée ici, pas de composants hors de prix. La Cape d’invisibilité n’est pas encore pour tout de suite, mais il y a au moins quelques chances qu’elle soit accessible au commun des mortels.

    Néanmoins, il n'est pas encore parfait, note le communiqué de presse

     

  • Ha, le futur.... c'est quelque chose!

    Est-ce un robot qui vous a écrit cette lettre à la main?

    De l’encre de stylo, du papier et des lettres irrégulières: ce courrier a été forcément été écrit par un être humain, non? En fait, il est peut-être l’œuvre d’une machine. Sur Medium.com, le journaliste Clive Thomson raconte comment il a ouvert en toute confiance une enveloppe qui était en réalité une publicité camouflée.

    L’adresse n’était pas écrite avec une police d’ordinateur imitant la calligraphie manuelle, mais bien à la main, celle d’un robot. Des services tels que Bond fonctionnent avec des machines capables de rédiger des missives qui ont l’apparence de l’écriture humaine.

    Mais, même si les robots s’attachent à reproduire nos imperfections, il existe encore (peut-être plus pour longtemps), quelques détails qui permettent de les distinguer de l’homme. Ils ont été confiés à Medium par les cofondateurs de la startup Maillift, qui propose des services d’écriture manuelle.

    Nous mettons les points sur les "i" de manière aléatoire, en fonction de notre état de fatigue et de la position de notre main, tandis que les machines les placent toujours au même endroit au-dessus de la lettre. Lorsqu’on force sur la bille de son stylo, une bande claire, sans encre, apparaît au milieu du trait. Le robot ne sait pas faire ça. Son écriture est fluide, son stylo posé ou levé.

    ecriture-main.jpg

     

     

     

     

    Un humain ne sait pas non plus gérer l’espace qu’occupent ses mots sur une ligne. Son écriture aurait tendance à se positionner en léger arrondi contre la marge de droite, pour compenser le manque ou le surplus de place. La machine, en revanche, connaît parfaitement la taille de chaque mot.

    Sur Network World, Paul McNamara dénonce l’utilisation abusive de cette fausse écriture manuelle pour vendre un produit ou un service aux individus peu attentifs:

    "[...] comme pour les spams, il y a probablement des gens ici que ça ne gêne pas d’être dupés. [...] Je vous attends, markéteux trompeurs. Parce que si j’ouvre la lettre et que c’est une publicité de n’importe quel type, vous me direz sans équivoque que vous et votre client n’êtes pas dignes de confiance."

    Mais d’après Medium, l’intrusion des robots dans un art que les humains délaissent pourrait inverser la logique.

    "Le nombre d’humains vivants et honnêtes qui écrivent régulièrement des lettres à la main a diminué régulièrement depuis des années. Alors peut-être qu’il ne reste pas beaucoup de temps avant que [...] une enveloppe écrite à la main devienne non pas une mise à l’épreuve de l’humanité, mais une preuve certaine qu’une base de données impersonnelle nous a envoyé une lettre type."

  • 1er octobre: Journée mondiale du chocolat

    La fourchette qui vous laisse chocolat!

    En 2014, il existe une fourchette capable de donner aux brocolis un goût de banane. La chose s’appelle "Aromafork" et peut transformer les saveurs d’une bouchée. "Un produit quasi-magique", comme l’écrit le Huffington Post? Pas tant que ça.

    Pour faire marcher l’Aromafork, il faut mettre une gouttelette d’un des arômes liquides, très concentrés, sur un petit buvard qui se trouve sur le manche. Ensuite, on est censé manger le contenu de la fourchette en inspirant les effluves qui sortent du couvert.

    Sophie Boivin, qui s’occupe des relations publiques de Molecule-R, la boîte commercialisant cette étrange fourchette, explique au Huffington Post que "la fourchette joue avec les perceptions. Elle trompe l’esprit en lui faisant croire qu’on est en train de manger ce que l’on sent".

    Le kit (qui coûte quand même 58,95 dollars, soit 45,81 euros la fourchette…) propose 21 arômes dans 6 catégories: grains (vanille, café, chocolat), fruits (fraise, fruit de la passion, litchi, banane), herbes (menthe, coriandre, basilic), noix (cacahuète, noix de coco, amande), épices (wasabi, gingembre, cannelle, poivre noir) et umami (fumé, huile d’olive, beurre, truffe).

    Jonathan Coutu, le président de l’entreprise, explique dans un communiqué rapporté par le Los Angeles Times que "personne ne nous apprend à goûter correctement, et la plupart d’entre nous se concentre instinctivement sur les papilles lors de la dégustation. L’Aromafork démontre et amplifie l’importance du nez dans la perception des saveurs".

    Mais à quoi ça sert? Selon le Huffington Post, cela peut permettre à des gens allergiques à l'arachide de sentir le goût d'un pseudo-sandwich au beurre de cacahuète (avec une fourchette, donc…), puisque les arômes de l’Aromafork sont garantis sans allergènes connus, ou encore aux végétariens de manger des légumes au goût "fumé" (mais ont-ils vraiment envie de manger du brocoli au goût de bacon?). Si vous voulez manger une purée au beurre en limitant l’apport calorique du beurre, ça peut aussi servir…

    Selon Sophie Boivin, le kit a été développé au début pour l’éducation et le divertissement, mais il pourrait être adapté à la perte de poids dans le futur. Pour le Los Angeles Times, cela pourrait servir à faire manger plus de légumes aux enfants.

     

  • Si vous osez en parler à grinpice, numérotez vos abattis!

    Ces robots qui pourraient remplacer les abeilles

    Les RoboBees sont des petits robots de trois centimètres dont les ailes sont capables de battre 120 fois par seconde.

    Aujourd'hui, un tiers de notre nourriture dépend directement de l'abeille, le pollinisateur le plus important de la planète. Or, depuis plusieurs années, des millions d'abeilles disparaissent. Des chercheurs américains auraient trouvé une solution : les RoboBees.

    Les abeilles pollinisent près d'un tiers de la nourriture que nous mangeons. Sans elles, vous risqueriez bien de vous trouver à court de fruits et légumes dans vos supermarchés. Mais depuis quelques années, elles disparaissent à un rythme sans précédent, c'est le syndrome d'effondrement des colonies. Suite à ce constat attribué aux maladies, parasites et pesticides, et pour enrayer le déclin de ces insectes pollinisateurs, des chercheurs américains se sont lancés dans la fabrication de RoboBees . 

    Ces insectes artificiels mis au point par des ingénieurs de Harvard, aidés par des biologistes de la Northeastern University de Boston, sont capables de faire fructifier les cultures grâce à un appendice pollinisateur. Mis sur orbite en 2009, le projet RoboBee est déjà parvenu à faire voler des robots de 80 mg, très semblables aux abeilles, d'une envergure de trois centimètres. Leurs ailes, capables de battre 120 fois par seconde, sont animées par un muscle créé à partir de matériaux piézoélectriques, qui se déforment sous l'action d'une tension électrique. Seule ombre à l'horizon pour les RoboBees: leur alimentation. Les chercheurs réfléchissent actuellement à des piles miniatures à combustible à oxyde solide, qui fonctionnent à partir d'hydrocarbures et qui permettent un bon rendement électrique.

    L'autre défi de la RoboBee est son système de navigation. Les robots doivent non seulement reproduire le comportement d'insectes pris séparément, mais aussi le comportement qui émerge de milliers d'abeilles en interaction. L'astuce développée pour le moment s'oriente autour de la «ruche». Les milliers de RoboBees déployés pourraient déposer leurs informations dans une mémoire informatique. Deux programmes seraient alors en charge de les analyser: le langage Karma indiquera individuellement à chaque robot la nouvelle zone à polliniser et le modèle OptRad traitera, quant à lui, l'essaim d'abeilles afin d'apporter une réponse collective aux RoboBees. Les RoboBees, outre leur rôle pollinisateur, pourraient également servir à surveiller des zones inaccessibles ou dangereuses pour l'homme.

    Un projet vivement dénoncé par Greenpeace

    Le projet, porté par la robotique, est dans le viseur de l'ONG de protection de l'environnement depuis son lancement en 2009. Selon un rapport publié par Greenpeace, «plus de deux tiers des pollens prélevés dans les champs et ramenés à la ruche par les abeilles ouvrières seraient contaminés». Et pour l'organisation, la cause de cette disparition ne fait pas de doute: les pesticides utilisés par «l'agriculture intensive qui utilise à outrance des produits chimiques». L'organisation écologiste a donc lancé une campagne choc intitulée «Ceci n'est pas notre vision de l'agriculture». Greenpeace explique ainsi dans une vidéo que «le déclin des abeilles ne relève pas de la science-fiction, c'est une réalité». La vidéo met en scène des abeilles-robots qui fonctionneraient à l'énergie solaire. Une invention qui, selon Greenpeace, pose des questions éthiques et remet en cause le rapport entre l'homme et la nature.

    L'annonce du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll en faveur de la protection des abeilles tombe à l'eau comme Zozo. Fin avril, il a en effet annoncé que le gouvernement prévoit d'interdire totalement l'épandage des pesticides en journée. Jusqu'ici, il était déjà interdit d'utiliser le matin tous les produits chimiques comportant la mention «Abeilles». Mais des dérogations étaient accordées à de nombreux agriculteurs.

    Quoi qu'il en soit, même si Greenpeace dénonce déjà vivement le projet RoboBee, les petits robots ne devraient pas voir le jour avant une dizaine voire une quinzaine d'années, selon Business Insider. En attendant, plutôt que de concentrer les efforts sur des alternatives aux abeilles, ne serait-il pas plus simple de les préserver? La question fait déjà débat et ravive ce que Albert Einstein affirmait, «Si l'abeille disparaissait du globe, l'homme n'aurait plus que quatre années à vivre».