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Insolite - Page 55

  • Ha, le futur.... c'est quelque chose!

    Est-ce un robot qui vous a écrit cette lettre à la main?

    De l’encre de stylo, du papier et des lettres irrégulières: ce courrier a été forcément été écrit par un être humain, non? En fait, il est peut-être l’œuvre d’une machine. Sur Medium.com, le journaliste Clive Thomson raconte comment il a ouvert en toute confiance une enveloppe qui était en réalité une publicité camouflée.

    L’adresse n’était pas écrite avec une police d’ordinateur imitant la calligraphie manuelle, mais bien à la main, celle d’un robot. Des services tels que Bond fonctionnent avec des machines capables de rédiger des missives qui ont l’apparence de l’écriture humaine.

    Mais, même si les robots s’attachent à reproduire nos imperfections, il existe encore (peut-être plus pour longtemps), quelques détails qui permettent de les distinguer de l’homme. Ils ont été confiés à Medium par les cofondateurs de la startup Maillift, qui propose des services d’écriture manuelle.

    Nous mettons les points sur les "i" de manière aléatoire, en fonction de notre état de fatigue et de la position de notre main, tandis que les machines les placent toujours au même endroit au-dessus de la lettre. Lorsqu’on force sur la bille de son stylo, une bande claire, sans encre, apparaît au milieu du trait. Le robot ne sait pas faire ça. Son écriture est fluide, son stylo posé ou levé.

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    Un humain ne sait pas non plus gérer l’espace qu’occupent ses mots sur une ligne. Son écriture aurait tendance à se positionner en léger arrondi contre la marge de droite, pour compenser le manque ou le surplus de place. La machine, en revanche, connaît parfaitement la taille de chaque mot.

    Sur Network World, Paul McNamara dénonce l’utilisation abusive de cette fausse écriture manuelle pour vendre un produit ou un service aux individus peu attentifs:

    "[...] comme pour les spams, il y a probablement des gens ici que ça ne gêne pas d’être dupés. [...] Je vous attends, markéteux trompeurs. Parce que si j’ouvre la lettre et que c’est une publicité de n’importe quel type, vous me direz sans équivoque que vous et votre client n’êtes pas dignes de confiance."

    Mais d’après Medium, l’intrusion des robots dans un art que les humains délaissent pourrait inverser la logique.

    "Le nombre d’humains vivants et honnêtes qui écrivent régulièrement des lettres à la main a diminué régulièrement depuis des années. Alors peut-être qu’il ne reste pas beaucoup de temps avant que [...] une enveloppe écrite à la main devienne non pas une mise à l’épreuve de l’humanité, mais une preuve certaine qu’une base de données impersonnelle nous a envoyé une lettre type."

  • 1er octobre: Journée mondiale du chocolat

    La fourchette qui vous laisse chocolat!

    En 2014, il existe une fourchette capable de donner aux brocolis un goût de banane. La chose s’appelle "Aromafork" et peut transformer les saveurs d’une bouchée. "Un produit quasi-magique", comme l’écrit le Huffington Post? Pas tant que ça.

    Pour faire marcher l’Aromafork, il faut mettre une gouttelette d’un des arômes liquides, très concentrés, sur un petit buvard qui se trouve sur le manche. Ensuite, on est censé manger le contenu de la fourchette en inspirant les effluves qui sortent du couvert.

    Sophie Boivin, qui s’occupe des relations publiques de Molecule-R, la boîte commercialisant cette étrange fourchette, explique au Huffington Post que "la fourchette joue avec les perceptions. Elle trompe l’esprit en lui faisant croire qu’on est en train de manger ce que l’on sent".

    Le kit (qui coûte quand même 58,95 dollars, soit 45,81 euros la fourchette…) propose 21 arômes dans 6 catégories: grains (vanille, café, chocolat), fruits (fraise, fruit de la passion, litchi, banane), herbes (menthe, coriandre, basilic), noix (cacahuète, noix de coco, amande), épices (wasabi, gingembre, cannelle, poivre noir) et umami (fumé, huile d’olive, beurre, truffe).

    Jonathan Coutu, le président de l’entreprise, explique dans un communiqué rapporté par le Los Angeles Times que "personne ne nous apprend à goûter correctement, et la plupart d’entre nous se concentre instinctivement sur les papilles lors de la dégustation. L’Aromafork démontre et amplifie l’importance du nez dans la perception des saveurs".

    Mais à quoi ça sert? Selon le Huffington Post, cela peut permettre à des gens allergiques à l'arachide de sentir le goût d'un pseudo-sandwich au beurre de cacahuète (avec une fourchette, donc…), puisque les arômes de l’Aromafork sont garantis sans allergènes connus, ou encore aux végétariens de manger des légumes au goût "fumé" (mais ont-ils vraiment envie de manger du brocoli au goût de bacon?). Si vous voulez manger une purée au beurre en limitant l’apport calorique du beurre, ça peut aussi servir…

    Selon Sophie Boivin, le kit a été développé au début pour l’éducation et le divertissement, mais il pourrait être adapté à la perte de poids dans le futur. Pour le Los Angeles Times, cela pourrait servir à faire manger plus de légumes aux enfants.

     

  • Si vous osez en parler à grinpice, numérotez vos abattis!

    Ces robots qui pourraient remplacer les abeilles

    Les RoboBees sont des petits robots de trois centimètres dont les ailes sont capables de battre 120 fois par seconde.

    Aujourd'hui, un tiers de notre nourriture dépend directement de l'abeille, le pollinisateur le plus important de la planète. Or, depuis plusieurs années, des millions d'abeilles disparaissent. Des chercheurs américains auraient trouvé une solution : les RoboBees.

    Les abeilles pollinisent près d'un tiers de la nourriture que nous mangeons. Sans elles, vous risqueriez bien de vous trouver à court de fruits et légumes dans vos supermarchés. Mais depuis quelques années, elles disparaissent à un rythme sans précédent, c'est le syndrome d'effondrement des colonies. Suite à ce constat attribué aux maladies, parasites et pesticides, et pour enrayer le déclin de ces insectes pollinisateurs, des chercheurs américains se sont lancés dans la fabrication de RoboBees . 

    Ces insectes artificiels mis au point par des ingénieurs de Harvard, aidés par des biologistes de la Northeastern University de Boston, sont capables de faire fructifier les cultures grâce à un appendice pollinisateur. Mis sur orbite en 2009, le projet RoboBee est déjà parvenu à faire voler des robots de 80 mg, très semblables aux abeilles, d'une envergure de trois centimètres. Leurs ailes, capables de battre 120 fois par seconde, sont animées par un muscle créé à partir de matériaux piézoélectriques, qui se déforment sous l'action d'une tension électrique. Seule ombre à l'horizon pour les RoboBees: leur alimentation. Les chercheurs réfléchissent actuellement à des piles miniatures à combustible à oxyde solide, qui fonctionnent à partir d'hydrocarbures et qui permettent un bon rendement électrique.

    L'autre défi de la RoboBee est son système de navigation. Les robots doivent non seulement reproduire le comportement d'insectes pris séparément, mais aussi le comportement qui émerge de milliers d'abeilles en interaction. L'astuce développée pour le moment s'oriente autour de la «ruche». Les milliers de RoboBees déployés pourraient déposer leurs informations dans une mémoire informatique. Deux programmes seraient alors en charge de les analyser: le langage Karma indiquera individuellement à chaque robot la nouvelle zone à polliniser et le modèle OptRad traitera, quant à lui, l'essaim d'abeilles afin d'apporter une réponse collective aux RoboBees. Les RoboBees, outre leur rôle pollinisateur, pourraient également servir à surveiller des zones inaccessibles ou dangereuses pour l'homme.

    Un projet vivement dénoncé par Greenpeace

    Le projet, porté par la robotique, est dans le viseur de l'ONG de protection de l'environnement depuis son lancement en 2009. Selon un rapport publié par Greenpeace, «plus de deux tiers des pollens prélevés dans les champs et ramenés à la ruche par les abeilles ouvrières seraient contaminés». Et pour l'organisation, la cause de cette disparition ne fait pas de doute: les pesticides utilisés par «l'agriculture intensive qui utilise à outrance des produits chimiques». L'organisation écologiste a donc lancé une campagne choc intitulée «Ceci n'est pas notre vision de l'agriculture». Greenpeace explique ainsi dans une vidéo que «le déclin des abeilles ne relève pas de la science-fiction, c'est une réalité». La vidéo met en scène des abeilles-robots qui fonctionneraient à l'énergie solaire. Une invention qui, selon Greenpeace, pose des questions éthiques et remet en cause le rapport entre l'homme et la nature.

    L'annonce du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll en faveur de la protection des abeilles tombe à l'eau comme Zozo. Fin avril, il a en effet annoncé que le gouvernement prévoit d'interdire totalement l'épandage des pesticides en journée. Jusqu'ici, il était déjà interdit d'utiliser le matin tous les produits chimiques comportant la mention «Abeilles». Mais des dérogations étaient accordées à de nombreux agriculteurs.

    Quoi qu'il en soit, même si Greenpeace dénonce déjà vivement le projet RoboBee, les petits robots ne devraient pas voir le jour avant une dizaine voire une quinzaine d'années, selon Business Insider. En attendant, plutôt que de concentrer les efforts sur des alternatives aux abeilles, ne serait-il pas plus simple de les préserver? La question fait déjà débat et ravive ce que Albert Einstein affirmait, «Si l'abeille disparaissait du globe, l'homme n'aurait plus que quatre années à vivre».

     

     

  • Pour garder la santé, allez faire un tour en Espagne

     

    Des chercheurs de l'Institut de biomécanique de Valence (IBV), en Espagne, ont développé un siège et une ceinture de sécurité qui permettent de suivre en continu les rythmes cardiaque et respiratoire du conducteur. Plus qu'un énième capteur médical, il permet au conducteur de rester vigilant en le prévenant en cas de somnolence.

    L'automatisation croissante des véhicules peut entraîner une baisse de concentration de la part du conducteur qui risque plus que jamais de s'endormir au volant.

    Ce système appelé Harken, développé en Espagne, intègre des capteurs capables de compenser les vibrations de la voiture et les mouvements du conducteur tout en enregistrant ses fonctions vitales.

    Ces capteurs sont intégrés au revêtement du siège ainsi qu'à la ceinture de sécurité de la voiture et seraient même invisibles à en croire le descriptif du fabricant. Ils sont aussi capables de filtrer les bruits alentours afin d'offrir la meilleure interprétation possible des signes de somnolence.

    Ce dispositif n'est pas sans rappeler celui du Ford Biometric Seat, ce prototype de siège connecté présenté l'année dernière par Ford qui prend en compte les fonctions vitales du conducteur et la température ambiante du véhicule pour que ce dernier reste vigilant.

  • Les voyages forment la jeunesse, déforment les valises et vous rendent gaga!

    Psychologie: Quand les voyages rendent fous

    Si vous partez cet été, méfiez-vous des syndromes de Stendhal, de Paris, de Jérusalem, indien, insulaire…

    Il n’y a pas que les coups de soleil et les piqûres d’insectes qui peuvent vous gâcher les vacances. Les médecins reçoivent régulièrement des patients touchés par des syndromes directement liés au voyage, alors que ceux-ci n’avaient aucun antécédent psychiatrique. Dans ce cas, le voyage est considéré comme pathogène. Le meilleur remède étant le rapatriement. Régis Airault, ancien psychiatre installé en Inde, auteur de plusieurs livres sur le sujet, fait le tour des différents syndromes du voyageur.

    Syndrome indien: Il touche spécifiquement les Européens portés vers l’Orient. Une fois sur place, notamment en Inde, le choc culturel est trop violent et se traduit par l’apparition de symptômes délirants. Le psychiatre évoque le cas d’une "jeune fille à qui on a confié un bébé quasiment mort dans les bras. Elle n’y était pas préparée."

    Ou d’une personne, prise d’hallucinations, qui avait décidé de quitter le pays à la nage, "pour rejoindre ses parents". Beaucoup ont aussi le sentiment d’être persécutés, suivis. A l’origine, les troubles ont été mis sur le compte de prise de drogues. Mais les médecins ont très vite mis en évidence un "déformatage" de la personnalité justifiant un suivi psychiatrique.

    Syndrome de Jérusalem: Il s’agit d’un épisode psychotique aigu déclenché par un séjour dans la ville sainte. "Portées par une recherche mystique, les personnes partent dans un trip d’identification au Christ", observe Régis Airault. Les croyants se sentent alors investis d’une mission évangélique en se prenant pour le Messie. L’importante charge émotionnelle ressentie lors de ces pèlerinages explique l’apparition du délire.

    Syndrome de Stendhal: Cette fois, c’est au contact d’œuvres d’art que les sujets vacillent. La ville de Florence connaît de nombreux cas de visiteurs anormalement exaltés, pris de vertiges face à la beauté des œuvres, comme Stendhal l’a décrit lors de sa visite de l’église de Santa Croce. "Il y a une perte de contrôle, mais il ne faut pas en avoir peur. Sauf s’il devient vraiment fou. Là, les amis ont plutôt intérêt à les raccompagner et raccourcir le voyage", prévient le spécialiste.

    Syndrome de Paris: Ou plus précisément syndrome des Japonais à Paris puisque cette population est spécifiquement ciblée. Leur idée préconçue de la capitale -modèle de ville romantique comme dans Amélie Poulain- vole en éclat dès qu’ils posent un pied dans un métro bondé et puant. Derrière leurs masques antipollution, ils déchantent et sombrent dans un mal-être qui peut aller jusqu’à la dépression. Désormais, certains guides touristiques déconseillent certains quartiers qui ne correspondent pas au fantasme culturel des Japonais.

    Syndrome insulaire: Les papayes fraîches et les colliers de fleurs s’accompagnent parfois d’un sentiment d‘enferment chez ceux qui rêvent d’une escapade, parfois d’une expatriation, sur une île. "A Mayotte, j’ai récemment dû rapatrier dix personnes, confrontée à leurs limites, témoigne Régis Airault. On est dans le fantasme mais au bout d’un moment il y a une réalité qui est différente." Rattrapés par l’ennui, le climat, les personnes sombrent alors dans la déprime.

    Syndrome d’Ulysse: Il en fallait bien un qui touche les voyageurs épargnés sur place. Voilà le syndrome qui touche les personnes une fois rentrées chez elles. Généralement d’anciens expatriés. Ils connaissent des difficultés de réadaptation à leur culture d’origine. Déconnectés, ils ne reconnaissent plus les lieux qui leur étaient familiers.

  • Étudier la pollution pour trouver des… extraterrestres

    Il serait possible de découvrir une vie extraterrestre grâce leurs traces de pollution.

    Et si les extraterrestres polluaient aussi? C’est en gros l’idée de départ de l’étude menée par des scientifiques américains du Centre d'astrophysique Harvard-Smithsonian qui estiment que pour trouver des traces de vie ou même pourquoi pas des extraterrestres, les astronomes pourraient examiner des signes éventuels de pollution sur de lointaines planètes.

    Les scientifiques peuvent déjà étudier les atmosphères de planètes en dehors du système solaire pour y détecter la présence d'oxygène ou de méthane, qui peuvent être produits par des formes de vie intelligentes ou des microbes. Mais cette étude va plus loin et souligne que si nous, Terriens, rejetons des gaz comme les chlorofluorocarbones (CFC), une éventuelle civilisation extraterrestre pourrait bien faire de même.

    Un télescope 10 à 100 fois plus puissant que Hubble

    Des astronomes pourraient être en mesure de détecter la présence de tels gaz sur des planètes éloignées grâce au prochain télescope spatial James Webb, que la Nasa prévoit de lancer en 2018 pour un coût total de 8,7 milliards de dollars.

    Ce télescope sera de 10 à 100 fois plus puissant que son prédécesseur Hubble. Mais l’appareil aura ses limites aussi. Pour qu’il puisse voir quelque chose, il faudra par exemple des niveaux de CFC dix fois plus importants que ceux que nous avons sur Terre et que les planètes observées soient en orbite autour d'un type particulier d'étoile, les naines blanches.

    A la recherche de civilisations perdues

    Si cette méthode peut permettre de trouver des formes de vie intelligente, elle serait aussi susceptible de découvrir des traces de civilisations extraterrestres autodétruites. Certains polluants pouvant rester dans l'atmosphère terrestre durant 50 000 ans, quand d'autres disparaissent au bout de 10 ans.

    L'absence de ces polluants suggérerait ainsi une source de vie disparue. "On peut spéculer sur le fait que les extraterrestres ont été sages et ont réussi à vivre proprement", note Avi Loeb, l'un des coauteurs de cette recherche, avant d'ajouter : "mais dans un scénario plus noir, nous pourrions découvrir des choses qui seraient un rappel à l'ordre des dangers que représente le fait de ne pas être des occupants raisonnables de notre propre planète". A la manière humaine sans doute.