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Insolite - Page 55

  • Pour garder la santé, allez faire un tour en Espagne

     

    Des chercheurs de l'Institut de biomécanique de Valence (IBV), en Espagne, ont développé un siège et une ceinture de sécurité qui permettent de suivre en continu les rythmes cardiaque et respiratoire du conducteur. Plus qu'un énième capteur médical, il permet au conducteur de rester vigilant en le prévenant en cas de somnolence.

    L'automatisation croissante des véhicules peut entraîner une baisse de concentration de la part du conducteur qui risque plus que jamais de s'endormir au volant.

    Ce système appelé Harken, développé en Espagne, intègre des capteurs capables de compenser les vibrations de la voiture et les mouvements du conducteur tout en enregistrant ses fonctions vitales.

    Ces capteurs sont intégrés au revêtement du siège ainsi qu'à la ceinture de sécurité de la voiture et seraient même invisibles à en croire le descriptif du fabricant. Ils sont aussi capables de filtrer les bruits alentours afin d'offrir la meilleure interprétation possible des signes de somnolence.

    Ce dispositif n'est pas sans rappeler celui du Ford Biometric Seat, ce prototype de siège connecté présenté l'année dernière par Ford qui prend en compte les fonctions vitales du conducteur et la température ambiante du véhicule pour que ce dernier reste vigilant.

  • Les voyages forment la jeunesse, déforment les valises et vous rendent gaga!

    Psychologie: Quand les voyages rendent fous

    Si vous partez cet été, méfiez-vous des syndromes de Stendhal, de Paris, de Jérusalem, indien, insulaire…

    Il n’y a pas que les coups de soleil et les piqûres d’insectes qui peuvent vous gâcher les vacances. Les médecins reçoivent régulièrement des patients touchés par des syndromes directement liés au voyage, alors que ceux-ci n’avaient aucun antécédent psychiatrique. Dans ce cas, le voyage est considéré comme pathogène. Le meilleur remède étant le rapatriement. Régis Airault, ancien psychiatre installé en Inde, auteur de plusieurs livres sur le sujet, fait le tour des différents syndromes du voyageur.

    Syndrome indien: Il touche spécifiquement les Européens portés vers l’Orient. Une fois sur place, notamment en Inde, le choc culturel est trop violent et se traduit par l’apparition de symptômes délirants. Le psychiatre évoque le cas d’une "jeune fille à qui on a confié un bébé quasiment mort dans les bras. Elle n’y était pas préparée."

    Ou d’une personne, prise d’hallucinations, qui avait décidé de quitter le pays à la nage, "pour rejoindre ses parents". Beaucoup ont aussi le sentiment d’être persécutés, suivis. A l’origine, les troubles ont été mis sur le compte de prise de drogues. Mais les médecins ont très vite mis en évidence un "déformatage" de la personnalité justifiant un suivi psychiatrique.

    Syndrome de Jérusalem: Il s’agit d’un épisode psychotique aigu déclenché par un séjour dans la ville sainte. "Portées par une recherche mystique, les personnes partent dans un trip d’identification au Christ", observe Régis Airault. Les croyants se sentent alors investis d’une mission évangélique en se prenant pour le Messie. L’importante charge émotionnelle ressentie lors de ces pèlerinages explique l’apparition du délire.

    Syndrome de Stendhal: Cette fois, c’est au contact d’œuvres d’art que les sujets vacillent. La ville de Florence connaît de nombreux cas de visiteurs anormalement exaltés, pris de vertiges face à la beauté des œuvres, comme Stendhal l’a décrit lors de sa visite de l’église de Santa Croce. "Il y a une perte de contrôle, mais il ne faut pas en avoir peur. Sauf s’il devient vraiment fou. Là, les amis ont plutôt intérêt à les raccompagner et raccourcir le voyage", prévient le spécialiste.

    Syndrome de Paris: Ou plus précisément syndrome des Japonais à Paris puisque cette population est spécifiquement ciblée. Leur idée préconçue de la capitale -modèle de ville romantique comme dans Amélie Poulain- vole en éclat dès qu’ils posent un pied dans un métro bondé et puant. Derrière leurs masques antipollution, ils déchantent et sombrent dans un mal-être qui peut aller jusqu’à la dépression. Désormais, certains guides touristiques déconseillent certains quartiers qui ne correspondent pas au fantasme culturel des Japonais.

    Syndrome insulaire: Les papayes fraîches et les colliers de fleurs s’accompagnent parfois d’un sentiment d‘enferment chez ceux qui rêvent d’une escapade, parfois d’une expatriation, sur une île. "A Mayotte, j’ai récemment dû rapatrier dix personnes, confrontée à leurs limites, témoigne Régis Airault. On est dans le fantasme mais au bout d’un moment il y a une réalité qui est différente." Rattrapés par l’ennui, le climat, les personnes sombrent alors dans la déprime.

    Syndrome d’Ulysse: Il en fallait bien un qui touche les voyageurs épargnés sur place. Voilà le syndrome qui touche les personnes une fois rentrées chez elles. Généralement d’anciens expatriés. Ils connaissent des difficultés de réadaptation à leur culture d’origine. Déconnectés, ils ne reconnaissent plus les lieux qui leur étaient familiers.

  • Étudier la pollution pour trouver des… extraterrestres

    Il serait possible de découvrir une vie extraterrestre grâce leurs traces de pollution.

    Et si les extraterrestres polluaient aussi? C’est en gros l’idée de départ de l’étude menée par des scientifiques américains du Centre d'astrophysique Harvard-Smithsonian qui estiment que pour trouver des traces de vie ou même pourquoi pas des extraterrestres, les astronomes pourraient examiner des signes éventuels de pollution sur de lointaines planètes.

    Les scientifiques peuvent déjà étudier les atmosphères de planètes en dehors du système solaire pour y détecter la présence d'oxygène ou de méthane, qui peuvent être produits par des formes de vie intelligentes ou des microbes. Mais cette étude va plus loin et souligne que si nous, Terriens, rejetons des gaz comme les chlorofluorocarbones (CFC), une éventuelle civilisation extraterrestre pourrait bien faire de même.

    Un télescope 10 à 100 fois plus puissant que Hubble

    Des astronomes pourraient être en mesure de détecter la présence de tels gaz sur des planètes éloignées grâce au prochain télescope spatial James Webb, que la Nasa prévoit de lancer en 2018 pour un coût total de 8,7 milliards de dollars.

    Ce télescope sera de 10 à 100 fois plus puissant que son prédécesseur Hubble. Mais l’appareil aura ses limites aussi. Pour qu’il puisse voir quelque chose, il faudra par exemple des niveaux de CFC dix fois plus importants que ceux que nous avons sur Terre et que les planètes observées soient en orbite autour d'un type particulier d'étoile, les naines blanches.

    A la recherche de civilisations perdues

    Si cette méthode peut permettre de trouver des formes de vie intelligente, elle serait aussi susceptible de découvrir des traces de civilisations extraterrestres autodétruites. Certains polluants pouvant rester dans l'atmosphère terrestre durant 50 000 ans, quand d'autres disparaissent au bout de 10 ans.

    L'absence de ces polluants suggérerait ainsi une source de vie disparue. "On peut spéculer sur le fait que les extraterrestres ont été sages et ont réussi à vivre proprement", note Avi Loeb, l'un des coauteurs de cette recherche, avant d'ajouter : "mais dans un scénario plus noir, nous pourrions découvrir des choses qui seraient un rappel à l'ordre des dangers que représente le fait de ne pas être des occupants raisonnables de notre propre planète". A la manière humaine sans doute.

     

  • Une montre connectée qui affiche l'heure sur votre peau

     

    Les montres connectées sont de plus en plus futuristes. On avait déjà vu quelque chose d'incroyable avec les Kairos Watches, et voici qu'une start-up lance un modèle encore plus fou, puisque l'heure s'affiche directement sur votre peau.

    L'heure qui vous colle à la peau

    Ritot, voici le nom de cette montre en avance sur son temps. Ivan Powell et Andrew Larsen, les fondateurs du projet, se différencient de leurs concurrents par l'originalité de cette montre connectée. Ritot fonctionne grâce à la projection LED d'un pico projecteur, ce qui permet d'afficher toutes les informations sur la peau et non sur le bracelet. Une simple pression sur un bouton permet d'afficher l'heure, bien qu'il soit aussi possible de secouer la main pour activer la projection. Et bien entendu, c'est totalement inoffensif.

    Ce projet a débuté au début du mois de juillet sur la plateforme de crowdfunding Indiegogo avec un objectif initial de 50 000 dollars. À l'heure actuelle, le projet a réuni pas moins de 380 000 dollars. Mais à part son affichage un peu spécial, qu'est ce que cette montre fait de plus que les autres ? Vous vous en doutez, il s'agit d'une montre connectée. Cela signifie qu'il est possible de recevoir les notifications de son téléphone sur cette montre et du coup, sur sa main. SMS, emails, appels, alertes des réseaux sociaux ou d'applications... Bref, la même chose que les autres montres connectées, à la différence qu'on ne sait pas s'il sera possible de lire ses messages et autres. Ritot devrait être compatible avec iOS, Android et Windows Phone et pourra passer en mode vibreur pour plus de discrétion.

    Autre bonus : cette montre est waterproof, ce qui est très important lorsque l'on veut partir en vacances ou que l'on oublie de l'enlever en entrant dans la douche. Son design est unisexe et de nombreuses couleurs seront disponibles pour que chacun y trouve son bonheur. Son prix devrait s’élever à 120 dollars, soit 88 euros. Raisonnable !

     

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  • Jaguar lance un concept de pare-brise en réalité augmentée !

     

    C'est une innovation majeure qui devrait faire plaisir aux plus "gamers" d'entre nous : Jaguar vient en effet de dévoiler le tout premier concept, non pas de voiture, mais bien de pare-brise en réalité augmentée, qui s'inspire directement de l'univers des jeux vidéo !

    Moteur Ingenium Jaguar Land Rover 2014

    Jaguar-Land Rover présente ses moteurs "Ingenium"

    Le groupe Jaguar Land Rover innove et présente un prototype de pare-brise en réalité augmentée. Son but est de donner au conducteur toujours plus d'informations afin d'améliorer toujours plus son plaisir de conduite, mais aussi sa sécurité.

    Un pare-brise haute-technologie

    C'est une nouveauté qui pourrait bien révolutionner le secteur automobile : et si, demain, vous conduisiez un véhicule possédant un pare-brise intelligent, un pare-brise qui vous dicterait la trajectoire la plus optimale à suivre, une ligne à suivre qui changerait de couleur si jamais vous allez trop vite ? Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres à propos de ce prototype de pare-brise qui utilise donc la technologie de " réalité augmentée " intégrant des fonctionnalités utilisées depuis plusieurs années dans les jeux vidéo.

    Les jeux vidéo comme inspiration

    Bien entendu, vous aurez compris le lien direct fait entre ce concept de pare-brise d'un genre nouveau et le secteur des jeux vidéo, notamment les jeux de course auxquels nous avons tous joué durant notre jeunesse. Parmi les fonctionnalités proposées par ce pare-brise créé par Jaguar Land Rover, celle qui vous permettra de comparer vos différents tours de piste sur circuit. Ainsi, comme dans Mario Kart pour ne citer que lui, un " fantôme " sera créé et vous pourrez ainsi, sur circuit bien entendu, vous comparer à lui.

    Commercialisation dans 10 ans ?

    Egalement, l'affichage de plots virtuels sera possible afin de passer le permis de conduire à l'américaine ou simplement pour tester votre niveau de réactivité et votre dextérité au volant. C'est donc un pare-brise d'un nouveau genre qu'aimerait démocratiser Jaguar dans les prochaines années : premier prototype du genre, ce pare-brise sera amené à évoluer, mais ce premier jet laisse présager de fonctionnalités plus qu'intéressantes... voire indispensables ? Ce sera à Jaguar Land Rover de continuer à travailler dessus, avec pour but affiché de lancer ce produit de manière définitive d'ici à 10 ans.

  • Étonnant, le dinosaure à quatre ailes

     

    Un nouveau fossile doté de plumes exceptionnellement longues fournit des indications sur le vol des dinosaures.

    RAPTOR. Ce nouveau fossile appartient à la famille des Dromaeosauridae, qui compte dans ces membres le célèbre vélociraptor et d'autres microraptors connus pour leur capacité au vol. Il a été découvert dans la province de Liaoning, au nord de la Chine. Vieux de 125 millions d'années, il se distingue par la présence de longues plumes sur ses pattes avant et arrière donnant l'illusion qu'il possède deux paires d'ailes.

    Des plumes sur tout le corps

    Le fossile, qui a été nommé Changyuraptor Yangi, est remarquablement bien conservé et arbore un ensemble de plumes sur l'intégralité de son corps avec des pennes particulièrement longue sur sa queue.

    "Avec des plumes d'une longueur de 30 cm sur la queue, Changyuraptor bat des records par rapport aux autres dinosaures à plumes" explique Luis Chiappe du Museum d'histoire naturelle de Los Angeles dans la revue Nature Communications.

    Le fossile et le détail des plumes. L. Chiappe, Dinosaur Institute, NHM.

    Les analyses de la microstructure osseuse réalisée par Anusuya Chinsamy de  l'université de Cape Town (Afrique du Sud) indiquent que le fossile correspond à un spécimen adulte mesurant environ 1 mètre 20 pour un poids de 4 kg.

    C'est le plus grand dinosaure à quatre ailes connu. Les scientifiques estiment qu'il était capable de voler et que les plumes de ces pattes arrière (qui correspondent à sa deuxième paire d'ailes) comme celles de sa queue lui permettaient de réduire sa vitesse en vol et ainsi d'effectuer des atterrissages en douceur. "Nous avons la preuve que l'aptitude au vol n'était pas limitée aux petits animaux mais aussi aux dinosaures de taille plus importante" ajoute Luis Chiappe.

    Le vol, une vieille histoire

    Bien avant l'apparition des premiers oiseaux, certains dinosaures évoluaient dans le ciel. Les plus anciens furent sans doute les ptérosaures dont on a retrouvé des fossiles vieux de 230 millions d'années. De nombreux microraptors dotés de plumes et de proto-ailes et qui vivaient il y a environ 130 millions d'années étaient aussi aptes au vol.

    Ces différents animaux ne volaient pas comme les oiseaux modernes car la plupart étaient incapables de battre des ailes. Ils planaient plutôt comme pourraient le faire un deltaplane. Le vol battu est apparu avec l'Archaeopteryx dont les scientifiques débattent toujours de sa position phylogénétique. Pour certains il s'agit d'un dinosaure volant pour d'autres il appartient à la base de la branche qui aboutit à nos oiseaux modernes.