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Opinions - Page 105

  • Vi, je suis facho! la preuve? je suis brune!!!!

    Pour un journaliste de Marianne, ceux qui émettent des critiques à l’encontre de Sibeth Ndiaye sont des " fachos "

    Thomas Vampouille est " journaliste politique " à l’hebdomadaire de gauche Marianne.

    Sibeth Ndiaye est la conseillère en communication du président Emmanuel Macron.

    Les fachos jamais à court: après avoir pissé sur la mémoire de Simone Veil, ils s'en servent tranquillou pour vomir contre Sibeth Ndiaye

     

        — Thomas Vampouille (@tomvampouille) August 2, 2017

  • Petit à petit, la vérité sort du trou où on la planquée....

    Italie: un général explique comment régler la crise des migrants en quelques jours

    Le général Vincenzo Santo a condamné le silence et l’inaction des gouvernements italiens et a appelé à une réponse militaire et efficace à la crise des migrants qui touche durement la péninsule italienne.

    Atlantico: Qu’est-ce qui explique la réaction de ce général italien ?

    Alexandre Del Valle: Rappelons juste pour nos lecteurs la déclaration très claire du général de général de corps d’armée (Air) Vincenzo Santo, qui a d’un seul coup détruit le mythe majeur des lobbies immigrationnistes selon lequel le phénomène des migrations massives et incontrôlées des migrants clandestins serait une fatalité.

     Dans les colonnes des quotidiens de droite Il Libero et Il Giornale, il a déclaré qu’il suffirait " d’utiliser l’armée pour la mission qui est à l’origine de sa création, celle de défendre nos frontières. Il est tout à fait possible de mettre le holà à cette immigration désordonnée et massive. En quelques jours, l’armée italienne pourrait y mettre fin".

    Cet important officier supérieur italien, devenu très populaire, qui fut tout de même le numéro deux de l’OTAN en Afghanistan, n’hésite pas à jeter un pavé dans la marre en affirmant que les Européens et notamment la marine italienne a parfaitement les moyens de "contrôler la côte libyenne sans y poser le pied", d’autant que "la zone à contrôler est très petite (…).

    Selon lui et d’après nombre d’experts, ceci passe parle simple blocage des navires des différentes ONG étrangères qui aident objectivement les passeurs africains et mafieux. Il s’agit de les empêcher de pénétrer dans les eaux libyennes, pendant que les formes spéciales italiennes et pourquoi pas d’autres pays "captureront les trafiquants et les feront condamner" ce que mêmes les autorités libyennes demandent.

    Là où ce général choque, c’est lorsqu’il ose dire que l’Italie doit redevenir souveraine et ne plus attendre les autorisations des organismes internationaux (Europe, ONU, etc) et que sa marine ne doit plus respecter la souveraineté nationale de la Libye ou d’un autre pays dès lors que ces pays violent la souveraineté de pays européens chaque fois qu’un bateau déverse dans les ports italiens des masses de personnes arrivées de façon illégale et dont la très grande majorité sont des immigrés économiques africains subsahariens et pas du tout des réfugiés politiques syriens ou libyens ou même irakiens.

    Je reviens d’un long séjour en Italie et je peux vous dire que si un général italien de ce calibre est sorti si brutalement de sa réserve c’est que l’opinion publique italienne est à bout.

     […] En fait, ces ONG immigrationnistes souvent liées à des fondations d’extrême-gauche allemandes, hollandaises, anglosaxonnes ou à la galaxie OPEN Society du milliardaire George Soros, sont des alliés objectifs des passeurs criminels qui exploitent les migrants. En effet, si ces passeurs font payer aux migrants des milliers d’euros pour les faire gagner les côtes italiennes, le fait que ces riches ONG recueillir sur leurs bateaux privés des migrants à peine partis des ports libyens, sans communiquer avec la Marine italienne, constitue un extraordinaire appel d’air migratoire illégal et un formidable encouragement pour les réseaux criminels de passeurs. On doit en effet rappeller que grâce aux systèmes de communication et aux radars très sophistiqués de ces bateaux affrétés par des ONG, les lobbies immigrationnistes qui organisent les secours en mer illégaux à la barbe des autorités italiennes jusqu’aux ports de Sicile ou des Pouilles, communiquent directement avec les passeurs qui leur disent où ils s’apprêtent à laisser périr leurs barques surchargées.

    Ces bateaux des ONG ne demandent pas d’autorisations aux autorités italiennes ou maltaises et ils font ainsi débarquer depuis des années des centaines de milliers de clandestins de façon illégale. En termes clairs, notre courageux général a rappelé que l’Italie a été dirigée ces dernières années par des irresponsables qui ont toléré ce laxisme total et ont fait que les ports italiens sont devenus les réceptacles de tout ce qui est clandestin en Méditerranée, ceci sur demande des autres pays européens et de la Commission européenne qui ne parviennent pas à s’entendre sur une politique migratoire concertée, ferme et sur un partage du cout financier qui repose hélas sur les seuls pays dits de "première arrivée" (Italie, Grèce, principalement).

    […] Atlantico

     

  • La tyrannie s'établit au mois d'août

    La loi en cours de discussion rend inéligible pour dix ans toute personne ayant été condamnée pour avoir tenu des propos politiquement incorrects. On remarque qu'il est donné, encore une fois, un pouvoir politique aux juges, dont on a vu l'ahurissante partialité dans le déroulement de la campagne présidentielle.

    Son effet est simple: toute personne tenant des propos politiquement incorrects doit renoncer à faire de la politique et toute personne souhaitant faire de la politique doit renoncer à tenir, ou même à encourir le soupçon de tenir, des propos politiquement incorrects.

    Le politiquement correct est un pilier du Système. Cette loi interdit donc l'expression politique de toute critique cohérente du Système. On pourra critiquer certains aspects, mais toujours de façon parcellaire (en taisant par nécessité le principal) et, de ce fait, peu susceptible de séduire l'électorat. L'opposition politique au Système est rendue impossible.

    C'est, si les mots ont encore un sens (parfois j'en doute), la mise en place d'une tyrannie.

    Et ça passe comme une lettre à la poste.

    http://fboizard.blogspot.fr/2017/07/la-tyrannie-setablit-au-mois-daout.html#disqus_thread

    Surtout, lire les commentaires

  • Celui qui aime la France!!!!

    Quand Patrice Quarteron donne une leçon de patriotisme à ceux qui haïssent la France

    Du Figaro  Vox:

    Drapé dans les couleurs de la France après sa victoire en boxe Muay thai, l’athlète Patrice Quarteron s’est attiré les foudres d’une partie des réseaux sociaux, qui l’ont qualifié de " traître " et de " bounty". Pour Fatiah Boudjahlat, cela révèle la haine de la France d’une partie des enfants d’immigrés.

    Fatiha Boudjahlat

    Patrice Quarteron a remporté une victoire importante dans la discipline de boxe Muay thai. Il a exprimé une joie légitime, en se revêtant du drapeau français. Mais selon ses détracteurs qui se sont déchaînés sur les réseaux sociaux, il a eu le tort de mêler les couleurs nationales à sa victoire, il a eu le tort d’afficher et de verbaliser son patriotisme.

    Il leur a répondu par un post des plus intéressants:

    "Quand vous portez un drapeau d’un pays où vous ne vivez pas, on vous dit "bravo, j’adore, c’est courageux, c’est un signe d’ouverture. Quand on porte le drapeau du pays dans lequel vous vivez, où vous payez vos impôts, avec lequel vous souffrez, aimez, combattez, on vous dit: "t’es un chien, un putain de facho". Je porte mon drapeau fièrement. Et j’emmerde les fils de putes qui préfèrent se sentir américains, marocains, russes etc, tout ça parce qu’ils vont en vacances une semaine dans un autre pays et reviennent en se sentant étrangers à leur propre pays. Soyez patriotes et reconnaissant. Vous devez tout à la France".

    Le ton virulent est propre aux réseaux sociaux, il est aussi dû au caractère de ce sportif, ainsi qu’à la nature et à la véhémence des insultes essuyées.

    Afficher les couleurs nationales, aimer son pays, assumer sa fierté d’être français ont valu à Patrice Quarteron de se faire traiter de facho, mais aussi, et il y a plus à en dire, de "bounty" et de traître. Ces insultes sont devenues classiques quand il s’agit de désigner les enfants d’immigrés bien dans leurs baskets françaises et aimant la France. Elles sont complétées par celles de "harki", de "collabeur", de "nègre de maison", termes dont j’ai été moi-même gratifiée. Elles renvoient à une trahison supposée: celle de son vrai pays, celui des origines, au bénéfice de son faux pays, celui où l’on vit. Elles sont les manifestations des métastases indigénistes et gauchistes de l’identité qui n’ont rien à leurs symétriques identitaires.

    Un bon noir, un vrai noir digne, qui s’assume, ou un bon arabe n’est pas censé aimer la France sauf à avoir une mentalité d’esclave.

    La violence se déchaîne parce qu’il est noir. Et un bon noir, un vrai noir digne, qui s’assume, ou un bon arabe n’est pas censé aimer la France sauf à avoir une mentalité d’esclave. Il est question d’authenticité. On est un vrai arabe, un vrai musulman, un vrai enfant d’immigré etc, quand on vante le bled et que l’on cultive l’indifférence voire le mépris à l’endroit de la France.

    Puisqu’eux brandissent l’accusation de trahison, il faut convenir que le vrai sujet est celui de I’allégeance, ce terme désuet qui désigne la fidélité que l’on doit au souverain. Et en République, c’est le peuple qui est souverain. Refuser l’allégeance au pays dans lequel on est né, dans lequel on vit et dans le même temps la réserver à celui dans lequel on ne va qu’en vacances, avec un pouvoir d’achat européen, c’est faire de la France un simple guichet de services.

    Patrice Quarteron a raison de dénoncer l’hypocrisie de ses détracteurs.

    Le patriotisme est brocardé, dénoncé, moqué, criminalisé quand il concerne la France, mais il est respecté, vanté, normalisé quand il concerne le pays d’origine. Houria Bouteldja, égérie du Parti des Indigènes de la République, écrit ainsi dans son ouvrage Les Blancs, les Juifs et Nous:

    "J’ai laissé mon pays libre, comme une étoile scintillante. Je suis allé au pays des impies, le pays de l’obscurité", et plus loin, avec un talent poétique certain: "Ô mes frères, mes sœurs, Ô mes frères mes sœurs, des Français je suis dégoutée. J’accepte de ne porter qu’un tricot mais je ne veux pas qu’on m’appelle "bicot". O mon Dieu, ma foi est meilleure que la leur. Celui qui critique le pays [l’Algérie], que la rivière l’emporte".

    Que n’entendrait-on pas si ces mêmes propos avaient été tenus à l’endroit de ceux qui critiquent la France! Et il faut être honnête, je n’ai jamais vu un élève asiatique afficher le drapeau du pays de ses parents, alors que tant de mes élèves affichent sur les écrans des ordinateurs du collège, sur leurs carnets de correspondance les drapeaux des pays du bled, Afrique du Nord et Afrique noire.

    La nostalgie entretenue par les parents et par les pairs se vit sur le mode du combat, du conflit de loyauté.

    La nostalgie entretenue par les parents et par les pairs se vit sur le mode du combat, du conflit de loyauté. Cette volonté obsessionnelle de déraciner ces enfants est pourtant "la plus dangereuse maladie des sociétés humaines".

    Ce n’est pas anecdotique, c’est politique et c’est donc emblématique. Ceux là-mêmes qui voient du nationalisme quand il s’agit du drapeau français ne sont en rien gênés par l’esprit cocardier de ces jeunes, pourvu qu’il se fasse au bénéfice d’un pays autre que la France. Ce n’est donc pas le patriotisme en lui-même qui est rejeté, c’est la France. J’ai pris l’habitude d’exiger de ces élèves qu’ils dessinent ou affichent un drapeau français de la même dimension que celui dessiné.

    Autant il est difficile de leur faire verbaliser le fait qu’ils sont français et que la France mérite tout autant d’être respectée et aimée que les pays du bled, autant ils réalisent combien leur attitude pose problème quand on inverse les pays: si une personne née et vivant en Algérie d’origine Française n’affichait que le drapeau français, clamait qu’elle n’était pas Algérienne, ne cessait de critiquer l’Algérie, tout cela en y vivant, comment régiraient les Algériens? Mal, les élèves en conviennent.

    Patrice Quarteron a raison: c’est le drapeau Français qui est honni, quand ceux du bled ou de la Palestine fleurissent dans les manifestations festives, sportives ou politiques. Ce n’est pas le drapeau qui gène, c’est la France.

    Quand c’est un autre pays, c’est un patriotisme sain et juste. Quand c’est la France, c’est l’expression d’un nationalisme destructeur d’altérité.

    Quand c’est un autre pays, c’est un patriotisme sain et juste. Quand c’est la France, c’est l’expression d’un nationalisme destructeur d’altérité.

    Un élu de Saint-Denis, Madjid Messaoudène, a fait la promotion sur son compte twitter de boîtes de mouchoir aux couleurs de l’Algérie. Jamais il ne lui serait venu à l’esprit d’avoir le même esprit cocardier vis-à-vis de la France. Il se dit binational comme une immunité diplomatique, mais ne dit jamais de bien de la France, n’affiche jamais ses couleurs, au contraire de l’Algérie.

    La binationalité consiste dans son cas (et dans le cas de beaucoup de ceux qui ont insulté Patrice Quarteron) à lier une nationalité de raison, la nationalité française, celle que l’on subit, à une nationalité de cœur, celle du pays des parents, qui suscite tendresse et nostalgie. L’allégeance ou le patriotisme ne se vit pas sur le mode de l’alternative pourtant: on peut aimer les deux pays et on ne trahit pas l’un en aimant la France.

    Les contempteurs de Patrice Quarteron se dépêchent de préciser qu’ils sont Français, comme une bravade. Qu’ils sont donc –ici- chez eux.

    Chiche. Qu’ils en tirent toutes les conséquences: être ici chez eux implique un sentiment d’appartenance, pas une rente viagère. Mais ils ajoutent qu’ils n’ont pas choisi d’être français, qu’ils n’ont pas choisi de naitre et de vivre en France. Ont-ils plus choisi d’avoir des parents algériens ou marocains? Cela ne les empêche pas d’afficher les couleurs de ces pays. Ils présentent le fait de vivre en France comme une fatalité, une souffrance. Mais il y a pourtant un opting out, un droit de sortie de la France: les frontières sont ouvertes. Pourquoi ne pas l’exercer, puisque la vision de Français d’origine étrangère et aimant la France les insupportent à ce point?

    Houria Bouteldja répond dans le même livre, à la page 109: "Ce sera notre éternel dilemme: rester et subir l’humiliation, partir et crever la dalle". Mais alors, leur patriotisme, leur amour de leur pays tient à peu de choses: au pouvoir d’achat et au standing. Il est vénal. Eux construisent le dilemme, l’alternative. Eux construisent un conflit de loyautés qui empoisonne la vie des jeunes.

    C’est à eux de questionner leurs sentiments patriotiques à l’égard du pays de leurs parents, ce n’est pas à nous de remettre en cause ceux que nous éprouvons vis-à-vis de la France. Dans notre République, ce n’est pas la souche, l’ancienneté de la présence qui compte, c’est l’enracinement permis par le consentement. La communauté nationale repose sur deux éléments selon Renan: "L’une est la possession en commun d’un riche leg de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage que l’on à reçu indivis". Indivis: le noble et l’ignoble, le glorieux et le honteux. C’est en se tenant sur ces deux pieds que naît le sentiment d’appartenance. On ne l’attend pas d’immigrés de travail, mais comment ne pas l’attendre de leurs enfants nés et vivant en France? Comment trouver normal l’appartenance à une communauté internationale comme l’oumma, ou à celle au pays de ses parents et rejeter l’appartenance à la communauté dans laquelle on vit?

    Laissons le french bashing aux ennemis de la France, assumons d’aimer la France.

    La République n’est pas qu’un cadre juridique, axiologiquement neutre. Il convient de nous interroger tous. Pourquoi n’afficher nos couleurs que lors des victoires sportives? Pourquoi ne tolérer et ne goûter l’hymne nationale que lors des rencontres sportives? Pourquoi a-t-il fallu attendre la série d’attentats meurtriers pour oser, timidement, pavoiser les façades de nos logements de nos couleurs? La République est aussi un contenu en termes de valeurs qu’une catégorie de l’imaginaire qui se nourrit de symboles. Il faut, comme l’écrit JP Salazar, convenir que "la République est une forme forte de politique, une violence même faite au vivre-ensemble". La République ne peut plus être le lieu neutre du "venez comme vous êtes". L’État a trop mis en avant sa neutralité. Au point de ne plus offrir de contenu éthique, de chemin vers la vie bonne. Au point de ne plus offrir de vie collective riche, de ne plus constituer une transcendance. Celle là même qui permet de se dépasser et d’être meilleur. Il faut enseigner et assumer la vertu civique, dont Vauvenargues écrit qu’elle se confond avec "la préférence de l’intérêt général au particulier". C’est l’exemple que nous offre la joie de Patrice Quarteron. La joie de faire gagner son pays. Mais il est vrai que l’État Français a été trop laïque vis-à-vis de lui-même, autorisant et protégeant tous les cultes sauf celui de l’État, et que, réduit à un guichet de prestations et à un ensemble de procédures, il ne peut susciter affection et allégeance.

    Laissons le french bashing aux ennemis de la France, assumons d’aimer la France. Le patriotisme républicain s’apprend, s’il s’enseigne. Associons-le à la bravoure, à la victoire. Il faut redonner le goût d’aimer la France, ailleurs que lors des veillées funéraires. Apprenons à servir plutôt qu’à se servir, au sens de Bernanos, c’est-à-dire en "gardant vis-à-vis de ce qu’on sert une indépendance d’esprit absolue. C’est la règle des fidélités sans conformisme, c’est-à-dire des fidélités vivantes". Dans le même ordre d’idée, Mark Twain définissait le patriotisme comme le fait de "défendre son pays en toute circonstance, et son gouvernement, seulement quand il a raison".

    Au final, soyons humbles. Contentons nous de demander pour la France ce que Houria Bouteldja ressent et exige pour l’Algérie.

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/07/30/quand-patrice-quarteron-donne-une-lecon-de-patriotisme-a-ceux-qui-haissent-la-france/

    Ce n’est pas la première fois que P. Quarteron démontre ainsi son amour pour la France et fustige sur les réseaux sociaux les CPF qui crachent dessus. Il est bien plus digne de nous représenter que certains sportifs. Quand on pense que toute la racaille veut que Benzema revienne en équipe de France… Je préfère un million de fois Patrice Quarteron.

     

  • La vie en macronnerie...

    Un syndicat de police "recherche une personne du showbiz" pour être lui aussi reçu à l’Élysée par Macron

    Un syndicat de police, frustré de ne pas être reçu à l’Élysée malgré sa demande, a posté une petite annonce ce lundi pour chercher "une personne du showbiz" afin d’attirer l’attention d’Emmanuel Macron.

    Avec les réceptions de Bono et Rihanna, à l’Élysée, le VIGI (syndicat du ministère de l’Intérieur et de la police nationale qui défend les personnels de tous corps) a lancé lundi un appel sur les réseaux sociaux pour trouver " une personne du showbiz ", qui pourrait lui permettre d’attirer l’attention d’Emmanuel Macron, relève le Lab d’Europe 1.

    Dans sa petite annonce grinçante, le syndicat indique avoir adressé une lettre ouverte au Président le 13 juillet, dans le but de convenir d’un entretien afin d’échanger entre autres sur les conséquences des coupes budgétaires annoncées. Cette lettre est restée sans réponse.

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      Violences obstétricales : Le Collège National des Gynécologues dénonce les fausses informations de Marlène Schiappa

    La secrétaire d’Etat en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes a affirmé qu’il y avait "75% d’épisiotomies" en France. Le Collège national des gynécologues dénonce des "informations fausses".

    Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a protesté, lundi 24 juillet, contre ce qu’il juge être des "informations fausses" relayées par la secrétaire d’Etat en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa. Cette dernière a affirmé jeudi, lors d’une audition devant la délégation aux droits des femmes du Sénat, qu’il y avait "75% d’épisiotomies" en France et commandé un rapport sur les violences obstétricales.

    "Non, madame la secrétaire d’Etat, les obstétriciens ne maltraitent pas leurs patientes et entendent à leur tour ne pas l’être par une secrétaire d’Etat mal informée", écrit lundi le président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), le professeur Israël Nisand. Dans une lettre ouverte à Mme Schiappa, les membres du CNGOF se disent "à la fois surpris et profondément choqués" par "le relais" qu’elle donne à "des informations fausses".

    "On a un taux d’épisiotomies à 75%"

    "En France, on a un taux d’épisiotomies à 75%, alors que l’OMS préconise, je crois normalement, d’être autour de 20-25%", a dit la secrétaire d’Etat devant la délégation aux droits des femmes (à neuf minutes cinquante sur la vidéo qui retranscrit l’audition). Il y a des "pratiques obstétricales non consenties avec notamment des violences obstétricales, semble-t-il, particulièrement sur les femmes étrangères, les femmes très jeunes et les femmes handicapées", avait ajouté Mme Schiappa, annonçant avoir commandé un rapport sur le sujet au Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE).

    "Vos chiffres sont faux", lui rétorque le CNGOF. "La dernière évaluation officielle et publique réalisée en 2010 rapportait 27%, avec une réduction de moitié depuis le décompte précédent qui était de 55% en 1998", dit-il. "Lorsque vous parlez de violences obstétricales, vous maltraitez notre profession dans son ensemble", poursuit-il, jugeant "injuste et néfaste" "d’induire une telle perte de confiance envers les gynécologues et obstétriciens".

    Suite de l’article sur Le Monde

    http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/07/24/violences-obstetricales-des-gynecologues-contestent-les-chiffres-de-marlene-schiappa_5164518_1651302.html

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     Quand l’Education Nationale pénalise ce qui est trop "français"

    Selon Benoit Rayski, les pédagogues du Ministère de l’Education Nationale, traquent tout ce qui ne correspond à une préférence étrangère ou immigrée. Il donne ici un exemple éclairant de leur savoir-faire.

    Ingrid Riocreux est riche. Riche d’intelligence. Elle a écrit un livre formidable sur le langage des médias, langage qu’elle voit comme une fabrique du consentement. Elle tient un blog " La voix de nos maîtres ". Le lire permet de se nettoyer des saletés langagières qu’on essaie de déposer sur nous. Comme elle est, ainsi que nous l’avons dit, riche, nous nous sommes autorisés à voler une perle sur son blog. Il s’agit de l’intitulé d’une épreuve pour le bac technologique. La voici.

    Ecriture d’invention: "Vous découvrez au concours Lépine, une invention dont la nouveauté, l’utilité et l’ingéniosité vous séduisent. Désireux de partager votre découverte et de communiquer votre enthousiasme, vous écrivez un article dans le journal de votre commune".

    A l’intention des correcteurs du bac, ces recommandations. " On pénalisera: un texte trop court, un contexte mal cerné, la confusion entre visiteur-chroniqueur et inventeur, une maîtrise insuffisante des éléments formels, un niveau de langue inapproprié, une expression déficiente, toute dérive autour du caractère ‘français’ de l’invention" .

    Ce texte a été conçu vérifié et validé par des dizaines de pédagogues appointés par le ministère de l’Education Nationale. Ils l’ont trouvé conforme à leur pensée formatée. Il a été envoyé à des milliers de professeurs qui l’ont trouvé normal et banal et n’ont pas protesté. Des dizaines de milliers d’élèves l’ont eu entre les mains. Ils n’ont rien dit car ça venait d’en haut.

    On est en droit de nous interroger sur ce que pourrait être le caractère " français " d’une invention. La mention NF (Norme France) inscrite par l’un des candidats au bac? Les profs auraient vite fait de comprendre qu’il s’agit de FN (Front National) dissimulé. Une machine géniale fabriquant des bérets basques carrés? Une boîte à musique où un cocorico retentissant accompagnerait la Marseillaise? Une recette pour l’hydromel cher à Astérix et à Obélix?

    En revanche certaines inventions imaginées par l’élève seraient, en bonne logique, sur-notées. Une couscoussière fonctionnant à l’énergie solaire… Une kalash taille réduite pour les enfants… Un tamtam végan fabriqué avec des fibres végétales… Pour rester dans le domaine de l’invention nous apprécierons que quelqu’un trouve une machine à virer les crétins, nos maîtres, qui ont inventé et fait triompher la bêtise arrogante et dominatrice.

    atlantico

    http://www.fdesouche.com/872933-quand-leducation-nationale-penalise-ce-qui-est-trop-francais

    Surtout, lisez les commentaires

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    Les Français auraient perdu 3,8 points de QI en 10 ans

    Plusieurs études scientifiques démontrent que le quotient intellectuel moyen a dangereusement diminué dans les pays occidentaux ces quinze dernières années.

    Après un siècle d’augmentation généralisée de la moyenne des quotients intellectuels, notamment liée à l’amélioration des conditions sanitaires et sociales au cours du XXe siècle, la tendance semble s’inverser. A en croire plusieurs études publiées dans la revue Intelligence, le QI moyen de la population baisserait en effet de manière spectaculaire depuis une quinzaine d’années.

    Alors que les Britanniques auraient en moyenne perdu 14 points de QI depuis la seconde révolution industrielle, les Français auraient eux accusé une chute de 3,8 points entre 1999 et 2009. […]

    BFM TV

  • Une si grande dame..... bien plus que vous ne le croyez!

    Simone Veil, ministre de la Santé, pas que devant les caméras

     

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    Dans les années 90, alors que le sida fait des ravages, Simone Veil doit s’entretenir en direct avec un malade. Rien ne se passe comme prévu.

    Le 1er décembre 1994, Simone Veil, alors ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, doit apparaître à la télévision pour la journée mondiale de lutte contre le sida. Tout est organisé pour le tournage. L’hôpital Broussais. Service d’immunologie. Elle doit sortir de la chambre d’un malade, faire son discours. Et ce discours lancera en direct le JT du 20 heures sur TF1.

    1994, les gens crevaient du VIH. Non! Ils ne mouraient pas du VIH, mais des effets du virus sur la capacité du corps à se défendre, à se gérer. Avec lui, les gens attrapaient tout, n’importe quoi. Puis ils maigrissaient, maigrissaient. Puis ils claquaient.

    Hôpital Broussais donc, dans le XIVe arrondissement, service d’immunologie du professeur Kazatchkine, un personnel engagé dans la course contre la montre et contre la mort qui déferle, soutenu par la présence de volontaires de l’association Aides.

    L’équipe de télévision arrive, se met en place. Puis Mme Veil. Mais, celle-ci joue la difficile. Elle a des exigences. Elle ne veut pas que sa présence soit juste symbolique. Elle refuse de jouer le jeu et de sortir de la chambre vide aménagée pour les besoins du tournage et pour sa tranquillité. Elle exige de parler avec un malade avant le tournage. Elle veut être - au moins pour vingt minutes, le temps d’une conversation - dans le vrai. Un vrai malade dans une vraie chambre.

    En tant que responsable des volontaires, on me demande d’identifier un patient hospitalisé qui serait prêt à jouer le jeu. A parler avec la ministre. A l’aider à se mettre en condition, pour ensuite quitter la chambre d’hôpital devant les caméras et être interviewée, en direct, par les journalistes. Il faut trouver vite. Qui est hospitalisé ce soir-là? Je regarde la liste des personnes. Beaucoup en fin de vie. Pas possible de leur imposer ça sans qu’ils puissent donner un consentement réel. D’autres, moins malades, sans doute capables de jouer le jeu. Mais qui acceptera?

    Puis un nom ressort du lot. De prénom, David. La trentaine. Alité avec plusieurs infections graves. 50 kilos au lieu de ses 70 kilos d’avant la maladie. Mais la tête OK. Quelqu’un avec du caractère. De l’est de la France. David a de l’humour, de la conversation, un point de vue. Il saura jouer le jeu.

    19 h 40. Tout est prêt pour le tournage en direct. Elle entre dans la chambre. Je les présente l’un à l’autre. Je quitte la chambre pour attendre à l’extérieur, les laisser faire leur conversation. Puis je dois attendre les quinze minutes de conversation. Puis taper à la porte vers 19 h 55 pour faire signe à Mme Veil qu’elle devait sortir de la chambre devant les caméras.

    J’attends. Les journalistes attendent. Les techniciens attendent. 19 h 55, je tape à la porte. Rien. 19 h 58, les journalistes commencent à s’énerver. Je tape de nouveau. J’entrouvre la porte. Madame Veil est là. Debout juste à l’autre côté de la porte. Elle me regarde rapidement, puis retourne la tête. Elle pleure. Elle essuie les yeux. Puis elle me regarde de nouveau. D’une voix secouée, mais claire, avec une fermeté qui ne permet aucune discussion, elle me dit, en faisant référence aux équipes et aux journalistes: "Faites que ces gens s’en aillent. Faites que ces gens s’en aillent".

    Elle referme la porte. Je me retourne. J’annonce aux équipes de tournage que c’est raté pour ce soir. Elle ne sortira pas de la chambre devant les caméras. Elle ne parlera pas aux journalistes! Scandale! Ils remballent leurs affaires, énervés. Le journal de 20 heures s’est débrouillé sans le tournage prévu.

    A l’hôpital, Mme Veil est restée encore une demi-heure dans la chambre en question. En sortant, elle s’excuse auprès de moi. Elle me dit: "C’était trop dur. Ça me faisait penser aux camps. Aux camps de concentration. On parlait de choses si graves. Il est si maigre, si maigre. C’était trop dur". Ensuite, elle est partie.

    Puis l’étonnant. Madame Veil n’a pas tout simplement disparu. Elle est revenue à l’hôpital. L’Association Aides était présente à l’hôpital Broussais les mercredis soirs. Telle une volontaire de base, elle est revenue le mercredi soir. Pour rencontrer les malades. Pour faire ce que nous faisions aussi, donner de notre temps, écouter, réconforter, discuter, apporter de la vie. Pas tous les mercredis mais régulièrement.

    Une heure, deux heures. Parfois, si c’était en fin de soirée, son chauffeur la ramenait chez elle, puis me déposait chez moi après. On parlait du réel. Du vécu réel des gens dans les hôpitaux, dans les soins, de l’hôpital, de celles et ceux qui y travaillent. Mais tout cela, c’était hors champ, pas devant les caméras.

    David est mort dans les semaines qui suivirent. C’était une époque si dure. Avant l’arrivée des traitements efficaces. Tout le monde crevait. Toutes les semaines, la première question en arrivant: qui est mort cette semaine? Mais on avait une ministre de la Santé. On avait une ministre de la Santé.

    Bon voyage, David. Bon voyage, Simone. Je suis fier d’avoir fait votre connaissance.