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Opinions - Page 103

  • "Les mineurs étrangers coûtent 1 milliard d’euros par an aux départements"

    Dominique Bussereau est président LR de l’Assemblée des départements de France (ADF) et président du conseil départemental de Charente-Maritime. Il tire la sonnette d’alarme car, selon lui, le nombre de prises en charge des mineurs étrangers isolés explose partout en France et les structures sont en voie de saturation.

    Dominique BUSSEREAU. – Nous sommes confrontés à des difficultés croissantes dans la prise en charge des mineurs étrangers non accompagnés. C’est une situation d’urgence. Le chiffre de 13 000 mineurs en 2016 a presque doublé en un an. Au niveau national, cela représente une hausse de 30 % à 40 %. Dans mon seul département de Charente-Maritime, nous sommes passés de 12 cas en 2012 à 240 aujourd’hui. Ce chiffre progresse au rythme de dix accueils par semaine. Sans compter les jeunes majeurs que nous prenons en charge parce que nous sommes parfois dans l’impossibilité de prouver qu’ils sont mineurs.

    En fin d’année, les départements auront probablement atteint le cap de 20 000 accueils de mineurs, auxquels il faut ajouter environ 5 000 jeunes majeurs. Cela représente un coût global annuel d’un milliard d’euros, sachant que certaines prises en charge sont prolongées durant trois ans.

    Nous avons noté que ces jeunes arrivent en France via des réseaux de passeurs. Ils se présentent avec des fiches plastifiées déjà prêtes, contenant les noms et les numéros de téléphone de nos travailleurs sociaux.

    (….) Quel est le périmètre d’une prise en charge départementale?

    Les mineurs étrangers isolés sont hébergés en foyers, internats, hôtels ou via des familles volontaires, plutôt rares. Ils sont également nourris, habillés, soignés et éduqués. En vérité, puisqu’ils n’ont rien, leur existence est totalement prise en charge. Pour chaque département, cela représente environ 50 000 euros par an et par individu en moyenne.

     (…) Le Figaro

     

     

    Glou, glou, glou: la France coule

    Puisqu'il y a tant d'argent à dépenser:

    Ben en ce cas pourquoi on retire 5 euros mensuels aux APL?

    Pourquoi on ne revalorise pas les retraites?

    Pourquoi on brade le patrimoine?

    Mais alors ce serait voulu, délibéré, calculé, programmé, organisé?!

     

  • Suppression de la taxe d’habitation: une fumisterie

    Si on supprime des rentrées d’argent, alors il faut supprimer des dépenses. La comptabilité nationale n’est pas indépendante des réalités financières.

    Par Jean-Baptiste Noé.

    C’est le miracle du socialisme: Emmanuel Macron supprime la taxe d’habitation (principale source de financement des communes) et en même temps il reverse à celles-ci l’intégralité de cette somme, "à l’euro près" nous dit le tract d’En Marche ! reçu dans ma boîte mail.

    L’État surendetté et en faillite, qui n’a plus les moyens de financer son armée alors que nous sommes en guerre et qui cherche à raboter les budgets de toute part s’engage ainsi à payer la taxe d’habitation des communes. En 2009, le montant de celle-ci était de 17 milliards d’euros. Où l’État va-t-il trouver cette somme?

    Comment croire aussi que la somme due sera réévaluée tous les ans et versée ainsi aux communes? La suppression de la taxe d’habitation est une arnaque vendue pour les présidentielles et que le gouvernement tente de ressortir pour les sénatoriales.

    Ce qui va se passer, c’est que l’État va capter à son profit la somme de la taxe d’habitation et qu’il va en reverser une partie aux communes. Bien évidemment, la somme reversée sera de moins en moins importante chaque année, alors que la somme prélevée sera accrue, sans que le citoyen sache réellement comment elle est calculée, à quoi elle sert et à qui elle est versée. L’opacité fiscale est indispensable pour pouvoir exercer une forte pression sur la population sans que celle-ci se rebelle.

    La suppression de la taxe d’habitation est donc une fumisterie. Comment croire d’ailleurs qu’un État surendetté et en faillite puisse supprimer un impôt?

    Réformer la fiscalité

    Ce qui est vrai, c’est qu’il faut revoir le fonctionnement de la fiscalité, qui prélève aujourd’hui plus de la moitié des revenus de la population. Il est regrettable que la droite n’ait pas d’idée sur ce sujet. Car réformer la fiscalité suppose de revoir le fonctionnement de notre État providence, la raison d’être des dépenses de l’État et le périmètre de son action. Cela ne se limite donc pas à quelques détails techniques pour savoir s’il faut diminuer tel ou tel taux.

    L’argent public n’existe pas, c’est l’argent des contribuables. Et l’argent ne pousse pas sur les arbres à sous de la forêt de Brocéliande. Si on supprime des rentrées d’argent, alors il faut supprimer des dépenses. La comptabilité nationale n’est pas indépendante des réalités financières, contrairement à ce que voudraient faire croire certains tracts politiques.

    contrepoints.org

  • Minute cynique…

    La presse compatissante commence à matraquer sur le « nettoyage ethnique » des malheureux Rohingyas, musulmans originaires du Bengale, ayant migré en Birmanie pendant la période coloniale. Ils furent supplétifs dans l’armée britannique et donc considérés comme des traîtres par les indépendantistes birmans, avant de soutenir de nouveau les Anglais, face aux Birmans, après-guerre. Du coup, en 1982, les voilà privés de la nationalité birmane et priés de déguerpir en direction de l’Indonésie, plus grand pays musulman du monde, lequel ne veut pas d’eux. Curieusement, les pays musulmans n’ont pas obligation comme nous, d’accueillir les migrants.

    Qu’ont il fait ces braves Rohingyas pour mériter tant de courroux ?

    Trois fois rien à la vérité. Bien que minoritaires, ils ont tenté d’imposer leurs pratiques musulmanes à l’ensemble de la population autochtone de la région, n’ont brûlé que quelques temples bouddhistes et saccagés deux ou trois villages, en tuant les villageois, rien de plus. Ils se sont également insurgés contre l’état Birman qui a eu l’audace, entre autres, de leur pondre une la loi imposant la monogamie. Ils ont alors réclamé plus de prérogatives pour leurs règles séculaires, en promettant le djihad en cas de refus : la routine quoi.

    Il faut dire que leur région est très pauvre et que ça donne le droit de prendre les armes. Un peu comme les paysans des très pauvres départements de la Lozère et de la Creuse qui se révoltent, armes à la main.

    En 2012, le viol sauvage d’une femme bouddhiste par un musulman, a déclenché de graves mesures de rétorsion envers cette communauté qualifiée par les Birmans, de prédatrice. Ben oui quoi, on ne peut même plus violer une mécréante tranquillement.

    Si, en France c’est possible. Dernièrement, le tribunal de Carpentras a reconnu à un Tunisien un genre d’alibi culturel, selon la bonne formule de l’avocate du prévenu pour agression sexuelle : « Il vient d’un village reculé de Tunisie, Il n’a jamais vécu au côté de jeunes filles vivant avec nos codes à nous ». Et malgré la condamnation à six mois de prison ferme, l’absence de mandat de dépôt a permis à l’homme de ressortir libre comme l’air.

    Elle est pénible, la Nobel de paix birmane, Aung San Suu Kyi, et elle n’y connaît rien, le viol, c’est une culture, allons, allons…

    https://lecolonel.net/la-minute-cynique-de-pierre-duriot-137/

  • Plus que 4 ans et 8 mois à tenir!!!

    "Président raté", "Ego démesuré", une tribune du New York Times assassine Macron

    Dans une tribune, le prestigieux quotidien américain attribue la chute de popularité du président français au "macronisme": cette manie du chef de l’Etat de concentrer sa politique autour de sa personne. Le New York Times met également en doute la pertinence de sa politique économique.

    Le 9 mai, au lendemain de la victoire d’Emmanuel Macron à la présidentielle, la presse internationale poussait un soupir de soulagement. (bande d'abrutis!) Marine Le Pen avait été battue, et pour beaucoup, l’élection d’Emmanuel Macron était de bonne augure.

    Aux Etats-Unis, le New York Times y voyait notamment " un nouvel espoir pour l’Europe". (bande d'abrutis!bis répétitas) Quatre mois plus tard, presque jour pour jour, le ton a bien changé. De ce côté de l’Atlantique, la popularité du chef de l’Etat s’effrite, forçant nos voisins à s’interroger sur les raisons de ce désamour. C’est ce que fait le New York Times. Dans une tribune publiée ce jeudi, Chris Bickerton, qui enseigne la politique européenne à l’université de Cambridge, assassine le président français et sa politique.

    "Son projet politique est trop centré sur sa personnalité"

    "Emmanuel Macron will be yet another failed french president", titre le quotidien américain, estimant qu’après tout, Emmanuel Macron sera lui aussi un " président français qui a échoué". Le Times rappelle tout d’abord qu’il bénéficie toujours d’une certaine aura à l’étranger, notamment parce qu’il a redonné un coup de jeune à la diplomatie française" oui, mais c'est tout! et encore, juste parce qu'on confond son âge et son efficacité, ici je veux dire... en tenant tête à Donald Trump et à Vladimir Poutine".

    "En France, c’est une toute autre histoire", relève le quotidien, citant les mauvais chiffres du Président dans les derniers sondages. Et il attribue sa chute de popularité au "macronisme".

    (…)

    "Son attitude arrogante à l’égard du pouvoir a détruit l’image anti-establishment qu’Emmanuel Macron a cultivé durant sa campagne", estime aussi l’auteur. Fallait être aussi intelligent qu'une betterave pour y croire! j'y ai jamais cru: il a la représentation "tête d'âne"!

    Ego démesuré et vide politique

    Avant la présidentielle, Emmanuel Macron et son projet avaient parfois été qualifiés de "bulle". Le quotidien américain ne fait pas un constat moins sévère quatre mois après l’élection et estime que le "vide de son projet politique" est en train de se découvrir. Pourtant, d'autres que moi n'ont pas voté pour lui ayant "vu" le vide sidéral entre ses deux oreilles!

    Chris Bickerton se montre en particulier sceptique sur la réforme du code du travail menée par l’exécutif et, de manière plus générale, par la politique économique du Président.

     (…)

    Pour Chris Bickerton, "la politique économique d’Emmanuel Macron favorise les employeurs par rapport aux salariés et ébrèche ce qu'il reste de l’Etat-providence français".

    BFM TV

     

     

  • La Peste blanche, par Charles Gave

    Après deux mois passés sous les platanes à écouter le chant des cigales, un verre de Châteauneuf du Pape à la main, un cigare à la bouche, mon ordinateur ou un livre sur les genoux, un chien à mes pieds, et mes petits enfants s’agitant dans le lointain, le temps est revenu de regagner les brumes du « Noooord » et de cesser d’être bêtement heureux.

    Tout d’abord, je veux remercier ceux qui ont répondu à mon billet « Travailler, comprendre, partager ». Il semble bien que le consensus soit que l’IDL doive se mettre à créer et éditer des vidéos, courtes, éducatives et si possible amusantes pour toucher un plus large public. Voilà qui est acquis. J’ai déjà pris un certain nombre de rendez-vous avec des lecteurs spécialistes de la chose et qui ont gentiment proposé de nous aider à mieux comprendre comment nous pourrions faire. A suivre donc…

    Plus sérieusement, je me suis interrogé sur le sujet de cette première chronique de rentrée qui souvent donne le ton à l’année qui va suivre. Devait-elle porter sur le coup d’Etat larvé contre le Président Trump, qui continue de plus belle au moment où j’écris ces lignes ? Devait- elle porter sur le terrorisme islamique qui continue à frapper à l’aveugle autour de nous ? Ou encore, me fallait-il décrire la nouvelle donne monétaire qui s’annonce avec la Chine, manœuvrant pour pouvoir payer son pétrole en monnaie chinoise et non plus en dollars, ce qui pourrait changer la face du monde ?

    Toutes réflexions faites, je me suis dit que j’allais vous parler de la plus importante nouvelle des quarante prochaines années et cette nouvelle c’est bien sur la disparition quasiment certaine de la population « Caucasienne » en Europe.

    Avant de me lancer dans cet exercice, o combien dangereux pour ma respectabilité personnelle et ma chance d’être entendu dans notre belle démocratie, je voudrais rappeler une fois encore une anecdote qui concerne Schumpeter. En 1919, Schumpeter et un ami tombent sur Max Weber dans un café à Vienne et se mettent à parler des communistes en Russie. Calmement, Schumpeter explique que le nouveau régime allait être à l’origine de dizaines de millions de mort. Max Weber, qui trouve insupportable que l’on puisse faire une prévision comme celle-là et ne rien faire pour empêcher les massacres, se met à crier de plus en plus fort. Au bout d’un certain temps de ce dialogue de sourds, Schumpeter se lève, prend son manteau et sort. Son ami le rejoint pour lui demander ce qu’il pensait de la dispute. Et Schumpeter fort calme de répondre « Je ne comprends pas qu’un homme aussi bien élevé puisse crier si fort dans un café… »

    Pas plus que Schumpeter, je n’aime ce que je vais dire. Mais la méthode scientifique consiste à publier les résultats de ses travaux, même s’ils ne sont pas en conformité avec les aprioris moraux de celui qui les a effectués. Aimer ou ne pas aimer n’a rien à voir avec l’esprit scientifique.

    Pour une fois, je ne vais pas parler d’économie mais de démographie, la beauté avec cette science humaine étant que l’on n’a pas besoin de faire des prévisions : Ceux qui sont nés aujourd’hui seront là dans trente ans et ceux qui ne sont pas nés ne seront pas là. Cela est CERTAIN.

    Dans cet article, je ferai abstraction de l’immigration nouvelle qui va continuer sans doute dans les trente ans qui viennent, et donc je ne prendrai en compte que les réalités connues aujourd’hui c’est-à-dire les naissances.

    Commençons par une petite remarque anecdotique.

    Pour la première fois dans l’histoire la quasi-totalité des dirigeants européens n’ont pas d’enfants.

    Madame Merkel, madame May, monsieur Macron, les premiers ministres Italien, Suédois, Néerlandais, Luxembourgeois, Irlandais aucun n’a d’enfants. Seuls le Belge, qui vient de remplacer le précédent premier ministre Belge (sans enfant) et l’Espagnol en ont deux chacun…

    Ma première remarque est que je ne peux pas m’empêcher de penser que celui qui n’a pas d’enfant n’a pas la même notion du futur que celui qui en a eu. Pour celui qui n’a pas d’enfants, le futur s’arrête sans doute à la prochaine élection ou à sa mort. Après moi, le déluge…

    Continuons.

    En Allemagne, 30 % des femmes de plus 45 ans et 40 % de celles qui ont eu des diplômes universitaires sont sans enfants et le taux de fécondité (nombre d’enfants par femme) des populations locales hors immigrants est d’environ 1.4. La situation est la même en Italie, en Espagne, en Grèce au Benelux…

    Ainsi, en Italie ou en Grèce, 100 grands-parents ont en moyenne 42 petits enfants, offrant ainsi l’exemple même d’une pyramide démographique inversée reposant non pas sur la base mais sur la pointe. Et tout le monde sait que si l’on met une pyramide sur la pointe, elle a une fâcheuse tendance à se casser la figure.

    Ce qui m’amène à ma deuxième remarque : les grands parents et les parents ont émis une dette étatique gigantesque lorsqu’ils étaient cent. S’imaginer que leurs petits enfants seront capables de rembourser cette dette alors même qu’ils ne seront plus que 42 relève de l’optimisme le plus béat, à mon humble avis.

    Poussons plus loin : ces 100 grands-parents sont tous logés, et parfois fort bien. Penser que l’immobilier va monter quand il n’y aura que 42 acheteurs pour 100 vendeurs est une idée intéressante mais dont j’ai du mal à comprendre la logique. Et c’est tout aussi vrai des voitures, des frigidaires, des chambres d’hôtel, des places de professeurs ou d’obstétriciens, ou que sais-je encore…

    Venons-en maintenant aux calculs actuariels.

    Imaginons que dans un pays les femmes liées à la population de « souche » aient en moyenne 1.3 ou 1.4 enfant/ femme tandis que la population d’origine immigrée (ce qui veut dire en Europe : musulmane) ait un taux de fécondité de 3.4 à 4 enfants par femme.

    Postulons qui plus est que cette population nouvelle ne représente que 10 % de la population totale…

    Chacun va penser que « bien du temps » va se passer avant que la majorité ne bascule en direction de la population immigrée et que d’ici là tous ces enfants feront comme dans la chanson « et tout cela ça fait d’excellents Français », après être passés par notre remarquable système éducatif.

    Tout dépend en fait de ce que l’on recouvre par la formule « bien du temps ».

    En fait, et si l’on retient mes hypothèses, le basculement se produira au bout de trente à quarante ans. Dans quarante ans, il y aura autant de petits enfants issus des 90 % que de petits enfants issus des 10 %…  Et à ce moment-là, la majorité de la population française deviendra inéluctablement « d’origine musulmane ».

    Je ne dis pas que cela sera mal, ou que cela sera bien. Je dis simplement que cela sera fort différent et que nécessairement cela aura de l’influence sur le système politique.

    Et donc, dans quarante ans au plus tard, il est à peu près certain que la majorité de la population sera d’origine musulmane, en Autriche, en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Belgique, en Hollande.  Encore une fois, il ne s’agit pas de prédictions mais de calculs et je ne fais même pas appel à l’arrivée de nouveaux immigrants.

    Je ne verrai pas ce basculement, mais mes enfants le verront sans doute et certainement mes petits-enfants. Ce qui est arrivée à l’Espagne ou à l’Asie mineure au X et XI eme siècle va arriver à l’Europe au XXI eme siècle, c’est une certitude.

    Quelques exemples : A Anvers, la majorité des enfants dans les classes du primaire aujourd’hui sont musulmans. C’est donc dire que dans 15 ans, la majorité des nouveaux entrants sur le marché du travail sera musulmane.

    A Bruxelles, la capitale de l’Europe, 25 % des nouvelles naissances sont musulmanes, au pays de Galles, en Ecosse le nom le plus populaire à la naissance est Mohamed, et ainsi de suite.

    Venons-en à notre pays.

    Nos élites se congratulent tous les jours au prétexte que notre taux de fécondité par femme en France serait d’environ 2 enfants par femme, assurant ainsi le remplacement des générations, ce qui est une très bonne chose. Cependant, et pour des raisons que je n’ai pas à expliquer, il est interdit en France de recenser les différentes populations en fonction de leurs croyances religieuses et donc nul ne sait quel est le taux de fertilité des femmes françaises « arrivées récemment », comme il est convenu de les appeler. Habitant une partie de l’année dans la région d’Avignon et allant fréquemment pour des raisons professionnelles à Roubaix, à Toulouse ou dans l’Est de Paris, j’ai du mal à croire que nous ne soyons pas déjà à 10 % de citoyens d’origine musulmane, et que ces 10 % auraient une fécondité par femme de seulement 1.4.

    La réalité est probablement que nous en sommes déjà à 90 % de la population ayant un taux de fécondité des femmes de 1. 4, comme partout ailleurs en Europe et que les 10 % restantes (non françaises de souche) doivent être à 4 ou à 5 enfants par femme (ce que je peux constater dans les zones commerciales autour d’Avignon), ce qui nous amène aux alentours de 1.8 pour le taux de fécondité « nationale ».  (1,4*0.9+4*10).

    Nous serions dans ce cas dans la même situation que nos voisins, la seule différence étant que nous aurions plus d’immigrés et/ou que ces immigrés auraient plus d’enfants. Et donc, le basculement arriverait plus tôt chez nous que chez eux.

    Une possibilité existe pour atténuer ce phénomène : que 10 % des jeunes femmes françaises depuis longtemps et en âge d’avoir des enfants décident, sans que personne ne comprenne pourquoi un peu comme leurs grands-mères à partir de 1942, d’avoir quatre, cinq, six enfants, ce qui maintiendrait l’équilibre des populations.

    J’en vois quelques signes ici ou là dans les milieux très Catholiques…

    Conclusion

    Les hommes politiques vivent dans un présent perpétuel et essayent de vendre à leurs électeurs l’idée qu’ils sont capables d’arrêter le temps, que tout le monde restera toujours jeune et que ce présent si agréable durera toujours, un peu comme dans la chanson « Plus d’un million d’années, et toujours en été ».

    Monsieur Macron a fait toute sa campagne sur sa capacité ‘’magique’’ à arrêter le temps et ceux parmi nous qui vivent fort agréablement ont beaucoup aimé ce message et donc voté pour lui (les autres, une majorité, se sont abstenus ou ont voté contre).

    Mais tout enfant sait assez vite que l’été interminable qui commence fin Juin est toujours suivi de la rentrée scolaire en Septembre, où les choses se gâtent singulièrement à chaque fois, du moins si j’en crois mes souvenirs. L’été démographique Français, commencé en 1968 se termine, nous arrivons hélas à sa fin bien que les français aient voté pour que l’été dure toute l’année.  Mais on ne peut voter pour retourner au Paradis, nous en avons été chassés, et il y a bien longtemps. Comme tout un chacun le sait, en France les fins d’été sont souvent difficiles politiquement. Je crains qu’il n’en soit de même pour la fin de notre été démographique qui aura duré de 1968 à 2010 environ, soit les quarante ans habituels.

    Et il n’y aura pas d’automne, nous allons rentrer directement dans un hiver démographique qui je le crains ne sera suivi d’aucun printemps…

    Notre été sera vraiment terminé le jour où la démographie basculera, tout simplement parce que nous serons devenus minoritaires dans nos propres pays et que la majorité ne fera plus attention aux jérémiades de vieux soixante-huitards, qui seront tous à la retraite ou morts, c’est-à dire insignifiants.

    L’immense nouvelle des trente ou quarante prochaines années sera donc la disparition des populations Européennes, dont les ancêtres ont créé le monde moderne.

    Et avec ces populations disparaitront les Nations européennes si diverses et si complémentaires qui ont fait l’immense succès du vieux continent depuis cinq siècles au moins.

    Comme le disait Toynbee, les civilisations ne meurent pas assassinées, elles meurent parce qu’elles se suicident.

    Pierre Chaunu, le grand historien français disparu en 2009, fort inquiet de ce phénomène l’avait appelé la « peste blanche », par opposition à la « peste noire » qui avait décimé l’Europe au XIV eme siècle. Ce suicide, comme tout suicide est un refus de la vie. Dans le fond, l’Europe va mourir parce qu’elle a refusé la vie en privilégiant les cultures de mort.

    Ce n’est ni bien ni mal.

    C’EST.

     Cette chronique m’a été inspirée par les travaux de l’une des meilleures plumes actuelles, Mark Steyn, Canadien vivant aux USA. Je ne saurai trop recommander à ceux qui lisent l’anglais d’aller sur son site.

    https://www.steynonline.com/

    http://institutdeslibertes.org/la-peste-blanche/