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Opinions - Page 100

  • Drôle d'oiseau, le héros américain!

    L’autre face de John McCain

    Source : Consortium News, Max Blumenthal, 27-08-3018

    Si les panégyriques dédiés McCain par divers acteurs politiques semblent déconnectés de la réalité, c’est parce qu’ils reflètent la vision de l’élite sur les interventions militaires américaines qui les considèrent comme une partie d’échecs, les millions de personnes tuées par des agressions non provoquées n’étant que des statistiques, dit Max Blumenthal.

     Alors que la guerre froide entrait dans sa phase finale en 1985, la journaliste Helena Cobban a participé à une conférence universitaire dans un centre de villégiature haut de gamme près de Tucson, en Arizona, sur les interactions entre les États-Unis et l’Union soviétique au Moyen-Orient. Lorsqu’elle a assisté au “dîner de gala avec discours d’ouverture”, elle a rapidement appris que le thème virtuel de la soirée était “Adoptez un Moudjahidine”.

    “Je me souviens m’être mêlée à toutes ces riches républicaines de la banlieue de Phoenix et qu’on m’a demandé : “Avez-vous adopté un muj ?”. Cobban me l’a dit. “Chacun d’entre eux s’était engagé à parrainer un membre des moudjahidins afghans au nom de la lutte contre les communistes. Certains assistaient même à l’événement, assis à côté de leur’mouj’ personnel.”

    Le conférencier d’honneur de la soirée, selon Cobban, était un dynamique nouveau membre du Congrès, John McCain.

    Pendant la guerre du Vietnam, McCain avait été capturé par l’armée nord-vietnamienne après avoir été abattu alors qu’il était en route pour bombarder une usine civile d’ampoules électriques. Il a passé deux ans à l’isolement et a subi des tortures qui l’ont laissé avec des blessures invalidantes. McCain est revenu de la guerre avec une haine profonde et durable de ses anciens ravisseurs, remarquant aussi tard qu’en 2000, “Je déteste les bridés. “Je les haïrai aussi longtemps que je vivrai.” Après avoir été critiqué pour cette remarque raciste, McCain a refusé de s’excuser. “Je faisais référence à mes gardiens de prison, dit-il, et je continuerai à les citer dans un langage qui pourrait offenser certaines personnes à cause des coups et de la torture de mes amis.

    Le ressentiment viscéral de McCain a façonné son soutien verbal aux moudjahidines ainsi qu’aux escadrons de la mort de droite en Amérique centrale – et tout groupe de d’intermédiaires voué à la destruction des gouvernements communistes.

    McCain était tellement engagé dans la cause anticommuniste qu’au milieu des années 1980, il avait rejoint le conseil consultatif du Conseil des États-Unis pour la liberté dans le monde, affilié américain de la Ligue anticommuniste mondiale (WACL). Geoffrey Stewart-Smith, un ancien dirigeant de la section britannique de la WACL qui s’était retourné contre le groupe en 1974, a décrit l’organisation comme ” une collection de nazis, de fascistes, d’antisémites, de vendeurs de mensonges, de racistes vicieux et d’égoïstes corrompus “. Elle s’est transformée en une internationale antisémite.”

    Des notables comme Jaroslav Stetsko, le collaborateur nazi croate qui a aidé à superviser l’extermination de 7 000 Juifs en 1941, Jorge Rafael Videla, ancien dictateur argentin brutal, et Mario Sandoval Alarcon, chef de l’escadron de la mort guatémaltèque, ont rejoint McCain dans l’organisation. Le président de l’époque, Ronald Reagan, a honoré le groupe pour avoir joué ” un rôle de leader en attirant l’attention sur la lutte courageuse que mènent actuellement les véritables combattants pour la liberté de notre temps “.

    À l’occasion de sa mort, McCain est honoré de la même manière – en tant que héros patriotique et combattant pour la liberté et pour la démocratie. Un flot de biographies élogieuses est en train de jaillir du corps de presse de Washington qu’il décrivait comme sa véritable base politique. Parmi les groupies les plus enthousiastes de McCain se trouve Jake Tapper de CNN, qu’il a choisi comme sténographe personnel pour un voyage au Vietnam en 2000. L’ancien animateur de CNN Howard Kurtz a demandé à Tapper en février 2000 : ” Quand vous êtes dans le bus [de campagne], faites-vous un effort conscient pour ne pas tomber sous le charme magique de McCain ?”

     

    “Oh, vous ne pouvez pas. Vous devenez comme Patty Hearst lorsque l’ALS l’a prise “, a plaisanté Tapper en réponse.

    Mais le regretté sénateur a également reçu des hommages gratuits de tout un éventail de libéraux éminents, de George Soros à son client promoteur du “soft power”, Ken Roth, ainsi que de trois autres directeurs de Human Rights Watch et de la célébrité “socialiste démocratique” Alexandra Ocasio-Cortez, qui a salué McCain comme “un exemple sans précédent de décence humaine”. Le représentant John Lewis, le symbole des droits civils préféré de la classe politique du Beltway, a également pesé pour honorer McCain en tant que ” guerrier de la paix ”

    Si les panégyriques dédiés McCain par divers acteurs politiques semblent déconnectés de la réalité, c’est parce qu’ils reflètent la vision de l’élite sur les interventions militaires américaines qui les considèrent comme une partie d’échecs, les millions de personnes tuées par des agressions non provoquées n’étant que des statistiques.

    Il y a eu peu de personnalités dans la vie américaine récente qui se sont consacrées aussi personnellement à la perpétuation de la guerre et de l’empire que McCain. Mais à Washington, l’aspect le plus marquant de sa carrière a été soigneusement négligé ou écarté comme une banale singularité d’un noble serviteur méritant néanmoins le respect de tous.

    Depuis le Sénat, McCain n’a pas simplement tonner en faveur de chaque intervention majeure de l’ère de l’après-guerre froide, tout en poussant parallèlement à des sanctions et à des campagnes de subterfuges. Il était impitoyable lorsqu’il s’agissait de faire avancer les objectifs impériaux, en passant d’une zone de conflit à une autre pour recruter personnellement des fanatiques d’extrême droite en tant que mandataires américains.

    En Libye et en Syrie, il a cultivé des filiales d’Al-Qaïda en tant qu’alliés, et en Ukraine, McCain a courtisé les néo-nazis actuels, des néo-nazis utilisant le salut nazi.

    Alors que le bureau du Sénat de McCain fonctionnait comme un club privé pour les lobbyistes de l’industrie de l’armement et les néoconservateurs, ses alliés fascistes ont mené une campagne de catastrophe humaine qui se poursuivra bien après le flétrissement des fleurs sur sa tombe.

    Les médias américains ont peut-être cherché à enterrer cet héritage avec le corps du sénateur, mais c’est surtout pour cela que le monde extérieur se souviendra de lui.

    Ils ne sont pas Al-Qaïda

    Lorsqu’une insurrection violente a déferlé sur la Libye en 2011, McCain s’est parachuté dans le pays pour rencontrer les dirigeants du principal groupe insurgé, le Libyan Islamic Fighting Group (LIFG), combattant le gouvernement de Moamar Kadhafi. Son but était de rendre casher cette bande d’islamistes purs et durs aux yeux de l’administration Obama, qui envisageait une intervention militaire à l’époque.

    Ce qui s’est passé ensuite est bien documenté, bien que ce soit à peine discuté par une classe politique de Washington qui dépendait de la charade de Benghazi pour éviter le véritable scandale de la destruction de la société libyenne. Le cortège de Kadhafi a été attaqué par des jets de l’OTAN, permettant à une bande de combattants LIFG de le capturer, de le sodomiser avec une baïonnette, puis de l’assassiner et de laisser son corps pourrir dans une boucherie à Misrata pendant que les fanboys rebelles prenaient clichés sur clichés du corps pourrissant.

    Un massacre de citoyens noirs de Libye par les milices sectaires racistes recrutées par McCain a immédiatement suivi l’assassinat du dirigeant panafricain. ISIS a pris le contrôle de Sirte, ville natale de Kadhafi, tandis que la milice de Belhaj a pris le contrôle de Tripoli, et une guerre des seigneurs de guerre a commencé. Comme l’avait prévenu M. Kadhafi, le pays en ruines est devenu une base pour les passeurs de migrants en la Méditerranée, alimentant la montée de l’extrême droite à travers l’Europe et permettant le retour de l’esclavage en Afrique.

    Beaucoup pourraient décrire la Libye comme un État en déliquescence, mais cela représente aussi une réalisation réussie de la vision que McCain et ses alliés ont fait progresser sur la scène mondiale.

    Après l’assassinat orchestré par l’OTAN du dirigeant libyen, McCain a tweeté, “Kadhafi s’en va, Bachar el Assad est le prochain.

     

    Le gâchis syrien de McCain

    Comme la Libye, la Syrie a résisté à l’alignement avec l’Occident et s’est retrouvée soudain confrontée à une insurrection salafi-jihadiste armée par la CIA. Une fois de plus, McCain s’est fait un devoir personnel de vendre les insurgés islamistes à l’ Amérique comme étant un croisement entre les Minutemen et les Freedom Riders de l’ère des droits civiques. Pour ce faire, il a pris sous son aile un jeune agent syro-américain basé à Washington, Mouaz Moustafa, qui avait été consultant auprès du Conseil transitoire libyen pendant la période précédant l’invasion de l’OTAN.

    En mai 2013, Moustafa a convaincu McCain de franchir illégalement la frontière syrienne et de rencontrer des combattants de la liberté. Un millionnaire israélien nommé Moti Kahana, qui a coordonné les efforts entre l’opposition syrienne et l’armée israélienne par l’intermédiaire de son ONG Amaliah, a prétendu avoir ” financé le groupe d’opposition qui a amené le sénateur John McCain à visiter la Syrie déchirée par la guerre “.

    “Cela pourrait être comme son heure Benghazi”, a remarqué Moustafa avec enthousiasme dans une scène d’un documentaire, “Red Lines”, qui dépeint ses efforts pour un changement de régime. “[McCain] est allé à Benghazi, il est revenu, nous avons bombardé.”

    Au cours de sa brève excursion en Syrie, McCain a rencontré un groupe d’insurgés soutenus par la CIA et a béni leur lutte. “Le sénateur voulait assurer à l’armée syrienne libre que le peuple américain soutenait son appel à la liberté, soutenait sa révolution”, a déclaré Moustafa dans un entretien avec CNN. Le bureau de McCain a rapidement publié une photo montrant le sénateur posant à côté d’un Moustafa rayonnant et de deux hommes armés à l’air sinistre.

    Quelques jours plus tard, les hommes ont été mentionnés par le Lebanese Daily Star sous le nom de Mohammad Nour et Abu Ibrahim. Tous deux avaient été impliqués dans l’enlèvement de 11 pèlerins chiites un an auparavant et ont été identifiés par l’un des survivants. McCain et Moustafa sont retournés aux États-Unis, devenus cibles des moqueries de l’animateur du Daily Show, John Stewart, et ont fait l’objet de reportages très critiques de la part de tous les médias. Dans une mairie de l’Arizona, McCain a été réprimandé par des électeurs, dont Jumana Hadid, une chrétienne syrienne qui a averti que les militants sectaires dont il s’était entouré menaçaient sa communauté d’un génocide.

    Mais McCain a quand même continué à aller de l’avant. Sur la colline du Capitole, il a introduit dans son théâtre interventionniste un autre jeune agent douteux. Nommée Elizabeth O’Bagy, elle était membre de l’Institute for the Study of War (Centre d’étude de la guerre), un groupe de réflexion financé par l’industrie de l’armement et dirigé par Kimberly Kagan du clan néoconservateur Kagan. Dans les coulisses, O’Bagy était consultante pour Moustafa au sein de son Groupe de Travail d’Urgence Syrien, un conflit d’intérêts évident que son principal parrain au Sénat connaissait bien. Devant le Sénat, McCain a cité un éditorial du Wall Street Journal de O’Bagy pour appuyer son évaluation des rebelles syriens comme étant principalement ” modérés ” et potentiellement favorables à l’Occident.

    Quelques jours plus tard, O’Bagy a été dénoncée pour avoir falsifié son doctorat en études arabes. Dès que Kagan, humilié, a congédié O’Bagy, la faussaire universitaire a emprunté un autre passage par la porte tournante du Beltway, pénétrant dans les couloirs du Congrès en tant que nouvelle assistante en politique étrangère de McCain.

    cCain a finalement échoué à voir les “révolutionnaires” islamistes il s’est contenté de gérer la prise de contrôle de Damas. Le gouvernement syrien a tenu bon grâce à l’aide de ses ennemis mortels à Téhéran et à Moscou, mais pas avant qu’une opération d’armement et d’équipement de la CIA d’un milliard de dollars n’ait contribué à engendrer l’une des pires crises de réfugiés de l’histoire de l’après-guerre. Heureusement pour McCain, il y avait d’autres intrigues qui réclamaient son attention, et de nouvelles bandes de voyous fanatiques qui avaient besoin de sa bénédiction. Des mois après son gâchis syrien, le militariste obstiné s’est tourné vers l’Ukraine, alors en proie à un bouleversement encouragé par les ONG américaines et financées par l’UE.

     

    Le 14 décembre 2013, McCain s’est matérialisé à Kiev pour une rencontre avec Oleh Tyanhbok, un fasciste impénitent qui avait émergé en tant que leader de l’opposition. Tyanhbok avait cofondé le Parti social-national fasciste, une formation politique d’extrême droite qui se vantait d’être le “dernier espoir de la race blanche, de l’humanité en tant que telle”. Pas fan des Juifs, il s’était plaint qu’une “mafia moscovite juive” avait pris le contrôle de son pays, et avait été photographié en train de lancer le salut nazi sieg heil lors d’un discours.

    Rien de tout cela n’avait apparemment d’importance pour McCain. Pas même la scène de néo-nazis de Pravyï sektor remplissant la place Maidan de Kiev pendant qu’il apparaît sur scène pour les enflammer.

    “L’Ukraine rendra l’Europe meilleure et l’Europe rendra l’Ukraine meilleure!” a proclamé McCain à une foule enthousiaste tandis que Tyanhbok se tenait à ses côtés. La seule question qui lui importait à l’époque était le refus du président élu de l’Ukraine de signer un plan d’austérité de l’Union européenne, optant plutôt pour un accord économique avec Moscou.

    McCain était tellement déterminé à remplacer un gouvernement indépendant par un vassal de l’OTAN qu’il a même réfléchi à une attaque militaire contre Kiev. “Je ne vois pas d’option militaire et c’est tragique “, a déploré M. McCain dans une entrevue au sujet de la crise. Heureusement pour lui, le changement de régime est arrivé peu après son apparition à Maidan, et les alliés de Tyanhbok se sont précipités pour combler le vide.

    À la fin de l’année, l’armée ukrainienne s’était enlisée dans une guerre de tranchées sanglante avec des séparatistes pro-russes et anti-coup d’état dans l’est du pays. Une milice affiliée au nouveau gouvernement de Kiev, Dnipro-1, a été accusée par les observateurs d’Amnesty International d’avoir bloqué l’aide humanitaire dans une zone tenue par les séparatistes, y compris de la nourriture et des vêtements pour la population déchirée par la guerre.

    Six mois plus tard, McCain est apparu à la base d’entraînement du Dnipro-1 aux côtés des sénateurs Tom Cotton et John Barasso “Les habitants de mon pays sont fiers de votre combat et de votre courage “, a déclaré M. McCain à une assemblée de soldats de la milice. Lorsqu’il a terminé ses remarques, les combattants ont clamé un salut de l’époque de la Seconde Guerre mondiale, rendu célèbre par les collaborateurs nazis ukrainiens : “Gloire à l’Ukraine !”

    Aujourd’hui, les nationalistes d’extrême droite occupent des postes clés au sein du gouvernement pro-occidental ukrainien. Le président de son parlement est Andriy Parubiy, co-fondateur avec Tyanhbok du Parti social-national et leader du mouvement en l’honneur des collaborateurs nazis de l’époque de la seconde guerre mondiale comme Stepan Bandera. Sur la couverture de son manifeste de 1998, “View From The Right”, Parubiy est apparu dans une chemise marron de style nazi avec un pistolet attaché à la ceinture. En juin 2017, McCain et le président républicain de la Chambre, Paul Ryan, ont accueilli Parubiy au Capitole pour ce que McCain a appelé une ” bonne réunion “. C’était un coup de pouce aux les forces fascistes qui balayaient l’Ukraine.

    Au cours des derniers mois en Ukraine, une milice néonazie parrainée par l’État, appelée C14, s’est déchaînée et lancée dans un pogrom contre la population rom d’Ukraine, le parlement du pays a installé une exposition en l’honneur des collaborateurs nazis et l’armée ukrainienne a officiellement approuvé le salut officiel pro-nazi “Glory to Ukraine” (“Gloire à l’Ukraine”).

    L’Ukraine est maintenant l’homme malade de l’Europe, un cas d’aide perpétuelle, enlisé dans une guerre sans fin à l’Est. Comme preuve de l’effondrement du pays depuis sa soi-disant ” Révolution de la dignité “, le président Petro Poroshenko, extrêmement impopulaire, a promis à John Bolton, conseiller en matière de sécurité nationale à la Maison-Blanche, que son pays – autrefois une source abondante de charbon à égalité avec la Pennsylvanie – achèterait maintenant du charbon aux États-Unis. Une fois de plus, une opération de changement de régime qui a engendré un État fasciste défaillant représente l’un des plus grands triomphes de McCain.

    L’histoire de McCain évoque le souvenir de l’une des déclarations les plus incendiaires de Sarah Palin, une autre fanatique crétine qu’il a imposé sur la scène mondiale. En octobre 2008, lors d’un caractéristique discours de campagne décousu, Palin a accusé Barack Obama de ” copiner avec les terroristes “. Le trait a été ignoré comme étant ridicule et à la limite de la calomnie, comme il devait l’être. Mais en regardant la carrière de McCain, l’accusation semble grandement ironique.

    Selon toute norme objective, c’est McCain qui s’est mêlé aux terroristes et qui a arraché aux contribuables américains autant de ressources qu’il le pouvait pour maximiser leurs ravages. Espérons que les sociétés brisées par les opérations par procuration de McCain reposeront un jour en paix.

    Max Blumenthal est un journaliste primé et l’auteur de livres dont le best-seller républicain Gomorrah : Inside the Movement That Shattered the Party, Goliath : Life and Loathing in Greater Israel, The Fifty One Day War : Ruin and Resistance in Gaza, et le prochain The Management of Savagery, qui sera publié par Verso. Il a également produit de nombreux articles imprimés pour un large éventail de publications, de nombreux reportages vidéo et plusieurs documentaires, dont Je Ne Suis Pas Charlie et Killing Gaza, qui vient d’être publié. Blumenthal a fondé GrayzoneProject.com en 2015 et en est le rédacteur en chef.

    Source : Consortium News, Max Blumenthal, 27-08-3018

  • A propos d’Agnès Saal…

    Elle est tellement moche, la pauvre fille, que je ne mets pas sa photo afin de vous éviter de gerber votre petit-déjeuner....

    Agnés Saal avait dix ans quand elle quitta la Tunisie… et, encore une fois, j’ ai connu son père qui vendait des tissus au souk de Tunis! Ma tante maternelle était sa cliente et moi, à 15 ans j’étrennais mes premiers pantalons en "Mako" toile très à la mode

    Le vieux grigou mesurait le tissu avec son bras en guise d’aune, et en prime il était plutôt laid; héritage qu’il a cédé à sa mocheté de fille.

    Venant d une famille de boutiquiers juifs autochtones de Tunisie, dits "Touanssa", sa mère, d’origine Livournaise, comme tous ces gens, juifs, ayant quitté Livourne dés le 18e siècle pour tenter fortune en Tunisie, appartenait sans doute à cette communauté plus favorisée  intellectuellement et socialement, connue sous le nom de "Grana".

    Epouser un "Touanssa", encore au début du 20e siècle à Tunis c’était une mésalliance, durement ressentie pour la jeune fille. On mariait ainsi les "vieilles filles" de 25 ans, variété alors de bréhaigne…en général à un Touanssa riche.

    Les parents  de la beauté devaient être dans ce cas… Je tique juste sur le terme "banquiers" Les  grandes banques françaises  existaient déjà à Tunis (BNCI, Générale….) je pense plutôt à des usuriers  qui prêtaient à gros intérêts, trés courant… ou à de vulgaires employés de banque, mais ça fait mieux de dire "banquiers".. genre des  Rothschild micromodèle…

    Une famille  dont on ne sait pas le nom, des Disegni , ou des Lumbroso, ou encore des Castro… patronymes très courants chez ces Grana. Et à dix ans, vogue vers la France… Les transferts de dinars étant interdits  vers la France -et le dinar servant alors de torche-cul accessoire, en 1967-, on comprend, nous les initiés, que les parents de Miss Méditerranée avaient transféré depuis un moment des  Francs, des Lires, des deutschmark  vers la France… ce qui leur assura d’éloigner la misère.. et de payer de brillantes études à fifille, parce que, avec une telle tronche, faut avoir d’autres ressources que le charme pour avoir des mômes…

    Ainsi, cette VOLEUSE réussira après un tout petit passage à vide, après ses jugements et condamnations (6 mois avec sursis !) tout de même, à se faire non seulement oublier, mais récupérer son rang de "Haut Fonctionnaire" et à ce propos, comment ça se passe du côté de la chancellerie de la Légion d’honneur?

    Parce que l’indélicate (c’est mignon, cette trouvaille) est tout de même Officier de la légion d’honneur, et chevalier de l’Ordre national du mérite

    Je me suis bien renseigné: normalement c’est la radiation pure et simple!

    Affaire a suivre,. Au moins avec Bennallah, on n’a pas eu ce problème, du moins à l’Elysée, devenu une vaste mare à crapauds  et grenouillades on en est arrivés a un tel niveau de mépris des lois, de mépris violenteur des Français que des crachats du Style  Nyssen, du genre Saal, se multiplient de plus en plus, et dans l’indifférence générale.

    Je terminerais mon coup de gueule en vous faisant cadeau de  l’explication du nom Juif, touanssa, prélévée sur mon encyclo. des noms juifs du Maghreb… très savoureuse :

    "SAAL ou SAHAL: ces noms viennent de l’arabe sâhal signifiant facile, complaisant“.

    Il n’est pas interdit de se marrer…

    Note de Claude

    Edifiant… La voleuse aurait bénéficié d’une  seconde promotion:

     

    https://www.valeursactuelles.com/politique/une-autre-promotion-avantageuse-pour-agnes-saal-98586

     

    http://resistancerepublicaine.eu/2018/08/31/macron-recompense-la-voleuse-agnes-saal-elle-devient-haut-fonctionnaire/

     

    Quelle saaleté (ou sahaleté), celle-là!

     

     

  • "C’est une vaste fumisterie":

    la colère monte au sein de La République en marche

    "C’est une vaste fumisterie" : la colère monte au sein de La République en marche

    Beaucoup de membres de LREM critiquent l'opacité des décisions du bureau exécutif autour de Castaner.©ANNE-CHRISTINE POUJOULAT AFP

    Une partie de la base de LREM s’agace de la concentration et de l’exercice vertical du pouvoir depuis Paris, et déplore un fossé qui se creuse avec le "sommet" du parti.

    Si La République en marche revendique quelque 400 000 adhérents, sans obligation de cotisation, sa structure paraît toujours fragile après deux ans d’existence, à l’image de l’important turn-over au sein des référents départementaux, les "préfets" du parti.

    Le lancement d’ambitieux chantiers il y a un an, puis l’adoption d’une nouvelle gouvernance, n’ont pas permis de contrecarrer un essoufflement militant certes logique en année post-électorale, mais dont l’ampleur est jugée inquiétante par certains cadres sur le terrain, notamment hors des grandes métropoles.

    "Aucune info", "pas de discussion"

    Exemple : alors que tous les partis réunissent leurs militants en cette fin d’été, LREM a décidé de faire l’impasse. Pourtant, le mouvement d’Emmanuel Macron aurait pu saisir l’occasion d’enfin rassembler son "Conseil", à savoir le "Parlement" du parti, dont les statuts exigent qu’il soit convoqué deux fois par an.

    Cet organe de 800 membres environ, symbole supposé de démocratie interne, est laissé inerte depuis son intronisation en novembre dernier. "Ça ne vit pas du tout. On a du mal à concevoir notre rôle", témoigne un animateur d’un comité local et membre de ce Conseil.

    "C’est une vaste fumisterie. Le Conseil s’est réuni une fois pour élire Christophe Castaner et c’est tout". Jean-Baptiste Ducatez, animateur local du Conseil de LREM dans le Rhône

    "Aucune info", "pas de discussion", "je m’attendais à ce qu’il y ait plus de contacts", cinglent d’autres membres de cette instance. "Le mouvement ne vit pas", martèle un cadre parisien. "Les gens qui sont venus pendant la campagne étaient là pour faire élire un président. Maintenant, il y a beaucoup de comités locaux où c’est encéphalogramme plat"

    Un mouvement 2.0 "très dématérialisé"

    La dizaine de cadres locaux se plaignent à l’unisson de l’absence de relation avec le "QG", c’est-à-dire le siège parisien, en particulier pour ceux implantés dans des territoires où les députés ne font pas office de facilitateurs.

    "Il nous manque un numéro de téléphone qui réponde", illustre ainsi Michel, un animateur de province, pestant contre l’adresse mail générique mise à disposition. "On est sur un mouvement très 2.0, très dématérialisé et c’est déstabilisant".

    Des moyens financiers limités (1.000 euros en moyenne par département) qui obligent à "la débrouille" voire "à mettre la main au portefeuille", et l’impossibilité d’avoir accès au fichier des adhérents locaux entravent la mobilisation au sein des comités, argue-t-on encore.

    Tous les militants sollicités critiquent également l’opacité des orientations prises au sein du bureau exécutif, l’équipe dirigeante autour de Castaner, qui se réunit en moyenne un lundi sur deux à Paris. "Il n’y a aucun compte rendu, aucun relevé de décisions", souligne un cadre parisien, avant d’ajouter : "Au bout d’un moment, je pronostique un rejet. La base sera brutale".

     

    Tous ces morveux qui croyaient changer le monde....

    j'en ai vu et entendu d'autres... qui s'y croyaient... qui s'y voyaient....

    la mare aux caïmans.... pas facile d'y entrer!

     

     

  • La tripe du canard

    Éric Piolle, le maire "rouge-vert" de Grenoble, n’a pas eu un mot pour Adrien

    Mercredi 8 août, une marche blanche pour Adrien Perez est prévue, organisée par ses amis place de Verdun, pour dénoncer son meurtre et l’insécurité de plus en plus présente dans l’agglomération grenobloise et en France.

    Pourquoi pas, plutôt, une manifestation de colère devant la mairie ? Car Grenoble, aujourd’hui, c’est le Chicago des années 30: dans la nuit de samedi à dimanche, un adolescent âgé de 16 ans s’est involontairement brûlé en tentant d’incendier une voiture. France Bleu ajoutait naïvement dans son article: " La faute sans doute au liquide inflammable qui s’est répandu sur lui".Non, messieurs de la radio d’État : la faute à lui-même. Cette radio indiquait que, la même nuit, un jeune homme de 27 ans avait été retrouvé gravement blessé à l’arme blanche dans le parc Mistral. Son pronostic vital était engagé. Un suspect s’est rendu à la police, il est actuellement en garde à vue, cela, juste une semaine après la mort d’Adrien.

    Disons-le, la dégradation progressive de la qualité de vie à Grenoble est patente. Comme l’expliquaient des Grenoblois sur un site de collectif citoyen:

    "La place Condorcet est devenue, depuis quelque temps déjà, le lieu de réunion favori d’un groupe de jeunes peu sympathiques qui, sous prétexte de ne rien avoir à faire et de s’ennuyer, empêchent tout le monde de dormir : scooter, musique, cris… jusque très tard dans la nuit. Les menaces sont courantes, on vous demande de descendre vous battre, on vous dit qu’on voit où vous habitez et que vous allez le payer. Les habitants terrorisés se plaignent à la police mais rien ne change".

    "De même les façades et garages sont tagués, les vitrines des commerces ont été cassées, le quartier est jonché de détritus et, dans certains coins, les déchets et encombrants abandonnés s’entassent pendant des semaines".

    Toujours sur le même site, on peut lire:

    "Place des Géants, excédé par le bruit la nuit, un habitant a répandu de l’huile partout où on pouvait s’asseoir, y compris sur les jeux d’enfants. Piscine Jean-Bron, les familles ont dû abandonner les bassins parce qu’une rixe avait éclaté entre une vingtaine de personnes. Quartier Hoche, un restaurateur a été dans l’obligation de fermer, ne pouvant plus faire face aux menaces. Rue de Strasbourg, un commerçant a donné sa caisse à un homme armé. Rue Dr-Mazet, pendant des semaines, une bande pénétrait dans les magasins pour voler de la marchandise. Grenoble bat des records de délinquance. Déjà, en 2014, le niveau était supérieur de 63% à la moyenne nationale".

    Le père d’Adrien Perez ne disait pas autre chose :

    "Le niveau de violence dans l’agglomération grenobloise est inadmissible".

    Mais que fait alors la mairie?

    Elle s’oppose… à la pose de caméras de vidéoprotection et refuse d’augmenter les effectifs policiers (103 agents pour 160.000 habitants) et de les armer. Même Jean-Yves Coquillat, le procureur de la République, a publiquement déclaré qu’il n’avait "jamais vu une ville aussi pourrie et gangrenée". Par contre, "Piolle Pot", comme on appelle le maire ici, est prêt à accueillir tous les migrants et les " étrangers " du monde. Entre 2006 et 2014, il y a eu 2.243 Français de plus à Grenoble, contre 2.429 étrangers (aujourd’hui, c’est certainement plus d’étrangers).

    Le plus monstrueux est que notre Khmer vert, deux mois avant l’assassinat d’Adrien (qu’il n’a à notre connaissance, d’ailleurs, officiellement pas condamné, comme le montre son compte twitter qui ne parle que de pic de pollution et d’éco-mobilité…), remettait, contre l’avis du préfet, la médaille de la ville à Cédric Herrou, jugé pour passage illégal de migrants dans la vallée de la Roya: Tout un symbole!

    Chez moi, à Toulouse, quand on est poli, on dit: “il est totalement fadorle, ce maire“.

    Quand on est moins poli: “le maire, il n'a qu'une tripe: manger, chier… comme les canards“… tout dans le calcif, rien dans les neurones...

    Mort aux co….!

  • La nouvelle France... ce qu'il faut savoir.

    Promenade dans Saint Denis, baril de poudre à quelques km de la Tour Eiffel

    par Andrew Malone

     (Andrew Malone vit et travaille à Whitstable, dans le Kent; il écrit des livres depuis 2007)

    Andrew Malone s’est aventuré dans le département de Saint Denis pendant une semaine, un quartier devenu le chez-soi de quelques 300 000 migrants illégaux. Au café World Express, des groupes d’hommes discutent en arabe.

    À chaque coin de rue, des hommes fument le narguilé en discutant, encore une fois, en arabe.

    Des femmes voilées, parfois intégralement, font leurs emplettes, toujours accompagnées d’un homme, vraisemblablement de leur famille.

    En tant qu’européen blanc, j’attire des regards étranges.

    Quand je sors mon téléphone portable pour prendre une photo, un jeune homme saute devant moi, agitant son index devant mon visage en criant: " La! La! La!" (Non! Non! Non!).

    Pourtant, ce n’est pas une destination exotique et lointaine. C’est la France.

    De plus, c’est Paris et seulement à quelques km de la Tour Eiffel. La raison de toute cette activité, dans un domaine que même l’agent immobilier le plus optimiste aurait du mal à vendre comme "cosmopolite et bohème", est plutôt simple: l’immigration à une gigantesque échelle.

    Cette zone s’appelle Saint Denis, au nord-est de la ville, dont la basilique abrite les restes de nombreux rois et reines de France.

    Récemment, il a été rapporté que ce district tentaculaire abritait maintenant jusqu’à 300 000 migrants illégaux, dont beaucoup dépendent du crime ou de l’économie noire pour gagner de l’argent.

    La population légale officielle de Saint Denis est estimée à 1,5 million habitants.

    Une précision: selon des parlementaires dans un nouveau rapport qui fait beaucoup de bruit, pas moins de 420 000 résidents légaux vivent ici en dessous du seuil de pauvreté officiel.

    L’ampleur du problème s’accroit chaque jour. Environ 80 migrants arrivent à Paris toutes les 24 heures, 550 par semaine.

    Beaucoup se dirigent vers Saint Denis en raison de la proximité des transports publics, y compris les lignes de chemin de fer vers la côte nord et la Grande-Bretagne.

    Des camps de migrants, installés dans des tentes le long de la Seine dans cette région de Paris, ont été détruits par la police en mai; les occupants n’ont pas été emmenés dans des centres de détention après ce raid.

    Mais il y a toujours des "campeurs" partout, ainsi que des gens qui dorment dans les rues.

    On dénombre environ 135 nationalités différentes à Saint Denis, pour la plupart extrêmement pauvres, et parmi eux environ 600 000 musulmans d’Afrique du Nord ou d’Afrique subsaharienne.

    "Le défi", déclare Philippe Dallier, sénateur de Paris, "est d’empêcher Saint Denis de devenir un immense ghetto ethnique de deux millions d’habitants d’ici 20 ans".

    Bonne chance monsieur, comme on ne le dit pas dans ce quartier grouillant, où parler arabe est plus utile que le français.

    Après avoir passé plusieurs jours à Saint Denis, il est clair pour moi que la région est déjà perdue pour la France, pour la loi française, pour l’égalité, la liberté religieuse et même l’accès à la rue par la police elle-même. Il s’agit bel et bien d’un état parallèle, un état dans l’état, avec ses propres règles et ses tribunaux religieux, où l’allégeance à l’islam passe avant la fidélité à la France.

    Ici, j’ai vu une femme qui vendait ouvertement de la drogue, action illégale en vertu d’une loi française votée pour favoriser l’intégration.

    Personne n’a bronché!

    J’ai vu des gens acheter et vendre de la drogue ouvertement.

    Quelle est la loi appliquée dans les tribunaux coraniques de Saint Denis, où les juges islamiques dispensent les mêmes formes de justice que celles pratiquées dans les pays d’où beaucoup ont fui? La charia…

     

    Comme je l’ai découvert, d’autres fois et religions sont chassées de Saint Denis.

    Lorsque des hélicoptères ont survolé la zone en formations pour la préparation de la fête nationale du 14 juillet, un homme a fait semblant de tirer dessus avec une mitraillette.

    Un autre l’a repoussé et a fait semblant de lancer un missile, suivant la trajectoire imaginaire de celui-ci jusqu’à ses cibles et s’exclamant: "Bang!".

    Tout le monde a ri.

    Plus loin dans la rue, il y avait une vague d’activité. Une femme était entourée alors qu’elle ouvrait un énorme sac plein de téléphones, de chaussures, de lunettes de soleil et de sacs à main, clairement volés aux touristes ou aux Parisiens.

    Les marchandises ont été rapidement vendues et la foule s’est dispersée.

    La police admet que le quartier est une zone "interdite" où elle ne pourra pénétrer, que bien armée, à quatre dans un véhicule.

    Pendant ce temps, les politiciens gauchistes essaient de nier les problèmes: Anne Hidalgo, maire socialiste de Paris, avait annoncé qu’elle allait poursuivre Fox News, la chaîne de télévision américaine de droite qui soutient Trump, pour avoir prétendu qu’il y avait en France des zones de non-droit, "ouvertes uniquement aux musulmans".

    La poursuite en justice ne s’est jamais manifestée, car il est certainement impossible de nier que le nombre de migrants appauvris en France provoque une dislocation sociale dangereuse.

    Les attentats épouvantables de novembre 2015, perpétrés par des tueurs de l’État islamique locaux, ont mis en lumière les problèmes qui peuvent surgir des ghettos d’immigrants.

    Le carnage a commencé près du Stade de France, le stade national de sport, qui se trouve à Saint   Denis, où certains tueurs ont cherché refuge après les attentats.

    Cent trente personnes sont mortes en une seule nuit, de violence impliquant des attentats suicides et des tirs de kalachnikov autour de bars, cafés et autres lieux, y compris la salle de concert du Bataclan.

    Cinq jours après les attentats, le cerveau présumé a été découvert dans un appartement par un raid comptant des centaines de policiers.

    "La police n’avait aucune idée de qui il était et tirait pratiquement à vue parce que tout le monde était suspect", m’a dit un local, témoin du raid de la police. "Les terroristes avaient loué des chambres sans qu’on leur pose de questions et étaient parfaitement à l’abri pour poursuivre leurs crimes".

    Le Premier ministre de l’époque, Manuel Valls, a parlé d’un "apartheid géographique, social et ethnique" et que "ces derniers jours ont beaucoup souligné le mal qui ronge notre pays".

    L’attentat du 14 juillet 2016 à Nice a fait 87 morts, dont le terroriste, et 458 blessés, lorsqu’un camion-bélier a foncé dans la foule sur la Promenade des Anglais.

    Depuis lors, comme je l’ai découvert, la situation s’est détériorée à bien des égards, même si, heureusement, il n’y a pas eu d’autre attaque terroriste majeure.

    Il y a environ 350 djihadistes connus vivant à Saint Denis, tandis que 1700 seraient rentrés en France après avoir combattu pour l’EI en Syrie, outre 15 000 migrants soupçonnés d’être des terroristes.

    A Saint Denis même, il y a un nombre record de mosquées: 160 officielles et davantage d’officieuses, contre 117 églises catholiques et 60 protestantes.

    Pourtant ce sont les mosquées non autorisées, installées dans des sous-sols et des garages, que les autorités craignent le plus.

    "Les imans en charge de la radicalisation utilisent ces lieux de culte cachés pour influencer les jeunes et les plus malléables", m’a déclaré un policier chevronné qui travaille à Saint Denis depuis plus de vingt ans, ajoutant: "Les salafistes, adeptes d’une forme extrême de l’islam, imposent la règle de la religion, de sorte que notre influence est extrêmement réduite. Ces extrémistes sont ceux qui motivent les jeunes vers le terrorisme".

    Une grande partie de l’activité de collecte de fonds provient du trafic de drogue par les gangs, en majeure partie musulmans.

    Dans un immeuble d’habitation situé non loin de l’endroit où je séjournais, l’ampleur de l’opération était évidente.

    Comme dans un grand magasin, différentes drogues sont vendues à différents étages.

    Des Marocains et Nord-Africains vendaient du haschisch à 10 euros le sac au deuxième étage.

    À l’étage suivant, deux jeunes Africains de l’ouest, l’un aux cheveux teints en rose, l’autre aux cheveux blonds, distribuaient de la marijuana à 20 euros le sac.

    Plus haut encore, des Africains noirs plus âgés vendaient de la cocaïne à 20 euros enveloppée dans une petite feuille de plastic. À l’étage supérieur, c’était de l’héroïne et, il y avait apparemment aussi une pièce réservée à l’injection.

    À ce moment-là, j’ai dit à l’un des gars que j’étais journaliste et lui ai demandé si nous pouvions avoir un entretien.

    Un personnage trapu dans une chemise de sport rouge Ellesse, parfaitement détendu, m’a souri et m’a poliment dit en anglais "No — go" - (Non – allez-vous en).

    Je suis parti.

    De nombreux endroits semblaient opérer de la même manière, avec des jeunes gardant les portes d’entrée et des "guetteurs" dans les rues, en face des immeubles, pour signaler la police ou d’autres gangs, les drogues étant détenues et vendues à l’intérieur.

    Rabbi Yisroel Belinow, 50 ans, est soit un imbécile, soit très courageux.

    Alors que je marchais près d’une mosquée, je l’ai vu regarder par sa fenêtre. Sa maison a été incendiée en 2009, ainsi qu’un restaurant casher tout à côté.

    Depuis, il a vu d’autres juifs fuir la région et son père mourant l’a supplié de partir avant qu’il ne soit trop tard.

    Il est venu me parler, mais a décliné mon invitation de nous promener dans les rues. "Mes parents sont venus de Russie et de Pologne", m’a-t-il dit.

    "Quand j’étais petit, il y avait les blagues habituelles entre les enfants; on se moquait les uns des autres, mais il y avait toujours une limite. Je pouvais aller où je voulais quand je le voulais. Le problème maintenant est que les gens viennent en France et veulent la changer. Et ce qu’il y a de pire est qu’ils veulent forcer les gens d’ici à changer. Je sais que j’ai l’air différent. La haine est évidente; des types crachent quand on passe devant. Je respecte ce pays parce que j’y suis né. Je respecte les lois de ce pays. Je respecte Noël même si cela n’a rien à voir avec le fait d’être Juif". "Maintenant", continue Rabbi: "ils ne laissent pas les fêtes de Noël se dérouler.

    La France existe depuis des milliers d’années. Si je n’aimais pas ses lois, je partirais dans un autre pays. Ce n’était pas comme ça avant. Au début, les Français voulaient aider.

    La charité dont ces personnes, les migrants récents, ont profité était formidable. Et puis vous vous réveillez et vous réalisez très vite que cela ne fonctionne qu’à sens unique. Beaucoup de gens sont partis".

    Mireille Knoll, grand-mère juive de 85 ans et survivante de l’Holocauste, avait promis de ne jamais quitter Paris; elle a été poignardée à mort dans son appartement en mars dernier.

    Deux hommes dans la vingtaine ont été inculpés de meurtre; l’un d’eux, a affirmé la famille de Mme Knoll, était un voisin musulman qu’ils connaissaient depuis son enfance.

    Le fils de la défunte a déclaré: "Au début, nous n’étions pas sûrs que le meurtre était dû à l’antisémitisme. Nous avons attendu que la police le dise, et maintenant nous savons que c’est la vérité".

    Alors que seulement quelques centaines de personnes assistent à la messe hebdomadaire à la basilique, des milliers de musulmans affluent dans les mosquées de la région pour les prières du vendredi; outre ceux qui prient dans les rues, rarement interrompus par les pouvoirs publics.

    Ce sont les femmes qui souffrent le plus. Non loin des trafiquants de drogue à l’extérieur d’un refuge pour femmes que j’ai visité, j’ai rencontré celle qui l’a organisé, la gynécologue Ghada Hatem, qui m’a dit que près d’une patiente sur cinq a été victime d’excision, mutilation génitale féminine (MGF).

    Maintenant spécialiste de la réparation de ces mutilations intimes, Ghada Hatem, originaire du Liban, dit qu’elle est en contact quotidien avec "des femmes qui me parlent des horreurs qu’elles vivent chez elles". Sarah Oussekine, d’origine algérienne et qui dirige un groupe appelé la Voix d’Elles Rebelles à Saint Denis, m’a dit: "Quand vous demandez aux filles pourquoi elles se mettent à porter le voile, et elles sont de plus en plus nombreuses, elles vous disent que c’est un acte de foi, mais en fait, quand vous creusez plus profondément, elles doivent le porter pour leur sécurité".

    Tout ceci, bien sûr, a créé une atmosphère toxique et incendiaire dans cette banlieue parisienne, avec des groupes musulmans affirmant qu’ils sont victimes de harcèlement, de violence policière et de discrimination religieuse et raciale. Des émeutes avaient éclaté début 2017 après qu’un jeune noir s’était plaint d’avoir été violé avec un bâton par des policiers (la "fameuse" affaire Théo).

    http://www.dailymail.co.uk/news/article-6001135/A-devastating-report-reveals-300-000-illegal-migrants-living-one-French-suburb.html

    (Un petit complément tiré d’un article du 28 juillet par Pamela Galler qui incorpore d’ailleurs l’article d’Andrew Malone traduit ci-dessus: https://gellerreport.com/2018/07/powder-keg-paris.html/ )

    "Des centaines de djihadistes connus vivent à Saint Denis, dont quelques 1700, de retour en France, se seraient battus dans les rangs de l’Etat islamique en Syrie; 15 000 personnes vivant en France sont soupçonnées de terrorisme".

    "Depuis une dizaine d’années, des collègues et moi le disent, sous les calomnies, les moqueries et les injures, lesquelles continuent aujourd’hui même.

    Tout se produit, comme nous l’avions prévu. Malgré cela (ou sans doute à cause de cela), nous sommes toujours marginalisés et diabolisés.

    Les massacres pour la cause de l’islam sont balayés sous le tapis comme  maladie mentale".

    La terreur du djihad est maintenant une opportunité pour la dawah (incitation à inviter les non-musulmans à l’islam), pour répandre l’islam, la religion de paix. Deux enfants morts à Toronto, les évènements de Nice, Manchester, Berlin, etc. ne provoquent aucune réflexion ni aucun changement dans la narration des faits.

    C’est une maladie sociale paralysante. Et cela ne peut qu’empirer. Pour Paris, c’est juste une question de temps.

    Traduit par Jack pour Résistance Républicaine.

    Note de Jack.

    J’ajoute que le site de Pamela Geller vit (ou désormais "vivait" de nombreuses publicités contrôlées par Google. Sous l’influence de Google, les publicités se raréfient et, avec elles, les rentrées de fonds.

    De plus, les géants que sont Facebook et Twitter ont bloqué les comptes de Pamela Geller, mais elle n’entend pas pour autant renoncer car, comme elle le dit:

    "Jamais le monde libre n’a eu autant besoin d’un journalisme indépendant".

    Je vous rappelle que c’est Pamela Geller qui a mis en échec le projet de mosquée géante à l’emplacement des twin towers à New York: http://resistancerepublicaine.eu/2018/04/08/pamela-geller-lamericaine-qui-a-mis-en-echec-le-projet-de-mosquee-geante-a-lemplacement-des-twin-towers/)

    Je pense que Tommy Robinson qu’on ne peut pas soupçonner de sympathie pour la merde musulmane, ferait le même constat s’il venait se balader à St Denis, sans prétendre nous donner des leçons. Je trouve qu’il est toujours bon d’avoir l’avis d’un œil extérieur…