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Opinions - Page 96

  • La réalité brutale sur les Casques blancs,

    une "structure de propagande occidentale"

    (photos et film sur le site=

    Des médias occidentaux vantent le travail des Casques blancs en Syrie, mais la journaliste indépendante Vanessa Beeley révèle une vérité troublante concernant cette organisation qui serait "une structure de propagande" soutenant les "ambitions néocolonialistes" de certains pays.

    L’image des Casques blancs, que les médias mainstream présentent comme une équipe de volontaires qui aurait sauvé des milliers de civils sous les bombes en Syrie, n’est pas si positive aux yeux des chercheurs indépendants qui travaillent sur place. Il s’agit plutôt d’"une structure de propagande" anti-Assad qui collaborerait avec des terroristes, a déclaré à Sputnik Vanessa Beeley, journaliste indépendante.

    "Celui qui passe quelques heures à Alep Est peut recueillir un grand nombre de témoignages concernant des abus perpétrés ou soutenus par les Casques blancs, y compris l'utilisation de boucliers humains. Ce groupe suit toujours Al-Qaïda* et Daech* dans le pays", a indiqué Vanessa Beeley.

    Collaboration avec les terroristes

    Mme Beeley et d'autres chercheurs indépendants ont documenté de nombreux cas de coopération étroite entre les Casques blancs et des groupes extrémistes tels que le Front Al-Nosra* et Harakat Nour al-Din al-Zenki, à Alep-Est et ailleurs.

    En décembre 2016, les volontaires du Croissant-rouge arabe syrien (SARC) et les civils contactés par Mme Beeley ont dit n’avoir jamais vu les Casques blancs à Alep Est.

    "Le seul groupe de défense civile dont ils ont entendu parler était "La Défense civile du Front al-Nosra*". Certains ont affirmé que ce groupe avait détroussé des morts", a précisé Vanessa Beeley.

    Selon elle, les Casques blancs s’installent souvent dans les même locaux que les terroristes et leurs apportent un soutien logistique en surveillant notamment les itinéraires empruntés par les avions russes et syriens.

    Un film réalisé par Pierre Le Corf, un volontaire humanitaire français qui vit à Alep, démontre que les extrémistes armés et les Casques blancs sont alliés. La vidéo a été filmée dans le centre principal des Casques blancs situé dans l’est d’Alep, après qu’ils ont quitté ces locaux en décembre 2016 dans des bus évacuant également des hommes armés du Front al-Nosra*.

    Dans ce film, Pierre Le Corf examine une ancienne école qui a servi de quartier général à la fois au Front al-Nosra* et aux Casques blancs. Le bâtiment a abrité un camp d’entraînement, un tribunal de la charia, une prison, des salles d’exécution et des dépôts de munitions. Le secteur occupé par les Casque blancs était orné de graffitis et de drapeaux démontrant leur fidélité à plusieurs groupes terroristes.

    Pas si civils

    Les liens étroits des Casques blancs avec des organisations extrémistes ne sont pas surprenants si on se souvient qu’ils opèrent uniquement dans les régions syriennes occupées par les terroristes.

    Sur une vidéo filmée pendant l’attaque du Front al-Nosra* contre Idlib en mars 2015, on voit un Casque blanc battre un civil avant de rejoindre des hommes armés du Front al-Nosra. Une autre vidéo montre un Casque blanc célébrant la "victoire" avec le Front al-Nosra sur la place centrale d’Idlib.

    En plus, des vidéos et photos montrent que des Casques blancs sont présents sur place lors d’exécutions pratiquées par les djihadistes. Ces images ont été mises en ligne par des membres de Casques blancs sur les réseaux sociaux.

    Soins médicaux sélectifs et douteux

    Quant aux soins médicaux, les Casques blancs les prodiguent avant tout aux radicaux blessés et non aux civils, d’après de nombreux témoignages recueillis par Mme Beeley en Syrie.

    Les Casques blancs, moyen de l’Otan pour continuer la guerre en Syrie

    L’examen des vidéos filmées par les Casques blancs pendant leurs missions dites humanitaires en Syrie soulève des questions concernant leurs véritables objectifs.

    "En visionnant une vidéo, j'ai pensé que les mesures infligées aux enfants, certains d'entre eux sans vie, étaient bizarres, non médicales, non salvatrices, et même contre-productives s’il s’agissait de leur sauver la vie", a notamment affirmé Leif Elinder, pédiatre suédois.

    Selon Mme Beeley, les Casques blancs, qui affirment avoir sauvé au moins 90.000 vies, n’ont jamais présenté de documents qui l’attestent, ni précisé les noms des personnes sauvées. Il va de même pour les gouvernements occidentaux qui soutiennent cette organisation.

    D’autres groupes internationaux d’aide ont trouvé que les opérations de sauvetage des Casques blancs présentaient des défauts majeurs.

     

    Or les médias mainstream occidentaux ne cessent de louer cette organisation. D’après Vanessa Beeley, cela montre que la vraie mission des Casques blancs est différente.

    Le ministre syrien de l’Information sur "le mensonge des Casques blancs"

    "Les Casques blancs ont joué un rôle important dans la campagne de propagande anti-Assad, fournissant des "preuves" d’attaques chimiques ou d’autres violences présumées commises par les forces gouvernementales, qui ont été utilisées comme prétexte à une intervention militaire. Plus tard, il s’avère souvent que ces attaques ont été soit des mises en scène, soit organisées par les forces d’opposition", a noté la journaliste.

    Origines sombres

    Les Casques blancs ont été créés en mars 2013 en Turquie et non en Syrie par des civils touchés par les hostilités. Cela a attiré l’attention de Vanessa Beeley, d’après elle, tout comme l’identité du fondateur de cette organisation. James Le Mesurier est un ancien officier des services secrets et ancien conseiller auprès de la société militaire privée Olive Group (2005-2008) qui a plus tard fusionné avec la société américaine privée Academi, ex-Blackwater.

    Des Casques… pas si blancs encore invités à l’Assemblée nationale

    Toutefois, le site officiel des Casques blancs ne dit pas un mot sur son fondateur, bien que M.Le Mesurier ait déclaré lui-même en 2014, dans une interview pour Men’s Journal, qu’il avait fondé les Casques blancs alors qu’il se trouvait en vacances à Istanbul.

    "Compte tenu de son background, je refuse de croire que sa présence en Turquie a été fortuite ou que la création des Casques blancs a été spontanée. Cela s’est passé alors que la donne changeait en faveur d’Assad en Syrie et que les pressions internationales contre le Président étaient en train de s’essouffler", note Mme Beeley.

    D’après M.Le Mesurier, il a rapidement recueilli 300.000 dollars au Royaume-Uni et aux États-Unis.

    Syrie, les chancelleries occidentales jouent-elles aux "pompiers pyromanes"?

    Les versements ont ensuite atteint 100 millions de dollars grâce aux efforts d’ONG occidentales et du Golfe. Parmi d’autres donateurs figurent les Pays-Bas (4,5 millions de dollars), l’Allemagne (4,5 millions de dollars), le Danemark (3,2 M USD) et le Japon (chiffre inconnu). En février 2018, le groupe bénéficiait déjà d’un fonds de plus de 150 millions de dollars, affirme Mme Beeley.

    "Les Casques blancs fournissent des images d’un "désastre humanitaire" et de "crimes de guerre" aux pays qui les financent, aux hommes politiques et médias comptant sur l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne en Syrie. L’histoire récente nous apprend que la création d'une telle zone risque de transformer la Syrie en un État en faillite comme en Libye. Il ne faut pas leur permettre de se présenter comme une organisation humanitaire", a conclu Vanessa Beeley.

    Sputnik s’est adressé aux Casques blancs pour obtenir leur commentaire concernant ces révélations, mais n’a jamais eu de réponse.

    * Organisation terroriste interdite en Russie

    https://fr.sputniknews.com/international/201803131035483518-casques-blancs-propagande-occidentale/

  • Définition de la Tradition

     

    Gustav Mahler:

    "La tradition n’est pas la vénération des cendres mais la transmission du feu"

  • Comment Cloclo s'est accaparé Podium...

    Dans le courant de la fin de l'année 1971, mon patron vint me voir et me dit: “Josyane, tu va avoir beaucoup de travail sur la photocomposeuse

    “????

    “Nous allons réaliser un magazine qui sortira tous les mois.. un magazine sur la musique; Il y aura beaucoup de travail, on va devoir donner un sacré coup de collier“.

    J'ai 21 ans, je suis maman célibataire, le travail ne m'a jamais fais peur… aujourd'hui encore.

    J'ai été embauchée pour être “opératrice en photocomposeuse“… Je suis très rapide pour écrire à la machine à écrire (en ce temps-là, c'est tout ce qui existe en matière d'écriture). La photocoposeuse est un sorte de machine à écrire qui justifie le texte. C'est IBM qui tente de s'emparer le marché des imprimeries avec cet appareil qui se veut révolutionnaire. Afin de remplacer les linotypie (machine qui sort le texte en plomb, à l'envers… avatar de l'invention de l'imprimerie de Gutemberg en 1435 environ).

    Le seul problème, ces machines ultra-moderne pour l'époque ne sont pas fiable du tout: jugez-en. Il faut taper le texte deux fois. Une première fois, on aperçoit un curseur qui se déplace sur une ligne gradué et il faut relever le code. Ex; vert 9. Le seconde fois, avant de retaper le texte, il faut tourner un gros bouton et le positionner sur la couleur verte et le grade 9… cela permet de voir le texter se justifier et de réaliser une colonne bien droite. Sauf que, ces machines ne sont pas fiables et le texte est rarement justifié. Le patron s'en arrache les cheveux, la machine a coûté très cher… et ne sert à rien. Il préfère les bonnes vieilles lignes de plomb.

    Mais comme il est un patron qui réalise toutes les impressions du parti communiste de la région Midi-Pyrénées, il n'allait tout de même pas licencier une jeune maman célibataire! de plus, il était secrètement amoureux de moi (il m'avait proposé de m'installer dans un appartement et de payer le loyer, à condition que je le reçoive deux fois par semaine… comme si j'étais une cocotte de la Belle Epoque!). Ce que j'avais, bien sûr refusé… Non mais!

    L'imprimerie possédait deux machines offset et deux linotypes. Elle comptait une quinze d'ouvriers et d'ouvrières, car, en plus de sortir les feuilles imprimées, il fallait souvent ce que l'on surnomme le “travail de table“: réaliser des carnets, de petits livrets, des blocs-notes… bref tout ce qui se faisait en matière de petits supports d'écrits. Comme le travail de photocompo ne pouvait se réaliser avec la fameuse machine, je devais me trouver du travail dans les autres départements de l'imprimerie: la photogravure, la retouche de négatif, le travail de table, le montage du papier en machine, la surveillance des machines typos….

    J'avais aperçu très souvent les trois protagonistes du magazine que nous allions fabriquer. Il y avait le patron d'un orchestre (très connu et très suivi dans les baloches et fêtes des environs de Toulouse, du nom de Sentimental Trumpet); il y avait un journaliste de radio, Sud Radio pour la nommer. Je pense qu'il faisait dans les rencontres sportives du Téfécé et du Stade Toulousain… et enfin, un caméramen de FR3 Midi-Pyrénées qui, par la suite est devenu un grand éditeur parisien, spécialiste des livres écrits par des célébrités… comme mon amie Pierrette Brès.

    Le magazine s'intitula Podium. Il était vendu dans tous les kiosques de France. Cela m'impressionnait. Le premier numéro, en couverture, parlait d'un étonnant nouveau chanteur dont la chanson “The fool“ était sur toutes les lèvres cette fin d'année-là; les trois co-directeurs en parlaient entre eux: incroyable, il était aveugle! La seconde une fut réservée à Johnny et informait sur sa nouvelle tournée, qualifiée de “caravane“. Les trois co-directeurs qui avaient un emploi ailleurs nous avait délégué un drôle de personnage, barbu et chevelu, genre artiste engagé, étudiant éternel aux Beaux-Arts de Toulouse, qui faisait la liaison avec les “patrons“ et les autres quidams extérieurs. Il faisait la mise en page; coordonnait les divers articles, les emplacements publicitaires, faisaient des dessins amusants et… les mots croisés.

    En, le voyant réaliser la grille (c'était très long et il le faisait en deux autres taches) j'étais fortement curieuse. Cela me plaisait et je lui posais des tas de questions. Il me dit que sur une grille 10 par 10, il ne fallait pas plus de 11 cases noires; “et s'il y en a plus? demandais-je…

    Cela veut dire que le réalisateur de la grille n'est pas bon… 12 est un grand maximum“.

    Je m'attelais à la tache, moi qui adorais les chiffres et les lettres (les lettres surtout). Et j'ai réalisé un grille après beaucoup de travail. Je lui ai fièrement montré et il l'a tellement approuvé qu'elle est passée dans le magazine: le roi n'était pas mon cousin!

    Nous recevions tous les 15 jours, deux 30 tonnes de ramettes de papier. Et, j'aidais les gars à les ranger dans l'atelier; ça pèse le papier, vous le savez mais une ramette, outre son poids avait une surface de 1,20 ou 1,30 m de surface sur au moins 90 cm… (je dis au pif, je ne me souvient plus de la surface exacte, c'était dur à manipuler)… les hommes en prenaient deux à la fois, moi, une seule… mais, que c'était lourd! J'étais hyper-costaude… pour rire, on faisait le “bras d'acier“ souvent, entre nous et… j'étais la 2e.. je battais toutes les femmes et même des hommes et même, un jour, le massicottier… il était pourtant hyper-costaud!

    L'imprimerie, je l'ai dis avait deux machines offset.. le seul souci était qu'elle était une seule couleur… pour réaliser le magazine qui était quadri, nous devions passer chaque feuille, 4 fois en machine… c'était très, très long. Surtout, le lavage des encriers entre les passages. Une machine était réservée au noir, qui était la couleur la plus utilisée, la seconde était pour les trois autres couleurs. Chaque fois, reprendre la pile de papier, l'aérer à plusieurs reprises avant de re-monter une pile qui “prendrait“ la nouvelle couleur. Quand c'était imprimé, il fallait massicoter puis passer à la plieuse, rassembler et piquer les agrafes au milieu.

    On était toujours en retard…. on travaillait 6 jours sur 7; de 6 heures le matin à deux ou trois heures la nuit suivante…. j'en ai fais, des heures supplémentaires! mais, j'en avais besoin pour payer la nourrice de ma fille, hop', la moitié de la paye en l'air… (pas d'alloc de frais de garde, en ce temps-là!

    Au bout de huit mois, ce n'était plus possible de travailler ainsi… le Vieux Loubet a commandé une autre offset, à deux planétaires… ainsi, on pouvait, d'un coup, passer deux couleurs… Podium marchait très bien… il était considéré comme un magazine de très haut niveau de réalisation dans la cohorte des magazines pour les jeunes. Le papier était de 110 grammes et la couv' de 130, glacée, genre kromecott.. Les textes étaient fort bien écrits et “se tenaient“ pour un magazine de la jeunesse. Les ventes augmentaient de mois en mois…. de 50 000 exemplaires mensuels, on était passé à 55, 60, 70.. La pub rentrait à flots….

    Cependant, malgré le 2e planétaire, le magazine était réalisé avec beaucoup trop de lenteur… on en était arrivé à devoir planifier chaque numéro un mois et demi à l'avance.

    Un jour, il fallu se rendre à l'évidence, ce n'était plus possible; malgré l'amitié des fils Loubet, de leur père et des créateurs de Podium, une décision s'imposait: trouver une autre imprimerie et, tant que faire, un associé car le magazine s'était bien trop développé. Les trois co-directeurs se sont mis à rechercher l'une et l'autre.

    Et puis, c'est le fils cadet du patron qui m'a expliqué que n'ayant pas trouvé d'investisseurs suffisamment intéressés, Lafon qui, depuis six mois travaillait pour sa chaîne à Paris, réussi à obtenir un rendez-vous de Claude François, qu'il avait rencontré lors de passages sur la chaîne.

    Lafon, Bernadini et Capdevielle, les trois acolytes se rendirent au rendez-vous avec la super vedette de ce temps-là (après Johnny que je dis!), étalèrent quelques magazines devant lui et expliquèrent leur souhait de trouver un investisseur. Cloco les a écouté sans trop les interrompre puis il dit: “je ne m'associe pas, j'achète!". Il savait déjà ce qu'il allait en faire: laisser tomber le luxe et la sobriété du magazine pour en faire le nouveau journal de la jeunesse, criard et m'a-tu-vu que l'on sait. Qui, plus tard, à été marié à un autre magazine et dont on modifia le nom… on ne donne pas ce qu'elle veut à la jeunesse, on la met dans une case “débile sous culturée“.. elle devient ce qu'on lui donne à “manger“.

    Lafon est resté à Paris, Bernardini a acheté le plus vieux hebdomadaire de France, un journal sur les courses de chevaux qui, je crois, date de 1775 environ, Capdevielle est resté chef d'orchestre un certain temps… il devait se battre contre la montée en puissance d'un autre orchestre, de Montauban, appelé Goldfinger… nous, les jeunes, on n'allait plus que dans les fêtes animées par l'un ou l'autre de ces sacrés bons orchestres qui jouaient “notre“ musique… Un jour, Goldfinger est devenu “Gold“… Mais, ça, c'est une autre histoire….

    Je pense avoir les deux ou trois premiers numéros de Podium qui traînent, quelque part, chez moi…

     

     

  • Brexit: Les choses sérieuses commencent

    Il y aura bientôt deux ans, les Britanniques ont voté pour sortir de la construction européenne, à la stupéfaction de tous les observateurs intelligents parmi lesquels je ne me comptais pas tant je connaissais mes amis britanniques.

    Il n’est pas vraiment nécessaire de revenir sur les raisons qui m’avaient amené à cette conclusion si ce n’est pour rappeler que les Anglais, ayant inventé la démocratie parlementaire, ne voyaient pas pourquoi ils devaient être gouvernés par des gens que personne n’avait élu et que personne ne pouvait virer.  Comme le disait Tony Benn, un gauchiste s’il en fût, mais un vrai Anglais " La démocratie consiste à voter pour des incompétents pour pouvoir les virer cinq ans plus tard ".  Aucune des conditions n’étant remplie dans les institutions Européennes, à l’exception bien sûr de celle de l’incompétence, les Britanniques ne pouvaient que sortir, ce qu’ils firent

    Une fois le résultat connu, j’ai presque immédiatement fait part de ma quasi-certitude que les négociations entre Bruxelles et la Grande-Bretagne allaient échouer piteusement tant les points de vue "philosophiques" de départ étaient totalement irréconciliables.

    Essayons d’expliquer ces différences intellectuelles.

    ◾A ma gauche, dans le camp britannique, des négociateurs qui cherchent un accord qui limiterait les dégâts économiques et politiques qu’une rupture trop brutale pourraient créer tant pour eux que pour les autres. Et ces négociateurs sont dans une position très faible dans leur propre pays, dans la mesure ou Mrs. May a une majorité inexistante aux Communes (après une dissolution désastreuse) et que son propre parti, le parti Conservateur est lui-même très partagé. Ce que recherche les négociateurs anglais est donc tout simplement un accord de nature "technique" qui pourrait être accepté et par le Parlement et par le parti Conservateur et par ceux qui ont voté pour sortir, c’est-à-dire environ 52 % de la population.

    A ma droite, dans le camp Bruxellois, les négociateurs, qui n’ont été élus par personne et ne devront rendre des comptes à personne. Mais ces grands hommes sont convaincus qu’ils portent un projet "politique", ce qui est tout à fait exact et c’est celui de Jean Monnet: remplacer la Démocratie dans chaque pays Européen par une Technocratie à l’échelle Européenne. L’idée était simple: les guerres en Europe étaient dues à l’existence de nations rivales. Il fallait donc les faire disparaitre dans une " structure " européenne, mais le faire tout doucement, en appliquant la théorie du cliquet. Chaque abandon de souveraineté au profit de la technocratie était à chaque fois très faible, mais une fois consenti, le pays en question ne pouvait jamaisrevenir en arrière. Ce qui était perdu était perdu pour toujours. Imaginez la fureur des hommes de Monnet quand, en un seul referendum, la Grande-Bretagne a réussi à retrouver potentiellement toutes ses souverainetés.  Ce qui voulait dire que le Peuple Britannique était SOUVERAIN et que toutes les constructions technocratiques ne valent pas tripette par rapport à la volonté d’un peuple exprimé par le suffrage universel. Et cette réalité, la supériorité de chaque peuple sur la technocratie à tout moment, implique un danger mortel pour Bruxelles. Et donc le seul but des Barnier ou Junker est de faire le nécessaire pour que l’économie anglaise s’écroule et/ou que les Britanniques fassent marche arrière, tant tout autre développement pourrait donner des idées aux Italiens, aux Grecs, aux Français, aux Bataves…

     

    Et donc les deux partenaires n’ont absolument pas le même but.

    Les Britanniques veulent trouver un compromis honorable.

    Bruxelles veut organiser l’effondrement de l’économie anglaise.

    Le premier est prêt à arrêter le duel "au premier sang", le deuxième ne s’arrêtera qu’avec une capitulation de son adversaire.

    Pour Bruxelles, il s’agit d’une lutte à mort: Si la Commission ne réussit pas à forcer la Grande-Bretagne à revenir en arrière, le rêve de Jean Monnet qui s’est transformé en un cauchemar pour  les européens va imploser comme l’Union Soviétique le fit.

     

    Je vous en donne un exemple: l’Irlande du Nord pose un problème puisqu’il n’y a plus de frontières entre l’Irlande du Nord, qui fait partie du Royaume-Uni et l’Irlande du Sud, pays indépendant.

    Si le Royaume- Uni sort de l’Union Européenne, une légère difficulté se profile à l’horizon: Il va falloir rétablir non seulement des barrières douanières entre les deux Irlande, mais aussi mettre en place des contraintes sur les mouvements de personnes physiques entre l’Irlande du Sud et la Grande-Bretagne et entre l’Irlande du nord et l’Irlande du Sud, ce qui va être extrêmement difficile. Et remettre des frontières est contraire à l’accord dit du " Vendredi Saint " qui spécifiait qu’il n’y aurait plus de frontières entre les deux Irlande et qui mit fin à la guerre civile.

    Que propose la Commission pour résoudre cette difficulté?

    Que l’Irlande du Sud annexe l’Irlande du Nord et que donc l’Irlande du Nord reste en Europe et abandonne le Royaume-Uni, ce qui équivaudrait à un démantèlement de la Nation. Politiquement, c’est idiot puisque la majorité de Mrs. May ne tient que grâce aux députés Unionistes d’Irlande du Nord. Humainement, c’est bien pire quand on se souvient que la guerre civile a fait rage en Irlande du Nord pendant un siècle entre une majorité Protestante (qui voulait rester Anglaise) et une minorité Catholique (qui voulait devenir Irlandaise) et que cette guerre civile a fait des milliers de morts. On ne peut s’empêcher de penser que le but des Barnier, Juncker and Co n’est que de rallumer les feux qui ont été si péniblement éteints et que ces gens sont au mieux des incompétents et au pire des criminels, l’un n’excluant pas l’autre d’ailleurs.

    Venons-en au point suivant: Compte tenu de ces contraintes, quelles sont donc les deux stratégies de négociation?

    Bruxelles a une stratégie à double détente: d’abord ne rien lâcher aux négociateurs Britanniques dans l’espoir (second point) que cela affaiblira le gouvernement de sa Majesté et forcera à des élections ou à un nouveau referendum, et que les Britanniques, à cette occasion, reviendront en arrière. Le but de Bruxelles est purement et simplement de revenir au "statu quo ante" et certainement pas de négocier quoi que ce soit.

    A cet effet, on sort du placard les vieux chevaux de retour tels Major ou Blair qui ont consenti à tous les abandons de souverainetés du passé sans jamais demander son avis au peuple et qui vont expliquer à qui veut bien les entendre (pas grand monde) qu’il est encore temps de demander pardon et de retourner vers un déclin tranquille.

     

    Et tout cela est accentué par des campagnes de presse dirigées par les oints du seigneur et autres hommes de Davos depuis leurs forteresses (BBC, FT, OECD, The Economist), expliquant que l’économie britannique est en train de s’effondrer et qu’il est encore temps de faire machine arrière.

    Et ces calembredaines sont reprises par la grande presse internationale, en particulier en France, pour expliquer que toute tentative de quitter l’Europe ne peut qu’amener au déclin et à la ruine.

    En fait l’économie anglaise est en train de s’adapter et ne va pas si mal que le pensent les français.

    Regardons les taux de chômage dans trois pays, la Grande-Bretagne, la France et l’Italie et leur évolution (entre parenthèses) depuis fin Juin 2016, date du vote pour le Brexit.

    Aujourd’hui, l’Italie a 11% de chômeurs (en baisse de 8%), la France, après de savants tripatouillages en est encore à 8.5% de chômeurs (en baisse de 11%), et la GB a 4.4 % de chômeurs (en baisse de 12 %). Depuis le vote du Brexit, le chômage en pourcentage de la population active a plus baissé en Grande-Bretagne qu’en France ou en Italie, deux pays qui, d’après la presse officielle vont très bien…. Signalons aussi que le Royaume-Uni n’a jamais compté autant de personnes au travail dans son histoire.

    A mon avis, il vaut mieux être demandeur d’emploi en Grande-Bretagne qu’en France ou en Italie… La concurrence est moins rude.

     

    Rappelons quand même que tous ces pays avaient le même taux de chômage en 2011, aux alentours de 12%

    Venons-en maintenant au résultat final probable de ces négociations qui n’en sont pas, puisque l’une des deux parties n’a aucunement l’intention de négocier.

    Je ne crois pas une seconde, mais je peux me tromper, que les Anglais vont faire machine arrière. Le Bull-Dog britannique, quand il a refermé ses mâchoires sur quelque chose ne les a jamais ré-ouvertes sauf s’il avait Jeanne d’Arc en face de lui. Et messieurs Barnier et Juncker ne sont pas Jeanne d’Arc…

    Qui plus est, petit à petit les choses vont évoluer en faveur du Royaume-Uni.

    Plus le temps va passer, plus la tactique britannique va devenir simple et leur discours va être le suivant:

    Si nous quittons l’Europe sans avoir pu signer quoi que ce soit, alors les accords qui s’appliqueront entre notre pays et la zone Européenne seront ceux de l’OMC qui régissent les relations entre les Etats-Unis, la Chine ou tout autre pays avec la zone. Dans ce cas-là, bien entendu, nous ne paierons rien, puisque rien n’est prévu dans les traités et l’Europe se retrouvera tout de suite avec un déficit de financement d’au moins 20 milliards d’euro par an, ce qui forcera à augmenter les impôts en Allemagne, en France, en Espagne et/ou à couper les subventions à la Pologne à la Hongrie, au Portugal etc.… avec lesquelles Bruxelles a bien du mal déjà.

    Par contre, si nous signons un accord qui nous satisfasse, alors nous vous versons 40 milliards d’euro dans les années qui viennent et vous n’aurez pour un moment aucun problème budgétaire.

    Et, diront les négociateurs de la perfide Albion, en parlant très doucement aux oreilles des allemands pour ne pas être entendus par les français, "Nous aimerions vous rappeler que le Royaume-Uni a un déficit commercial de 90 milliards d’euro vis avis de la zone Euro, dont près de la moitié avec l’Allemagne et qu’il s’agit principalement de matériel de transport (voitures). Si vous nous cassez trop les pieds, on trouvera que les voitures continentales son très polluantes mais pas les voitures Japonaises ou Coréennes. Et vous pourrez fermer Wolfsburg… "

    En ce qui concerne Bruxelles, la question est beaucoup plus existentielle: Ou le Royaume-Uni "craque" et ils auront gagné, ou il ne craque pas et ils auront perdu et seront dans un danger mortel.

    S’il n’y a pas d’accord et que l’économie britannique se porte bien, alors tout le monde se rendra compte que Bruxelles est un tigre de papier et la Pologne, la Hongrie, l’Italie et d’autres encore verront émerger des partis de plus en plus puissants réclamant la sortie des Institutions Européennes.

    S’il y a un accord qui permet à la Grande-Bretagne de retrouver sa Souveraineté juridique et de contrôler ses frontières et que tout se passe bien, alors d’autres peuples se diront "pourquoi pas nous?" et nous voilà ramenés au problème précèdent.

    Dans tous les cas de figure, le cauchemar de Jean Monnet disparait comme une brume quand le soleil se lève, sauf si les Anglais craquent.

    Et donc, les pressions économiques, politiques, financières, diplomatiques sur la Grande-Bretagne vont être inouïes dans les deux trimestres qui viennent.

    Et en vieux financier que je suis, je me dis que cela va certainement amener à des occasions d’achats sur les actifs britanniques.

    Il va falloir que je regarde ça d’un peu plus près.

    http://institutdeslibertes.org/brexit-les-choses-serieuses-commencent/

  • Ce que les merdias, en France, nous cachent

    le scandale de l’affaire de l’uranium

    Comment le président Barack Obama et sa secrétaire d'État, Hillary Clinton, ont aidé la Russie dans ses efforts de parvenir à la domination du nucléaire mondial

    En 2010, l’administration d’Obama a autorisé l’agence atomique russe Rosatom à acquérir une participation majoritaire dans la société canadienne Uranium One. L’accord était controversé, car cette société minière canadienne contrôlait à l’époque 20 % des capacités d’extraction d’uranium aux États-Unis.

    Compte tenu des implications sur la sécurité nationale des États-Unis, l’accord devait être approuvé par le Comité des investissements étrangers aux États-Unis (CFIUS), qui comprenait le département d’État, dirigé à l’époque par Hillary Clinton.

    La Russie ne cachait pas son intention d’accaparer le marché mondial de l’uranium afin d’exercer un contrôle politique sur d’autres pays. En 2006, la Russie a annoncé qu’elle dépenserait 10 milliards de dollars pour accroître de 600 % sa propre capacité de production d’uranium.

    L’uranium est un élément clé pour la production des armes nucléaires et de l’énergie nucléaire. Un rapport de Energy Information Administration des États-Unis, publié en juillet 2011, a révélé que l’approvisionnement en uranium des centrales nucléaires américaines dépendait à 92 % des importations, dont 23 % provenaient de la Russie.

    Alors pourquoi le président Barack Obama et le département d’État dirigé par Hillary Clinton ont-ils approuvé l’accord qui a affaibli la sécurité et l’indépendance énergétique des États-Unis ?

    En se basant sur des sources publiques, y compris le livre Clinton Cash de Peter Schweizer, Epoch Times a reconstitué les connexions et les événements liés à l’acquisition par la Russie de la société Uranium One.

    Cette reconstitution montre que lorsque le département d’État sous Hillary Clinton envisageait d’approuver cet accord dans le cadre du processus d’approbation de CFIUS, la Russie et les principales parties prenantes de l’accord ont versé des millions de dollars à la Fondation Clinton.

    Bill Clinton lui-même s’est rendu à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine quelques mois avant l’approbation de l’accord. Pour un discours prononcé à Moscou, M. Clinton a également reçu 500 000 dollars de Renaissance Capital, une société d’investissement ayant des intérêts dans l’affaire d’Uranium One et des liens avec le président russe Vladimir Poutine.

    À l’époque, le FBI était au courant du fait que les autorités russes avaient organisé une opération à grande échelle afin de faire du chantage et racketter des sociétés américaines liées à la production et à la transportation d’uranium.

    Le FBI avait également une source interne au sein de l’industrie de l’uranium qui a fourni de nombreuses preuves de pots-de-vin et de corruption.

    Toutefois, l’enquête a été arrêtée en 2015 par James Comey, alors directeur du FBI, et l’informateur clé a reçu un ordre lui interdisant de commenter sur cette affaire. Il a aussi été empêché d’en parler devant le Congrès des États-Unis par Loretta Lynch, la procureure générale d’Obama.

    Cette consigne du silence a été levée l’année dernière par le procureur général Jeff Sessions, et trois comités du Congrès ont interviewé William Campbell, l’informateur du FBI, le 7 février dernier.

    Selon le reportage du journal The Hill du 7 février, William Campbell a révélé comment le gouvernement russe avait utilisé APCO, une firme de lobbying américaine, pour verser des millions de dollars à Global Initiative de la Fondation Clinton.

    En décembre 2017, l’actuel procureur général Jeff Sessions a annoncé qu’il réexaminait les éléments de preuve obtenus par le FBI dans le cadre de l’enquête sur l’affaire de Uranium One.

    Le 12 janvier, le département de la Justice des États-Unis a dévoilé les 11 chefs d’inculpation contre l’ancien coprésident d’une société de transport de matières nucléaires du Maryland, accusé de participation dans une affaire de corruption impliquant un responsable russe lié à l’Agence fédérale de l’énergie atomique de Russie (Rosatom).

     Jasper Fakkert et Joshua Philipp

    http://www.epochtimes.fr/infographie-scandale-minerai-duranium-190237.html

  • Même les pros-migrants sont épouvantés!

    Vaut mieux tard que jamais.... mais, va y avoir du boulot pour les renvoyer! c'est trop tard! beaucoup trop tard!!!!

    Sur les ravages de l’immigration en Europe, les yeux s’ouvrent les uns après les autres, les dominos tombent, et les forteresses que l’on croyait les plus inexpugnables s’effondrent. Devant la réalité des faits. Ainsi, la semaine dernière, dans deux pays européens, deux acteurs d’institutions ou d’associations "migrants-friendly" ont fait leur coming out pour dire différents aspects très concrets de l’impasse migratoire.

    En Allemagne, c’est une militante engagée dans l’aide aux réfugiés qui a confié à la presse polonaise et allemande l’amer savoir de son expérience au plus près des migrants musulmans. Elle s’appelle Rebecca Sommer. Pensant d’abord que "les visions médiévales des Arabes changeraient avec le temps", elle s’est rendue à l’évidence et a déclaré qu’il était "presque trop tard pour l’Allemagne". Elle analyse le problème ainsi:

    "Les réfugiés musulmans ont grandi avec un système de valeurs complètement différent du nôtre, ont subi un lavage de cerveau religieux depuis l’enfance et n’ont aucun désir de s’adapter à la vie occidentale".

    Elle a constaté que l’aide que l’Allemagne leur a accordée était regardée avec "arrogance et mépris ". Elle affirme avoir été traitée de "stupide salope allemande". Rebecca Sommer tire de son expérience personnelle, de ce qu’elle a vu sur le terrain, deux enseignements: d’une part, l’islam prend une importance croissante dans la culture allemande, dans les institutions et les écoles; d’autre part, les cultures européennes, si elles veulent survivre, doivent s’affirmer et se défendre. Rebecca Sommer a, en particulier, encouragé les Polonais à rester "inflexibles" dans leur opposition à la politique de l’Union européenne:

    "Aucun peuple, ni groupe, que ce soient les Italiens, les Français, les Allemands ou les Polonais, ne pourront subsister en tant que nation, s’ils ne défendent pas de façon raisonnable leurs intérêts".