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Opinions - Page 95

  • Et un examen psychiatrique pour les antifas

    ... qui ont tout cassé à Angers, jamais?

    Des black blocs, nouveau nom des antifas, ont tout cassé à Angers samedi dernier. Vitrines de banque, incendie dans l’une d’elles, projectiles balancés sur les forces de l’ordre…

    6 personnes interpellées qui s’en sortiront comme d’habitude fort bien. Les milices fascistes de Macron ont tous les droits.

    Masqués, cagoulés… Parce que, chez les antifas, on est courageux, mais pas téméraire. On attaque dans le dos, comme Méric, on casse tout et on se tire en courant, histoire de laisser les con-tribuables payer.

    Et pourquoi ces antifas étaient-ils furieux?

    Parce qu’un bar identitaire, l’Alvarium, va ouvrir à Angers.

    L’ouverture d’esprit, le culte du débat et de la différence ne sont pas les vertus cardinales des antifas (sauf la différence raciale et religieuse de leurs amis musulmans). On le savait, mais ça fait du bien de le rappeler, des fois qu’il y ait encore beaucoup de doux rêveurs les prenant pour des enfants du Bon Dieu, comme les jurés et jugés qui ont condamné Esteban et Samuel.

    Dégrader l’Alvarium ne leur suffisait pas, il fallait qu’ils fassent peur à toute la population et à la Mairie. C’est une forme de pression indirecte, bien sûr, sur les autorités. Autorités très proches d’ailleurs des antifas puisque la réponse d’une adjointe du Maire est lumineuse, elle renvoie dos à dos la violence des antifas avec la prétendue violence des Identitaires… Ils ne taguent pas, ils ne frappent pas, mais ils sont violents. Si elle le dit…

    Jeanne Behre-Robinson se refuse à tout commentaire. " Nous condamnons toute forme de violence, se borne-t-elle à répondre. Mais s’ils se sentent menacés, ils sont eux aussi dans une forme de violence…

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/angers-alvarium-une-fermeture-administrative-5893425

    Et puis, ces casseurs, selon Ouest France, étaient seulement une poignée, à ne pas confondre avec les doux et pacifiques manifestants qui défilaient au son du Rap (tiens, Médine, le retour)… Manifestants qui sont allés manifester plus loin, tranquillement, pendant que les casseurs mettaient la rue à feu et à sang.

    Selon Ouest-France, la mobilisation devait être "festive", les casseurs constituant "une minorité" dans les rangs des manifestants. Le journal décrit un cortège composé de familles et de personnes de tous âges défilant au "son du ska, du rap et de chants antifascistes, [faisant] flotter des drapeaux anarchistes rouge et noir du CNT [Confédération nationale du travail] et de l’Alternative libertaire". Lorsque les heurts ont éclaté, selon le quotidien régional, les manifestants pacifistes se sont éloignés du cortège de trouble-fêtes.

    Deux France cohabitent. Deux France irréconciliables. Et l’une, en sus, défend le parti de l’étranger, défend les étrangers, fussent-ils délinquants. Ils seront avec les étrangers face à nous le jour où ça pètera.

    On voit de moins en moins comment les nôtres pourraient supporter ces horreurs pendant des années.

    Pour le moment ils encaissent. Les égorgements, les coups de poignard, les persécutions judiciaires, les condamnations, les amendes, les agressions, les menaces; la mort sociale avec la perte d’emploi comme c’est arrivé au jeune identitaire qui avait brandi une banderole au col de l’Echelle….

    Jusqu’à quand cela va-t-il durer?

    Et les Français indécis qui doivent payer, toujours plus, pour les dégâts commis par les antifas et les émeutiers musulmans, ils vont se taire pendant combien de temps? Ils sont nombreux à fuir les quartiers, les villes pourries… mais jusqu’où et jusqu’à quand pourront-ils éviter de vivre les deux pieds dans la merde macronienne?

     

     

  • Remplacez Allemagne par France

    La preuve? en bas du post

    Dans une lettre, les employés d’un service hospitalier de Berlin décrivent ce qu’ils vivent quotidiennement : attaques au couteau, patients déchaînés et menaces effrayantes.

    Le personnel du centre de secours de l’hôpital Vivantes à Berlin a signalé dans une lettre diverses attaques violentes, menaces et insultes. Des insultes comme " sale nazi " ou " je vous emmerde " sont quotidiennes, note le personnel de cet hôpital situé dans le quartier de Kreuzberg.

    Ensuite, il y a des menaces comme " Je vais te tuer ", " Je vais te finir " ou " Je t’attends à la sortie ", rapporte le staff. Ces mots " conduisent souvent à un profond sentiment d’insécurité" , écrivent-ils. Même des couteaux ont été découverts à plusieurs reprises chez des patients violents.

    Les employés ont également été attaqués avec un couteau: un patient agité, qui ne voulait pas attendre son tour, a agressé au couteau l’un des employés qui a co-écrit la lettre. " J’ai conservé des dommages physiques et mentaux ", écrit la victime.

    Une infirmière voulait prendre du sang d’un patient. Sans raison, il a violemment frappé la femme au visage, qui a été inapte au travail pendant six mois et en thérapie.

    Les ambulanciers demandent un bouton d’urgence pour alerter la police. De plus, une sécurité 24 heures sur 24 devra être mise en place.

    EN FRANCE, il y  30 ans, une amie me raconte

    Vive la diversité....  les allemands bien corrects, bien in "ordnüng" doivent trouver ces comportements bizarres

    Il y a 30 ans dans un petit hôpital,  une Mama algérienne hurlait et se lamentait parce son fils de 10 ans, avait eu trauma de l'œil

    Le plus grave était qu'il avait déjà "zouqué " cet œil, les ophtalmo du CHU l'avaient récupéré de justesse, en lui disant de faire bien attention ( les miracles ne sont pas infinis )... pas de problème, le gamin se battait et a re-explosé son œil..... et rebelote, il fallait le transférer au CHU... moche à voir

    et, là un œil, on ne sait pas si ça peut se récupérer X fois de suite. (on n'osait pas regarder de trop, tellement c'était horrible)

    Bref, je ne sais plus trop, mais il avait eu la chance qu'on lui sauve un œil de justesse, et se le ré-explose... (pour l'autre œil, je crois qu'il était aussi atteint), donc en gros, cela nous faisait un futur aveugle potentiel

    Heureusement la mama est arrivée peu de temps après l'admission du gamin,(on avait eu le temps de comprendre ce qui se passait, on téléphonait au CHU etc... )  parce qu'elle braillait tellement, qu'elle nous coagulait le sang et le cerveau...

    Moi je n'arrivais plus à bosser, ca me paralysait. Désolée, moi les braillements, les hurlements, ca ne me stimule pas du tout. Les baffes non plus.

    Carrément à un moment, elle était par terre, en train de prier allahahahha, tout en hurlant, sinon, elle était debout en levant les bras au ciel et en hurlant... on ne pouvait plus penser.

    Je demande donc à un collègue copain urgentiste algérien, nommé "Toufik" “mais comment vous faites, la bas?".

    "oh, nous.. On a l'habitude, on ferme les oreilles, quand tu en as 10 qui font le même bruit, tu es obligé, sinon tu deviens fou"

    Donc ne vous inquiétez pas non plus si un médecin algérien à l'air parfois "distant", c'est normal, vu le "training" qu'il a eu s'il a exercé en Algérie...  il bloque les oreilles d'avance.

    Petit rappel: c'était en France, il y a  …. 30 ans!

     

  • La bête immonde: pipi, caca, boudin!

    Affaire Méric : quand la justice se pique de combattre " la bête immonde "

    Régis de Castelnau

    Des peines anormalement lourdes

    Après une semaine de débats, la Cour d’assises de Paris a donc rendu son verdict dans le dossier concernant la mort de Clément Méric. De façon surprenante ont été prononcées des peines très lourdes, sans commune mesure avec celles que l’on rencontre habituellement dans les affaires de violences similaires. Il n’y a pas lieu de s’en réjouir, au contraire. Force est de constater qu’après une conduite d’audience empreinte de partialité, les 11 ans de prison infligés à Esteban Morillo et les 7 à Samuel Dufour, l’ont plus été au regard de leur passé de skinhead qu’à celui des faits qui leur étaient reprochés. Ce qui en fait malheureusement une décision incontestablement politique.

    Rappelons brièvement les faits tels qu’ils ont pu être exposés à l’occasion des débats largement répercutés par la presse. Deux groupuscules violents et antagonistes se sont confrontés à l’occasion d’une vente privée de vêtements dans un appartement du quartier Caumartin de Paris. Une bagarre de rue s’est déclenchée à l’occasion de laquelle le skinhead Esteban Morillo, a porté deux coups violents au visage de Clément Méric, jeune étudiant appartenant à la mouvance "anti-fas". Dont la tête lors de sa chute, a heurté un élément de mobilier urbain, ce qui a entraîné son décès. Les rôles respectifs dans l’affrontement ont été à peu près cernés, la volonté initiale d’en découdre étant plutôt du côté des "anti-fas", et Clément Méric ayant participé directement à la bagarre. Restait en suspens la question de savoir si Morillo avait frappé à l’aide d’un poing américain, ce qui aurait constitué une arme par destination. Les débats n’ont pas permis de l’établir, ce qui n’a pas empêché la Cour de retenir la qualification de violences avec arme.

    Abrutis déclassés contre antifascistes de pacotille

    On va rappeler à ce stade qui étaient les acteurs de cette bagarre qui a mal tourné. Les deux groupuscules existent, sous des formes diverses, depuis fort longtemps, et j’ai moi-même connu, dans mon jeune temps, leurs folklores respectifs débiles, et leur goût commun d’affirmation virile par des affrontements de cour d’école.

    On rappellera comme gage de sérieux de nos excités symétriques, que la rencontre tragique s’est faite à l’occasion d’une vente privée de polos siglés que les deux camps s’enorgueillissent de porter ! À droite, nous avons des brochettes d’abrutis déclassés issus en général du lumpenprolétariat, qui trouvent là un moyen d’opposition violente en adoptant un folklore détestable qu’ils cultivent dans des groupes au fonctionnement de secte. Et comme dans toutes les sectes il y a des gourous qui en ont fait un métier et en vivent comme Serge Ayoub. Les plus chanceux rentrent un peu plus tard dans le rang, les autres continuant leur vie de dérive inepte.

    En face, à "gauche" des enfants de la petite bourgeoisie aisée, en mal de sensations qu’ils recherchent en embrassant ce qu’ils croient être des grandes causes. Antifascistes de pacotille, ils pimentent leur vie confortable en participant aux manifestations syndicales sérieuses qu’ils s’efforcent de dévoyer par la violence, et en cherchant la bagarre avec ces crânes rasés au front bas qu’ils toisent de leur mépris social. Je dis "antifascistes de pacotille", pour savoir ce que sont les vrais antifascistes et les avoirs fréquentés.

    Tout d’abord ceux qui avaient risqué leur vie dans le combat contre le nazisme et qui avaient noms par exemple, Georges Séguy ou Henri Krasucki, tous deux déportés à 16 ans, qui à Buchenwald, qui à Auschwitz.

    Inutile de rapporter leur opinion sur les gauchistes braillards, on l’imagine très bien. Et ensuite pour avoir dirigé des organisations de solidarité avec l’Amérique latine pendant les terribles années de plomb et y avoir perdu quelques courageux amis. De toute façon, nos anti-fas cesseront à un moment leurs singeries et rentreront sagement à la maison, si tant est qu’ils ne l’aient jamais quittée.

    La mort de Clément Méric ne raconte que la bêtise

    C’est pour toutes ces raisons que la mort de Clément Méric est à ce point désolante, stupide et si inutile. Elle ne raconte rien d’autre que la bêtise. Mais c’est un fait divers tragique, et la justice aurait dû la traiter comme tel. La violence meurtrière d’Esteban Morillo méritait le passage en Cour d’assises, mais aussi le même traitement que celui relevé dans des affaires similaires. Le quantum de la peine excède très largement celui que l’on rencontre lorsque l’on étudie la jurisprudence.

    On n’en présentera pas ici une étude exhaustive en se contentant simplement de rappeler que "Jawad le logeur" fut condamné à huit ans de détention pour avoir tué son meilleur ami à coups de hachoir à viande. Il y a des dizaines d’autres exemples. Et c’est dans cet écart de plusieurs années au détriment d’Esteban Morillo que se loge la dimension politique de la décision rendue par la Cour d’assises de Paris.

    Le principe de "la personnalisation des délits et des peines" aurait dû permettre la prise en compte du fait que l’accusé avait rompu avec ce passé et essayé de reconstruire une vie. Ce n’est pas un militant nazi ou même pétainiste que la cour devait juger mais un fils d’immigrés, aux études réduites à celles d’apprenti boulanger et dont tous les espoirs de vie étaient bornés par la pauvreté. Qui avait trouvé par faiblesse dans des dérives ineptes et temporaires, un exutoire à un horizon médiocre dont il avait probablement conscience. Et qui depuis le drame avait tenté malgré les difficultés d’en sortir.

    Au lieu de cela, par la conduite des débats, les réquisitions du parquet, et l’importance des peines infligées la justice donne l’impression d’avoir voulu apporter sa pierre à la lutte contre la bête immonde. Ce n’était pas sa mission.

    Rabâchons encore et encore, que fort heureusement, il n’y a pas de danger fasciste en France et qu’une justice pour l’exemple n’est jamais exemplaire. Qu’on le veuille ou non, il émane de l’arrêt de la Cour d’assises de Paris un déplaisant fumet politique qui n’y avait pas sa place. Et il sera difficile de contredire ceux qui y décèleront une pénible dimension de classe.

    Après le verdict les proches de Clément Méric, ont parlé de: "responsabilité morale collective". Eh bien non, en matière de justice pénale, il n’y a pas de responsabilité collective, jamais. Qu’une partie civile l’invoque soit, mais qu’une Cour d’assises l’utilise est simplement déplorable.

     

    Ces soi-disant "anti-fas" minables mange-merde, se casseront vite à l'étranger quand la France sera attaquée... héros de pacotilles, va! Pieds Nickelés d'opérette!

    Tous des poulpes!

     

  • Drôle d'oiseau, le héros américain!

    L’autre face de John McCain

    Source : Consortium News, Max Blumenthal, 27-08-3018

    Si les panégyriques dédiés McCain par divers acteurs politiques semblent déconnectés de la réalité, c’est parce qu’ils reflètent la vision de l’élite sur les interventions militaires américaines qui les considèrent comme une partie d’échecs, les millions de personnes tuées par des agressions non provoquées n’étant que des statistiques, dit Max Blumenthal.

     Alors que la guerre froide entrait dans sa phase finale en 1985, la journaliste Helena Cobban a participé à une conférence universitaire dans un centre de villégiature haut de gamme près de Tucson, en Arizona, sur les interactions entre les États-Unis et l’Union soviétique au Moyen-Orient. Lorsqu’elle a assisté au “dîner de gala avec discours d’ouverture”, elle a rapidement appris que le thème virtuel de la soirée était “Adoptez un Moudjahidine”.

    “Je me souviens m’être mêlée à toutes ces riches républicaines de la banlieue de Phoenix et qu’on m’a demandé : “Avez-vous adopté un muj ?”. Cobban me l’a dit. “Chacun d’entre eux s’était engagé à parrainer un membre des moudjahidins afghans au nom de la lutte contre les communistes. Certains assistaient même à l’événement, assis à côté de leur’mouj’ personnel.”

    Le conférencier d’honneur de la soirée, selon Cobban, était un dynamique nouveau membre du Congrès, John McCain.

    Pendant la guerre du Vietnam, McCain avait été capturé par l’armée nord-vietnamienne après avoir été abattu alors qu’il était en route pour bombarder une usine civile d’ampoules électriques. Il a passé deux ans à l’isolement et a subi des tortures qui l’ont laissé avec des blessures invalidantes. McCain est revenu de la guerre avec une haine profonde et durable de ses anciens ravisseurs, remarquant aussi tard qu’en 2000, “Je déteste les bridés. “Je les haïrai aussi longtemps que je vivrai.” Après avoir été critiqué pour cette remarque raciste, McCain a refusé de s’excuser. “Je faisais référence à mes gardiens de prison, dit-il, et je continuerai à les citer dans un langage qui pourrait offenser certaines personnes à cause des coups et de la torture de mes amis.

    Le ressentiment viscéral de McCain a façonné son soutien verbal aux moudjahidines ainsi qu’aux escadrons de la mort de droite en Amérique centrale – et tout groupe de d’intermédiaires voué à la destruction des gouvernements communistes.

    McCain était tellement engagé dans la cause anticommuniste qu’au milieu des années 1980, il avait rejoint le conseil consultatif du Conseil des États-Unis pour la liberté dans le monde, affilié américain de la Ligue anticommuniste mondiale (WACL). Geoffrey Stewart-Smith, un ancien dirigeant de la section britannique de la WACL qui s’était retourné contre le groupe en 1974, a décrit l’organisation comme ” une collection de nazis, de fascistes, d’antisémites, de vendeurs de mensonges, de racistes vicieux et d’égoïstes corrompus “. Elle s’est transformée en une internationale antisémite.”

    Des notables comme Jaroslav Stetsko, le collaborateur nazi croate qui a aidé à superviser l’extermination de 7 000 Juifs en 1941, Jorge Rafael Videla, ancien dictateur argentin brutal, et Mario Sandoval Alarcon, chef de l’escadron de la mort guatémaltèque, ont rejoint McCain dans l’organisation. Le président de l’époque, Ronald Reagan, a honoré le groupe pour avoir joué ” un rôle de leader en attirant l’attention sur la lutte courageuse que mènent actuellement les véritables combattants pour la liberté de notre temps “.

    À l’occasion de sa mort, McCain est honoré de la même manière – en tant que héros patriotique et combattant pour la liberté et pour la démocratie. Un flot de biographies élogieuses est en train de jaillir du corps de presse de Washington qu’il décrivait comme sa véritable base politique. Parmi les groupies les plus enthousiastes de McCain se trouve Jake Tapper de CNN, qu’il a choisi comme sténographe personnel pour un voyage au Vietnam en 2000. L’ancien animateur de CNN Howard Kurtz a demandé à Tapper en février 2000 : ” Quand vous êtes dans le bus [de campagne], faites-vous un effort conscient pour ne pas tomber sous le charme magique de McCain ?”

     

    “Oh, vous ne pouvez pas. Vous devenez comme Patty Hearst lorsque l’ALS l’a prise “, a plaisanté Tapper en réponse.

    Mais le regretté sénateur a également reçu des hommages gratuits de tout un éventail de libéraux éminents, de George Soros à son client promoteur du “soft power”, Ken Roth, ainsi que de trois autres directeurs de Human Rights Watch et de la célébrité “socialiste démocratique” Alexandra Ocasio-Cortez, qui a salué McCain comme “un exemple sans précédent de décence humaine”. Le représentant John Lewis, le symbole des droits civils préféré de la classe politique du Beltway, a également pesé pour honorer McCain en tant que ” guerrier de la paix ”

    Si les panégyriques dédiés McCain par divers acteurs politiques semblent déconnectés de la réalité, c’est parce qu’ils reflètent la vision de l’élite sur les interventions militaires américaines qui les considèrent comme une partie d’échecs, les millions de personnes tuées par des agressions non provoquées n’étant que des statistiques.

    Il y a eu peu de personnalités dans la vie américaine récente qui se sont consacrées aussi personnellement à la perpétuation de la guerre et de l’empire que McCain. Mais à Washington, l’aspect le plus marquant de sa carrière a été soigneusement négligé ou écarté comme une banale singularité d’un noble serviteur méritant néanmoins le respect de tous.

    Depuis le Sénat, McCain n’a pas simplement tonner en faveur de chaque intervention majeure de l’ère de l’après-guerre froide, tout en poussant parallèlement à des sanctions et à des campagnes de subterfuges. Il était impitoyable lorsqu’il s’agissait de faire avancer les objectifs impériaux, en passant d’une zone de conflit à une autre pour recruter personnellement des fanatiques d’extrême droite en tant que mandataires américains.

    En Libye et en Syrie, il a cultivé des filiales d’Al-Qaïda en tant qu’alliés, et en Ukraine, McCain a courtisé les néo-nazis actuels, des néo-nazis utilisant le salut nazi.

    Alors que le bureau du Sénat de McCain fonctionnait comme un club privé pour les lobbyistes de l’industrie de l’armement et les néoconservateurs, ses alliés fascistes ont mené une campagne de catastrophe humaine qui se poursuivra bien après le flétrissement des fleurs sur sa tombe.

    Les médias américains ont peut-être cherché à enterrer cet héritage avec le corps du sénateur, mais c’est surtout pour cela que le monde extérieur se souviendra de lui.

    Ils ne sont pas Al-Qaïda

    Lorsqu’une insurrection violente a déferlé sur la Libye en 2011, McCain s’est parachuté dans le pays pour rencontrer les dirigeants du principal groupe insurgé, le Libyan Islamic Fighting Group (LIFG), combattant le gouvernement de Moamar Kadhafi. Son but était de rendre casher cette bande d’islamistes purs et durs aux yeux de l’administration Obama, qui envisageait une intervention militaire à l’époque.

    Ce qui s’est passé ensuite est bien documenté, bien que ce soit à peine discuté par une classe politique de Washington qui dépendait de la charade de Benghazi pour éviter le véritable scandale de la destruction de la société libyenne. Le cortège de Kadhafi a été attaqué par des jets de l’OTAN, permettant à une bande de combattants LIFG de le capturer, de le sodomiser avec une baïonnette, puis de l’assassiner et de laisser son corps pourrir dans une boucherie à Misrata pendant que les fanboys rebelles prenaient clichés sur clichés du corps pourrissant.

    Un massacre de citoyens noirs de Libye par les milices sectaires racistes recrutées par McCain a immédiatement suivi l’assassinat du dirigeant panafricain. ISIS a pris le contrôle de Sirte, ville natale de Kadhafi, tandis que la milice de Belhaj a pris le contrôle de Tripoli, et une guerre des seigneurs de guerre a commencé. Comme l’avait prévenu M. Kadhafi, le pays en ruines est devenu une base pour les passeurs de migrants en la Méditerranée, alimentant la montée de l’extrême droite à travers l’Europe et permettant le retour de l’esclavage en Afrique.

    Beaucoup pourraient décrire la Libye comme un État en déliquescence, mais cela représente aussi une réalisation réussie de la vision que McCain et ses alliés ont fait progresser sur la scène mondiale.

    Après l’assassinat orchestré par l’OTAN du dirigeant libyen, McCain a tweeté, “Kadhafi s’en va, Bachar el Assad est le prochain.

     

    Le gâchis syrien de McCain

    Comme la Libye, la Syrie a résisté à l’alignement avec l’Occident et s’est retrouvée soudain confrontée à une insurrection salafi-jihadiste armée par la CIA. Une fois de plus, McCain s’est fait un devoir personnel de vendre les insurgés islamistes à l’ Amérique comme étant un croisement entre les Minutemen et les Freedom Riders de l’ère des droits civiques. Pour ce faire, il a pris sous son aile un jeune agent syro-américain basé à Washington, Mouaz Moustafa, qui avait été consultant auprès du Conseil transitoire libyen pendant la période précédant l’invasion de l’OTAN.

    En mai 2013, Moustafa a convaincu McCain de franchir illégalement la frontière syrienne et de rencontrer des combattants de la liberté. Un millionnaire israélien nommé Moti Kahana, qui a coordonné les efforts entre l’opposition syrienne et l’armée israélienne par l’intermédiaire de son ONG Amaliah, a prétendu avoir ” financé le groupe d’opposition qui a amené le sénateur John McCain à visiter la Syrie déchirée par la guerre “.

    “Cela pourrait être comme son heure Benghazi”, a remarqué Moustafa avec enthousiasme dans une scène d’un documentaire, “Red Lines”, qui dépeint ses efforts pour un changement de régime. “[McCain] est allé à Benghazi, il est revenu, nous avons bombardé.”

    Au cours de sa brève excursion en Syrie, McCain a rencontré un groupe d’insurgés soutenus par la CIA et a béni leur lutte. “Le sénateur voulait assurer à l’armée syrienne libre que le peuple américain soutenait son appel à la liberté, soutenait sa révolution”, a déclaré Moustafa dans un entretien avec CNN. Le bureau de McCain a rapidement publié une photo montrant le sénateur posant à côté d’un Moustafa rayonnant et de deux hommes armés à l’air sinistre.

    Quelques jours plus tard, les hommes ont été mentionnés par le Lebanese Daily Star sous le nom de Mohammad Nour et Abu Ibrahim. Tous deux avaient été impliqués dans l’enlèvement de 11 pèlerins chiites un an auparavant et ont été identifiés par l’un des survivants. McCain et Moustafa sont retournés aux États-Unis, devenus cibles des moqueries de l’animateur du Daily Show, John Stewart, et ont fait l’objet de reportages très critiques de la part de tous les médias. Dans une mairie de l’Arizona, McCain a été réprimandé par des électeurs, dont Jumana Hadid, une chrétienne syrienne qui a averti que les militants sectaires dont il s’était entouré menaçaient sa communauté d’un génocide.

    Mais McCain a quand même continué à aller de l’avant. Sur la colline du Capitole, il a introduit dans son théâtre interventionniste un autre jeune agent douteux. Nommée Elizabeth O’Bagy, elle était membre de l’Institute for the Study of War (Centre d’étude de la guerre), un groupe de réflexion financé par l’industrie de l’armement et dirigé par Kimberly Kagan du clan néoconservateur Kagan. Dans les coulisses, O’Bagy était consultante pour Moustafa au sein de son Groupe de Travail d’Urgence Syrien, un conflit d’intérêts évident que son principal parrain au Sénat connaissait bien. Devant le Sénat, McCain a cité un éditorial du Wall Street Journal de O’Bagy pour appuyer son évaluation des rebelles syriens comme étant principalement ” modérés ” et potentiellement favorables à l’Occident.

    Quelques jours plus tard, O’Bagy a été dénoncée pour avoir falsifié son doctorat en études arabes. Dès que Kagan, humilié, a congédié O’Bagy, la faussaire universitaire a emprunté un autre passage par la porte tournante du Beltway, pénétrant dans les couloirs du Congrès en tant que nouvelle assistante en politique étrangère de McCain.

    cCain a finalement échoué à voir les “révolutionnaires” islamistes il s’est contenté de gérer la prise de contrôle de Damas. Le gouvernement syrien a tenu bon grâce à l’aide de ses ennemis mortels à Téhéran et à Moscou, mais pas avant qu’une opération d’armement et d’équipement de la CIA d’un milliard de dollars n’ait contribué à engendrer l’une des pires crises de réfugiés de l’histoire de l’après-guerre. Heureusement pour McCain, il y avait d’autres intrigues qui réclamaient son attention, et de nouvelles bandes de voyous fanatiques qui avaient besoin de sa bénédiction. Des mois après son gâchis syrien, le militariste obstiné s’est tourné vers l’Ukraine, alors en proie à un bouleversement encouragé par les ONG américaines et financées par l’UE.

     

    Le 14 décembre 2013, McCain s’est matérialisé à Kiev pour une rencontre avec Oleh Tyanhbok, un fasciste impénitent qui avait émergé en tant que leader de l’opposition. Tyanhbok avait cofondé le Parti social-national fasciste, une formation politique d’extrême droite qui se vantait d’être le “dernier espoir de la race blanche, de l’humanité en tant que telle”. Pas fan des Juifs, il s’était plaint qu’une “mafia moscovite juive” avait pris le contrôle de son pays, et avait été photographié en train de lancer le salut nazi sieg heil lors d’un discours.

    Rien de tout cela n’avait apparemment d’importance pour McCain. Pas même la scène de néo-nazis de Pravyï sektor remplissant la place Maidan de Kiev pendant qu’il apparaît sur scène pour les enflammer.

    “L’Ukraine rendra l’Europe meilleure et l’Europe rendra l’Ukraine meilleure!” a proclamé McCain à une foule enthousiaste tandis que Tyanhbok se tenait à ses côtés. La seule question qui lui importait à l’époque était le refus du président élu de l’Ukraine de signer un plan d’austérité de l’Union européenne, optant plutôt pour un accord économique avec Moscou.

    McCain était tellement déterminé à remplacer un gouvernement indépendant par un vassal de l’OTAN qu’il a même réfléchi à une attaque militaire contre Kiev. “Je ne vois pas d’option militaire et c’est tragique “, a déploré M. McCain dans une entrevue au sujet de la crise. Heureusement pour lui, le changement de régime est arrivé peu après son apparition à Maidan, et les alliés de Tyanhbok se sont précipités pour combler le vide.

    À la fin de l’année, l’armée ukrainienne s’était enlisée dans une guerre de tranchées sanglante avec des séparatistes pro-russes et anti-coup d’état dans l’est du pays. Une milice affiliée au nouveau gouvernement de Kiev, Dnipro-1, a été accusée par les observateurs d’Amnesty International d’avoir bloqué l’aide humanitaire dans une zone tenue par les séparatistes, y compris de la nourriture et des vêtements pour la population déchirée par la guerre.

    Six mois plus tard, McCain est apparu à la base d’entraînement du Dnipro-1 aux côtés des sénateurs Tom Cotton et John Barasso “Les habitants de mon pays sont fiers de votre combat et de votre courage “, a déclaré M. McCain à une assemblée de soldats de la milice. Lorsqu’il a terminé ses remarques, les combattants ont clamé un salut de l’époque de la Seconde Guerre mondiale, rendu célèbre par les collaborateurs nazis ukrainiens : “Gloire à l’Ukraine !”

    Aujourd’hui, les nationalistes d’extrême droite occupent des postes clés au sein du gouvernement pro-occidental ukrainien. Le président de son parlement est Andriy Parubiy, co-fondateur avec Tyanhbok du Parti social-national et leader du mouvement en l’honneur des collaborateurs nazis de l’époque de la seconde guerre mondiale comme Stepan Bandera. Sur la couverture de son manifeste de 1998, “View From The Right”, Parubiy est apparu dans une chemise marron de style nazi avec un pistolet attaché à la ceinture. En juin 2017, McCain et le président républicain de la Chambre, Paul Ryan, ont accueilli Parubiy au Capitole pour ce que McCain a appelé une ” bonne réunion “. C’était un coup de pouce aux les forces fascistes qui balayaient l’Ukraine.

    Au cours des derniers mois en Ukraine, une milice néonazie parrainée par l’État, appelée C14, s’est déchaînée et lancée dans un pogrom contre la population rom d’Ukraine, le parlement du pays a installé une exposition en l’honneur des collaborateurs nazis et l’armée ukrainienne a officiellement approuvé le salut officiel pro-nazi “Glory to Ukraine” (“Gloire à l’Ukraine”).

    L’Ukraine est maintenant l’homme malade de l’Europe, un cas d’aide perpétuelle, enlisé dans une guerre sans fin à l’Est. Comme preuve de l’effondrement du pays depuis sa soi-disant ” Révolution de la dignité “, le président Petro Poroshenko, extrêmement impopulaire, a promis à John Bolton, conseiller en matière de sécurité nationale à la Maison-Blanche, que son pays – autrefois une source abondante de charbon à égalité avec la Pennsylvanie – achèterait maintenant du charbon aux États-Unis. Une fois de plus, une opération de changement de régime qui a engendré un État fasciste défaillant représente l’un des plus grands triomphes de McCain.

    L’histoire de McCain évoque le souvenir de l’une des déclarations les plus incendiaires de Sarah Palin, une autre fanatique crétine qu’il a imposé sur la scène mondiale. En octobre 2008, lors d’un caractéristique discours de campagne décousu, Palin a accusé Barack Obama de ” copiner avec les terroristes “. Le trait a été ignoré comme étant ridicule et à la limite de la calomnie, comme il devait l’être. Mais en regardant la carrière de McCain, l’accusation semble grandement ironique.

    Selon toute norme objective, c’est McCain qui s’est mêlé aux terroristes et qui a arraché aux contribuables américains autant de ressources qu’il le pouvait pour maximiser leurs ravages. Espérons que les sociétés brisées par les opérations par procuration de McCain reposeront un jour en paix.

    Max Blumenthal est un journaliste primé et l’auteur de livres dont le best-seller républicain Gomorrah : Inside the Movement That Shattered the Party, Goliath : Life and Loathing in Greater Israel, The Fifty One Day War : Ruin and Resistance in Gaza, et le prochain The Management of Savagery, qui sera publié par Verso. Il a également produit de nombreux articles imprimés pour un large éventail de publications, de nombreux reportages vidéo et plusieurs documentaires, dont Je Ne Suis Pas Charlie et Killing Gaza, qui vient d’être publié. Blumenthal a fondé GrayzoneProject.com en 2015 et en est le rédacteur en chef.

    Source : Consortium News, Max Blumenthal, 27-08-3018

  • A propos d’Agnès Saal…

    Elle est tellement moche, la pauvre fille, que je ne mets pas sa photo afin de vous éviter de gerber votre petit-déjeuner....

    Agnés Saal avait dix ans quand elle quitta la Tunisie… et, encore une fois, j’ ai connu son père qui vendait des tissus au souk de Tunis! Ma tante maternelle était sa cliente et moi, à 15 ans j’étrennais mes premiers pantalons en "Mako" toile très à la mode

    Le vieux grigou mesurait le tissu avec son bras en guise d’aune, et en prime il était plutôt laid; héritage qu’il a cédé à sa mocheté de fille.

    Venant d une famille de boutiquiers juifs autochtones de Tunisie, dits "Touanssa", sa mère, d’origine Livournaise, comme tous ces gens, juifs, ayant quitté Livourne dés le 18e siècle pour tenter fortune en Tunisie, appartenait sans doute à cette communauté plus favorisée  intellectuellement et socialement, connue sous le nom de "Grana".

    Epouser un "Touanssa", encore au début du 20e siècle à Tunis c’était une mésalliance, durement ressentie pour la jeune fille. On mariait ainsi les "vieilles filles" de 25 ans, variété alors de bréhaigne…en général à un Touanssa riche.

    Les parents  de la beauté devaient être dans ce cas… Je tique juste sur le terme "banquiers" Les  grandes banques françaises  existaient déjà à Tunis (BNCI, Générale….) je pense plutôt à des usuriers  qui prêtaient à gros intérêts, trés courant… ou à de vulgaires employés de banque, mais ça fait mieux de dire "banquiers".. genre des  Rothschild micromodèle…

    Une famille  dont on ne sait pas le nom, des Disegni , ou des Lumbroso, ou encore des Castro… patronymes très courants chez ces Grana. Et à dix ans, vogue vers la France… Les transferts de dinars étant interdits  vers la France -et le dinar servant alors de torche-cul accessoire, en 1967-, on comprend, nous les initiés, que les parents de Miss Méditerranée avaient transféré depuis un moment des  Francs, des Lires, des deutschmark  vers la France… ce qui leur assura d’éloigner la misère.. et de payer de brillantes études à fifille, parce que, avec une telle tronche, faut avoir d’autres ressources que le charme pour avoir des mômes…

    Ainsi, cette VOLEUSE réussira après un tout petit passage à vide, après ses jugements et condamnations (6 mois avec sursis !) tout de même, à se faire non seulement oublier, mais récupérer son rang de "Haut Fonctionnaire" et à ce propos, comment ça se passe du côté de la chancellerie de la Légion d’honneur?

    Parce que l’indélicate (c’est mignon, cette trouvaille) est tout de même Officier de la légion d’honneur, et chevalier de l’Ordre national du mérite

    Je me suis bien renseigné: normalement c’est la radiation pure et simple!

    Affaire a suivre,. Au moins avec Bennallah, on n’a pas eu ce problème, du moins à l’Elysée, devenu une vaste mare à crapauds  et grenouillades on en est arrivés a un tel niveau de mépris des lois, de mépris violenteur des Français que des crachats du Style  Nyssen, du genre Saal, se multiplient de plus en plus, et dans l’indifférence générale.

    Je terminerais mon coup de gueule en vous faisant cadeau de  l’explication du nom Juif, touanssa, prélévée sur mon encyclo. des noms juifs du Maghreb… très savoureuse :

    "SAAL ou SAHAL: ces noms viennent de l’arabe sâhal signifiant facile, complaisant“.

    Il n’est pas interdit de se marrer…

    Note de Claude

    Edifiant… La voleuse aurait bénéficié d’une  seconde promotion:

     

    https://www.valeursactuelles.com/politique/une-autre-promotion-avantageuse-pour-agnes-saal-98586

     

    http://resistancerepublicaine.eu/2018/08/31/macron-recompense-la-voleuse-agnes-saal-elle-devient-haut-fonctionnaire/

     

    Quelle saaleté (ou sahaleté), celle-là!