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Opinions - Page 91

  • ATTENTION: FRANCE EN DANGER!

    Un membre du GIGN nous dit de nous préparer!

    Suite à la fusillade de Marseille, un membre du GIGN avertit les Français: " préparez-vous"!

    Bobard? Réelle information? Intox? Libération de la parole chez les forces de l’ordre?

    Laurent Obertone nous livre le message d’un membre du GIGN, suite à la fusillade de la Busserine, à Marseille, ce lundi 21 mai.

    https://fr-fr.facebook.com/obertone.laurent/

    Laurent Obertone, journaliste, écrivain, auteur de "France Orange mécanique", de "La France Big Brother" et de "Guérilla" est un spécialiste des faits divers, mais de ceux qui n’intéressent pas la presse de gauche.

    Il estime en effet que "les deux tiers des infractions sont commis par des individus issus de l’immigration, ce qu’il considère comme un sujet tabou, nié pour des raisons morales".

    La fusillade du quartier de la Busserine, une cité de 4000 habitants connue pour ses trafics en tout genre, n’a fait aucun blessé grave. Était-ce une sorte d’avertissement de la part de narco-gangsters en butte avec des rivaux?

    "Une action d’intimidation" pour Le Monde, seulement "des policiers mis en joue" pour Libé qui rappelle qu’en février 2015, " une spectaculaire fusillade avait éclaté entre des policiers et des trafiquants de drogue qui avaient recruté des "mercenaires kosovars" pour une opération commando contre des concurrents dans une autre cité sensible de Marseille, à La Castellane ". Là aussi, sans faire de blessés.

    Bref, comme d’habitude, rien de méchant pour les médias.

    Pour les forces de l’ordre, il en va autrement: ce sont " des signaux faibles " pour les politiques mais les prémices d’une guérilla à venir pour les professionnels de la sécurité et du renseignement. Pour ne pas dire, qui sait, une guerre civile dans 10, 20 ou trente ans?

    Ce message, s’il émane véritablement d’un membre du GIGN, est étonnant pour plusieurs raisons:

    Car venant d’un militaire soumis au devoir de réserve et à la confidentialité, et plus encore, d’une unité d’élite

    Car mélangeant actualité mondaine, faits divers, revendications et considérations politiques, comme un " tract syndical "

    Car posant une énigmatique injonction: "préparez-vous"

    Ce " préparez-vous " est-il destiné aux voyous? Au Français? Et pour ces derniers, se préparer à quoi?

    Car enfin, la population autochtone reste bien démunie face à des racailles islamisées munies d’armes de gros calibre. Que pourrait-elle leur opposer: des bombes au poivre? Des fusils à plombs? Du calibre 12? Sans compter des lois et des juges impitoyables avec les tenants de la légitime défense. Alors la constitution de milices armées et d’opérations commando, n’en parlons pas!

    Sans partager sa ligne éditoriale, le site Breizh Atao analyse assez clairement la situation:

    "La population civile hexagonale, notamment dans les grands centres urbains de France, est à la fois sous l’étroite surveillance politique du gouvernement et exposée à une rééducation systématique, notamment via les médias d’état, sur la nature fondamentalement positive et bénéfique du processus de libanisation ethnique de l’Hexagone.

    Tout propos contredisant cette vérité d’état se conclut, pour le citoyen déviant, par un cocktail mêlant menaces de la part de la police sur ordre de la magistrature – donc du gouvernement – et procès politiques à spectacle.

    Si l’ultra-gauche bénéficie d’une bienveillance évidente de la part de la presse d’état et du gouvernement, qui vient par exemple d’allouer des centaines d’hectares aux Zadistes de Notre-Dame des Landes, le moindre local associatif réunissant des citoyens sceptiques quant à l’immigration de masse, l’islam radical ou le caractère criminogènes des bandes ethniques, est immédiatement ciblé par le sommet du pouvoir.

     

    En d’autres termes, il ne peut y avoir aucune "préparation" car l’instinct de conservation des populations a été méthodiquement détruit pour permettre, précisément, la balkanisation raciale et religieuse de l’Hexagone de s’opérer à leur détriment.

     […]

    Le socialisme d’état français […] tient la population autochtone comme le véritable ennemi stratégique et non pas les millions d’allogènes établis en France.

    L’État Français a déjà acté de son islamisation comme le démontre l’attitude d’Emmanuel Macron, ouvertement allié aux Frères Musulmans. Dans ces conditions, tout ce qui s’oppose à cette " évolution politique " soutenue au plus haut niveau est identifié comme un obstacle à éradiquer.

    Toute " préparation " des autochtones amènera, invariablement, l’État Français à durcir ses opérations contre la population hexagonale tentant de se révolter. "

    https://breizatao.com/2018/05/22/marseille-un-membre-du-gign-invite-la-population-francaise-a-se-preparer-a-un-scenario-de-guerilla-faute-de-reaction-politique/

    Mais face au terrorisme islamiste, aux embrasements réguliers des zones de non-droit, à l’invasion migratoire et, de facto, à l’islamisation de la société, museler les voix dissidentes, de plus en plus nombreuses, deviendra un exercice difficile voire intenable pour le gouvernement et ses serviteurs. Plus encore si les forces de l’ordre se rallient en masse à la cause identitaire, à la défense de la France et des vrais Français de cœur.

    Est-ce le sens de ce martial "préparez-vous"?

  • Bon à savoir

    Pourquoi Facebook veut-il connaître les émotions de ses utilisateurs?

    Il est possible depuis le 24 février de donner son sentiment sur chaque publication Facebook: à qui profite cette information?

    Depuis le 24 février 2016, il est possible "d'exprimer cinq nouvelles émotions" sur les publications du réseau social Facebook, en plus du simple "J'aime" d'origine. Cette sympathique innovation intéresse-t-elle plus les 1,5 milliard d'utilisateurs ou bien les dirigeants de la plateforme web?

    Le réseau social Facebook est gratuit pour ses utilisateurs, et pourtant, l'entreprise éponyme qui le gère, est l'une des plus fortunées de la planète. La raison de cette contradiction apparente (gratuité du service et performance économique) a été résumée anonymement sur Internet en une phrase: "Si c'est gratuit, c'est que vous êtes le produit". De façon plus détaillée: Facebook accumule des bénéfices colossaux chaque année en vendant les données personnelles de ses utilisateurs à des régies publicitaires qui ciblent et influencent les internautes dans leurs achats via… tous les moyens numériques à leur disposition.

    Ces résultats indiquent que les émotions exprimées par d’autres sur Facebook influencent nos propres émotions.
    Extrait de l'étude effectuée à l'insu de 700 000 utilisateurs de Facebook, en 2012

    Le concept peut sembler proche de celui de la "réclame télévisuelle", relativement inoffensive. Il n'en est rien, puisqu'avec la puissance des outils informatiques actuels, le ciblage que Facebook pratique et vend à ses partenaires est très éloigné de la publicité classique diffusée par une chaîne de télévision. Facebook veut "tout connaître de vous", jusqu'au moindre détail, et la nouvelle fonction d'icônes émotionnelles (émoticônes) ne peut qu'améliorer ce "profilage" utilisateur. Désormais l'utilisateur du réseau social peut: aimer (le J'aime d'origine), adorer (love), faire "Wah", trouver amusant (Haha), être triste, ou être en colère. Ces six émotions permettent donc désormais de "noter" grâce à un sentiment, n'importe quelle publication Facebook.

    Facebook: vendre et influencer… jusqu'aux émotions

    L'entreprise californienne a été sommée de s'expliquer, en juin 2014, lorsqu'un rapport d'étude a été publié, basé sur une "expérience" auprès de 680 000 de ses utilisateurs anglophones. Cette étude démontrait des possibilités d'influence sur les utilisateurs du réseau social, grâce à la "contagion émotionnelle de masse". Le Wall Street journal s'en est fait l'écho, et Facebook s'est finalement excusé publiquement.
    Les conclusions de l'étude sont pourtant inquiétantes, puisque les expérimentateurs indiquent qu'ils ont trouvé des moyens d'influencer les utilisateurs du réseau social par des biais précis, en modifiant par exemple  le "flux de news": "Lorsque des expressions positives ont été réduites, les gens produisent moins de messages positifs et plus de messages négatifs; lorsque les expressions négatives ont été réduites, c’est le modèle inverse qui s’opère."
    Les expérimentateurs se réjouissent de leur capacité à pouvoir effectuer une "contagion à échelle massive via des réseaux sociaux":
    "Ces résultats indiquent que les émotions exprimées par d’autres sur Facebook influencent nos propres émotions, constituant la preuve expérimentale d’une contagion à échelle massive via les réseaux sociaux. Ce travail suggère également que, contrairement aux hypothèses actuelles, les interactions en personne ou des indices non-verbaux ne sont pas strictement nécessaires à la contagion émotionnelle, et que l’observation des expériences positives des autres constitue une expérience positive pour les gens."
    Ces méthodes d'influence et de persuasion via les technologies numériques sont étudiées scientifiquement au sein d'un département de l'université de Stanford et ont un nom: la captologie. Sur le site de l'université de Stanford, une section d'étude est entièrement consacrée à la captologie via Facebook.

    La vie privée et Facebook: un problème récurrent

    L'arrivée des icônes émotionnelles sur Facebook, n'a rien d'extraordinaire en soi, si l'on se contente de l'envisager au premier degré, du côté utilisateur: une simple amélioration pour noter une publication. Du côté de l'entreprise, par contre, ces nouvelles informations des "sentiments" des utilisateurs sont très intéressantes.
    Les différentes affaires juridiques de violation de la vie privée qui jonchent le parcours de Facebook démontrent que toutes les informations que l'entreprise peut acquérir sont triées, analysées, stockées et mènent à un traitement intensif de données à des fins commerciales. L'accès aux données de Facebook par des organismes gouvernementaux tels la CIA, la NSA ou le FBI, révélé par Edward Snowden, souligne puis lors la problématique de la vie privée: le réseau social est un gigantesque terrain de renseignement qu'aucune option de confidentialité n'est en mesure de protéger.
     Des algorithmes permettant de connaître les préférences sexuelles, la confession religieuse, les orientations politiques des utilisateurs existent et sont très certainement utilisés par l'entreprise de Mark Zuckerberg: tout ce qui permet de connaître le plus intimement une personne sur Facebook, est précieux, puisqu'il est ensuite possible pour l'entreprise de vendre des espaces publicitaires entièrement personnalisés, qui correspondent le plus précisément aux goûts des abonnés.
    Grâce aux seuls "J'aime" Facebook, des chercheurs de l'université de Cambridge sont parvenus à déterminer avec une assez grande précision, l'âge, le genre, les traits de personnalité dominants, le niveau d’intelligence, le taux de satisfaction, les préférences sexuelles,  les opinions politiques, la religion, les centres d’intérêts professionnels ou personnels et le statut amoureux d'un panel de 86 000 utilisateurs Facebook, volontaire cette fois-ci.
    Donner nos "préférences", nos "sentiments" a une entreprise privée qui cherche ensuite à optimiser la connaissance approfondie de chacun pour en faire des cibles commerciales n'est pas sans danger. En Allemagne, en 2011, le land Schleswig-Holstein a ordonné que tous les sites hébergés dans cette région retirent le bouton "J'aime" (relié à Facebook) de leur site: le commissaire à la protection des données privées du land qui a mis en place cette réglementation, s'est justifié par le fait que "ce bouton enfreint les lois allemandes et européennes en matière de protection des données privées car il permet à Facebook de récupérer des données y compris d'utilisateurs non membres du réseau social".
    Facebook est en capacité — selon l'étude de 2014 — d'influencer massivement les émotions de ses utilisateurs, et leur offre désormais la possibilité de "donner" leurs sentiments. Les algorithmes secrets du réseau social fabriquent des profils commerciaux et les vendent au plus offrant. La question du libre arbitre des utilisateurs de la plateforme de Mark Zuckerberg devrait donc commencer à se poser: jusqu'à quel point les choix et les décisions des utilisateurs de Facebook leur appartiennent, quand des logiciels ultra-performants les ciblent en permanence pour les influencer dans leurs achats et leurs choix quotidiens sur Internet?

    La CNIL a mis en demeure Facebook le 8 février dernier de se conformer au droit national sur la protection des données personnelles dans les 3 mois, sous peine de se voir infliger une amende de 150 000 euros. Il est reproché à l'entreprise par la présidente de la CNIL  de "ne pas demander le consentement des personnes pour la mutualisation tous azimuts des données (…) Facebook constitue une base de données absolument gigantesque qui se nourrit en permanence et pas toujours avec le consentement des personnes". Des données qui peuvent aussi bien être relatives aux loisirs des internautes qu'à « leurs opinions politiques ou religieuses et à leur orientation sexuelle », précise le rapport de la CNIL. Pour les publicités ciblées, elle sont effectuées sans avoir « recueilli le consentement » des internautes au préalable, ni de leur avoir proposé un « mécanisme leur permettant de s’opposer à la combinaison de l’ensemble de ces données à des fins publicitaires ». Un manquement qui « méconnaît leurs droits et intérêts fondamentaux et porte atteinte au respect de leur vie privée », dénonce la CNIL.
    Article complet sur rfi.fr - Collecte des données sur Internet: Facebook épinglé par la CNIL

    Quelle réponse alors? ignorer TOTALEMENT les publicités proposées, les suggestions d'amis de mes amis, etc.. Tout ce qu'avance Facebook doit être ignoré!

  • Ce que j'ai su intuitivement quand j'avais 18 ans..

    en mai 68 et que je me levais à 6 heures du matin pour aller à l'usine....

     

    Ce que j’ai retenu de mai 68…

    " J’avais 21 ans en 1968. J’étais étudiant"

    Par Thierry Foucart.

    La plupart des articles et des émissions sur mai 68 décrivent un mouvement plein d’imagination créatrice, libérateur de la parole et du sexe, inspiré par une jeunesse généreuse, courageuse devant les CRS, méprisant les politiciens, d’une audace incroyable, abhorrant l’ordre bourgeois, contestant le savoir et la culture classiques, dénigrant les notables…

    Tout cela donne une apparence sympathique et glorieuse à un mouvement qui ne l’était pourtant pas pour tous et qui est devenu un mythe aux yeux de certains.

    J’avais 21 ans en 1968. J’étais étudiant. J’ai regardé le documentaire sur FR3 68, sous les pavés, les flics: je l’ai trouvé bien, représentatif des événements à Paris. Les hésitations  du gouvernement sont bien décrites, ainsi que le rôle de De Gaulle, voulant imposer la fermeté à tout prix, et celui du préfet Grimaud qui a su éviter toute violence grave en contournant les ordres reçus. Le départ de De Gaulle pour Baden, son retour et son discours ont rétabli l’autorité politique. Tout cela est déjà connu.

    Les commentaires des policiers et CRS interrogés montrent une mentalité à l’opposé des insultes qui leur étaient adressées par les manifestants: pour une fois, on leur a donné la parole.

    Ce qui manque, c’est une analyse approfondie des revendications des manifestants, rapportée à l’époque, une explication de la contagion de ce mouvement au départ très marginal, et la recherche des conséquences de ce mouvement au plan universitaire et démocratique.

    Mon mai 68…

    J’étais à l’époque étudiant en troisième année de licence de mathématiques à Orléans, calme ville de province. Je n’ai pas connu personnellement les événements violents à Paris ni ailleurs: il n’y a eu aucune violence à Orléans, à part l’intrusion soudaine d’un mouvement d’extrême droite dans une cité universitaire d’étudiantes.

    Je me souviens par contre du dernier cours auquel j’ai assisté. J’ai forcé sans difficulté le piquet de grève qui tentait de m’empêcher d’y aller – il faut dire que j’en connaissais les membres – et ai rejoint la salle. Le professeur nous expliquait le calcul différentiel lorsqu’un de ses collègues est venu l’interrompre en disant que les évènements à Paris étaient d’une telle gravité qu’il devait arrêter son cours. Il ne lui a pas laissé le choix.

    Personne en fait n’a eu le choix: des étudiants sont venus nous expliquer que les pavés et les cocktails Molotov répondaient aux violences policières, qu’il fallait des barricades pour empêcher l’expulsion de ceux qui occupaient les lycées, les universités, les théâtres et autres bâtiments publics, et nous ont dit qu’il fallait participer à la révolution en cours.

    On nous a incités à créer des comités de réflexion sur la politique, la pédagogie, la science, la santé, l’armée, l’entreprise, les conditions de travail, la constitution, le communisme, le capitalisme, bref sur des sujets sur lesquels nos compétences et notre longue expérience de jeunes de 20 ans étaient indiscutables puisque pas encore complètement déformées par l’endoctrinement réactionnaire que nous recevions. Il fallait supprimer les examens, les jurys, revoir les programmes, favoriser l’imagination créatrice, la spontanéité…

    J’ai très peu participé aux réunions, après que l’une d’entre elles a démoli l’enseignement d’un professeur que je trouvais très compétent et très dévoué. Les chefs d’entreprise étaient tous coupables d’exploiter le prolétariat, les ouvriers travaillaient dans des conditions épouvantables, les salaires étaient trop bas alors que les actionnaires s’en mettaient plein les poches, les jeunes ne trouvaient pas d’emploi… Ces excités prétendaient détruire la société ignoble dans laquelle le peuple était contraint de vivre.

    Cette société, c’était celle des trente glorieuses que ceux qui ne les ont pas connues considèrent maintenant – à tort d’ailleurs – comme une période faste ! Ils voulaient reconstruire une société idéale, qui ne pouvait être que socialiste. Ma mère, professeur, pourtant socialiste, était stupéfaite de cette contestation qui l’atteignait dans sa profession même, mon père, directeur régional d’une société de conseils, de droite, exaspéré et très inquiet. Quant à moi, la seule revendication qui m’intéressait était la libération sexuelle !

    La démocratie des uns consiste à priver de démocratie les autres

    Les manifestants de mai 68 prétendaient aussi défendre la démocratie: sur l’ensemble des étudiants de l’université d’Orléans (quelques milliers d’étudiants peut-être), les assemblées générales rassemblaient au maximum 300 ou 400 personnes, parfois bien moins, les votes étaient à mains levées, jamais comptés rigoureusement.

    Ils exigeaient la liberté: oui, la leur, qui consistait à en priver les autres. J’ai voulu prendre la parole une fois: on m’a très vite enlevé le micro. Ils croyaient refaire la révolution d’octobre 1917 et instaurer enfin la démocratie à la place du régime " fasciste " (sic !) de De Gaulle. Leur démocratie n’était que leur dictature. Beaucoup d’autres étaient partis profiter du beau temps qui a régné tout l’été.

    Mai 68, c’est l’affrontement entre une jeunesse mal dans sa peau et la génération de ses parents sidérée par sa violence. Mais c’est aussi le soutien à Castro et à Guevara, héros de la révolution cubaine qui ont fait fuir, emprisonné ou exécuté des milliers de Cubains, à Mao Tse Toung, avec ses gardes rouges et les millions de morts de sa révolution culturelle, à Staline dont les exactions avaient été pourtant dévoilées par Khrouchtchev…

    L’idéologie marxiste, sous les formes léniniste, trotskyste ou maoïste, était omniprésente parmi les contestataires étudiants et universitaires, et se manifestait par des drapeaux rouges et l’Internationale: ils ne voyaient que l’intervention américaine au Vietnam, qu’ils jugeaient contraire aux droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, mais justifiaient celles de l’URSS en Europe de l’est qui, au contraire, avaient mis ou maintenu au pouvoir un régime stalinien, et n’espéraient que l’avènement en France du communisme quel qu’en soit le prix. Les étudiants qui n’étaient pas de gauche se laissaient entraîner dans cette dynamique faute de soutien s’ils y résistaient.

    Les intellectuels et universitaires qui soutenaient les contestataires, comme Jean-Paul Sartre qui cachait la réalité du régime soviétique aux prolétaires pour "ne pas désespérer Billancourt", le cinéaste Jean-Luc Godard qui soutenait les gardes rouges et la révolution culturelle de Mao, et bien d’autres, professeurs à l’université, artistes de renom, écrivains, journalistes, etc. ont une très grande responsabilité dans la poursuite du mouvement.

    Ils ont joué un rôle indigne de leur fonction: au lieu de défendre la démocratie, qui est l’application de la loi votée par le peuple ou ses représentants, ils l’ont dénaturée en reconnaissant le pouvoir de la rue. Les autres responsables se sont tus, à part quelques personnalités comme Raymond Aron, bien isolé à la Sorbonne et peu entendu. Toute opposition rationnelle était impossible, et le régime politique démocratique dépassé.

    Mai 68: la violence légitime

    Le mouvement de mai 68 a montré la faiblesse à la fois politique et populaire de la démocratie. En 1968, on pouvait s’opposer au pouvoir politique en toute légalité: malgré le monopole de l’ORTF sur les radios télévisions, le régime était de nature démocratique, avec des élections libres, des journaux non censurés, une opposition légale. L’Humanité n’avait jamais été interdite, et Raymond Aron critiquait régulièrement le gouvernement gaulliste dans Le Figaro.

    Pour Max Weber, dans une démocratie, l’État est le seul détenteur de la violence légitime. Les violences commises par des gens qui ne respectent pas la loi sont donc les premières à devoir être condamnées et réprimées, par la violence réciproque nécessaire des forces de l’ordre chargées de maintenir le régime démocratique. Mais c’est la violence de la police qui a été la plus critiquée, alors que c’est elle qui était conforme à la démocratie et qui a été la plus maîtrisée.

    C’est encore cette situation qui prévaut: certains syndicalistes et responsables politiques considèrent que l’occupation de locaux par des grévistes est légitime, et que l’expulsion par les forces de l’ordre ne l’est pas. Ils acceptent la force pour la contestation, mais la refusent pour le retour à la normalité. Ils risquent de provoquer une réaction violente des individus opposés aux contestataires, et de provoquer une guerre civile.

     

    Ne nous leurrons pas: la guerre civile en France en 1968 a été évitée par le comportement responsable des syndicats ouvriers, et le retour de De Gaulle de Baden, où il avait rencontré le général Massu, n’y est pas pour rien.

    Universités: éternel mai 68 ?

    Mai 68, ce fut un feu d’artifice d’illusions généreuses, de jeux de mots, d’idées farfelues, d’utopies délirantes, d’excès dangereux, de discours démagogiques: un chahut gigantesque, une logorrhée sans fin. Mais c’est un feu qui couve encore. Tous les ans depuis 1968, particulièrement à chaque réforme, il y a eu des grèves de lycéens et d’étudiants dans les lycées et universités sans même parfois qu’ils sachent pourquoi, avec le soutien actif de collègues et même parfois de doyens de faculté.

     

    Les étudiants ne subissent aucune conséquence de leurs grèves, contrairement aux salariés: les sujets des examens sont toujours adaptés aux grèves et ne portent que sur la partie du programme traité, et les taux de réussite plus élevés qu’à l’habitude.

    Les enseignements seraient-ils inutiles? Les revendications marxistes restent très présentes, en particulier à l’école normale supérieure, dont un professeur, Alain Badiou, soutenait en 1979 les Khmers rouges en train d’assassiner leur propre peuple.

    Mai 68 a perverti le fonctionnement des universités et au-delà de la démocratie. On trouve maintenant acceptable que des manifestants – pas seulement étudiants mais salariés d’entreprises, exploitants agricoles, chauffeurs routiers,  etc. occupent des locaux, les dégradent, bloquent les routes et les trains, déversent des tonnes de fumier devant les préfectures ou les hypermarchés, empêchent les gens de travailler: on peut comprendre leur exaspération devant des réformes parfois incompréhensibles, mais cela ne justifie pas des actions dont la violence commence dès qu’elles empiètent sur la liberté des autres. La démocratie, c’est l’opposition par des manifestations respectueuses des autres, et par le vote.

    Ceux qui glorifient actuellement mai 68, qui soutiennent les zadistes, qui protestent contre les violences policières, qui  "continuent le combat", vont-ils défendre les black blocs dont les actions et les slogans rappellent étrangement ceux des manifestants de 68 ? Regardons les images: leur violence est-elle pire que celle des étudiants ? La seule différence est leur tenue paramilitaire.

    Comment condamner la violence d’Action directe en France, de la Fraction armée rouge en Allemagne, des Brigades rouges en Italie sans condamner ce mouvement qui leur a donné naissance ? Évidemment, leurs membres tuaient des individus, mais les régimes défendus par Jean-Paul Sartre, Daniel Cohn-Bendit, Alain Geismar, Jacques Sauvageot, Jean-Luc Godard et autres avaient commencé de cette façon et s’étaient renforcés par des assassinats en masse.

    La France a un gros problème éducatif en amont de ces mouvements de folie collective. Elle fabrique des enfants rois qui ne supportent pas la moindre frustration ni chez eux, ni dans les établissements scolaires, qui, petits, trépignent jusqu’à obtenir satisfaction, et, plus grands, se croient tout permis et éduquent leurs enfants dans cet état d’esprit. La démocratie se limite pour eux à l’exercice de leur propre volonté: ils ne respectent pas la règle du jeu.

    L’audace, l’intolérance, le courage, l’hystérie exercent une sorte de fascination sur la population que, dans un régime démocratique, la police et la gendarmerie sont chargées de protéger. Cela rend bien difficile l’exercice de l’autorité politique et le travail des forces de l’ordre.

    Toutes les réformes sociales d’envergure seront confrontées à ces difficultés tant que ce problème éducatif n’aura pas été résolu, et que les partis politiques continueront de privilégier leurs intérêts à court terme  à la défense d’un régime qui leur garantit pourtant d’exister.

     

  • C'est quoi ces guignols? dehors!

     

    Evreux (27): la communauté turque manifeste contre la stèle dédiée au génocide arménien

    Des drapeaux turcs, quelques drapeaux français. Et un même mot d’ordre, scandé en boucle: "Laissons l’histoire aux historiens“. Ce samedi 12 mai, entre cent (suivant la police) et trois cents personnes (suivant les organisateurs) ont manifesté leur mécontentement dans les rues d’Évreux. Les raisons de la colère  L’inauguration, il y a quelques semaines, d’une stèle dédiée aux victimes arméniennes de 1915, sur laquelle est inscrit le mot génocide.

    "C’est ce mot qui nous dérange le plus. Nous souhaitons que ce mot soit enlevé de la stèle" confirme Remzi Sekerci, le président de l’association franco-turque d’Évreux, organisateur du rassemblement. Porteurs d’un message "de paix " et de "vivre ensemble",  (MENTEURS! Ils veulent nous imposer leur façon de vivre et de se comporter… dehors!) les manifestants se sont toutefois arrêtés devant ce monument de la discorde, situé près du nouveau palais de justice. Une stèle placée sous la protection de policiers armés, pour éviter tout débordement ou provocation. Ce que le président de l’association réprouve, c’est que "la politique s’immisce dans l’histoire“.  Il en tient rigueur à la municipalité d’Évreux, qui prêterait selon lui le flanc à ceux qui chercheraient la haine, l’hostilité et la violence de l’histoire, en déformant notre passé conjoint" a-t-il déclaré. La France, comme une vingtaine d’autres pays, a cependant reconnu l’existence dudit génocide par une loi mémorielle promulguée en janvier 2001.

    www.paris-normandie.fr

    1) Destitution de la nationalité française

    2) Expulsion manu militari IMMEDIATEMENT

    On n'en veut pas en taule: il faudrait encore les nourrir!

     

  • Livre

    L'EMBAUMEUR ET LES MORTS

    Olivier Emphoux est embaumeur. Avec l'aide d'Annette Geffroy, il livre des témoignages sur ses expériences professionnelles. Il a déjà sorti plusieurs livres et va partout sur les plateaux et médias pour en faire la promotion.

    Je n'ai lu AUCUN de ses livres. Je veux juste réagir sur son assertion: “je ne suis pas voyant“ (le voyant prédit l'avenir, monsieur) “ni médium“ (les médiums seraient une catégorie “élite“ dans la voyance… bobard des tireurs et tireuses de cartes).

    Explication très précise:

    Un médium, regardez sur le dictionnaire: c'est un intermédiaire, (entre les morts et les vivants?) c'est aussi la taille des vêtements, en angliche s'entend!!! Malgré les publicités d'escrocs qui s'affirment “médium“ parce que “cela fait bien“ dans le CV, un médium n'est pas un ou une voyante. Un médium est la personne qui fait l'intermédiaire entre les morts et qui donnent de leurs nouvelles aux vivants. Au début du siècle dernier, on appelait ainsi les spirites (ceux qui faisaient “tourner les tables“).

    Il fut un temps, au début de ma carrière, où les médiums étaient flores à Toulouse, ma ville, et sans doute, un peu partout en France. Il s'agissait de personnes de la profession qui affirmaient être en contact avec les morts de votre entourage. J'en ai rencontré un qui me décrivit ma grand-mère. C'était un portrait qui convenait à toutes les grand-mères de France et de Navarre mais pas à la mienne (paternelle s'entend) qui était totalement atypique). Depuis, ma religion est faite concernant ces crétin-es!

    Pour avoir plus de 30 ans d'expérience dans la profession mortuaire et parce qu'il respecte les morts qui lui “passent“ entre ses mains, cet embaumeur à fini par “sentir“ des “choses“ venant des décédés. C'était obligatoire. Explication plus loin.

    Cependant, là où le bat me blesse, c'est qu'il se permet de dire haut et fort: la vie après la mort existe. Faux. J'ai déjà parlé de ma théorie (au début de ma carrière, intuitive, puis, scientifiquement prouvée depuis): nos souvenirs, sensations, idées, impressions ne s'inscrivent pas dans notre cerveau mais dans une sorte de “sac“ invisible, qui nous suit en permanence et dans lequel s'entasse, à chaque seconde, tous les éléments de notre vie quotidienne. Ce sac invisible que j'appelle “sac mémoriel“ est relié à notre être organique par une corde invisible mais vibratoire, tout comme est le sac l'est.

    Quand nous mourrons, ce lien met un jour ou deux pour se détacher de nous et rejoindre le continuum de l'Inconscient collectif. Parfois, ce sac (invisible toujours, je rappelle) peut rester à proximité du décédé: c'est ce “sentiment là“ que nous pouvons ressentir. Tous. De façon plus ou moins consciente. Notamment en cas de décès brutal et imprévisible de l'être aimé.

    Et ce monsieur Emphoux qui est au contact permanent des morts, a fini par ressentir ces vibrations invisibles et les percevoir -de façon plus forte- que la majorité des gens s'entend. Mais, les défunts ne lui sont pas connus: il n'a donc aucune relation d'amitié ou tendresse familiale avec ces personnes. Ho! je suis persuadée qu'avec son “émotion“ compassionnelle d'humain (ce monsieur à l'air d'être quelqu'un de raisonnable et d'amical“ il “sent“ bien des “choses venant“ des personnes défuntes.

    Mais, cela s'arrête là. Il ne pourra jamais raconter la vie de ces gens. Seul-e une voyante de mon style fait de la rétrocognition et raconte des bribes de la vie du décédé. Je suis persuadée que cet embaumeur “ressent“ des choses, qu'il peut -même- voir des phénomènes se produire. Dont la lévitation d'un corps, un jour. Je pense que c'est dû simplement à la puissante “télépsychie“ du décédé: c'est depuis le “sac mémoriel“ que lui parvient de fortes vibrations qui peuvent interférer avec son instant présent. Et lui donner l'impression forte que le décédé lui passe un message.

    Pour affirmer que la vie après la mort existe, il devrait pouvoir nous raconter 10 ou 20 000 anecdotes très précises et détaillées (puisque c'est le nombre de défunts -la fourchette varie selon les interviewes qu'il donne, mais c'est un détail) dont il s'est occupé. Il n'y a aucune raison pour que certains morts “parlent“ et d'autres pas. Et puis, pourquoi seulement à lui et pas à leur famille.

    Ce n'est pas parce qu'il a lu ou écouté des conférences et autres vidéos d'un anesthésiste toulousain qui va partout -avec toute une smala de perturbé-es de la cervelle- et qui s'appuie sur ses études longues et “scientifiques“ pour monter une sorte de secte de "croyants au retour des morts" qu'il doit se mettre à leur diapason et affirmer haut et fort que la vie existe après la mort.

    Arrêtez -TOUS- vos affirmations qui ne sont pas scientifiquement prouvées!

    https://youtu.be/ZRQyLMxq-Z4

     

     

  • Incroyable et même phénoménal!

    Une chercheuse fait l'incroyable découverte d'extraits de la Bible effacés d'un manuscrit coranique datant du VIIIe siècle 

    Éléonore Cellard est chercheuse au Collège de France, auteur d’une thèse intitulée "la transmission manuscrite du Coran", un sujet de recherche lui conférant un statut de spécialiste en la matière. C’est justement pendant qu’elle étudiait un fragment manuscrit du Coran datant du VIIIe siècle qu’elle a fait une surprenante découverte : la présence d’un palimpseste, c’est-à-dire de phrases effacées d’un manuscrit, puis recouvertes de nouvelles en remplacement.

    Les phrases révélées par Éléonore Cellard sur le manuscrit coranique ne viennent de nul autre qu’un autre livre religieux, à savoir la Bible.

    Le précieux document, vraisemblablement égyptien, et vieux de 13 siècles, a été vendu lors d’une vente aux enchères organisée par Christie’s pour la coquette somme de 597 750 livres sterling, soit environ 678 504 euros, dépassant largement sa valeur initialement estimée, selon le Huff Post.

    Christie’s avait au préalable pris le soin de répondre favorablement à la requête d’Éléonore Cellard, et lui avait fait parvenir des numérisations afin qu’elle puisse étudier le parchemin à son bon vouloir. C’est au cours de ses analyses qu’elle a ainsi pu découvrir des phrases effacées sur le manuscrit, et remplacées par d’autres, une pratique courante à une époque où les supports d’écriture étaient extrêmement rares, et chers. Les textes les plus divers étaient ainsi régulièrement supplantés par d’autres. Néanmoins, ce cas de figure était extrêmement rare en ce qui concerne les textes religieux, au caractère sacré, intouchable.

    On situe l’Hégire, qui marque le début de l’ère musulmane, à l’année 622 de notre calendrier. Le manuscrit étudié par Éléonore Cellard daterait du VIIIe siècle, soit deux siècles après l’Hégire, et donc relativement tôt à l’échelle de la civilisation musulmane. Derrière le texte coranique copte se cachait un passage écrit en sahidique, dialecte dérivé du copte parlé par les Chrétiens égyptiens, issu du Deutéronome, le cinquième livre de la Bible hébraïque. Comme l’a si bien dit au Guardian Éléonore Cellard :

    "Nous avons ici un témoin des interactions culturelles entre les différentes communautés religieuses". Ce qui prouve bien que cette religion débutante ne demandait pas la mort de ceux qui ne la pratiquent pas!

    Christianisme et Islam auraient ainsi été des vases communicants à l’époque de l’émergence de la civilisation musulmane en Égypte. Pourquoi le passage biblique a-t-il exactement été remplacé? D'où et quand provient précisément ce manuscrit? De passionnantes questions gravitent toujours autour de ce parchemin qui n’a pas fini de révéler tous ses secrets, et qui constitue un trésor inestimable pour tous les historiens, pressés de voir les réponses qui en émergeront.

    https://www.demotivateur.fr/article/une-chercheuse-fait-l-incroyable-decouverte-d-extraits-de-la-bible-effaces-d-un-manuscrit-coranique-datant-du-viiie-siecle-13362