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Opinions - Page 89

  • Le giton à macrouille

    La folle soirée d’Alexandre Benalla au Damas Café après les révélations du "Monde"

    ENQUÊTE "20 Minutes" retrace la soirée qu’Alexandre Benalla a passée dans un bar à chicha proche de l’Élysée le soir où "Le Monde" a révélé qu’il avait molesté des manifestants le 1er mai

    En analysant les fadettes, les enquêteurs ont établi qu’Alexandre Benalla avait eu, au moins, 33 correspondants différents au téléphone le soir des révélations du " Monde ", le 18 juillet 2018.

    Ce soir-là, des policiers ont extrait des images de vidéosurveillance des manifestations du 1er-Mai afin d’aider l’ancien chargé de mission à se défendre.

    L’un d’entre eux a été en lien avec Jimmy Reffas, l’ancien garde du corps de Johnny Hallyday, dont le rôle intrigue.

    A grandes enjambées, Kylian Mbappé entre dans la défense argentine et le cœur des Français. Il est un peu plus de 20 heures, ce 18 juillet 2018, quand les deux écrans du Damas Café se mettent à rediffuser les meilleurs moments de la Coupe du monde en Russie. Deux jours plus tôt, Alexandre Benalla a justement descendu les Champs-Élysées avec les Bleus. Mais ce soir-là, il n’a pas la tête au football. Le Monde l’a appelé en début d’après-midi pour le prévenir qu’il avait été "identifié " comme étant l’auteur de violences sur des manifestants du 1er-Mai. "Mon affaire va sortir…", répète-t-il, depuis, à tous ceux qu’il croise. "On avait l’impression qu’il s’y attendait sans s’y attendre vraiment, résume Christian Prouteau, fondateur du Groupe de sécurité de la présidence de la République. C’était très étrange…"

    Pas suffisamment toutefois pour changer ses habitudes. Il est 20h09 quand Le Monde publie son article. Alexandre Benalla rejoint tout de même le Damas Café. Avec son ami Vincent Crase –lui aussi pris dans la tourmente des événements du 1er mai–, il affectionne ce bar à chicha de la rue du Colisée. A 500 mètres de l’Élysée, il tente donc de se détendre. Mais les vibrations de son téléphone témoignent bien de l’agitation qui grandit à mesure que les révélations du Monde se répandent. Après analyse des fadettes, les enquêteurs ont relevé des contacts avec pas moins de 33 correspondants différents ce soir-là, entre 20h30 et 2h28. La plupart ne servent qu’à gérer la crise.

    La galère de trois policiers pour copier un CD illégal

    Alors que les charbons de la chicha rougissent à peine, un drôle de ballet se joue ainsi dans les rues de Paris. A la préfecture de police, un commissaire un peu zélé se met en tête de dégoter des images de vidéosurveillance démontrant que les manifestants de la place de la Contrescarpe étaient, eux-mêmes, violents. Une façon de laisser entendre que l’intervention musclée d’Alexandre Benalla était plus légitime qu’il n’y paraît.

    Rapidement, Maxence Creusat extrait une vidéo où l’on voit un couple jeter des cendriers et une carafe d’eau sur les CRS. Dans le jargon, on appelle cela des "PZVP": des "plans de zone de la ville de Paris ". Les sortir du système est illégal. Dès le lendemain, le commissaire confessera avoir fait  “une connerie". Mais, ce soir-là, Laurent Simonin, son supérieur, l’encourage.

    Sur la route des vacances, celui-ci parvient même à lui affecter le renfort de Jean-Yves Hunault pour cela. Il s’agit de l’officier de liaison entre la préfecture de police et l’Élysée.

    Mais, sur l’île de la Cité, dans les locaux de la Direction de l’ordre public et de la circulation, les deux hommes ne parviennent pas à faire une copie du fameux CD. Maxence Creusat, propose donc d’aller chez lui, à quelques rues à peine, persuadé d’y parvenir avec son propre matériel. Mais là aussi, la technique a raison de lui. Il est finalement plus de 23 heures quand Jean-Yves Hunault se résout finalement à remettre le CD original à Alexandre Benalla, toujours attablé au Damas Café.

    Yassine Belattar et Arno Klarsfeld donnent des "conseils"

     

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    Sur les écrans, Kylian Mbappé poursuit ses arabesques. Dans les fauteuils en face, Alexandre Benalla, lui, ressent toujours les vibrations de son portable. Depuis trois heures, ses amis témoignent de leur soutien. Un ancien député (PS) du Pas-de-Calais l’appelle pour lui dire "de tenir le coup". L’animateur de Radio Nova, Yassine Belattar, tente de lui faire prendre conscience que "la situation est catastrophique". Deux journalistes veulent obtenir une réaction. Et l’avocat Arno Klarsfeld se fend d’un texto de "conseils". A toutes fins utiles…

     

    Mais c’est surtout le petit monde de la sécurité qui vient au secours du jeune père de famille. Au bout du fil se succèdent un ancien boxeur, quelques policiers dont un commissaire, le secrétaire général du préfet délégué à la sécurité de l’aéroport de Roissy et même un général de gendarmerie bien embêté de voir son numéro apparaître dans la procédure. "J’avais rencontré Alexandre lors d’une cérémonie, justifie-t-il aujourd’hui. Je l’avais trouvé sympathique. Je voulais prendre des nouvelles. Mais c’est tout! Rien de plus à dire! "

    Jimmy Reffas, l’ancien garde du corps de Johnny Hallyday envoie des textos

    Dans la longue liste de correspondants, c’est notamment le nom de Jimmy Reffas qui intrigue aujourd’hui les enquêteurs. Il s’agit de l’ancien garde du corps de Johnny Hallyday. Sa société – Protection Athena – est domiciliée dans un petit lotissement de Carvin (Pas-de-Calais). Sauf que ce soir-là, Jimmy Reffas est dans le 11e arrondissement de Paris quand il échange avec Alexandre Benalla. Sollicité par 20 Minutes, l’ancien protecteur du "Taulier" dément pourtant avoir eu le moindre "contact téléphonique" avec l’ancien chargé de mission élyséen.

    Impossible donc de savoir pourquoi il a joint Alexandre Benalla à 22h43 ce fameux mercredi soir, comme le montre l’analyse des fadettes. Impossible surtout de savoir pourquoi il a, deux minutes plus tard, envoyé des SMS à Jean-Yves Hunault, avant que son portable ne cesse brusquement d’émettre. Au moment pile où celui-ci arpentait les rues de Paris pour venir remettre le fameux CD à Alexandre Benalla…

    Des contacts en Normandie pour protéger la compagne d’Alexandre Benalla

    Au Damas Café, le chargé de mission, lui, continue de remercier poliment chaque interlocuteur avant de raccrocher. Mais son esprit est concentré sur sa famille. Deux jours plus tard, alors en garde à vue, il laissera entendre que sa compagne est "certainement partie à l’étranger se reposer et fuir les journalistes avec [leur] bébé. " Une diversion? En réalité, depuis le Damas Café, Alexandre Benalla passe, durant la soirée, plusieurs coups de fil à des proches installés dans un petit village de l’Eure. C’est justement là-bas que les policiers de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) finiront par retrouver Myriam. B. après l’avoir cherchée pendant deux mois.

    La compagne d’Alexandre Benalla sera ainsi interrogée, le 28 septembre, dans une petite caserne de gendarmerie normande posée le long d’une route sans âme. Alors “en arrêt maladie“, elle refusera de dévoiler le nom de "l’association" qui l’emploie. Il s’agit en fait de la République en marche qui a fini, le 11 janvier, par signer une rupture conventionnelle de contrat avec elle. Est-ce Alexandre Benalla, gêné, qui lui a conseillé de cacher la vérité aux enquêteurs? "Je ne sais pas, se souvient un de ses anciens amis. Mais, au moment des révélations du Monde, il était vraiment en panique. Il tenait absolument à protéger sa compagne“.

        #Benalla : Stanislas Guerini, délégué général de LREM, a confirmé, ce jeudi matin lors d'une conférence de presse, que la compagne d'Alexandre Benalla, avait bien été salariée du parti, comme @20Minutes le révélait le 4 janvier.

        cc @la_comete https://t.co/XvjzFdv3g4

        — Vincent Vantighem (@vvantighem) January 24, 2019

    Le téléphone d’Ismaël Emelien "borne" près du Damas Café à 2h28

    A ce moment-là, le portable du chargé de mission n’est pas déchargé. C’est au tour des collègues d’entrer en scène. Certains prennent des nouvelles depuis Périgueux (Dordogne) où ils accompagnent le chef de l’État qui doit, le lendemain, dévoiler le nouveau timbre-poste. François-Xavier Lauch, le chef de cabinet d’Emmanuel Macron envoie un SMS, tout comme le médecin-chef du Président.

    Mais c’est surtout Jean-Luc Minet, le commandant militaire en second de l’Élysée qui est à la manœuvre. Pendant plus de quatorze minutes, il dialogue avec Alexandre Benalla sans que l’on sache de quoi les deux hommes discutent. Mais le lendemain, le militaire envoie un courriel à tous les plantons de l’Elysée pour leur demander d’interdire d’accès Alexandre Benalla si celui-ci se présente à l’accueil. Et même de vérifier "visuellement" jusque sous la banquette arrière des véhicules qui entrent pour voir s’il ne s’y cache pas…

     

    L’état-major commence à lui tourner le dos mais "l’observateur de la manifestation du 1er-Mai" bénéficie encore du soutien des conseillers les plus politiques de l’Elysée. Ludovic Chaker, très actif pendant la campagne présidentielle, est en contact permanent avec lui. Tout comme Ismaël Emelien. Il est 2h25. Le Damas Café s’apprête à fermer mais le conseiller envoie encore des SMS à Alexandre Benalla. Son téléphone "borne" même dans le secteur, à 2h28.

    Pour les enquêteurs, Ismaël Emelien semble donc "le plus en capacité" d’avoir pu récupérer le fameux CD contenant les images de vidéosurveillance auprès de Alexandre Benalla cette nuit-là. Est-ce lui qui a ensuite permis, au beau milieu de la nuit, leur diffusion sur un compte Twitter proche de la République en marche? Avec des éléments de langage pro-Benalla repris partout? Contacté par 20 Minutes, ce dernier n’a pas souhaité "faire de commentaire". Il n’a pas non plus été auditionné par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, malgré la demande des parlementaires (LR).

    Quant à Alexandre Benalla, rattrapé depuis par "l'affaire des passeports diplomatiques", il aurait aujourd’hui quitté la région parisienne. Il ne sait peut-être pas que le Damas Café a changé de nom. Il s’appelle désormais le "Shamyat restaurant". Il promet "le meilleur chawarma syrien" de tout Paris. Mais propose toujours un espace où fumer tranquillement la chicha en regardant des matchs de football.

     

  • Coulé!

    L’Humanité: on dirait bien que la fête est finie !

    Quel titre parviendrait à survivre si la manne étatique lui était retirée? Certainement pas l’Huma, dont les lecteurs se raréfient à vue d’œil.

    J’espère que vous êtes bien calé dans votre chaise et que vous tenez fermement votre tasse de café entre vos mains car ce que je m’apprête à vous dire risque de vous plonger dans une irrépressible hilarité ! Figurez-vous que d’après Patrick Le Hyaric, directeur du journal l’Humanité, et accessoirement député européen et membre du Parti communiste (PCF):

    "Laisser mourir l’Humanité reviendrait à affaiblir la presse de qualité et à assécher encore plus le débat contradictoire“.  (28 janvier 2019)

    Pour Le Hyaric, l’équation est simple: laissez l’Huma disparaître et c’est rien moins que le pluralisme des idées et la démocratie que vous tuez!

    Avouez que c’est gratiné de la part d’un organe médiatique qui a toujours soutenu et qui soutient encore les pires dictateurs de la planète dès lors qu’ils sont dûment estampillés "communistes" ou "progressistes", lesquels dictateurs brillent notamment par leur acharnement à réduire toute opposition désobligeante pour eux, presse comprise.

    Le faux pluralisme

    Mais il faut dire que dans la bouche des hommes de la presse traditionnelle et des hommes politiques français, "pluralisme" ne signifie nullement multiplicité des opinions diffusées via des entreprises de presse indépendantes dans leur financement et innovantes pour attirer les lecteurs, mais recours constant à la puissance publique pour obtenir des aides pour compenser un lectorat en chute libre.

    Or de ce point de vue, on peut dire que l’Humanité fait figure de champion. Le titre a reçu 3,7 millions d’euros d’aides directes en 2016 et 4,2 millions en 2017, ce qui correspond à 46 centimes par exemplaire diffusé – un record absolu1 ! Dans les années 2012 à 2014, c’était plus de 6 millions d’euros qui lui arrivaient ainsi chaque année. Dans le même temps la diffusion payée a chuté de plus de 40 000 exemplaires par jour au début des années 2010  à 32 700 en 2018.

    Malgré tout cela et malgré toute sa "qualité" éditoriale auto-proclamée, l’Humanité a annoncé jeudi dernier à ses 175 salariés, dont quelque 125 journalistes, que l’entreprise était en cessation de paiements et que leurs salaires de janvier 2019 seraient payés non pas par le journal mais par un fonds de garantie des salaires prévu en de telles circonstances.

    Et c’est donc ce matin que le quotidien doit se présenter devant le tribunal de commerce de Bobigny afin d’obtenir une mise en redressement judiciaire lui permettant de poursuivre son activité plutôt que la liquidation pure et simple qui signifierait 175 licenciements et la disparition "d’une des composantes historiques de la presse française". Une effroyable perspective que Patrick Le Hyaric ne veut pas envisager.

    L’État pour renflouer l’Huma

    Ce n’est pourtant pas la première fois que le quotidien communiste est confronté à des difficultés financières importantes. Et il faut dire qu’il a toujours trouvé moyen de se faire renflouer, au nom de ce pluralisme de pure forme qui fait que l’État n’hésite jamais à utiliser les lourds impôts des Français pour financer des titres de presse qu’ils n’achèteraient probablement jamais.

    On se rappelle qu’en décembre 2013, l’Assemblée nationale, poussée par le gouvernement Ayrault,  avait adopté un amendement qui consistait à effacer aux frais du contribuable 4 millions de dette contractée par l’Humanité en 2002. A l’époque, la cessation de paiements était déjà proche. Les banques n’ayant pas voulu suivre, l’Huma avait trouvé un financement complaisant dans les services de l’État.

    Depuis, les appels à la générosité des lecteurs se sont succédés presque chaque année, rapportant de 1 à 2 millions d’euros, mais rien n’y fait, le titre a perdu beaucoup d’argent dans le passé. Si les résultats furent bénéficiaires en 2016 et 2017 (respectivement 1,3 et 1,7 millions de résultat net pour un chiffre d’affaires de 24,0 et 22,1 millions d’euros), les perspectives 2018 sont bien différentes. Les pertes pourraient atteindre 1 million d’euros tandis que la dette augmente dangereusement.

    Le modèle économique du journal ne semble pas viable, notamment parce qu’il fonctionne avec un nombre de salariés exorbitant compte tenu de sa faible diffusion. De plus, 85 % sont cadres. L’Observatoire du Journalisme signalait en 2016 que L’Opinion (35 000 exemplaires en 2015) fonctionnait avec 3 à 4 fois moins de salariés.

    Pression sur l’argent des contribuables

    Mais là où il faudrait procéder à des restructurations et à une refonte complète du modèle pour redevenir attractif et profitable, la direction de l’Humanité préfère de beaucoup nous faire pleurer sur la démocratie et le pluralisme qui risquent de disparaître avec la fin d’une publication d’une telle envergure historique.

    Ce qui, outre de nouveaux appels aux dons et l’organisation d’une grande fête de soutien le 22 février prochain – financements qui ne contredisent en rien ma fibre libérale, se traduit très concrètement par une pression accrue sur l’argent des contribuables via la demande de subventions étatiques supplémentaires et l’exigence que les divers organismes publics s’abonnent systématiquement au journal – autre pratique très en vogue pour maintenir à flot des titres en perdition sous couvert de culture et d’information:

    "Nous proposons aux élus progressistes et républicains de contribuer à donner leur juste place à nos journaux dans les bouquets de presse des bibliothèques et médiathèques (…) Nous appelons l’État à prendre de nouvelles initiatives pour défendre le pluralisme de la presse, à augmenter l’aide aux quotidiens à faibles ressources publicitaires“. (Patrick Le Hyaric, L’Humanité, 28 janvier 2019)

    Une complainte qui a su éveiller la sympathie de moult personnalités médiatiques. Pour Natacha Polony, récemment arrivée à la tête de la rédaction de Marianne, le journal a un talent incomparable pour mettre en valeur la poésie. "Rien que pour cela, il mérite de vivre":

    L’Humanité est un des rares journaux capables de consacrer deux pleines pages à la poésie. Rien que pour cela, il mérite de vivre. Et pour le pluralisme qui est la condition du débat démocratique.

    https://t.co/hWMiNETLaR

    Natacha Polony (@NPolony) 25 janvier 2019

    Pour d’autres, nostalgiques, il ne faudrait pas oublier que derrière l’organe officiel du PCF, on parle du grand journal fondé par le grand Jean Jaurès. Il s’est peut-être, parfois, un tout petit peu égaré dans des soutiens politiques discutables – mais qui n’a pas eu à une époque sa petite fibre généreuse et gauchisante, n’est-ce pas?

    En réalité, ce qu’il fait ou ce qu’il dit ne devrait pas importer: si l’Huma, ou tout autre entreprise de presse, est capable de développer un modèle profitable, payant ou pas, financé par ses lecteurs et des mécènes ou des actionnaires privés, il mérite de vivre, quels que soient sa ligne éditoriale ou son goût plus ou moins prononcé pour la poésie. Sinon, il ne lui reste qu’à évoluer ou disparaître.

    Communisme criard et hypocrite

    C’est l’appel obligé à l’argent des autres qui pose problème, et il faut bien dire que de ce point de vue, la vaste majorité de la presse traditionnelle est concernée. Quel titre parviendrait à survivre si la manne étatique lui était retirée? Certainement pas l’Huma, dont les lecteurs se raréfient à vue d’œil à mesure que le Parti communiste perd de son attrait politique auprès des électeurs.

    Il est vrai que le journal trimbale de page en page un communisme criard et hypocrite dont on sait maintenant que toutes les applications réelles furent des échecs sanglants. Ça peut rebuter. Même s’il n’est plus l’organe officiel du PCF comme il le fut de 1920 à 1994, son directeur de la rédaction Patrick Apel-Muller mettait une certaine fierté à expliquer hier sur France Inter que:

    "Aujourd’hui, c’est le journal de la gauche de transformation au sens large, avec ses racines communistes, ses racines syndicalistes…".

     

    Bref, communiste.

    On ne peut oublier que dès sa création en 1904, Jean Jaurès plaça le journal dans les pas du collectivisme défini par Marx (en revanche il était pour un financement indépendant…):

    "L’humanité n’existe point encore ou elle existe à peine. À l’intérieur de chaque nation, elle est compromise et comme brisée par l’antagonisme des classes, par l’inévitable lutte de l’oligarchie capitaliste et du prolétariat. Seul le socialisme, en absorbant toutes les classes dans la propriété commune des moyens de travail, résoudra cet antagonisme et fera de chaque nation, enfin réconciliée avec elle-même, une parcelle d’humanité. "

    On ne peut oublier ensuite que le journal a suivi aveuglément toutes les directives venues d’URSS et de l’Internationale communiste: la mort de Lénine (1924) fut abondamment pleurée, le pacte Molotov-Ribbentrop (1939) fut salué comme un grand pas pour la paix mondiale et une riposte à l’impérialisme britannique et Staline fut décrit comme " l’homme que nous aimons le plus" .

    La répression soviétique du soulèvement de Budapest en Hongrie (1956) inspira tant de ravissement au rédacteur en chef de l’époque, André Stil, qu’il n’hésita pas à écrire dans l’Humanité du 20 novembre 1956:

    "Budapest recommence à sourire à travers ses blessures“.

    Dans les années 1970, Soljenitsyne et d’une façon générale tous les dissidents soviétiques furent systématiquement calomniés et accusés de sympathies pro-nazies. Pas mal pour un journal qui, en 1940, s’est rapproché de l’occupant nazi pour pouvoir reparaître2.

    Du côté du communisme tropical, Castro, Chavez et Maduro furent l’objet de dithyrambes et de soutiens invraisemblables compte tenu de l’effroyable situation politique, sanitaire et sociale dans laquelle ils ont allègrement plongé leur pays.

    L’émancipation par la haine

    Pour l’Huma, Castro flanqué de son homme de main Ernesto " Che " Guevara était " un des dirigeants du mouvement d’émancipation humaine ". Quant à Chavez, il fut salué comme " un phare qui s’est éteint ". Inutile de dire que Maduro est maintenant l’innocente victime d’un coup d’État impérialiste orchestré par les ennemis de la révolution bolivarienne, États-Unis en tête.

    Et c’est tout naturellement dans les pages de ce charmant média que notre inénarrable " fonctionnaire de la révolution ", j’ai nommé le délicieux Jean-Luc Mélenchon, a pu écrire sans sourciller:

    "Ce qu’est Chavez ne meurt jamais. C’est l’idéal inépuisable de l’espérance humaniste, de la révolution (…) Il n’a pas seulement fait progresser la condition humaine des Vénézuéliens, il a fait progresser d’une manière considérable la démocratie“.  (L’Humanité, mars 2013)

    On aurait du mal à épuiser le sujet des sublimes accomplissements de l’Humanité. Pour finir, rappelons-nous juste qu’en 2016, la CGT a bloqué la parution de tous les journaux qui ne voulaient pas publier son tract contre la loi Travail. Alors que Le Figaro, L’Opinion ou Libération mettaient leurs éditions numériques à disposition gratuite du lectorat, seule l’Humanité paraissait en kiosque, témoignant ainsi qu’il y a bien une " presse aux ordres " en France, mais pas forcément celle qu’on croit et pas forcément aux ordres de qui on pense.

    Tout cet humanisme débordant, tant de probité candide, et pourtant si peu de lecteurs ! On dirait bien que pour l’Huma, la fête est finie. Et je m’en réjouis.

    À titre de comparaison, en 2017, Le Monde et Le Figaro ont reçu respectivement 5,1 et 5,7 millions d’euros, mais par exemplaire, cela représentait 6 centimes. ↩

     Il avait été interdit par Daladier dès août 1939 en raison de son soutien au pacte germano-soviétique. ↩

    Par Nathalie MP. - Contrepoints.org

     

  • Les Gj donnent de l'argent aux SDF

     

    La photo que les merdias ne vous montreront pas...

    Pour eux, les Gj, c'est la peste brune, une bonne fois pour toute!

    Falsificateurs!!!

  • 23 ans: une belle jeunesse française...

    clair, net, précis... intelligent...

    ouf! il existe encore des jeunes qui réfléchissent!!!

    Non, je ne suis pas royaliste!!

     

  • Climat: une seule planète nous suffit amplement

    Chaque fois que j'entends cela je me dis: comment font-ils pour calculer leurs dires? on nous dis cela tous les ans à la bisto de naz, j'en suis sûre... pour faire peur aux gens... et tous les débiles qui manifestent pour que les gouvernements réagissent aux problèmes climatiques sont décérébrés par ces oiseaux de mauvais augure... même chose que: ne mangez pas de la viande, ça donne le cancer...

    Nous n’avons pas besoin d’une deuxième planète, mais d’institutions qui permettent à l’homme de s’adapter aux inévitables évolutions de son environnement.

    Depuis une dizaine d’années, les médias nous annoncent la fin du monde en titrant par exemple: " Depuis ce matin, l’humanité vit à crédit; la totalité des ressources renouvelables de la planète a été épuisée"… donc il nous faut une deuxième planète pour survivre.

    Depuis Malthus à la fin du XVIIIe siècle les prophètes de malheur se sont succédé et leurs prévisions apocalyptiques se sont toujours révélées fausses.

    Il est cruel mais nécessaire de citer Stanley Jevons, René Dumont, Paul Ehrlich, Lester Brown, Teddy Goldsmith… relayés par le Club de Rome, le WWF, Greenpeace, Worldwatch Institute, France Nature Environnement… et même par le Vatican (Encyclique Laudato Si).

    Comment en est-on arrivé à répéter année après année de telles contrevérités alors que l’état de la planète s’améliore?

    Dans les années 1970, la communauté scientifique se préoccupait du refroidissement climatique. Ainsi que le constatait l’écologiste britannique Kenneth Watt en 1970, " si la tendance actuelle continue, la planète va se refroidir de quatre degrés en 1990 et de onze degrés en 2000. C’est à peu près le double de ce qui nous conduirait à une ère glaciaire".

    Le plus remarquable est que ces mêmes prophètes  non seulement ne reconnaissent pas leurs erreurs mais persistent en déclarant que leurs prévisions étaient justes mais simplement précoces! " Tout se passe comme si le fait d’avoir toujours eu tort par le passé les confortait dans l’idée qu’ils auraient raison dans l’avenir".  (Tertrais, 2011).

    Abondance des ressources

    Il convient de rappeler qu’entre 1850 et 2018 les prix (indicateurs de la rareté) des matières premières ont été divisés par 5 tandis que la population mondiale a été multipliée par 5 et le revenu par habitant par 10… et tout indique que cette extraordinaire performance se poursuit au XXIe siècle. Faut-il aussi préciser que les pays placés en tête dans les classements en matière de liberté économique et de revenu par habitant sont également ceux qui disposent du meilleur état écologique.

     

    À ce point nous devons considérer le modèle proposé par la courbe environnementale de Kuznetz. Bien qu’approximative et contestée, cette courbe, fondée sur l’observation de deux siècles de croissance économique, met en évidence que si, dans un premier temps, à l’augmentation de la richesse correspond une dégradation de l’environnement, la courbe s’inverse dès lors qu’apparaît l’abondance (autour de 10 000 euro/an et par habitant).

    Dans la mesure où l’on escompte une sortie massive de la pauvreté il faut donc s’attendre, toutes choses étant égales par ailleurs, à une pression importante sur les ressources environnementales. Ceci est bien illustré par la Chine qui a probablement atteint le point d’inflexion de la courbe environnementale de Kuznetz et commence à se préoccuper des externalités insoutenables liées à sa croissance.

    Il est probable que ce phénomène va concerner tous les pays échappant à l’extrême pauvreté. Il faut donc s’attendre au cours des 20 prochaines années à une croissance économique mondiale susceptible de porter atteinte à la qualité environnementale des pays concernés mais aussi de l’ensemble de la planète. Mais, comme par le passé, l’évolution des technologies, et des institutions (dont l’échange et les droits de propriété) permettront de poursuivre l’amélioration environnementale et le bien-être de l’humanité.

    Aujourd’hui, c’est le contraire qui est prédit: sous la pression d’une communauté scientifique politisée et des media avides de catastrophisme, le réchauffement de la planète est devenu un thème central, relayé sans relâche par le Groupe d’experts intergouvernemental, GIEC-IPCC, sur l’évolution du climat rattaché aux Nations Unies, dont les affirmations répétées sont devenues des vérités incontestables, quelle que soit leur véracité scientifique.

    Ceci devrait nous rappeler Lyssenko ou le scandale des avions renifleurs des années 70 à savoir qu’une hypothèse relayée massivement par les institutions devient vérité officielle incontestable sous peine de sacrilège.

    Ainsi les modèles de prévision du réchauffement onusiens établis à la fin du siècle dernier se sont déjà révélés approximatifs ou erronés, ce qui permet de douter du catastrophisme à l’horizon de la fin de notre siècle. Comme l’a encore montré l’économiste Rémy Prud’homme, le réchauffement repose sur une science fragile. D’ailleurs beaucoup de décideurs n’y croient pas vraiment: les milliardaires continuent d’acheter de somptueuse villas les pieds dans l’eau et le Conservatoire du Littoral de maîtriser le foncier sur des zones qui seront submergées à brève échéance!

    Une autre voie

     

    Si l’on accepte la réalité d’un réchauffement il est temps d’encourager et de mettre en œuvre des politiques susceptibles d’y faire face et de concilier croissance et environnement.

    Tout d’abord, puisque l’aide aux pays en voie de développement sous sa forme actuelle est largement inefficace et parfois même contreproductive (corruption), il convient soit de la supprimer soit d’en modifier le contenu. À savoir:

    encourager la responsabilité individuelle par la diffusion des droits propriété privés ou en commun;

    renforcer l’État de droit (Rule of law) et le pouvoir des citoyens.

    En fin de compte, comme le précisait The Economist, dès 2005 " la main invisible verte: les marchés constituent un atout pour l’environnement pour autant que les écologistes puissent apprendre à les aimer " que le Président Clinton résumait " la main invisible du marché a aussi un pouce vert!".

    Dénoncer l’imposture

    La pensée unique, politiquement correcte diffusée par les media répond à une logique bien analysée par Jean de Kervasdoué dans son excellent ouvrage " Ils pensent que la nature est bonne " (2016):

    Il n’y a pas d’autres domaines que l’écologie ou les préoccupations les plus justifiées voisinent avec les plus évidentes bêtises, ou la confusion des concepts est aussi manifeste, où les croyances l’emportent sur la raison, où la pression sociale est aussi sirupeuse que violente, ou l’idéologie prend le masque de la vérité, où les intérêts se cachent sous la bannière de la générosité, où les informations sont partielles, partiales et souvent truquées. Cette bouillie de faux concepts, de grands sentiments et d’intérêts camouflés conduit les hommes les plus respectables à proférer doctement les plus évidentes contrevérités… et, surtout, à prendre les plus incontestables bienfaits de la science pour le plus grand des dangers. Pourquoi ce fossé entre la réalité et sa perception?

    En fait il s’agit d’un combat idéologique affirmant que la Nature est innocente et bonne et que l’Humanité est mauvaise, une version sécularisée du jardin de l’Eden.

    Pour conclure, le pessimisme n’est plus de saison et l’espoir est là pour autant que les institutions permettent la liberté et la responsabilité des hommes. La pauvreté et la destruction des ressources environnementales associées à la rareté, peuvent être résolues en recourant aux institutions élaborées et sélectionnées par les hommes au cours des siècles. Depuis des millénaires l’humanité a su s’adapter et survivre à des  modifications climatiques de grande ampleur et les media et certains scientifiques rendent un mauvais service à la cause environnementale en refusant d’ouvrir le débat et en reprenant en boucle des slogans flattant le catastrophisme.

    Nous n’avons pas besoin d’une deuxième planète, mais d’institutions qui permettent à l’homme de s’adapter aux inévitables évolutions  de son environnement. Max Falque

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    Climat: une seule planète nous suffit amplement

    Nous n’avons pas besoin d’une deuxième planète, mais d’institutions qui permettent à l’homme de s’adapter aux inévitables évolutions de son environnement.

    Depuis une dizaine d’années, les médias nous annoncent la fin du monde en titrant par exemple: "  Depuis ce matin, l’humanité vit à crédit; la totalité des ressources renouvelables de la planète a été épuisée "… donc il nous faut une deuxième planète pour survivre.

    Depuis Malthus à la fin du XVIIIe siècle les prophètes de malheur se sont succédé et leurs prévisions apocalyptiques se sont toujours révélées fausses.

     

    Il est cruel mais nécessaire de citer Stanley Jevons, René Dumont, Paul Ehrlich, Lester Brown, Teddy Goldsmith… relayés par le Club de Rome, le WWF, Greenpeace, Worldwatch Institute, France Nature Environnement… et même par le Vatican (Encyclique Laudato Si).

    Comment en est-on arrivé à répéter année après année de telles contrevérités alors que l’état de la planète s’améliore?

    Dans les années 1970, la communauté scientifique se préoccupait du refroidissement climatique. Ainsi que le constatait l’écologiste britannique Kenneth Watt en 1970, " si la tendance actuelle continue, la planète va se refroidir de quatre degrés en 1990 et de onze degrés en 2000. C’est à peu près le double de ce qui nous conduirait à une ère glaciaire".

    Le plus remarquable est que ces mêmes prophètes  non seulement ne reconnaissent pas leurs erreurs mais persistent en déclarant que leurs prévisions étaient justes mais simplement précoces! " Tout se passe comme si le fait d’avoir toujours eu tort par le passé les confortait dans l’idée qu’ils auraient raison dans l’avenir".  (Tertrais, 2011).

    Abondance des ressources

    Il convient de rappeler qu’entre 1850 et 2018 les prix (indicateurs de la rareté) des matières premières ont été divisés par 5 tandis que la population mondiale a été multipliée par 5 et le revenu par habitant par 10… et tout indique que cette extraordinaire performance se poursuit au XXIe siècle. Faut-il aussi préciser que les pays placés en tête dans les classements en matière de liberté économique et de revenu par habitant sont également ceux qui disposent du meilleur état écologique.

     

    À ce point nous devons considérer le modèle proposé par la courbe environnementale de Kuznetz. Bien qu’approximative et contestée, cette courbe, fondée sur l’observation de deux siècles de croissance économique, met en évidence que si, dans un premier temps, à l’augmentation de la richesse correspond une dégradation de l’environnement, la courbe s’inverse dès lors qu’apparaît l’abondance (autour de 10 000 euro/an et par habitant).

    Dans la mesure où l’on escompte une sortie massive de la pauvreté il faut donc s’attendre, toutes choses étant égales par ailleurs, à une pression importante sur les ressources environnementales. Ceci est bien illustré par la Chine qui a probablement atteint le point d’inflexion de la courbe environnementale de Kuznetz et commence à se préoccuper des externalités insoutenables liées à sa croissance.

    Il est probable que ce phénomène va concerner tous les pays échappant à l’extrême pauvreté. Il faut donc s’attendre au cours des 20 prochaines années à une croissance économique mondiale susceptible de porter atteinte à la qualité environnementale des pays concernés mais aussi de l’ensemble de la planète. Mais, comme par le passé, l’évolution des technologies, et des institutions (dont l’échange et les droits de propriété) permettront de poursuivre l’amélioration environnementale et le bien-être de l’humanité.

    Aujourd’hui, c’est le contraire qui est prédit: sous la pression d’une communauté scientifique politisée et des media avides de catastrophisme, le réchauffement de la planète est devenu un thème central, relayé sans relâche par le Groupe d’experts intergouvernemental, GIEC-IPCC, sur l’évolution du climat rattaché aux Nations Unies, dont les affirmations répétées sont devenues des vérités incontestables, quelle que soit leur véracité scientifique.

    Ceci devrait nous rappeler Lyssenko ou le scandale des avions renifleurs des années 70 à savoir qu’une hypothèse relayée massivement par les institutions devient vérité officielle incontestable sous peine de sacrilège.

    Ainsi les modèles de prévision du réchauffement onusiens établis à la fin du siècle dernier se sont déjà révélés approximatifs ou erronés, ce qui permet de douter du catastrophisme à l’horizon de la fin de notre siècle. Comme l’a encore montré l’économiste Rémy Prud’homme, le réchauffement repose sur une science fragile. D’ailleurs beaucoup de décideurs n’y croient pas vraiment: les milliardaires continuent d’acheter de somptueuse villas les pieds dans l’eau et le Conservatoire du Littoral de maîtriser le foncier sur des zones qui seront submergées à brève échéance!

    Une autre voie

     

    Si l’on accepte la réalité d’un réchauffement il est temps d’encourager et de mettre en œuvre des politiques susceptibles d’y faire face et de concilier croissance et environnement.

    Tout d’abord, puisque l’aide aux pays en voie de développement sous sa forme actuelle est largement inefficace et parfois même contreproductive (corruption), il convient soit de la supprimer soit d’en modifier le contenu. À savoir:

    encourager la responsabilité individuelle par la diffusion des droits propriété privés ou en commun;

    renforcer l’État de droit (Rule of law) et le pouvoir des citoyens.

    En fin de compte, comme le précisait The Economist, dès 2005 " la main invisible verte: les marchés constituent un atout pour l’environnement pour autant que les écologistes puissent apprendre à les aimer " que le Président Clinton résumait " la main invisible du marché a aussi un pouce vert!".

    Dénoncer l’imposture

    La pensée unique, politiquement correcte diffusée par les media répond à une logique bien analysée par Jean de Kervasdoué dans son excellent ouvrage " Ils pensent que la nature est bonne " (2016):

    Il n’y a pas d’autres domaines que l’écologie ou les préoccupations les plus justifiées voisinent avec les plus évidentes bêtises, ou la confusion des concepts est aussi manifeste, où les croyances l’emportent sur la raison, où la pression sociale est aussi sirupeuse que violente, ou l’idéologie prend le masque de la vérité, où les intérêts se cachent sous la bannière de la générosité, où les informations sont partielles, partiales et souvent truquées. Cette bouillie de faux concepts, de grands sentiments et d’intérêts camouflés conduit les hommes les plus respectables à proférer doctement les plus évidentes contrevérités… et, surtout, à prendre les plus incontestables bienfaits de la science pour le plus grand des dangers. Pourquoi ce fossé entre la réalité et sa perception?

    En fait il s’agit d’un combat idéologique affirmant que la Nature est innocente et bonne et que l’Humanité est mauvaise, une version sécularisée du jardin de l’Eden.

    Pour conclure, le pessimisme n’est plus de saison et l’espoir est là pour autant que les institutions permettent la liberté et la responsabilité des hommes. La pauvreté et la destruction des ressources environnementales associées à la rareté, peuvent être résolues en recourant aux institutions élaborées et sélectionnées par les hommes au cours des siècles. Depuis des millénaires l’humanité a su s’adapter et survivre à des  modifications climatiques de grande ampleur et les media et certains scientifiques rendent un mauvais service à la cause environnementale en refusant d’ouvrir le débat et en reprenant en boucle des slogans flattant le catastrophisme.

    Nous n’avons pas besoin d’une deuxième planète, mais d’institutions qui permettent à l’homme de s’adapter aux inévitables évolutions  de son environnement. Max Falque

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