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Opinions - Page 93

  • La vraie histoire de la France des années 30 Vs 2018

    Puisque Macron veut parler des années 30, allons-y, et tant pis pour lui !

    J’ai bien aimé la comparaison faite par Macron entre la situation européenne actuelle, en proie à la lèpre nationaliste, et sa situation dans les années trente.

    Je n’ai pas aimé la comparaison pour elle-même mais pour l’erreur fondamentale qu’elle contient et qui permet de ridiculiser le locataire de l’Élysée.

    Évoquer la lèpre nationaliste revient à assimiler Marine Le Pen et Marion Maréchal, dictateurs en jupons, à Hitler et Mussolini.

    Or, je ne vois pas ces dames actuellement parader au pas de l’oie, en uniforme, bras tendu avec brassard et croix gammée.

    Je n’ai pas vu non plus de meeting du Rassemblement national dans un grand stade avec marche aux flambeaux, prestation de serment et forces de l’ordre couteau à la hanche et brodequins aux pieds.

    Les rédacteurs des discours du locataire de l’Élysée font des comparaisons intenables entre les deux époques en tentant de stigmatiser les actuels opposants nationalistes de France.

    Ils sont en plein contresens historique en affirmant que la volonté hégémonique et expansionniste des dictatures des années trente, en Europe, Allemagne et Italie, en Asie, le Japon, seraient à l’œuvre dans les partis nationalistes de 2018, car c’est tout le contraire qui nourrit les mouvements nationaux du XXIe siècle.

    Dans les années trente, il s’agissait de passer les frontières pour voler les richesses du voisin.

    En 2018, il s’agit de fermer les frontières pour que les peuples d’Europe ne se fassent pas voler leurs richesses au sens large : richesse en avoirs mais aussi richesse culturelle, richesse intellectuelle, richesse en liberté d’être, richesse en tranquillité et en bien-vivre ensemble entre gens de bonne compagnie, richesse de lire, travailler, écrire, étudier et sortir le soir sans se faire tirer dessus ni se faire égorger par les musulmans et les mafias macronienne et merkellienne.

    Le plus drôle, c’est que l’individu de l’Élysée, dont on nous dit pourtant qu’il aurait fait "les grandes écoles", ne semble même pas être capable de saisir le tissu d’âneries qu’on lui fait lire devant les micros et sur les plateaux TV.

    Les conseillers de l’Élysée se seraient montrés beaucoup plus judicieux à établir un parallèle entre les dirigeants des démocraties européennes des années trente et les actuels putatifs démocrates détenteurs du pouvoir en France.

    Dans ce dernier lot, je mets toute la classe politique LREM et ses obligés pour des postes à pognon de dingue du Modem, les mous du coude Républicains comme Juppé, Bertrand, Raffarin, Pécresse, les sans-parti de la bonne pensée, etc., les socialistes et hamonistes et même jusqu’à certains Insoumis qui, nonobstant leur appellation, se révèlent on ne peut plus soumis.

    Pourtant les points de similitude ne manquent pas entre les démocrates et démocraties actuels et les dictatures et les démocrates de l’époque.

    En 1933, en Allemagne, les juifs et les magasins juifs étaient attaqués sans relâche par les SA de Röhm.

    En 2018, en France, les juifs et les magasins  juifs font l’objet d’un génocide à bas bruit de la part  des troupes musulmanes de Macron.

    En 1933, en Allemagne, le bureau de la propagande autorisée interdisait toute voix divergeant de la ligne éditoriale officielle.

    En 2018, en France, Macron a désormais interdit de dire les vérités qui dérangent, notamment sur les musulmans qui ont déclaré la guerre au pays.

    En 1933, en Allemagne, des bandes de nazis occupaient les rues, traquant et bastonnant tous ceux qui ne leur revenaient pas.

    En 2018, en France, les bandes musulmanes et les bandes tout court de Macron traquent et bastonnent impitoyablement les Français qui ne leur reviennent pas, les dépouillant de tout ce qu’ils ont de valeur sur eux.

     

    En 1933, en Allemagne, les homosexuels étaient pourchassés, traqués, bastonnés en pleine rue par les tenants du pouvoir.

    En 2018, en France, il en va de même. Les musulmans protégés du pouvoir en place n’hésitent plus, tous les jours, à manifester violemment leur homophobie et lesbophobie par des tabassages en règle pour déviationnisme coranique. Sans que la justice, complice, n’y fasse rien, qui laisse tout ce petit monde bien en liberté pour mieux terroriser la France comme en Algérie dans les années 90.

    Autant prévenir dès aujourd’hui tous les membres des associations qui sont révoltées par ces agissements : en pays musulman, les homosexuels sont jetés des toits et les femmes libérées sont lapidées.

    Ils échappent encore au pire à ce jour en France, mais avec Macron en 2022, ils devraient savoir maintenant leur avenir, il leur faudra choisir dans les urnes entre un destin final avec LREM et ses affidés et un destin normal avec Marine et Marion, peut-être même dès 2019 pour un coup d’arrêt européen au totalitarisme musulman et dès 2020 pour un arrêt local de l’avancée de la peste brune dans leur commune.

    En 1933, en Allemagne, il était vain pour tout juif ou opposant qui s’était fait molester et voler en pleine rue au vu et au su de tous, police comprise, de porter plainte et d’espérer réparation de la part des tribunaux et la condamnation des auteurs des razzias et exactions.

    En 2018, en France, il en va de même, voyous, truands, assassins qui vous volent, tabassent, violent sont à nouveau libres dans la rue le soir même, prêts à recommencer.

    Les plaintes, quand elles sont seulement prises en compte, n’aboutissent jamais, les réparations ne sont jamais recouvrées et les juges manifestent plus d’indulgence pour les auteurs des agressions que pour les victimes.

    De 1933 à 1938, les politiciens de France et de Grande-Bretagne ont constamment baissé leur pantalon devant Hitler et Mussolini alors qu’une guerre préventive évitait toute la suite et n’aurait jamais obligé d’appeler au secours les Américains.

    En 2018, Macron et Merkel baissent constamment pavillon, pour rester poli, devant les bandes d’allogènes qui s’arment dans les banlieues, qui cassent et brûlent les lieux de culture et d’épanouissement, comme les écoles, les gymnases, les médiathèques.

    Avant, très bientôt, d’être obligés d’appeler au secours les armées libres de Pologne et de Hongrie qui, seules, demain, seront capables d’éradiquer la peste brune musulmane et mafieuse qui gangrène l’Europe et son économie.

    En 1938, c’est Daladier et Chamberlain qui livrent la Tchécoslovaquie à Hitler.

    En 2018, c’est Macron et Merkel qui livrent le Royaume françois et le Saint-Empire germanique aux troupes ennemies sarrasines.

    Ainsi, ceux qui rédigent les pensées et discours de l’hôte de l’Élysée, que ce dernier va réciter sans sembler les comprendre devant les journalistes, ont fait un mauvais parallèle et ne sont pas capables  d’appréhender le sens de l’Histoire et de la réalité en marche, bouffis de l’idéologie qui les aveugle.

    Les nationalistes européens de 2018 n’ont d’autre but que de protéger l’Occident d’une guerre contre les allogènes et les Sarrazins qui se comportent vindicativement comme les régimes hitlérien et mussolinien de 1933.

    Les soi-disant démocrates au pouvoir en Europe actuellement, Juncker, Merkel, Macron et les autres ont exactement la même attitude que leurs prédécesseurs des années trente : reculer devant la montée des périls jusqu’à livrer des pays comme la Tchécoslovaquie au fascisme allemand, croyant, comme le dira Churchill, éviter la guerre dans le déshonneur pour finir par avoir et la guerre et le déshonneur.

    Or, Macron, Merkel, Juncker et leur bande, c’est exactement cela, la guerre et le déshonneur, qui laissent l’infiltration de notre Europe par les 5es colonnes de l’ennemi, allant même jusqu’à les soutenir et les armer contre les vrais défenseurs des démocraties de pays qui veulent rester libres : les nationalistes.

    Jean d’Acre

     

    PRENEZ VOS PRÉCAUTIONS

    fin mai jusqu'à fin septembre 2020, cela ira très, très mal en France

    et cela ira mal de septembre 2020 et les 18 mois suivants!

     

  • Comment couler encore plus la France?

    Plafonnement des paiements en espèces: les entreprises françaises en péril

    quand les sur-transpositions de Bercy portent atteinte aux entreprises françaises.

    Les directives européennes, au moins depuis l’année 2005, ont imposé des obligations de vigilance auxquelles sont soumises les personnes négociant des biens dès lors qu’elles effectuent ou reçoivent des paiements en espèces pour un certain montant, que la transaction soit effectuée en une fois ou sous la forme d’opérations fractionnées qui semblent être liées.

    C’est ainsi que la 3e directive européenne du 26 octobre 2005 (n°2005/60/CE) a imposé la mise en place d’un seuil de vigilance de 15 000€; seuil rabaissé à 10 000€ dix ans plus tard par la 4ème directive européenne du 20 mai 2015.

    La France, faisant preuve d’une lecture particulièrement restrictive de ces textes, décide alors d’imposer non pas des seuils de vigilance mais des seuils d’interdiction de paiements en espèces au-delà de 1 000€ pour les résidents français (3 000€ pour les monnaies électroniques) et de 10 000€ pour les non-résidents (et 15 000€ pour les transactions relevant du secteur du luxe).

    En légiférant ainsi, les pouvoirs publics n’ont pas pris en compte l’impact significatif qu’engendraient de telles mesures sur le secteur du luxe, du commerce de l’art, des antiquités et du tourisme.

    En effet, la France qui accueille plus de 80 millions de visiteurs par an se prive de ce fait de toute une clientèle particulièrement aisée (ressortissants chinois, japonais, brésiliens, russes et moyen-orientaux) qui a l’habitude de procéder à des transactions au moyen de paiements en espèces: lorsque ces clients apprennent l’existence de cette réglementation au moment du paiement en boutique, 34 % d’entre eux renoncent à l’achat (Xerfi France, Étude d’impact, septembre 2016). Rappelons ici incidemment que pour 44 % des touristes chinois, le shopping est un critère déterminant dans le choix de destination.

    Quant au seuil d’interdiction touchant les résidents français, l’étude XERFI indique qu’une vente sur 4 est annulée du fait de cette restriction à 1 000 €, laquelle était ignorée par 79,6 % des clients avant l’achat.

    Non seulement l’instauration de tels seuils d’interdiction porte atteinte à la libre circulation des capitaux et des moyens de paiement telle que définie à l’article 63 du traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne, mais elle contribue surtout à créer d’importantes distorsions de concurrence entre les entreprises européennes.

    En effet, de nombreux autres États membres de l’Union Européenne disposent d’une législation beaucoup plus souple: par exemple, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Luxembourg, l’Autriche ou encore l’Irlande ne fixent aucun seuil pour les paiements en espèces, mais bien des procédures de surveillance. Ces seuils de surveillance, tels qu’imposés par Bruxelles garantissent, de plus, la traçabilité des personnes qui payent en cash au-delà de 10 000 €. En imposant des interdictions, la France se coupe de cette traçabilité et donc de surveillance. De plus, cette inégalité de traitement des espèces contribue à déporter injustement une partie des échanges commerciaux vers les autres États européens et États frontaliers.

    La Commission européenne le reconnaît: dans son dernier rapport du 12 juin 2018, elle relève que les restrictions aux paiements en espèces " peuvent inciter les consommateurs et les entreprises à renoncer à effectuer une transaction, à déplacer la transaction dans un pays où ces restrictions n’existent pas, de sorte qu’elles contribuent à des déplacements artificiels d’activités commerciales. "

    C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de déposer un recours administratif pour faire évoluer l’état du droit actuel, et redonner au luxe à la française la compétitivité économique qu’il mérite.

    Avocate fiscaliste docteur en droit conseillère régionale d’Île-de-France, 1er Vice-président de l’Alliance Centriste. 

    Déléguée générale du comité Vendôme. ↩

    Déléguée générale UBH union de la bijouterie et de l’horlogerie.

  • Des yaourts et des glaces plus chers

    Deux mesures qui vont jeter un froid sur l’emploi dans les régions!

    Le projet de loi de finances 2019 contient deux mesures "cachées" qui risquent de mettre en péril toute la filière du transport frigorifique et de la logistique frigorifique! Rien que cela!

    C’est le message que fait passer Jean-Eudes Tesson, président de " la chaîne logistique du froid ", association regroupant les professionnels du transport sous température dirigée? Transfrigoroute France, l’UNTF et l’USNEF.

    Le projet de loi de finances 2019 prévoit, en effet, la suppression du taux réduit sur la TICPE (la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) et sur le gazole non routier (le GNR).

    Or, chaque professionnel du transport sous température dirigée sait qu’il faut alimenter en permanence le moyen de transport en énergie, que ce soit un conteneur ou une semi-remorque frigorifique, quand le tracteur est à l’arrêt. Cette énergie est fournie par des groupes frigorifiques fonctionnant au GNR. Il n’est pourtant pas difficile de comprendre, même pour un député LREM, que si on débranche son réfrigérateur, les denrées périssables qu’il contient seront vite perdues! La profession estime que cette suppression des taux réduits entraînera une augmentation des taxes de 350%! Augmentation qui sera, naturellement, répercutée sur le prix des prestations, donc finalement sur le prix du yaourt ou de l’esquimau Gervais, si cela existe encore.

    Au surplus, il est envisagé, au nom de la protection de l’environnement, de mettre en place une "taxe additionnelle" sur les fluides frigorigènes HFC (hydrofluorocarbone) pour inciter les entreprises à accélérer le remplacement de ces fluides dangereux!

    Or, la logistique et le transport sont des secteurs d’activité très porteurs en termes d’emplois et d’investissements et il y a un cruel manque de main-d’œuvre. Pour 2018, 109.805 embauches sont prévues par l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications dans les transports et la logistique (OPTL). Et il s’agit essentiellement d’emplois régionaux susceptibles de redynamiser les territoires. Malheureusement, un emploi sur deux ne peut être pourvu, faute de candidats.

    Cette "péripétie" illustre bien, si besoin en était encore, l’incroyable incompétence des " gens qui nous gouvernent " et la mainmise totale des fonctionnaires de Bercy sur le pouvoir. Ces fonctionnaires sont des experts pour aller "gratter le fric" partout où c’est possible et se fichent " comme de l’an quarante " des conséquences pratiques de leurs décisions.

     

  • Violences gratuites en augmentation

    Depuis janvier, 170.000 personnes ont été victimes d’agressions gratuites,

    "lynchées pour un sourire, une cigarette refusée ou un regard"

    Les violences gratuites sont en hausse en France. Policiers et gendarmes en dénombrent plus de 700 chaque jour.

    Pour un jeune homme de 25 ans, tout a basculé pour un sourire, sur le parking d’une discothèque de Perpignan (Pyrénées-Orientales). "Une personne m’a posé la question: “’pourquoi tu souris?" et je lui ai dit “pourquoi je n’ai pas le droit de sourire?" et de là c’est parti (…) une dizaine d’agresseurs m’ont porté des coups", raconte-t-il sous couvert d’anonymat. Six minutes d’un déchaînement de violence gratuite. Bilan: un traumatisme crânien, des dents cassées et de multiples hématomes.

    Comme lui, près de 170 000 personnes ont été victimes d’agressions gratuites, sans aucun motif crapuleux, depuis janvier dernier. Une augmentation de 7,7% en un an, qui comprend aussi les violences domestiques. Parfois, ces agressions débouchent sur des drames. Il y a eu 134 morts depuis le début de l’année, le plus souvent dans des conflits banals. Parmi eux, Adrien Perez tué alors qu’il s’interposait dans une bagarre devant une discothèque de l’Isère, en juillet 2018.

    FranceTvinfo

     

  • Au lieu de se faire apprécier…

    on va les exécrer tellement que ça finira mal, très, très mal! La coupe est -déjà- archi-pleine

     

    G-B : elle veut vandaliser une fresque en hommage aux étudiants morts durant la 1ère Guerre parce qu’ils sont tous blancs

    La présidente des étudiants de l’Université de Southampton (G-B) a exigé la destruction d’une fresque murale commémorant les étudiants qui sont morts au combat pendant la Première Guerre mondiale, car les hommes représentés sont tous “blancs“.

    Emily Dawes, la présidente de l’Union des étudiants de l’Université de Southampton, a juré de vandaliser le mémorial à moins qu’il ne soit démoli.

    La fresque, exposée au cœur du campus de l’université, représente des soldats tombés au champ d’honneur – qui étaient étudiants avant de partir combattre pendant la Grande Guerre – en train d’obtenir les diplômes qu’ils auraient du recevoir.

    “Croyez-moi, nous enlèverons la fresque murale d’hommes blancs même si je dois la repeindre moi-même“», a déclaré Mme Dawes sur son compte Twitter.

    Mais, il faut l'enfermer jusqu'à la fin de ses jours, cette con….se

    Plus tard, elle a ajouté: “En tant que Blancs, nous sommes tellement ignorants et fermés d’esprit sans même nous en rendre compte. Écoutez vos amis/collègues/étudiants noirs et demandez leur comment vous pouvez être l’allié qu’ils souhaitent !!!!!!!"

    Le syndicat étudiant s’est excusé pour ses commentaires, mais n’a pas supprimé le message original de Twitter. Le site Web de l’université indique que la murale Rothenstein, qui se trouve dans la salle du Sénat du campus Highfield, a été peinte en 1916 “en souvenir des membres des universités britanniques ayant servi pendant la Grande Guerre“.

     

  • Taxes nouvelles:

    Sport nationale des débiles (édiles) de la république

    L’État français pond par kilo des taxes, lois, réglementations et impôts sur tous les sujets et toutes les activités.

    Sauriez-vous me citer tous les impôts et taxes que compte la France? Je pense que même si vous posiez la question à un énarque il se trouverait dans l’incapacité de vous répondre. Pour la simple et bonne raison que la France en compte quasiment autant qu’elle compte de fromages.

    Connaissez-vous par exemple la taxe sur les sources? Ou celle sur les essieux? Ou bien encore celle sur les pylônes électriques? Toutes ces petites taxes qui s’appliquent à des professions ou des villes très particulières. Elles sont le plus souvent le fruit d’une histoire, d’un fait qui n’a jamais été revu depuis.

    Prenons l’exemple de la taxe farine dont l’abrogation fait l’objet de débats depuis 2016. Instaurée en 1962, elle vise à taxer à hauteur de 15,23€ la tonne de farine produite en France ou dans un pays de l’UE et à destination de la consommation humaine. Son côté anachronique a d’ailleurs une répercussion majeure: les gens n’en connaissent même pas l’existence et ne s’acquittent donc pas de cette taxe.

    Le traçage des arrivées de farine est d’ailleurs un casse-tête pour les douanes. La conséquence directe est donc un coût de collecte disproportionné par rapport au montant récupéré in fine. Il en va de même pour de nombreuses autres taxes dont Bercy prévoit la suppression dans les années à venir.

    Taxe sur l’industrie pornographique

    Saviez-vous qu’il existe en France une taxe sur l’industrie pornographique et que le montant annuel collecté atteint le niveau faramineux de 120.000€? Symbole de la faillite de cet État mammouth, ce dernier n’est même plus capable d’équilibrer le prélèvement de certaines taxes.

    Alors que l’impôt porte en lui le vice immuable de la création de mauvais incentives, nous franchissons ici un niveau supérieur. L’État ne peut plus suivre l’inflation de normes, de taxes et d’impôts imposée par les Parlementaires. Alors que certains textes devraient être revus et au mieux amendés, voire annulés, nos représentants s’attèlent à en créer toujours davantage.

    Nous avons d’ailleurs l’impression que le nombre de lois votées est devenu le critère le plus pertinent pour juger de l’action d’un président. J’ai ainsi vu passer sur Twitter une infographie qui montrait que “seules” 56 lois avaient été votées au bout d’un an de présidence d’Emmanuel Macron, moins que sous Nicolas Sarkozy et François Hollande.

    Depuis quand est-ce que le nombre de lois votées est devenu un critère de jugement de l’action d’un président?

    Le poids de toutes ces lois, taxes et impôts écrase les Français. Alors qu’il devrait se concentrer sur ses fonctions régaliennes, l’État français papillonne et pond par kilo des taxes, lois, réglementations et impôts sur tous les sujets et toutes les activités.

    Face à cette situation ubuesque, symbolisée par ces taxes inutiles, ne serait-il pas enfin temps " d’arrêter d’emmerder les Français "?

    Une nouvelle taxe, baptisée avec poésie Taxe Spéciale d’Équipement Régional.

    Cette taxe sera incluse dans le prochain projet de loi de Finances pour 2017; au passage, on ne s’étonnera pas que la France dispose bien d’une loi de Finances même si cela paraît pour ce pays aussi incongru qu’une loi pour la gestion des puits de pétrole en Suisse. Selon les petits calculs de Bercy, cette taxe ne supportera apparemment pas d’effet Laffer et devrait donc rapporter 600 millions d’euros.

    Le but de cette taxe est de créer un nouvel abondement aux finances des Régions pour financer le soutien aux TPE-PME et plus généralement l’accompagnement économique qui échoit à ces entités alors que ces sujets étaient naguère à la charge des départements. Simplification administrative, réforme territoriale et découpage régional sont passés par là valls minipour ajouter quelques couches au mille-feuille administratif et y redistribuer les incompétences au frais du contribuable.

    Cette nouvelle taxe sera collectée auprès des ménages (dont la trésorerie est au plus haut) et des entreprises (qui, bien sûr, ne reporteront pas cette nouvelle ponction sur leurs prix payés in fine par les ménages, dont la trésorerie est au plus haut, doit-on le rappeler). On s’attend déjà à un succès retentissant, autant sur le plan économique que politique.

    Maintenant, la vraie question, la seule qui vaille et que nos gouvernants se posent avec insistance et componction, est de savoir si cette nouvelle taxe sera suffisante.

    Je vous rappelle que le but est de fusiller remonter le moral des ménages, pas trop haut actuellement. S’arrêter en si bon chemin taxatoire est peut-être une erreur. Taxer un coup de plus avec fermeté serait peut-être faire preuve de gourmandise. Un juste milieu doit être trouvé et à défaut de créer une nouvelle taxe ex nihilo, rien n’empêche de remanier de fonds en combles une ou plusieurs taxes existantes.

    C’est précisément ce qui est proposé avec l’idée d’augmenter un peu la taxe soda.

    Pour ceux qui n’auraient pas suivi les épisodes précédents, rappelons que le gouvernement français, n’ayant aucun scrupule à bobarder le peuple qui l’a placé là, entend lui faire croire qu’en taxant les sodas, il pourra lutter contre l’obésité (tout comme la taxation des cigarettes a permis la disparition des fumeurs, et la taxation du travail, la disparition des empl… oups pardon je m’égare). Accessoirement, n’oublions pas qu’en taxant ce que les gens achètent, on rapporte un peu plus de sous-sous dans la popoche de l’État qui en manque cruellement (par définition). En conséquence, depuis 2012 et sous Sarkozy, les sodas français participent à la lutte contre l’obésité non je blague à la lutte contre l’amaigrissement étatique.

    Selon un rapport parlementaire, la taxe mériterait d’être augmentée. Représentant en effet seulement 2,51 centimes par canette de 33 centilitres, il y a certainement moyen de faire cracher un peu plus au bassinet ce gros richard de consommateur, en la faisant passer à 4,6 centimes par canette. Au passage, le même rapport envisage d’augmenter la taxe sur les barres chocolatées ou de surtaxer tous les produits sucrés qui dépassent un seuil prédéfini. Et pour mettre un peu de vaseline autour de la mesure qu’on pressent impopulaire, le rapport préconise d’en profiter pour supprimer quelques autres taxes alimentaires pour faire bonne mesure.

    L’objectif affiché par cette manœuvre serait la simplification fiscale en supprimant d’autres taxes et en les concentrant sur un nombre restreint de produits. Il faut dire que, comme d’habitude en France en matière de fiscalité, la tuyauterie chromée aux multiples tubulures tintinnabulantes que Bercy a mis en place sur les produits alimentaires peut déclencher des cauchemars chez la plupart des contribuables normalement constitués: une demi-douzaine de tarifs différents pour les huiles, des modalités invraisemblables pour le chocolat suivant son poids ou sa taille, des taxes sur des produits locaux ou dont le bénéfice sanitaire par rapport à d’autres, moins taxés, est connu, la liste est longue, les tubes multiples, les petits boutons et les leviers nombreux.

    Bref, l’idée serait d’élaguer vigoureusement ce foisonnement, de cogner de façon plus forte et plus précise sur les sodas, et, en définitive, de parier sur la capacité de nos parlementaires d’abord, puis de l’administration fiscale ensuite, à fournir un ensemble de textes lisibles, concis et applicables rapidement.

    Vous avez bien lu: nos députés et l’administration derrière entendent nous faire croire qu’ils vont remplacer une myriade de taxes qui rapportent malgré tout des douzaines de millions d’euros à l’État par une simple augmentation de l’une d’entre elles, parvenant ainsi à une simplification fiscale effective.

    C’est bien sûr totalement grotesque.

    Tout comme la nouvelle Taxe Régionale Spéciale d’Élargissement de Sphincters au Tractopelle, cette Augmentation Simplificatrice de la Taxe Soda se terminera en usine à gaz mortels pour le contribuable et les entreprises chargées d’une façon ou d’une autre de la collecter.

    Décidément, le changement n’est pas pour maintenant, et tout comme l’austérité qui n’a jamais eu lieu en France, la simplification administrative, fiscale ou taxatoire est une chimère, et la pause fiscale n’a jamais autant ressemblé à un air de flûtiau joué en distorsion sur des amplis de plusieurs mégawatts.

    Cette nouvelle taxe exceptionnelle sur les grandes entreprises que le gouvernement envisage de créer pour résoudre un enquiquinant problème de trésorerie?

    Le problème est d’autant plus enquiquinant qu’il est directement issu d’un récent jugement de la Cour de justice de l’Union européenne. Cette dernière, saisie par l’Association française des entreprises privées et une vingtaine de grands groupes, a en effet jugé que la taxe à 3% sur les dividendes des grandes entreprises, mise en place par la fine équipe du président Hollande, revenait bien à une double imposition des grandes sociétés multinationales et qu’elle contrevenait donc à l’article 4 de la directive européenne sur les sociétés mères et leurs filiales.

    Or, cette juteuse (mais illégale) ponction fiscale rapportait 2 milliards d’euros par an. Retoqué, l’État français va donc devoir trouver, rapidement, de quoi remplir son budget puisque tout le monde sait qu’il lui est absolument impossible de réduire ses dépenses à hauteur de ses ponctions illégales; son obésité morbide ne sera pas combattue, pas plus en Macronie qu’en Socialie hollandesque, je vous rassure.

    Et qui mieux que ceux qui se faisaient taxer illégalement pour abonder à nouveau au tonneau des Danaïdes? Puisqu’on ne peut pas vous taxer le fondement par vos dividendes, on va le faire via la contribution sociale de solidarité des sociétés, pardi! Et tant pis si la légalité de cette magnifique opération de taxe temporaire (forcément temporaire) "Sois Solidaire Et Tais-Toi" ressemble à s’y méprendre à la légalité de la précédente opération "Par Ici La Bonne Taxe Sur Les Dividendes": on a gagné trois ou quatre nouvelles années.

    Ce petit tour de passe-passe, parfaitement inique et qui évite, encore une fois, toute remise en question au niveau de l’État et de ses sicaires fiscaux, permettra évidemment de résoudre le problème budgétaire en tabassant derechef ceux qui se faisaient tabasser: histoire de varier, le fisc frappera sur la joue droite après la joue gauche. Subtil.

    Bien évidemment, la réussite flamboyante d’une telle mesure (en termes d’emplois, en termes d’incitation entrepreneuriale, et même en termes de rentrées fiscales – un comble) est à prévoir.

    Enfin, il serait dommage de clore le sujet des taxes rigolotes et si singulièrement efficaces sans évoquer un nouveau cas particulier de taxe individuelle tout à fait pertinente et judicieuse.

    L’histoire a été éventée par l’Est Républicain qui relate dans une récente édition la délicieuse aventure taxatoire vécue par Francisco Castano. Ce dernier, qui avait installé une petite serre artisanale de 6 m² (quelques planches et quelques pièces de film plastique) au dessus des dix pieds de tomates plantés dans son jardin, a eu l’idée réellement lumineuse (et, reconnaissons-le, remarquablement honnête et citoyenne) de déclarer cette serre à sa municipalité. Municipalité qui s’est empressée de taxer l’impétrant: 168 euros seront à payer, dont 126 pour la part communale et 42 pour la part départementale, soit 28 euros du mètre carré de serre artisanale, ou presque 17 euros par plant de tomates.

    Même en admettant une vigoureuse production de plusieurs kilos de tomates, notre contribuable aura bien du mal à rentabiliser ses salades estivales, bios ou non.

    Cette mésaventure, qui a pas mal tourné sur les réseaux sociaux, illustre à merveille toute la logique étatique et l’aptitude de l’administration de ne surtout pas s’adapter aux cas concrets qui lui sont fournis, écrasant ainsi les citoyens et les entreprises, petites ou grandes, dans le même égalitarisme fiscal aux résultats collatéraux toujours plus amusants.

    Ainsi, il est peu probable que cet épisode favorise l’honnêteté future des citoyens. Ceux qui auraient eu des velléités de déclarations savent à présent qu’ils seront, eux aussi, sauvagement taxés, sans la moindre marge de manœuvre. Les rentrées fiscales correspondantes disparaîtront donc petit à petit.

    Ainsi, il est peu probable même que ces citoyens se tracassent à construire quoi que ce soit de visible qui pourrait attirer l’œil des voisins (la dénonciation fiscale étant un sport national couru) ou du fisc. Les achats et investissements correspondants disparaîtront donc petit à petit.

    Ainsi, il est même possible que ceux qui voulaient se lancer dans le potager y réfléchiront à deux fois, notamment si l’on doit rajouter les taxes et contrôles sur la récupération de l’eau de pluie et autres misères potentielles que l’administration fiscale ne manquera pas de trouver. Potager qui pouvait entraîner commerce et socialisation avec les voisins, voire déclencher des vocations ou des économies sur le budget familial. Tout ceci disparaîtra là encore petit à petit.

    En somme, les gens honnêtes sont invités à ne plus rien faire, ou à verser dans l’illégal ou cette zone grise loin des doigts prédateurs de Bercy.

    Pas de doute, ces taxes, comme solution à tous les problèmes, c’est une excellente idée, un magnifique projet de société, et un avenir évidemment florissant qui se profile à l’horizon!

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