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Covid-19 : " On a trouvé trop de personnes âgées décédées chez elles de faim et de soif "
La commission d’enquête du Sénat sur la gestion de la crise du coronavirus a repris ses travaux ce mardi en auditionnant les professionnels et associations au service des personnes âgées. Ces derniers ont raconté le lourd calvaire vécu par les aînés dépendants en établissements ou à domicile.
Le drame des personnes âgées isolées à domicile
Devant les sénateurs, les acteurs de la prise en charge à domicile ont dénoncé l’isolement des aînés pendant la période du confinement. "On a trouvé beaucoup trop de personnes âgées décédées chez elles parce qu’elles n’avaient pas mangé ou pas bu", raconte Joëlle Martinaux, présidente de l’union nationale des centres communaux et intercommunaux d’action sociale (Unccas). " Rien ne justifie qu’on mette en isolement total des personnes très âgées. " Les professionnels du secteur décrivent le syndrome du glissemen : des personnes, autonomes avant la crise, sont devenues dépendantes à cause du confinement et du manque de visites de leurs proches. De plus, " les aidants à domicile ne pouvaient pas se fournir en masques car ils n’étaient pas soignants ", souligne Clémentine Cabrières, à la tête de l’association française des aidants.
Dans les Ehpad, le bilan est tout aussi négatif, avec actuellement 14 000 personnes décédées depuis le début de l’épidémie. Les représentants de directeurs d’établissements ont dénoncé un manque d’information de la part des autorités sanitaires, notamment au début de la crise. " Début février, nous avons écrit à Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, pour avoir des informations sur les protocoles sanitaires. Nous n’avons eu aucune réponse pendant un mois ", explique Florence Arnaiz-Maumé, Déléguée général du SYNERPA, syndicat national des établissements et résidences privées pour personnes âgées. "Olivier Véran nous a réunis enfin le 3 mars. Au final, nous avons pu mettre en place tous les protocoles mais toujours avec 3 semaines de retard".
Polémique Obono – Valeurs Actuelles: “Parce que ce ne sont pas des négriers noirs qui ont vendu leurs "frères noirs aux négriers blancs?” s’insurge l’historien Bernard Lugan
Quelle insolite et même "surréaliste" polémique pour un simple pastiche! A travers la personne de Danielle Obono, porte-parole de la France Insoumise, l’hebdomadaire "Valeurs Actuelles" a en effet mis en évidence, sous une forme se voulant humoristique, le rôle de certains peuples africains dans la vente des esclaves noirs aux négriers européens.
Présentée comme une victime de cette traite, Madame Obono a, parait-il, été ulcérée de ce qui pourrait s’apparenter à une "réponse du berger à la bergère". Au mois de juin 2020, devant le Parlement européen, n’est-ce pas le groupe LFI qui a en effet déposé un amendement visant à ne reconnaître comme "crime contre l’humanité" que la Traite européenne, la seule traite européenne, et non "la traite des esclaves" en général, comme cela était prévu dans le texte initial?
Cette polémique illustre en réalité le niveau d’abêtissement et, plus grave encore, de dhimmitude intellectuelle du monde politique français. Trémolos dans la voix, la main sur le cœur, Rassemblement national compris, tous les partis politiques ont en effet réagi par réflexe pavlovien et dans l’ignorance bétonnée de la question. Au pays de Descartes, l’émotionnel semble donc avoir définitivement pris le pas sur la Raison…
Or, par-delà les stupides invectives, les consensuelles indignations et les lâches prises de position de responsables politiques devenus les "baise-cul" du fait accompli, la vérité historique existe. Elle fait consensus chez les universitaires spécialistes de la question: une partie de l’Afrique s’est enrichie en vendant l’autre partie.
Les captifs n’apparaissaient en effet pas par enchantement sur les sites de traite car ils étaient capturés, transportés, parqués et vendus par des négriers noirs aux négriers européens. Comme ces derniers attendaient sur le littoral que leurs partenaires africains leur y livrassent les captifs, il dépendait donc in fine des négriers africains d’accepter ou de refuser de leur vendre leurs "frères" noirs.
Cette coresponsabilité dans l’ignoble commerce négrier a d’ailleurs été clairement mise en évidence par les évêques africains:
"Commençons donc par avouer notre part de responsabilité dans la vente et l’achat de l’homme noir… Nos pères ont pris part à l’histoire d’ignominie qu’a été celle de la traite et de l’esclavage noir. Ils ont été vendeurs dans l’ignoble traite atlantique et transsaharienne" (Déclaration des évêques africains réunis à Gorée au mois d’octobre 2003).
Or, à travers l’artificielle polémique Obono-Valeurs Actuelles, la vérité historique est une fois de plus effacée au profit d’une fausse histoire peu à peu imposée par des méthodes terroristes et lâchement acceptée par tous les partis politiques français.
Ceux qui ne voudront pas être emportés par la tempête médiatique trouveront dans mon livre Esclavage l’histoire à l’endroit, l’argumentaire détaillé leur permettant de réfuter cette histoire devenant insidieusement officielle et dont la finalité est de faire de l’homme blanc un coupable éternel[1].
[1] Le numéro du mois d’octobre de l’Afrique Réelle que les abonnés recevront en fin de semaine prochaine sera un numéro spécial en totalité consacré à la question des traites esclavagistes.
Magistrale Élisabeth Lévy ce matin sur CNews chez Pascal Praud. Une défense imparable de la liberté de la presse et de la liberté d’opinion auxquelles tous les Français sont viscéralement attachés. Tirade à apprendre par cœur:
Magistrale Elisabeth Lévy ce matin sur CNEWS chez Pascal Praud.Une défense imparable de la liberté de la presse et de…
Retour de Zemmour ce soir, après près de deux mois d’absence. L’émission a repris depuis une semaine, mais sans Zemmour et Menant, et c’est moitié moins de visiteurs. Ajoutons, dans la polémique Obono, qu’Éric a subi d’autres attaques que celles de VA, et que lui ne s’est jamais excusé lamentablement à la première salve:
Magistrale Élisabeth Lévy ce matin sur CNews chez Pascal Praud. Une défense imparable de la liberté de la presse et de la liberté d’opinion auxquelles tous les Français sont viscéralement attachés. Tirade à apprendre par cœur:
Scandale Obono: Joséphine Bakhita apporterait son soutien à Valeurs Actuelles
Bakhita est un prénom qui signifie "la chanceuse".
Qui la connaît dans cette France soumise aux diktats gauchistes? Pas même Obono, ni même Diallo et autres Asia et N’Diaye venues d’Afrique récemment, et par avion.
Toute la classe politique de droite comme de gauche, y compris le Rassemblement National, vient au secours d’une immigrée de fraîche date, Daniele Obono, devenue députée dans un pays qu’elle juge raciste. Allez savoir pourquoi.
Il y a-t-il des députés blancs en Afrique autre qu’en Afrique du Sud? Est-ce que des Blancs sont ou ont été ministres au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Tchad, au Mali, etc.?
La France n’a pas attendue le XXe siècle pour avoir d’éminents descendants d’Africains dans des postes de haut niveau. Il serait fastidieux de les nommer dans cet article que je veux court.
Daniele Obono est scandalisée que Valeurs Actuelles la mette en avant à travers un roman d’été, des dessins, la représentant captive d’arabo-musulmans en Afrique et enchaînée, maltraitée si ce n’est plus vu les mœurs de l’époque, puis vendue à des marchands musulmans et à la fin, rachetée par un blanc et libérée. Ce récit est imaginaire, mais des femmes noires ont vécue cette réalité en cent fois pire !
Les réactions idiotes de toute la classe politique de droite et de gauche a dû bien faire rigoler les indigénistes et autres.
Plutôt que s’aplatir, la gauche comme la droite auraient dû se souvenir d’un article paru dans La Croix, qui rappelait la terrible vie de sœur Bakhita, ancienne esclave soudanaise noire, razziée à 9 ans et vendue comme un vulgaire paquet de lessive, utilisée comme bonne à tout faire, et esclave sexuelle en particulier.
Danièle Obono ne sait même pas ce qu’est l’esclavage, hormis dans les livres, et encore. Pas plus d’ailleurs que les demeurés noirs de la LDNA qui ont envahi les locaux de Valeurs Actuelles en bon nazis noirs qu’ils sont, comme le faisaient dans les années trente les SA de Röhm ! Au nom de la liberté… Ils pillent, salissent en attendant mieux et sans doute plus tard.
La terre de France n’est pas une terre africaine, mais les Africains bien intégrés qui acceptent les lois de France ne posent aucun problème aux Français, sauf ces attardés mentaux qui considèrent que la terre de France est devenue une terre africaine. Cela finira par un conflit violent.
Qui était Joséphine Bakhita? Une esclave, vendue, violentée, passant de mains arabes en mains arabes et qui a fini par être rachetée par un Italien blanc pour obtenir sa liberté.
Issue d’une famille composée de quatre sœurs et de trois frères, elle n’a que cinq ans lorsque sa sœur Kishmet est enlevée sous ses yeux par des trafiquants d’esclaves en 1874. À son tour, alors qu’elle avait près de 9 ans, elle est la victime de négriers musulmans qui la vendent et la revendent plusieurs fois, sur les marchés d’El Obeid et de Khartoum, en lui infligeant de mauvais traitements. Le traumatisme est si grand qu’elle en oubliera son premier nom. C’est ainsi qu’on lui donne le nom de Bakhita, qui signifie " la chanceuse " en arabe.
Qu’en pense Danièle Obono? Elle s’en fout très sûrement.
Bakhita se souviendra toute sa vie de ce que lui a fait subir un propriétaire turc. Il l’aura traitée comme du bétail, lui aura fait subir de cruelles scarifications. Elle fut vendue au consul d’Italie à Khartoum, un certain Calisto Legnani, en 1883. Celui-ci lui donne le second prénom de Joséphine. Bakhita a alors 14 ans et sa vie change alors radicalement.
Qu’en pense Rokhaya Diallo? Elle s’en fout très sûrement !
“Valeurs Actuelles“, dans son roman d’été, n’a fait que raconter une histoire imaginaire, mais ce qui est bien réel, c’est l’histoire de ces femmes africaines razziées par les Arabo-musulmans. Mises en esclavage, violées, torturées, exploitées et vendues. Les hommes étaient castrés. C’est celle de Joséphine Bakhita! Elle est bien réelle, contrairement à celle de la gauchiste, indigéniste, et raciste anti-Blancs, Danièle Obono.
Alors, les grandes voix humanistes de gauche et de droite, y compris celle de Wallerand de Saint-Just, trésorier du Rassemblement National, poussent des cris d’orfraies. Quelle pitoyable mascarade. Même Emmanuel Macron qui a tant à faire se fend d’un appel téléphonique à Danièle Obono qui doit encore se tordre de rire depuis, avec son pote Mélenchon.
Revenons à Joséphine Bakhita, qui vit à Venise et sert de nounou à une bourgeoise italienne qui l’avait emmenée avec elle. Durant un court séjour chez les religieuses à l’institut des Catéchistes, elle décide de rester.
"Les sœurs firent mon instruction avec beaucoup de patience, dit-elle, et me firent connaître ce Dieu que tout enfant je sentais dans mon cœur sans savoir qui il était (…) Elle est baptisée le 9 janvier 1890 et elle dit "Ici, je suis devenue fille de Dieu".
Qu’en pense Sibeth N’Diaye? Elle s’en fout très sûrement !
Ce monde de Blancs si raciste d’après ces Noirs vivant grassement en France, et qui libéra Joséphine Bakhita, a même dit, à travers la sœur Supérieure, Anna Previtali " Ni la couleur de la peau, ni la position sociale ne sont des obstacles pour devenir sœur ".
Qu’en pense Lætitia Asia, la mordeuse de taxi? Elle s’en fout très sûrement.
Tout cela pour dire que ce personnel politique français est une honte. Aucune morale, aucune culture historique, un vide politique sidéral, et plus grave encore, une absence de courage. Ces hommes sans couilles paradent sur les plateaux, avec des femmes vides qui leur donnent la réplique. Ce ne sont que des marionnettes. Tous sont si fades, si creux, et si lâches !
Tous ceux qui osent dire la vérité sont condamnés à être vomis par cette presse et ces partis politiques sans colonne vertébrale. En fait, nous sommes en face d’un corps politique mou, visqueux, glissant. Il n’y a plus de gauche, plus de droite, plus de femmes et plus d’hommes de caractère et de convictions. Seulement des planches pourries. On le voit et on les entend d’autant plus, depuis qu’ils sont masqués.
Voyons la réaction de cette Danielle Obono lorsqu’il s’agit de défendre la liberté d’expression des rapeurs et autres artistes du Nique la France. Des arguments très pauvres, des “voilà” à chaque phrase, et une pauvreté du langage effarant.
Chère Joséphine Bakhita, toi qui a souffert d’un cancer douloureux, qui eut une pénible agonie où tu revivais dans tes délires de souffrance, ta mise en esclavage en murmurant, "Lâchez mes chaînes, elles me font mal".
Histoire de la traite négrière par les Arabo-musulmans
Toi qui es décédée en 1947 en invoquant: "Notre Dame ! Notre Dame !" qui fit des miracles, ne pourrais-tu pas en faire un autre. Ne pourrais-tu pas faire un geste envers cette pauvre France, fille aînée de l’Église, pour donner à son personnel politico-médiatique français, non seulement du cœur, un cerveau, des reins, et pour les hommes des couilles, ce qui nous serait bien utile et salutaire.
Eugénie, impératrice des Français: un double anniversaire un peu oublié
En dehors de la ville de Biarritz, qui ne s’est pas montrée ingrate à l’égard de celle à qui elle doit beaucoup, le centenaire de la mort de l’impératrice Eugénie n’a guère mobilisé l’attention.
Pourtant l’année 2020 ne marque pas seulement les 100 ans de sa disparition. Il y a 150 ans, pour la dernière fois de son histoire à ce jour, la France était dirigée par une femme.
Eugénie, Espagnole devenue Française
Il est curieux que les féministes n’aient guère fait entendre leur voix. Pourtant la dernière impératrice des Français a contribué à la cause des femmes. Autant son rôle très traditionnel de bienfaitrice dans le domaine social, que ces messieurs abandonnaient volontiers aux dames, est souvent rappelé, autant son féminisme suscite moins de publicité. Sa personnalité reste méconnue.
D’ailleurs, la notice sur Wikipédia semble avoir été rédigée par un commissaire-priseur qui ne nous épargne aucun diadème ni aucun meuble.
Maria Eugenia de Guzman (Grenade, 5 mai 1826 – Madrid, 11 juillet 1920), comtesse de Teba fut, pour les Français, Eugénie de Montijo. Fille d’un aristocrate espagnol francophile, elle devait à la famille de sa mère d’origine écossaise, des cheveux d’un blond tirant sur le roux.
Elle parlait très bien le français mais conserva toujours un léger accent. Napoléon III avait très habilement justifié son choix: "J’ai préféré une femme que j’aime et que je respecte à une femme inconnue dont l’alliance eût eu des avantages mêlés de sacrifices“.
Bien sûr, l’image d’Eugénie n’est peut-être pas celle d’une féministe telle que l’entendent certaines personnes aujourd’hui. Cette très belle femme, magnifiée par Winterhalter, a été présentée comme frivole, dépensière et légère.
Les Goncourt, méchants à leur habitude, la voyaient "pleine de tout ce qu’il y a de creux". Elle devait être d’ailleurs selon le désir de son impérial époux "le plus bel ornement du trône".
Elle eut ainsi droit à des surnoms peu aimables, "Falbala 1ère", la "Fée Chiffon" ou "Badinguette". Dans sa haine à l’égard de Napoléon III, Victor Hugo l’a même traité de "cocotte".
Elle a régné sur la dernière cour qu’ait connue la France. Étrangère d’origine, elle a subi les habituelles critiques adressées aux épouses des monarques. Elle fut "l’Espagnole" comme Marie-Antoinette avait été "l’Autrichienne". Elle ne fut ainsi jamais populaire.
Dans les opérettes d’Offenbach, les Espagnols sont la cible de plaisanteries diverses. Ne chante-t-on pas dans La Périchole: "Il grandira car il est Espagnol"? Tandis que Les Brigands ridiculisent un ambassadeur espagnol venant de Grenade qui affirme: "Nous sommes de vrais Espagnols". Eugénie, qui n’avait guère le sens de l’humour, devait rayer le nom du compositeur de la promotion de la légion d’honneur à l’été 1870.
L’influence d’Eugénie
Mais derrière l’imagerie Marie-Antoinette à la sauce Sofia Coppola, la figure d’Eugénie se révèle plus complexe et intéressante que cette avalanche de clichés. Elle fut tout sauf l’idiote assurément que bien des contemporains voyaient en elle.
Cette bonne catholique conservatrice, mais non bigote, a eu des prises de position surprenantes pour ceux qui aiment bien ranger les gens dans de petites cases.
Nous la voyons plaider la cause de Baudelaire dont les Fleurs du mal subissent les foudres de la censure. N’a-t-elle pas été aussi une dreyfusarde convaincue? Il est vrai qu’elle vivait alors à l’étranger où l’innocence de Dreyfus a toujours paru évidente.
Son influence, en tout cas, a été loin d’être négligeable. Son féminisme se manifeste très concrètement par de nombreux actes et prises de position.
Elle est intervenue en faveur de Julie Daubié, première diplômée du baccalauréat. Victor Duruy, ministre de l’Instruction publique, favorable à l’accès des filles à l’enseignement secondaire et supérieur, bénéficia de son appui.
Eugénie a soutenu l’inscription de Madeleine Brès à la faculté de médecine. Grâce à elle, Rosa Bonheur fut la première artiste à recevoir la légion d’honneur. L’impératrice aurait souhaité voir George Sand entrer à l’Académie française. Elle devait, enfin, sur ses vieux jours, vivant en exil en Angleterre, soutenir le mouvement des suffragettes.
Trois fois régente
On le sait, les monarchies sont plus féministes que les républiques. Même en France, où les femmes étaient écartées du trône au prétexte d’une prétendue "loi salique", elles ont gouverné le pays à plusieurs reprises.
Ne pouvant être "rois", elles ont du moins été régentes ou mères influentes ou sinon favorites. Blanche de Castille, Catherine et Marie de Médicis, Anne d’Autriche, la marquise de Pompadour ont ainsi joué un rôle politique de premier plan dans l’histoire de notre pays.
Eugénie a été la dernière de cette liste. N’écrivait-elle pas le 22 janvier 1853: "Je tremble… de paraître moins dans l’histoire que Blanche de Castille et Anne d’Autriche". Toutes deux étaient espagnoles d’origine et toutes deux avaient gouverné la France.
Son bilan politique a été fortement critiqué, sans doute à juste raison. Qui a dit que les femmes de pouvoir devaient être moins incompétentes que les hommes de pouvoir?
Elle a exercé la régence à trois reprises. Elle ne se faisait pourtant guère d’illusion sur ses capacités: "Je n’ai jamais été et ne serai probablement jamais une femme politique".
Une autre féministe méconnue, la reine Victoria, devait l’inciter à s’initier à la politique. Elle eut parfois de bonnes formules: "Libérateur de peuples c’est un métier de sot". Elle se souvenait de ses débuts avec Napoléon: "Nous rêvions de travailler au bonheur des peuples et d’améliorer le sort des ouvriers".
Devenue mère, elle eut le souci de se former à la politique pour préparer l’avènement de son fils. Elle prit l’habitude de lire les dépêches diplomatiques. En mai 1859, partant pour l’Italie où la France soutient le Piémont contre l’Autriche, l’empereur lui confie une première fois la régence. Sa capacité à présider le conseil des ministres convainquit Napoléon III de la laisser y assister après son retour.
En juin 1865, à l’occasion du voyage impérial en Algérie, elle se voit de nouveau confier les rênes du pouvoir. Les problèmes de santé de l’empereur laissaient envisager la perspective d’une longue régence. Sa troisième régence, dès le départ de Napoléon III pour Metz le 26 juillet 1870, sera la plus active et contribuera à la chute du régime. À chaque fois, elle s’est montrée appliquée, sérieuse et assidue.
Si elle a joué un rôle malheureux dans l’expédition au Mexique, elle tenta en vain de convaincre Napoléon III de mobiliser sur le Rhin au lendemain de Sadowa. Trochu voyait en elle une Romaine des temps antiques. Après la chute d’Émile Ollivier, elle confia le gouvernement au général comte de Palikao. Elle devait contribuer au désastre de Sedan en pressant Mac-Mahon de secourir Bazaine.
Les dernières années d’Eugénie
La chute de l’Empire rapprocha les deux époux. Prévoyante, Eugénie avait transféré plusieurs millions à l’étranger à la veille du 4 septembre. Vendant ses bijoux et ses propriétés espagnoles, elle permit au couple de vivre dans l’aisance dans son exil anglais.
Ayant perdu successivement son mari puis son fils, le prince impérial tué par les Zoulous sous l’uniforme anglais, elle fut cette dame en noir se partageant entre l’Angleterre et la Côte d’Azur.
Sa très longue existence lui permettra d’assister à la "Revanche" et au retour des "provinces perdues" à la fin de la Grande Guerre. Envoyant à Clemenceau une lettre qu’elle avait reçue de Guillaume Ier en 1870, elle contribuera à convaincre le président Wilson du bien-fondé des demandes françaises.
Le roi de Prusse y affirmait que l’annexion de l’Alsace et de la Moselle s’expliquait par le souci de se protéger d’une éventuelle agression française et non par le désir d’agrandir "une patrie dont le territoire est assez grand".
Elle repose aujourd’hui auprès de Napoléon III et du prince impérial dans la nécropole impériale de Farnborough.
Gérard-Michel Thermeau est l’auteur de plusieurs ouvrages dont le dernier est "Stéphanoisd’autrefois ", Actes Graphiques, février 2020, disponible sur Amazon.
Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise!
Nos proverbes ont toujours dits la vérité…
La Ville de Paris a-t-elle fait retirer la statue de Voltaire, régulièrement dégradée par des militants "antiracistes"? la Mairie dément
Lundi 17 août 2020, la statue de Voltaire dans le 6ème arrondissement de Paris a fait l’objet d’un retrait. Sur les réseaux sociaux, le "déboulonnage" a créé la polémique.
Des photos du retrait de la statue de Voltaire, dans le 6e arrondissement de Paris, ont fleuri sur les réseaux sociaux. Son retrait a fait l’objet de nombreuses spéculations et serait dû à un entretien devenu trop coûteux à cause des dégradations anti-racistes. Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, a réfuté ces allégations.
C'est dingue. Il suffit d'un démenti de la Mairie de Paris pour qu'on crie à la fake news, sans même vérifier ce qu'ils racontent. Comment peut-on dire qu'on la nettoie et qu'on la rend au FRAC alors qu'elle est là depuis 60 ans, et dire qu'on ne l'a pas enlevée.
— La Tribune de l'Art (@ltdla) August 17, 2020
Le 14 juin, Emmanuel Macron déclare, solennellement: "Nous ne déboulonnerons aucune statue".
MENTEUR!
Le 17 août, on enlève la statue de Voltaire.
C'est tout Macron ça…
"Il faut dépenser le mépris avec une grande économie, à cause du grand nombre de nécessiteux." pic.twitter.com/0VR2W2zAGk
— La Tribune de l'Art (@ltdla) August 17, 2020
Des statues prises pour cible
Le retrait de la statue de Voltaire, rue de Seine dans le square Honoré-Champion, a fait grand bruit sur les réseaux sociaux lundi 17 août. Effectué alors que les statues sont devenues la cible de militants anti-racistes,
(si les cons étaient satellisés, il y aurait beaucoup de monde à tourner autour de la Terre!)
perçues comme des symboles offensants de leur oppression.
(…)
Le statue de Voltaire rue de Seine dans le 6e arrondissement a été nettoyée. Dépôt de l’État, elle a été rendue au @CNAPfr. La Ville souhaite qu’elle puisse être réinstallée dans l’espace public, avec l’autorisation de l’État. https://t.co/n4RgKkFIO7