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Opinions - Page 59

  • Une honte française

    Une honte française

    Menacée de mort, Christine Kelly reçoit de nombreux soutiens

    valeursactuelles.com

    La présentatrice affirme avoir été menacée de mort à cause de son émission “Face à l'info”, dans laquelle Eric Zemmour officie.

    Le simple fait de présenter une émission impertinente, à contre-courant d'une bien-pensance omniprésente, vaut désormais... des menaces de mort. C'est ce qu'a indiqué Christine Kelly, à la tête de Face à l'info, sur CNews, depuis la rentrée. "Qui a déjà survécu à des mois ou semaines de menaces de mort en travaillant? Merci pour vos témoignages. Ça peut aider", a-t-elle écrit sur Twitter, vendredi 29 novembre.

    "Inadmissible" pour Marlène Schiappa

    Une déclaration rapidement commentée par Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, également sur le réseau social.    Chère Christine, avez vous déposé plainte? C’est inadmissible cette situation et pas tenable psychologiquement, pour personne.

        —

  • Pauvres ex-musulmans!

    Ces anciens musulmans qui fustigent l’islam accusés de " flirter avec l’extrême-droite " (MàJ)

    Déjà structuré à l’étranger, le mouvement #ExMuslim émerge en France. Deux journalistes de l’Obs ont enquêté sur le sujet pour en déduire que ce courant initié par d’anciens musulmans critiques de l’islam flirte avec… l’extrême droite. Un raccourci qui interroge.

    […]

    Leur article, paru dimanche dans l’hebdomadaire, a suscité de vives réactions. De la part de Waleed Al-husseini notamment. L’écrivain a fustigé sur ses réseaux sociaux le " manque de soutien " de la part de ce " journal de gauche " aux ex-musulmans qui ont souffert lorsqu’ils ont quitté l’islam et qui sont pour la plupart encore recherchés. " C’est de pire en pire. Avant même notre rencontre, ce journaliste de l’Obs avait déjà ses conclusions en tête, et tout ce que je lui avais dit pendant l’entretien n’y a rien changé, a-t-il ajouté sur le réseau social. A chaque fois que j’ai l’espoir que cette gauche ouvre les yeux, je suis déçu encore un peu plus. Si les discours de défense des libertés et de la laïcité des ex-musulmans sonnent d’extrême droite aux oreilles de l’Obs, ce n’est pas parce qu’on a été récupérés par la fachosphère mais parce qu’on a été abandonné par le gauchosphère … "Le message a été partagé plus de 400 fois sur Twitter et plus de 1100 fois sur Facebook.

    Est-il surprenant de la part d’un journal de gauche de porter le sujet des #Exmuslim sur leur prétendue proximité avec l’extrême droite plutôt que d’envisager l’exclusion ou les menaces qu’ils reçoivent chaque jour de la part de la communauté musulmane ? " Ce qui me met en colère c’est que l’Obs suit sa ligne gauchiste et est dans une logique de collaboration intellectuelle avec l’islamisme, portant atteinte aux valeurs de la République française, s’indigne Waleed Al-husseini auprès de Valeurs actuelles. Quiconque s’écarte de cette ligne est taxé d’être dans la " fachosphère " ou de flirter avec l’extrême droite ".

    […]

    Si Waleed Al-husseini s’est réfugié en France, c’est à cause de l’islam et de l’islamisme. " C’est parce j’étais en danger " confie-t-il. […]

    Valeurs Actuelles

    24/11/19

    Venu d’Allemagne et du Royaume-Uni, le mouvement #ExMuslim " se développe en France. Ces anciens musulmans défendent leur droit à l’apostasie et à la critique de l’islam. Jusqu’à flirter avec l’extrême droite ?

    Ici, c’est une femme qui a quitté l’islam pour "Jésus" et subit depuis d’incessantes "agressions physiques et verbales". Là, une autre qui s’est détachée de la religion mais continue de porter le voile en présence de son mari. Ou une jeune lesbienne de 16 ans qui ne se sent plus musulmane et dont le père lui a " juré [qu’elle irait] en enfer " après son coming out. Ces témoignages d’anciens musulmans, " apostats de l’islam ", foisonnent sur les réseaux sociaux, souvent accompagnés du mot-clé #ExMuslim.

    Déjà structuré à l’étranger, le mouvement émerge en France mais reste méconnu, même si des figures, comme l’ex-journaliste de " Charlie Hebdo " Zineb El Rhazoui, s’en revendiquent. Le but de ces "ex-musulmans" ? Défendre la liberté de conscience et le droit à critiquer non pas seulement l’islamisme mais l’islam tout court. Même si cela leur vaut souvent, en France, d’être récupérés par l’extrême droite… […]

    Nouvel Obs

    Parait qu'en Allemagne, certains se sont convertis à une religion chrétienne car on leur a dit qu'ils obtiendraient plus facilement la nationalité allemande!

    Pauvre Jésus!

     

  • Si l’immigration ne ruinait pas le pays, tous les Français auraient des retraites décentes

    par Jean des Entamures

    D’après le freluquet élyséen, ceux qui manifesteront le 5 décembre prochain contre la future réforme des retraites seront ceux qui veulent défendre les " régimes spéciaux ".

    On voit tout de suite la manœuvre: diviser pour dresser les salariés les uns contre les autres et imposer ainsi sa réforme malfaisante. Mais y a-t-il encore des esprits faibles  pour croire qu’ils auront plus parce que certains auront moins?

    Réfléchissons: les retraites indues payées à des étrangers hors territoire se montent à 1 milliard d’euros par an… (1)

    … et celles données exagérément aux élus de toutes sortes (sénateurs, députés, anciens Présidents et ministres, élus territoriaux et autres pantouflards à la Ségolène Royal ou à l’un quelconque des préfets sans affectation…) dépassent les 3 milliards annuels!

    Les 3 régimes spéciaux de la SNCF, de la RATP et de l’IEG imposent à l’État une contribution publique de 5,5 milliards par an, car les cotisations des salariés ne représentent que 36% du financement à la SNCF, 46% à la RAT, et 68% aux IEG.

    On voit aisément que la suppression des retraites-prébendes évoquées plus haut comblerait, à elle seule, la quasi-totalité  du déficit qui permet au freluquet élyséen de diviser les salariés en opposant ceux qui seraient "nantis" à ceux qui ne le seraient pas, comme si les vrais nantis n’étaient pas les actionnaires du CAC 40 qui, en 2016, ont reçu  55,7 milliards, 50,9 en 2017 et 57,4 en 2018 (2019 sera encore plus juteuse!) (source: " Les Échos ").

    Sans aller jusqu’à lister l’ensemble des anomalies liées au paiement des retraites actuelles (il faudrait quand même mettre tout " à plat " avant de réformer bêtement) ni recenser les gisements d’économies à faire dans la gestion de l’État ou le gaspillage éhonté des ressources publiques, remarquons qu’il est un domaine dont l’assainissement permettrait de régler le déficit cumulé attendu du système de "retraite par répartition" (17 milliards d’ici à 2025 -2 ).

    C’est celui de l’immigration de masse dont on ne répétera jamais assez qu’elle ruine la France et les Français (3) et dont il est bon de s’imprégner d’exemples significatifs pour bien se rendre compte qu’on pourrait économiser là de quoi maintenir notre système actuel de retraites (même s’il pourrait être rendu plus juste et plus conforme  à l’allongement actuel de l’espérance de vie).

    L’immigration du droit d’asile: 140 000 demandeurs en 2019 pour un coût de 5 milliards d’euros… et la certitude que 90% resteront dans notre pays après avoir été déboutés de leur demande… Pour vivre avec quoi?

    Les migrants mineurs (les prétendus mineurs, dirons-nous plus justement): c’est un coût de 50 000 euros par bonhomme, soit 4 milliards pour les 80 000 de 2018.

    L’immigration légale? C’étaient, selon l’OCDE, 259 000 personnes en 2017 dont 11,6% seulement pour raison de travail… Coût des autres? Et pour quoi faire, sinon se gaver de notre assistanat social, aggraver la délinquance et l’insécurité de nos quartiers, nous imposer leur religion mortifère, séparatiste, aliénante, et leur " culture " obsolète? (4)

    De combien grèvent nos différents budgets les 400 à 800 000 " illégaux " (par définition,  non évaluables!) qui pourrissent nos villes et cités et font exploser  tous les chiffres de tous les délits et autres aspects du travail illégal?

    Avant de ruiner nos finances en accueillant, sans besoin aucun, tout ce que la planète compte d’inutiles, voire d’acculturés ou de délinquants et terroristes en puissance, ne pourrait-on pas consacrer cet argent à maintenir les ressources de travailleurs qui ont largement cotisé toute leur vie et qui méritent pleinement, en fonction du statut de leurs différents emplois, la pension de retraite (et de réversion) qu’ils perçoivent?

    Que diable, on n’est pas sur Terre pour seulement enrichir le Capital ou faire fonctionner un État-Nation… On y est aussi pour goûter à une existence aisée, sereine, sûre sur tous les plans relevant de la société et de la Nation qui nous organisent… en dehors de l’implication personnelle qui, seule, peut construire nos instants de bonheur.

    Qu’on ne voit pas là la moindre soumission à l’appel des syndicats pour le 5 décembre prochain: les lecteurs de RL savent " tout le bien " que je porte au stalino-compatible de la CGT (5), symbole de ces syndicats qui depuis 40 ans trahissent ceux qu’ils sont censés défendre…

    Non, il s’agit seulement de montrer que la réforme des retraites initiée par le freluquet élyséen n’est que l’application des décisions européennes prises à Barcelone en 2002 (par Chirac et Jospin réunis…) et destinées à tuer la retraite par répartition pour imposer les retraites à points, facilement compressibles ensuite pour les réduire à des portions de plus en plus congrues, et pour impulser les " capitalisations " propices à l’enrichissement d’organismes privés acoquinés à la Bourse.

    S’il y a un point qui, à côté de la question de l’allongement de l’espérance de vie, concerne la base de la retraite actuelle par répartition, c’est bien celui du rapport entre population active et population retraitée…

    Et là nous touchons à la question du chômage endémique organisé par les oligarchies financières pour tuer la valeur-travail et les conditions de travail, et à celle de la main-d’œuvre immigrée, appelée en masse par ces mêmes oligarchies pour " écraser " les travailleurs et les populations autochtones.

    Les flux d’immigrés accueillis sont essentiellement incultes et sans formation, ils ne viennent que pour des emplois non qualifiés le plus souvent, leur grande masse ne travaille pas (ou trop souvent " au black "…), ils aggravent les tares de l’économie illégale et  la délinquance au quotidien: quel imbécile peut croire que ces gens-là vont " payer nos retraites "?

    Effacer l’assistanat social pour inciter à l’occupation d’emplois par les  Français, mobiliser les 32 milliards annuels de la " formation continue " pour former les Français aux emplois qualifiés d’aujourd’hui et de demain (6), voilà des pistes pour accroître la population active et rééquilibrer les comptes…

    Et cela ne dépend que d’une volonté politique des dirigeants… D’accord: ce ne sera pas Macron… ni même Mélenchon, Jadot ou Baroin… ou Martinez!!!

    Alors?

    Arrêter l’immigration… alléger les dépenses de fonctionnement de l’État… resserrer les budgets publics… réduire drastiquement l’assistanat social… organiser la formation professionnelle de manière intense en fonction des besoins à venir… organiser la protection de notre appareil de production et développer le " patriotisme économique "…

    C’est un projet politique global qui permettra de maintenir le système de retraite actuel, d’effacer son déficit, de le conforter…

    C’est un projet politique global à l’opposé de ce que veut l’Europe de Maastricht et des autres traités.

    Que ceux qui vont faire grève, manifester, se révolter le 5 décembre prochain y pensent sérieusement… et interpellent vigoureusement ceux qui prétendent parler en leur nom et les conduire!

    Jean des Entamures

    1 – " https://www.breizh-info.com/2019/11/19/130767/les-faux-retraites-etrangers-couteraient-1-milliard-deuros-aux-caisses-francaises

    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/parlement-des-retraites-en-or-massif-19-05-2015-1929342_2134.php

    2- https://www.lefigaro.fr/retraite/retraite-les-nouvelles-previsions-du-cor-mettent-philippe-face-a-ses-responsabilites-20191118

    3- http://www.polemia.com/les-francais-ruines-par-limmigration-de-gerard-pince/

    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/06/19/01016-20180619ARTFIG00310-les-chiffres-de-l-immigration-en-france.php

    4- http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/2018/08/17/29001-20180817ARTFIG00004-quel-est-le-poids-de-l-immigration-economique-en-france-et-d-o-viennent-les-travailleurs-etrangers.php

    – https://www.lefigaro.fr/actualite-france/asile-le-seuil-historique-des-140-000-demandeurs-se-profile-en-2019-20191119

    https://ripostelaique.com/herault-880-mineurs-immigres-44-millions-deuros-merci-macron.html

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/07/04/01016-20180704ARTFIG00238-en-seine-saint-denis-l-etat-desempare-face-a-l-ampleur-du-nombre-de-clandestins.php

    5- https://ripostelaique.com/philippe-martinez-le-toutou-docile-et-repu-du-grand-capital.html

    6 – http://www.lefigaro.fr/emploi/2018/05/03/09005-20180503ARTFIG00007-la-france-va-manquer-de-15million-desalaries-qualifies-d-ici-a-2030.php

    https://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2016/01/18/29006-20160118ARTFIG00016-formation-professionnelle-32-milliards-par-an-si-mal-exploites.php

     

    Une dame de mon entourage

    pour des tas de raisons... légales... oui, la loi pour les Français de souche!

    20 ans de travail en entreprise: retraite avec la complémentaire = 410,23 €

    pour 29 ans de travail en tant que travailleur indépendant: retraite avec la complémentaire = 299,23 €

    + 5 années de cumul emploi retraite dont les cotisations sont perdues

    et, n'étant pas propriétaire, obligée de demander l'allocation supplémentaire de solidarité…

    Voici ce qu'elle touche après toute sa vie de labeur, sans avoir fait le trottoir, sans avoir manqué un jour de travail chez les patrons et ayant travaillé  44 h par semaine de 14 à 18 ans puis, ensuite, des tas d'heures supplémentaire pour pouvoir survivre un peu plus....

    En tant qu'indépendante plus ou moins 90 h par semaine… et juste une semaine de vacances, non payées, bien sûr…

    ... et si humiliée!!!!!!!!!

     

  • Fête des Catherinettes: faut-il clore le folklore?

    La tradition, que le milieu de la couture et certaines communes, dont Paris, continuent de célébrer le 25 novembre, est accusée d'alimenter une forme de sexisme en stigmatisant les femmes célibataires de 25 ans, alors même que l'âge moyen du mariage n'a jamais été aussi élevé.

    Lucie (1) travaille au Printemps Haussmann depuis quelques mois quand, début novembre, elle s’étonne de découvrir sur son lieu de travail, dans l’espace réservé aux salariés, une affichette sur laquelle apparaît une silhouette mince coiffée d’un chapeau, annonçant la prochaine "fête des Catherinettes". Lucie n’est pas concernée: elle a 24 ans. Comme le veut la coutume, seules les salariées célibataires et sans enfant dans l’année de leurs 25 ans peuvent prétendre au titre de "Catherinette de l’année". L’élection, par les clients, a lieu à l’issue d’un défilé dans le grand magasin parisien.

    "Ça m’a vraiment surprise qu’une entreprise perpétue cette tradition que je trouve sexiste, raconte la jeune femme. Je suis originaire du Grand Ouest et jusqu’à présent, la seule personne que je connaissais qui avait fêté la Sainte-Catherine vivait en Vendée profonde, et a désormais la cinquantaine passée!"

    "Date de péremption"

    Arguant que l’événement "donne l’impression que les femmes ont une date de péremption", la jeune femme tente de protester auprès d’une autre collègue vingtenaire, sans succès. Cette dernière lui répond qu’elle y voit simplement "une occasion de faire la fête". Un argument repris par le magasin, contacté par Libération, qui invoque un "esprit festif" et "une émulation" collective autour de l’événement, auquel devrait participer cette année une quarantaine de jeunes femmes.

    Maquillées et coiffées à leur arrivée sur leur lieu de travail, les salariées participent ensuite à une "distribution de bonbons" dans les rayons du magasin, détaille le service presse du Printemps. Leur journée est banalisée, une pratique en cours dans plusieurs entreprises notamment du milieu de la mode, où la Sainte-Catherine, sainte patronne des célibataires mais aussi des couturières, est particulièrement célébrée. Dans certaines maisons parisiennes comme Dior, les salariées de 25 ans ni mariées ni pacsées reçoivent des cadeaux parfois coûteux, et des soirées fastueuses, en présence des dirigeants, sont organisées. Chez Chanel, tous les salariés ont même droit à un jour de repos le lendemain de la fête des Catherinettes et des Nicolas, leurs équivalents masculins – qui bénéficient d’un sursis de cinq ans, la tradition fixant leur âge à 30 ans.

    Les Catherinettes de la haute couture, et, depuis une quinzaine d’années, leurs homologues masculins, sont même reçus à l’hôtel de ville de Paris depuis 1986. L’objectif est de "souligner la richesse [de leur] savoir-faire", une initiative "complètement décorrélée du côté rétrograde que cela peut avoir ailleurs", assure-t-on à la mairie.

    Rite de passage

    Moins bling-bling, les festivités de la Sainte-Catherine font également office de rite de passage pour les jeunes femmes de Vesoul. Chaque 25 novembre depuis plus de sept cents ans, la commune de Haute-Saône organise une foire agricole qui attire des milliers de personnes. Au programme: démonstrations équestres, exposition de tracteurs, dégustation de cochons en pain d’épice… et concours de Catherinettes. Cette année encore, les conditions sont inchangées: "Les participantes doivent être âgées de 25 ans, célibataires et sans enfants." Et ce alors que l’âge moyen du mariage a augmenté significativement ces dernières années, pour s’établir aujourd’hui à 36 ans pour les femmes, selon l’Insee.

    D’après l’institut de statistiques, environ 4% des femmes nées en 1994 – la génération des Catherinettes 2019 – étaient mariées à l’âge de 24 ans. Le mariage avant 25 ans, encore la norme jusqu’au début des années 1990, est désormais une exception. A Vesoul, la concurrence est d’autant plus rude entre les participantes, invitées à défiler coiffées d’un chapeau "aux couleurs dominantes jaunes et vertes en relation avec leur profession ou à défaut avec leurs loisirs ou activités sportives", précise le règlement du concours. Tout autant que l’originalité de leur couvre-chef, les attributs physiques des jeunes femmes font souvent l’objet de commentaires dans les rangs des spectateurs, se souvient une collègue de Libération, qui a assisté à l’événement plusieurs fois.

    A défaut de susciter des critiques localement, où la tradition est vue comme faisant partie de l’identité de la ville, ce concours quelque peu suranné n’est pas vraiment du goût de certaines militantes féministes. L’association Osez le féminisme, qui y voyait en 2016 "une humiliation pour les femmes", dénonce toujours aujourd’hui une mise en scène "dégradante": "Au nom de la tradition et du folklore, cet événement perpétue des stéréotypes sexistes, et enferme les femmes dans des rôles traditionnels, se marier et enfanter", estime à propos des festivités haut-saônoises et de celles organisées dans plusieurs autres communes la porte-parole de l’association Alyssa Ahrabare, interrogée par Libération.

    Bandes d'abruties décervelées... Plus conn... qu'elles, tu meurs!

    "C’est d’autant plus ironique que la fête tombe le jour de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes", déplore la militante, pour qui "exposer ces femmes au regard des autres sur des critères physiques" est aussi une forme de violence.

    "Sainte-Catherine de lutte"

    Au cours du XXe siècle, la Sainte-Catherine a pourtant été l’occasion, pour les couturières, de prendre la parole et de s’affirmer dans l’espace public, rappelle Anne Monjaret, ethnologue au CNRS, auteure de plusieurs ouvrages sur cette fête. A travers des déguisements s’affranchissant des normes de genre, les "petites mains" des années 20 profitaient de ce jour pour défier l’autorité patronale et dénoncer la domination masculine de manière plus ou moins implicite, détaille la chercheuse dans un article paru en 2015 dans la revue Modes pratiques (2).

    Paradoxalement, la Sainte-Catherine incarnait aussi une "forme d’autonomie féminine", en mettant à l’honneur "la jeune fille célibataire qui travaille et donc qui n’est pas sous la tutelle de son mari", explique Anne Monjaret.

    Le 25 novembre 1975, les ouvrières syndicalistes de la haute couture, épaulées par le Parti communiste, organisent même une manifestation pour réclamer notamment une amélioration de leurs conditions de travail. A défaut de ressusciter cette "Sainte-Catherine de lutte", Alyssa Ahrabare d’Osez le féminisme suggère de transformer l’événement aujourd’hui totalement dépolitisé en une "journée dédiée à la lutte contre les stéréotypes" dans l’entreprise. Soit, résume la militante, "tout le contraire de ce qu’il est aujourd’hui".

    Mais quelle pouf... cette Alyassa à la c...

    (1) Le prénom a été changé.

    (2) "Jour de fête pour les midinettes. L’envers de la Sainte-Catherine: les normes derrière la dérision festive", d’Anne Monjaret, paru dans la revue Modes pratiques. Revue d’histoire du vêtement et de la mode, en novembre 2015.

    Juliette Deborde

    https://www.liberation.fr

     

    J'ai trouvé cela sur ce site de gauchiasse, pas étonnant qu'on interviewe des pétasses!

    Laissez tranquille nos traditions, pouffiasses! Si vous n'en voulez pas, changez de pays ou fermez les yeux!

    Perso, de 14 à 19 ans, j'ai été mécanicienne en confection dans plusieurs usines à Toulouse. Les filles ne manquaient pas de fêter Ste Catherine. Je pourrais en être une.

    Mais, je n'ai pas fait de chapeau ce jour-là! Je travaillais comme photograveur offset dans une imprimerie toulousaine… j'aurais eu bonne mine d'arriver avec un chapeau bizarroïde.

    Bon, d'accord, pour faire un bon imprimeur, il faut avoir bon caractère… mais, quand même…

    De toutes façons, je suis encore célibataire mais j'ai eu une enfant à 20 ans… donc, c'était râpé d'avance

     

  • Macrouille nous ment sans vergogne (comme dab')

    Pays-Bas: pour la Cour d’appel de La Haye rien n’oblige l’Etat à rapatrier des familles de djihadistes

    L’Etat néerlandais n’est pas juridiquement obligé de rapatrier des femmes et des enfants de Syrie: la Cour d’appel de La Haye a donné raison à l’Etat. Elle estime que celui-ci ne peut pas être contraint à rapatrier les enfants de femmes néerlandaises ayant rejoint le groupe Etat islamique.

    Selon la Cour d’appel il s’agit d’une décision politique, qui ne relève pas de la compétence d’un juge.

    […]

    Euronews

     

  • Aux fous! Lâchez les chiens!

    A Toulouse, on dit:

    tous les fous ne sont pas à Braqueville (surnom de l'hôpital psychiatrique)

    C.Q.F.D.

     

     

Blog d'une Française de FRANCE: vive la laïcité, vive la FRANCE et la République Française!