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Savoir - Page 140

  • Localisme, on vous vend la pénurie

    La France des années 2020 risque de ressembler beaucoup à celle de 1950 ou, pire, à la RDA des années 80…

    Émoi et allégresse dans la bobosphère française : on apprend par voie officielle que les supermarchés Carrefour vont se concentrer sur des produits français en ne proposant plus dans leurs étals que des fruits et des légumes de saison !

    Comme l’explique une presse déjà vibrante d’admiration pour la démarche entreprise, l’enseigne s’engage d’ici 2020 à proposer 95 % de produits récoltés en France en misant sur leur saisonnalité, quitte à relancer certaines productions locales.

    En pratique, on comprend bien que la chaîne de supermarchés veut se recentrer sur l’alimentaire : âprement concurrencée par Internet, elle est actuellement dans une phase économique particulièrement délicate et va devoir supprimer plusieurs milliers d’emplois. Il faut se rendre à l’évidence : il n’y a plus guère besoin d’aller en magasin pour acheter du matériel électroménager, technologique, d’ameublement ou de façon générale tout ce qui n’est pas alimentaire. Non seulement Internet permet d’obtenir ces produits à bon prix, mais en plus sont-ils livrés directement à domicile, ce que les enseignes de grandes surfaces traditionnelles ont bien tenté de faire avec un succès mitigé.

     

    Retourner sur le créneau alimentaire constitue donc une mesure logique dans le monde actuel. En revanche, on peut s’interroger sur la pertinence de l’enseigne à vouloir ainsi se concentrer sur le " tout français " et sur le retour forcené à des fruits et des légumes de saison.

    Dans un premier temps, on pourrait y voir une volonté louable de suivre sa clientèle : celle-ci semblant déclarer fièrement ne pas vouloir de fruits ou de légumes qui auraient voyagé depuis l’autre bout de la Terre, cette clientèle réclamant même des produits exclusivement locaux " pour aider nos agriculteurs et nos artisans du terroir ", s’adapter à cette demande semble une excellente idée.

    Il reste cependant difficile d’écarter complètement une volonté malheureusement déplacée de faire du pur virtue signaling, c’est-à-dire un affichage vertuel dans lequel il s’agit surtout de communiquer au maximum sur ses vertus réelles et supposées (s’affranchissant ainsi de l’une d’elles, l’humilité), sans comprendre que les efforts entrepris auront plusieurs effets de bord négatifs.

    Tout d’abord, cette réduction claire de l’offre et cette relocalisation des produits va inévitablement augmenter les prix au moins au début (et probablement ensuite aussi, si l’on s’en tient aux coûts de production actuels dans l’Hexagone). Tous les fruits et les légumes ne sont pas substituables les uns aux autres et on peut douter d’un franc enthousiasme à remplacer les fraises d’Espagne par les topinambours, même locaux, même de saison.

    Cette hausse des prix et cette baisse de l’offre pourront probablement être absorbées par une frange de la population dans laquelle on trouvera les classes moyennes et supérieures ainsi que les retraités (dont le niveau de vie moyen est supérieur au reste de la population) ; reste à savoir si cette hausse compensera le départ des classes moyennes et modestes vers les autres commerces qui n’auront pas les mêmes scrupules à placer de la poire sud-américaine en rayon en novembre.

    En outre, on peut aussi s’interroger sur la pertinence de réduire la variété dans les choix alimentaires ce qui historiquement s’est régulièrement traduit par des régimes moins variés et moins aptes à assurer une bonne santé. Là encore on se doute que le scorbut ne menace pas vraiment les populations concernées, mais la tendance générale semble déjà bien présente qui consiste à vouloir à tout prix calibrer les consommateurs plutôt que les produits, comme si devant l’échec des politiques agricoles de planification complète des productions, on avait subtilement orienté la planification des choix des individus.

    Et puis on ne pourra s’empêcher de noter que pour tous ces gens qui ont le cœur sur la main, il semble quelque peu étonnant de mépriser soudainement la fraise sud-américaine, au motif qu’elle pousserait tout plein de CO2 (forcément méchant) dans l’atmosphère. On oublie ainsi le fait qu’elle fait vivre un producteur ainsi qu’un transporteur puis un distributeur de fruits et légumes : si ces fats nous proposent un service aussi agressif à la bonne santé des petites plantes et des petits animaux, c’est parce qu’ils sont encore trop stupides pour comprendre que, dans dix-huit générations, ils seront peut-être fort marris d’avoir gaspillé tout cet air et généré toute cette pollution. Certes, ils n’atteindront même pas la troisième génération s’ils ne mangent pas à leur faim tout de suite mais là n’est pas la question ! Il faut penser aux petites plantes et aux petits animaux, oublier les autres êtres humains et prendre plutôt des topinambours à la chantilly.

    Bref : pour le moment, on se contentera d’observer ce qui est une intéressante expérience de marché libre. Les consommateurs trancheront et donneront une bonne idée de leur volonté d’accompagner ce changement ou non.

    Cependant, la démarche qui consiste à culpabiliser les consommateurs (sous couvert d’écologie) et qui vise à modifier leurs comportements n’est pas nouvelle, et elle a même tendance à s’accélérer, s’inscrire confortablement dans les esprits (on pourra d’ailleurs relire un précédent billet vieux de 13 ans pour mesurer le chemin parcouru) et passer gentiment du mode " proposition " au mode " imposition ".

    J’en veux pour preuve ce qui se passe de nos jours de façon de plus en plus fréquente lorsque des militants (végans ici) s’arrogent le droit de détruire les productions et le travail de certains sur la base de leurs convictions quasi-religieuses. Il suffit de voir le déluge permanent, et grotesque, d’informations catastrophistes visant à nous faire culpabiliser d’absolument tous les aspects de notre mode de vie pour comprendre que l’idée de Carrefour n’est qu’une étape supplémentaire vers un contrôle de plus en plus poussé de notre alimentation pour des raisons purement idéologiques. Magie de l’idéologie ainsi implantée : il n’y a même plus besoin de coercition affichée, le grégarisme des foules, la pression sociale et une information subtilement orientée suffisent.

    Du reste, si l’on pousse le raisonnement à son terme, revenus dans une France " auto-suffisante " sur le plan de son agriculture et moyennant quelques efforts supplémentaires pour se débarrasser enfin des vilains bienfaits de la mondialisation, on pourra aussi envisager des coupures volontaires d’électricité (pour sauver Gaïa), le remplacement des méchantes voitures (individuelles donc égoïstes) par des solex (évidemment électriques) et des voiturettes de golf, en passant par une alimentation au volume millimétriquement mesuré.

    Organisant ainsi son propre repli sur elle-même, la France des années 2020 risque de ressembler beaucoup à celle de 1950 ou, pire, à la RDA des années 80…

    h16free.com

     

     

  • Témoignage de Fawzia Zouari : Jour de colère

    Fawzia Zouari, écrivain,  journaliste tunisienne,  docteur en littérature française et comparée de la Sorbonne a publié cet article ras-le-bol dans Jeune Afrique:

    Il y a des jours où je regrette d’être née arabe.

    Les jours où je me réveille devant le spectacle de gueules hirsutes prêtes à massacrer au nom d’Allah et où je m’endors avec le bruit des explosions diffusées sur fond de versets coraniques.

    Les jours où je regarde les cadavres joncher les rues de Bagdad ou de Beyrouth par la faute des kamikazes; où des cheikhs manchots et aveugles s’arrogent le droit d’émettre des fatwas parce qu’ils sont pleins comme des outres de haine et de sang; où je vois des petites filles, les unes courir protéger de leur corps leur mère qu’on lapide, et les autres revêtir la robe de mariée à l’âge de 9 ans.

    Et puis ces jours où j’entends des mamans chrétiennes confier en sanglotant que leur progéniture convertie à l’islam refuse de les toucher sous prétexte qu’elles sont impures.

    Quand j’entends pleurer ce père musulman parce qu’il ne sait pas pourquoi son garçon est allé se faire tuer en Syrie.

    À l’heure où celui-ci parade dans les faubourgs d’Alep, kalachnikov en bandoulière, en attendant de se repaître d’une gamine venue de la banlieue de Tunis ou de Londres, à qui l’on a fait croire que le viol est un laissez-passer pour le paradis.

    Ces jours où je vois les Bill Gates dépenser leur argent pour les petits Africains et les François Pinault pour les artistes de leur continent, tandis que les cheikhs du Golfe dilapident leur fortune dans les casinos et les maisons de charme (bordels) et qu’il ne vient pas à l’idée des nababs du Maghreb de penser au chômeur qui crève la faim, au poète qui vit en clandestin, à l’artiste qui n’a pas de quoi s’acheter un pinceau.

    Et tous ces croyants qui se prennent pour les inventeurs de la poudre alors qu’ils ne savent pas nouer une cravate, et je ne parle pas de leur incapacité à fabriquer une tablette ou une voiture.

    Les mêmes qui dénombrent les miracles de la science dans le Coran et sont dénués du plus petit savoir capable de faire reculer les maladies.

    Ces prêcheurs pleins d’arrogance qui vomissent l’Occident, bien qu’ils ne puissent se passer de ses portables, de ses médicaments, de ses progrès en tous genres.

    Et la cacophonie de ces "révolutions" qui tombent entre des mains obscurantistes comme le fruit de l’arbre.

    Ces islamistes qui parlent de démocratie et n’en croient pas un mot, qui clament le respect des femmes et les traitent en esclaves.

    Et ces gourdes qui se voilent et se courbent au lieu de flairer le piège, qui revendiquent le statut de coépouse, de complémentaire, de moins que rien !

    Et ces "niqabées" qui, en Europe, prennent un malin plaisir à choquer le bon Gaulois ou le bon Belge comme si c’était une prouesse de sortir en scaphandrier ! (avec les rideaux de la salle à manger???)

    Comme si c’était une manière de grandir l’islam que de le présenter dans ses atours les plus rétrogrades.

    Ces jours, enfin, où je cherche le salut et ne le trouve nulle part, même pas auprès d’une élite intellectuelle arabe qui sévit sur les antennes et ignore le terrain, qui vitupère le jour et finit dans les bars la nuit, qui parle principes et se vend pour une poignée de dollars, qui fait du bruit et qui ne sert à rien !

     Voilà, c’était mon quart d’heure de colère contre les miens…

    Souhaitons que l’Occident ouvre les yeux…. "

    https://la-voie-de-la-raison.blogspot.com

     

  • L'âne Macrouille, donne un coup de pied

    à un autre âne!

    Après que le ministre de l'Intérieur avait largement exagéré l'intrusion de “gilets jaunes” dans l'enceinte de la Pitié-Salpêtrière, le 1er mai, le président l'aurait repris de volée, affirme “Le Canard enchaîné”.

    Dans l’opinion comme à l’Élysée, le crédit de Christophe Castaner semble s’amenuiser à mesure que passent les jours. En attestent les mots que prête Le Canard enchaîné à Emmanuel Macron après que son ministre de l’Intérieur avait qualifié l’intrusion de manifestants à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, le 1er mai, d’ " attaque ".

    "Tweete un peu moin "

    "Castaner nous a gâché la semaine!", aurait lancé le président face à des visiteurs, ajoutant: "les polémiques verbeuses qui gomment la réalité des violences et le remarquable boulot des forces de l’ordre. Cette histoire est folle! Car, l’enjeu, c’est quand même l’ordre public et la présence des Black Blocs. Et tout ce qu’ont trouvé à faire les oppositions et la presse, c’est de discuter de l’usage des mots!"

    Le fautif locataire de la place Beauvau aurait même eu droit à quelques conseils : " Évite les micros tendus et tweete un peu moins ", ou encore : " Tu dois reconnaître que tu n’as pas employé le bon terme, tout en soulignant la violence de ces manifestations dans le XIIIème arrondissement".

    "Je n’aurais pas dû employer le terme… "

    Pour rappel, Christophe Castaner avait démesurément qualifié l’intrusion des "gilets jaunes" dans l’hôpital, à l’occasion d’une grande manifestation, le 1er mai. " Je n’aurais pas dû employer le terme ‘attaque’, mais ‘intrusion violente’ ", avait-il fini par admettre, le vendredi suivant, face aux critiques. Et d’ajouter : " Accepter de revenir sur ses mots, ça ne me pose aucun problème ".

    Valeurs actuelles

     

    Castaner s'est fait tirer les oreilles! Il va avoir de plus en plus l'air d'un âne! En attendant: que l'âne le quille!

    Le quille: le dégomme

  • France, république bananière...

    Où on est, là?

    Élections européennes: la liste de l’Union des démocrates musulmans français validée par le ministère de l’Intérieur malgré son retard

    Une 34e liste a été validée par le ministère de l’Intérieur après avis du Conseil d’Etat, malgré son retard sur la date de dépôt des candidatures, le 3 mai, a révélé ce jeudi france-info. L’“Union pour une Europe au service des peuples“ est issue de l’Union des démocrates musulmans français.

    Cnews

  • MDR

    Haute-Garonne: un migrant intercepté en pleine nuit sur l’autoroute, à vélo et en pantoufles. Il comptait se rendre à Marseille

    Il voulait se rendre de Toulouse à Marseille et a choisi l’itinéraire le plus rapide: l’autoroute A61. Sauf qu’il était à vélo, dans la nuit, et pas vraiment dans des conditions optimales pour pédaler puisqu’il était chaussé de pantoufles. […] Les gendarmes ont établi que le voyageur était en situation irrégulière sur le territoire. […]

        [VIE DES UNITES] Le 2 mai a 23h, les gendarmes du PMo de Villefranche de Lauragais interviennent pour une personne…

       Posted by Gendarmerie de la Haute-Garonne on Friday, May 3, 2019

     

  • Que le Méprisant Macrouille

    …. en prenne de la graine!

    Etats-Unis: Le chômage au plus bas depuis 50 ans, les salaires poursuivent leur hausse, l’inflation maîtrisée

    C’est un plancher historique. A 3,6% en avril, le taux de chômage aux Etats-Unis est au plus bas depuis près d’un demi-siècle, atteignant presque celui de décembre 1969 (3,5%). Ce faible taux reflète des créations d’emplois solides dans plusieurs secteurs, allant des services professionnels aux entreprises du bâtiment en passant par la santé ou l’assistance sociale.

     (…) Les salaires poursuivent par ailleurs leur hausse régulière, une hausse sur un an à 3,2%. C’est significativement au-dessus de l’inflation, celle-ci s’étant inscrite à 1,5 % en mars sur an, selon l’indice PCE.

    Le taux de chômage est un peu plus élevé chez les hommes (3,4 %) que chez les femmes (3,1%). Et alors que celui des Blancs est tombé à 3,1%, celui des Noirs est resté à 6,7%, soit plus du double.

     (…) Le Monde

        L'économie US n'est pas seulement florissante: il semble que les inégalités commencent à reculer.

        En mars, les salaires ont augmenté de 3,5 % sur douze mois, (avec une inflation faible de 1,6%), mais ce sont les 25% plus bas salaires qui ont progressé le plus: 4,4 % sur un an. pic.twitter.com/CJwuQAl5ES

       — jean-eric branaa (@BranaaJean) May 5, 2019

     

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