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Savoir - Page 144

  • Smicards? les privilèges des autres...

    Nouveau privilège pour les parlementaires: le casier judiciaire

    Quand les députes enterrent eux-mêmes la condition d’un casier judiciaire vierge pour être éligibles.

    Par Pierre Farge*.

    Tandis que la France connait sa quatrième semaine de manifestations sans précédent depuis cinquante ans, les députés enterrent eux-mêmes la condition d’un casier judiciaire vierge pour être éligibles. Soulignant un peu plus les problèmes de légitimité́ et de représentativité́ du pouvoir, le Parlement secoue une fois encore la démocratie de ses contradictions.

    Pierre Farge, avocat à la Cour, démontre en professionnel du droit l’aberration d’une telle initiative parlementaire.

    Après l’allocution du président de la République en réponse au mouvement des Gilets jaunes, exactement au moment où le Sénat votait l’allègement des taxes contre les exilés, une nouvelle contradiction accablait le pouvoir en place.

    Se présenter aux élections avec un casier

    Alors que la récente loi de moralisation de la vie publique disposait de " l’interdiction pour tous les détenteurs d’un casier judiciaire (niveau B2) de se présenter à une élection ", le Parlement a en effet trouvé la parade juridique selon laquelle l’interdiction de se présenter à une élection si le casier n’est plus vierge peut être interprétée comme " une peine automatique ", contrevenant au " principe d’individualisation des peines garanti par la Constitution ".

    Quoi que cet argument n’ait gêné personne des décennies durant, voilà que nos députés y font droit.

    Ainsi, sans polémiquer sur les membres du parlement, objets de procédure judiciaire en cours, et donc passibles de peines qui les empêcheraient de renouveler leur mandat, la question de fond qui se pose est de savoir pourquoi les parlementaires votent eux-mêmes leur immunité par une loi les exemptant de casier judiciaire vierge pour se présenter, plutôt que de laisser, comme tout le monde, en vertu de l’article 755-1 du Code de procédure pénale, le soin de formuler une demande d’effacement de la condamnation mentionnée au casier judiciaire, à l’appréciation d’un magistrat le soin de juger, ou non, de cette désinscription?

    En effet, tous les citoyens condamnés à une peine – ferme ou avec sursis – peuvent formuler ab initio, à l’audience, en vue de la condamnation encore probable, une demande de non inscription au casier judiciaire de la peine éventuellement à venir; A défaut, dans les cas en général les plus graves, formuler a posteriori à la condamnation une requête aux fins de désinscription au B2 devant la Chambre correctionnelle ayant prononcé leur jugement (c’est ce qui est dans la pratique privilégié afin de donner au condamné la mesure de sa peine, et l’obligation de son amendement pour obtenir le retrait de sa mention).

    Dans ces deux cas, il convient de justifier: de raisons légitimes en apportant la garantie, ou la preuve, de l’amendement de l’intéressé depuis les faits, d’une distance avec l’infraction, voire d’une guérison dans le cas par exemple d’une pathologie de kleptomanie ou autre problème psychiatrique;

    et surtout de témoigner que la mention d’une telle condamnation au B2 constitue un véritable obstacle à la réussite d’un objectif (comme rejoindre un emploi dans la fonction publique, une charge assermentée, ou une élection au Parlement).

    Laisser à l’appréciation de la justice indépendante

    Par conséquent, si les parlementaires tiennent absolument à être éligibles malgré un casier judiciaire, il revient non pas de décider, entre eux, et de façon générale, leur immunité par une loi les exemptant, mais plutôt de laisser à l’appréciation d’une justice indépendante, le soin de juger s’ils justifient, au cas par cas, de la désinscription de toute mention, et in fine d’être en capacité d’être éligible.

    Cette seconde solution placerait les représentants du peuple sur un pied d’égalité avec ceux qui sont censés les représenter, comme autant de témoignages d’un pays respectueux de l’équilibre des pouvoirs, sans parler de donner une image exemplaire de l’État, sinon plus vivifiante de la démocratie en pareille contestation populaire placardant par milliers de manifestants des demandes de Référendum d’initiative citoyenne (RIC).

    Ce qui fait finalement penser au bon mot d’Alain Juppé, certes dans d’autres circonstances, mais toujours philosophe: "En matière judiciaire, il vaut mieux avoir un passé qu’un avenir".

     

    *Pierre Farge est avocat au barreau de Paris en contentieux et pénal des affaires. Engagé, il défend notamment la cause des lanceurs d’alerte.

  • Jean-Baptiste Lemoyne, le “traître” de Marrakech

    Aussi ambitieux que discret, Jean-Baptiste Lemoyne a beaucoup trahi avant de devenir cet “obscur secrétaire d’Etat”, signataire par défaut du pacte de Marrakech.

    C’est comme s’ils s’étaient tous passé le mot. Aux Républicains, pas question de faire de la publicité à Jean-Baptiste Lemoyne. Au mieux, lorsqu’ils évoquent le signataire du pacte de Marrakech, dépêché au débotté par Emmanuel Macron pour le représenter au Maroc le 10 décembre, alors que le chef de l’Etat recevait à tour de bras à l’Elysée pour tenter d’apporter une réponse forte à la colère des gilets jaunes, les députés LR parlent de lui, lors de leurs questions au gouvernement, comme d’“un obscur secrétaire d’Etat” (Éric Ciotti), “ce je ne sais quel secrétaire d’Etat” (Constance Le Grip), comme pour mieux le renvoyer à son anonymat. Pas une seule fois, au sein de l’hémicycle, les parlementaires de droite ne s’aventurent à prononcer son nom. Ce serait faire trop d’honneur à celui que beaucoup considèrent encore comme un “traître professionnel”.

    Un portrait de Jean-Baptiste Lemoyne? “Vous perdez votre temps. Il ne mérite même pas qu’on s’intéresse à lui”, prévient d’emblée l’un de nos interlocuteurs. Christian Jacob, le président du groupe LR au parlement, qui a peu gouté la réponse politicienne que le secrétaire d’Etat a faite à Claude Goasguen mardi dernier alors que le député demandait au premier ministre qu’un vrai débat sur l’immigration ait lieu et rappelait les conséquences que ne manqueraient pas d’avoir "ce pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières", est cependant sortie de son silence pour railler celui qui fut pendant quelques années, le secrétaire adjoint du groupe UMP à l’Assemblée nationale. “Il ajoute l’incompétence à la médiocrité”, lâche Christian Jacob.

    Guillaume Larrivé, qui n’a pas oublié que l’ancien sénateur de l’Yonne a soutenu un ancien socialiste recyclé LREM aux dernières législatives dans l’Yonne pour tenter de le faire battre, n’est guère plus amène et se fait un malin plaisir de l’habiller pour l’hiver: “Il correspond parfaitement à ce que de Gaulle appelait “les politichiens”: ne pensant rien sur rien, il va à la gamelle. ”Non sans un certain flair“.

    (…)

    Valeurs Actuelles

    Une vraie tronche de gamellivore, bien lâche, cupide, consistant comme un mollusque, obéissant comme un esclave, le parfait Rien, qui sert tout le monde, même les moules comme Macron. Un vomitoire personnifié.

     

  • OUVREZ LES YEUX!

    Pacte de Marrakech: ces généraux qui accusent Macron de "trahison"

    Un ancien ministre de la Défense, dix généraux, un amiral et un colonel. Dans un contexte de crise politique issue de la fronde des Gilets jaunes, un groupe d’officiers à la retraite vient de contresigner une lettre ouverte, demandant à Emmanuel Macron de renoncer à signer le pacte de Marrakech.

    Les signataires de cette lettre, écrite par le général Antoine Martinez, un ancien haut gradé de l’armée de l’air estiment qu’en ratifiant le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, Emmanuel Macron se rendrait " coupable d’un déni de démocratie, voire de trahison à l’égard de la nation".

    (…) Parmi les signatures connues, figure Charles Millon, l’ex-ministre de la Défense de Jacques Chirac. Mais aussi le souverainiste Didier Tauzin, général, ou encore le général Christian Piquemal, radié des cadres de l’armée en septembre 2016, après avoir organisé une manifestation interdite contre les migrants à Calais.

     (…) Le Parisien

     

    Pacte de Marrakech: "Les Européens savent d’instinct que le discours pro-immigration contient leur propre disparition" analyse un haut-fonctionnaire belge

    Une opinion de Paul Robert, haut fonctionnaire fédéral (1).

     (…) Ce discours aux allures orwelliennes (la migration serait à la fois inévitable et bénéfique) est martelé aux peuples européens avec insistance par la quasi-totalité des élites, institutions européennes et internationales (Commission européenne, Nations unies, FMI…), intellectuels et économistes, anciens hommes d’État, médias, universités, écoles, bref, par tous ceux qui dans nos sociétés libérales tiennent le porte-voix. (…)

    Pourquoi les arguments en faveur des flux migratoires échouent-ils à convaincre les électorats? Pourquoi, malgré l’infernale pression, la diabolisation, les mises en garde, les éditoriaux sagaces et donneurs de leçons, les Européens continuent-ils, toujours plus nombreux, à rejeter le modèle de société "multiculturelle et ouverte" qu’on leur présente comme rigoureusement inévitable et absolument mirifique, le seul et unique possible aboutissement paradisiaque de toute l’Humanité?

    Parce qu’ils savent d’instinct que ce discours contient, en filigrane implicite, leur propre disparition.

    En effet, il suffit de lire les rapports réguliers du FMI et de la Commission européenne, ainsi que n’importe quel économiste interrogé sur le sujet, pour comprendre que les partisans d’une Europe " ouverte " tiennent pour acquis que les Européens ne font plus d’enfants et n’en feront plus jamais : dans la vision libérale, l’immigration n’est désirable que parce qu’elle permet de remplacer une population vieillissante.

     (…) L’immigration de masse extra-européenne "nécessaire, inévitable et désirable", porteuse de "prospérité et d’innovation", n’a donc de sens que dans le contexte de la dissolution des peuples européens. Dissolution graduelle, progressive, indolore et incolore, dans le vieillissement général et l’absence de destin, ultime étape dans un processus de désintégration culturelle et sociale. Le naufrage de notre civilisation tout entière, encouragé avec enthousiasme et inconscience par tous les porte-voix du pays visible, font preuve en cela d’une unanimité terrifiante.

     (…)

     (1) L’auteur, bien connu de la rédaction, utilise un nom d’emprunt pour éviter des effets préjudiciables vu sa position professionnelle.

    LaLibre.be

     

     

     

    "Grand débat": le "couac" de l’exécutif sur l’immigration (Le Monde)

    Pour répondre à la crise des "gilets jaunes", Emmanuel Macron a lancé une consultation. Parmi les thèmes, "les attentes et les inquiétudes relatives à l’immigration". A peine dévoilé, le document a fait l’effet d’une bombe dans la majorité et les milieux syndicaux.

     […] "C’est une blague?", s’offusque un parlementaire de La République en marche (LRM). "Au secours!", embraye un autre, qui assure avoir immédiatement alerté l’Elysée. "Il est normal de s’interroger sur la citoyenneté dans une société ouverte. Mais pas en associant immigration et laïcité. La façon de poser le sujet est déterminante ", estime le député (LRM) du Val-d’Oise, Aurélien Taché, qui y voit une " maladresse". " Je pense que la question autour de l’immigration n’a pas sa place", abonde Matthieu Orphelin, député (LRM) de Maine-et-Loire, sur Twitter.

    La réaction est encore plus violente chez les partenaires sociaux. " La CFDT s’oppose à ce que l‘immigration et identité profonde’, pourtant sans lien avec la crise actuelle, fasse partie des cinq thèmes de discussion. C’est incompréhensible et dangereux alors que l’enjeu est clairement la justice sociale!", a affirmé Laurent Berger, mercredi soir, sur Twitter. Le secrétaire général de la CFDT en a même fait un " casus belli".

    "S’ils veulent hystériser sur ce sujet, ce sera sans nous, on n’ira pas à ce débat ", fait savoir l’entourage du leader syndical. […]

    Le Monde

  • Tous les merdias sont des

    lèches-cou… à Macrouille

    "Alors, vous l’enlevez, le gilet?", Macron a à peine disparu des écrans, que les envoyés spéciaux se précipitent sur les ronds-points. Là, maintenant, tout de suite, il faut délivrer son verdict, trancher, alors, oui ou non, vous repliez les tentes?

    A peine la diffusion de l’intervention terminée (elle était en différé, les rédactions ont donc pu la visionner avant tout le monde), les éditocrates, eux, ont tranché. Il y a du lourd, du substantiel, c’est un tournant, un virage, un acte deux, on ne voit pas pourquoi ils ne les enlèveraient pas, leurs gilets, il est temps de sortir de la "séquence", de passer à autre chose.

    Il faut du temps, pourtant, pour démêler les vrais euros des embrouilles. (…) Il faut du temps pour comprendre que la hausse du SMIC ne sera pas une hausse du SMIC. Ce sera l’accélération d’une augmentation de la prime d’activité, initialement étalée sur tout le quinquennat, et soumise à de multiples conditions restrictives.

    (…)

    Mais les éditorialistes politiques, eux, ont déjà tranché. Ils ne regardent pas les chiffres. Ils ne se posent pas la première question venant à la tête de tout salarié normalement constitué: les 100 euros supplémentaires pour les smicards, net ou brut? (En vrai, c’est du net).

    Ils écoutent les mots. La musique des mots. Ils se laissent gentiment bercer. Ca tombe bien, c’était aussi fait pour.

    (…) Arrêt sur Images

    De toutes façons, qu'attendre de pauvres types qui ont juste un Bac +3 (et encore, on a rajouté une année supplémentaire il y a moins de 10 ans lorsque l'on a constaté que, vraiment, ils étaient des ignares complets!).

    Les moins de 45 ans sont totalement incapables de se souvenir des mots lus en début de phrase lorsqu'ils sont, péniblement, parvenus à la fin de la phrase… Alors, leur demander de comprendre le texte qu'ils lisent, c'est comme demander à un éléphant de passer le concours d'entrée à l'ENA!

    Perso, mon nom de famille comporte 4 syllabes: et bien, tous ces moins de 45 ans sont incapables d'énoncer ces 4 syllabes: je suis toujours obligée de les reprendre!

    Lire aussi ceci:

    https://youtu.be/HCK3t6I0Y_A

     

    https://youtu.be/-_LVjqNauEM

     

  • Danger pour la France

    Pacte de Marrakech validant la submersion migratoire

    Macron ne doit pas signer le Pacte mondial des migrations imposé par l’ONU !

    Les chefs d’États des pays membres de l’ONU se réuniront les 10 et 11 décembre prochain à Marrakech pour signer le Pacte mondial sur les migrations.

    Approuvé avec "l’autorité morale (sic) des Nations unies", reposant sur le dogme de la liberté absolue de circuler, ce texte constituera à coup sûr une base politique et juridique qui invitera mécaniquement les pays à abattre leurs frontières pour accueillir les migrations internationales.

    Ce pacte est une menace pour l’intégrité des Étatsde ce monde qui sont appelés à renoncer ainsi aux particularismes de leurs peuples pour ne plus entraver les grands déplacements de populations présents et avenir.

    République tchèque, Croatie, Bulgarie, Slovénie, Hongrie, Autriche, Estonie, Danemark, Pologne, Italie, Suisse, États-Unis, Israël, Australie… préférant privilégier la protection de leurs identités nationales, de nombreux pays ont annoncé leur décision de ne pas signer ce pacte. Prenant le contrepied de ce choix courageux, Emmanuel Macron a fait part de sa volonté d’engager la Franceen signant ce document, sans consulter quiconque, ni les Français, ni les corps intermédiaires de ce pays.

    Le peuple français ne peut être dépossédé de son droit à rester lui-même. Déjà accablée par le poids d’une immigration incontrôlée, la France ne peut être liée par un texte qui mettra davantage en péril les grands équilibres ethnico-culturels de notre pays.

    Emmanuel Macron -désavoué actuellement par plus de 80 % des français- a décidé d’apposer la signature de la France au bas de ce Pacte liberticide. Notre pays et plus généralement l’Europe sont en grand danger. Mobilisons-nous partout en France pour exercer une pression populaire puissante sur le chef de l’État et signons massivement la pétition qui sera transmise à l’Élysée.

    De nombreuses actions de terrain accompagneront cette démarche jusqu’au 11 décembre.