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Science/Tech - Page 22

  • Vers des antennes miniatures intégrées dans des puces?

    Des travaux concernant une partie encore problématique de l'électrodynamique classique des milieux continus, en l'occurrence des diélectriques, pourraient conduire à la conception d’antennes suffisamment petites pour être installées à l'intérieur de puces électroniques.

    Grâce aux découvertes de l’équipe de l’université de Cambridge, il sera peut-être bientôt possible de loger une antenne radio efficace dans une des puces électroniques d'un téléphone.

    Grâce aux découvertes de l’équipe de l’université de Cambridge, il sera peut-être bientôt possible de loger une antenne radio efficace dans une des puces électroniques d'un téléphone.

    Une équipe de chercheurs de l'université de Cambridge (Royaume-Uni) pense avoir éclairci un vieux problème concernant l'électrodynamique des milieux matériels en physique classique. Leurs travaux, publiés dans la revue Physical Review, portent sur des ondes électromagnétiques générées non seulement par l’accélération des électrons mais aussi par une brisure de la symétrie du champ électrique. Les applications dans le secteur des communications pourraient être nombreuses. Notamment pour le développement de l’Internet des objets, puisque la découverte permet d'envisager la réalisation d'antennes suffisamment petites pour être intégrées dans des puces électroniques. On a bien du mal cependant à prendre au sérieux les affirmations de ces chercheurs exposés dans un communiqué de l'université de Cambridge et dont on ne trouve pas trace dans l'article scientifique. Selon ce communiqué les résultats obtenus pourraient permettre de rapprocher les théories de l'électromagnétisme classique et de la mécanique quantique mais on ne voit pas en quoi, puisque l'électrodynamique quantique est déjà la théorie la plus précise à ce jour et qu'elle est amplement vérifiée par l'expérience.

    Rappelons que la fonction d’une antenne est d’émettre et de capter de l’énergie sous la forme d’ondes électromagnétiques. La taille d’une antenne est fonction de la longueur d’onde associée à la fréquence de transmission. Plus exactement, pour qu’une antenne donne son efficacité maximale et que l’énergie transférée soit la plus importante, sa longueur doit être arithmétiquement liée à la fréquence de l'onde. Cependant, même ainsi conçue, plus l’antenne est courte, moins elle est efficace. Il s’agit là de l’un des points bloquants de l’électronique moderne, qui tend inexorablement vers la miniaturisation.

    Mais le problème pourrait être résolu grâce à une meilleure compréhension des mécanismes pouvant générer un rayonnement électromagnétique. Une grande part de ce que nous savons à ce sujet nous vient du XIXe siècle et de James Clerk Maxwell : le rayonnement électromagnétique est généré par l'accélération des électrons. Mais, comme le rappelait le grand mathématicien et physicien Henri Poincaré, il n’existe pas problème complètement résolus de sorte qu'il est souvent possible de jeter un nouveau regard sur des théories tout de même bien comprises et bien étudiées. Quelques difficultés sont par exemple repérables dans la théorie classique du rayonnement émis par des diélectriques. Or, justement, certaines antennes, celles de nos téléphones portables, par exemple, sont constituées de résonateurs diélectriques, des isolants dans lesquels, en principe, les électrons ne sont pas libres de se déplacer facilement.

    Un champ électromagnétique généré dans un matériau diélectrique

    En collaboration avec le Laboratoire national de physique et un fabricant d’antennes diélectriques, la société Antenova, l’équipe de chercheurs de l'université de Cambridge a étudié le comportement de films minces composés de matériaux piézoélectriques (niobate de lithium, nitrure de gallium, arséniure de gallium, etc.). Ce type de matériau présente la propriété de se déformer sous l’action d’un champ électrique. Ils ont découvert qu’à une fréquence déterminée (entre 100 MHz et 3 GHz), ces matériaux deviennent non seulement des résonateurs efficaces mais aussi des émetteurs efficaces et peuvent donc servir d’antennes.

    Selon les chercheurs anglais, ce phénomène surprenant serait dû à une brisure de la symétrie du champ électrique. Lorsque les charges électriques sont immobiles, le champ électrique est symétrique. Lorsque les couches minces de matériau piézoélectrique sont soumises à une excitation asymétrique, cette symétrie est brisée et un rayonnement électromagnétique est généré.

    Il s'agirait donc d'un nouvelle exemple de l'importance des considérations de symétrie en physique sur lesquelles Pierre Curie, grand contributeur à l'étude des matériaux piézoélectriques, avait déjà attiré l'attention au XIXe siècle en énonçant son célèbre principe de symétrie .

     

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    Bonjour l'électromagnétisme pour votre santé! toutes les infos sont sur mon site:

    www.on2nocives.com

  • PostAccess : la serrure connectée proposée par La Poste

    2015 l'année des objets connectés... Après Oki Dokeys, voici une nouvelle serrure intelligente,  connectée et débloquable en bluetooth : PostAccess, commercialisée par La Poste dans ses bureaux du sud de la France (liste ici), et bientôt dans toute la France en cas de succès.

    L'ouverture fonctionne par détection Bluetooth, nécessitant que l'appareil censé le déverrouiller soit présent dans un périmètre de quelques mètres : son téléphone (Android ou IOS), carte, badge ou bracelet.

    Le dispositif s'installe sur tout type de serrure y compris 3 points, sans perçage ni câblage.

    Trois packs sont disponibles à partir de 99 €, auquel il faut ajouter un abonnement de 5, 7, ou 9 €, suivant les prestations offertes (liste ici)

    http://www.postaccess.fr

    Ce type de solution liée à une prestation de service, semble séduire les personnes handicapées, notamment en fauteuil, leur permettant d'accéder rapidement à leur domicile, sans avoir à rechercher leurs clés, ni avoir à manipuler une serrure parfois difficilement manœuvrable... Un lieu physique pour visualiser ces matériels.

    Ce que propose La Poste en agence locale, avec une prestation hautement sécurisée (cf infos via le site), et possibilité en option payante, de faire poser le matériel, et le configurer.

    http://www.postaccess.fr

     

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  • Voiture connectée

    Pierre Gandel met l'électromagnétisme au service la voiture connectée

    Pierre Gandel, actuel PDG du groupe Sonceboz a récemment reçu le prix Marius Lavet récompensant l'ingénieur-inventeur pour ses travaux dans l'électromagnétisme et la mécatronique.

    Un innovateur?

    Le baccalauréat en poche, Pierre Gandel entame un parcours scientifique orienté micromécanique et microtechniques. Il entre en effet à l'ENSMM de Besançon, entreprend une Maîtrise de Mécanique Appliquée puis un DEA avant de clore ses études par une thèse. L'histoire d'amour entre Pierre Gandel et l'électromagnétisme, cette science basée sur la résolution des équations de Maxwell, appliquée à des circuits magnétiques très spécifiques, est née ensuite, dès sa rencontre avec un grand scientifique du domaine :" J'ai eu la chance de faire la connaissance du Dr Claude Oudet, qui m'a appris mon métier. Dès lors, je suis devenue créateur de nouveaux types de circuits électriques basés sur l'électromagnétisme ". Plus concrètement, Pierre Gandel définit cette science ainsi :" Tout ce qui transforme un signal électrique en un mouvement mécanique, c'est cela le cœur de la science de l'électromagnétisme". En 1990, après un début de carrière dans la société suisse de microtechnologie pour moteur, Portescap, il figure parmi les co-fondateurs de Moving Magnet Technologies (MMT), une entreprise de recherche dans le domaine de l'électromagnétisme, acquis en 1995 par le groupe Sonceboz dont il est l'actuel PDG. Mais Pierre Gandel se démarque par sa vision particulière de l'innovation :" L'innovation, c'est une invention qui a réussi, qui a percé sur le marché ; c'est une solution technologique à un problème rencontré par un client". Autrement dit l'innovation ne dort pas dans un placard, c'est bel et bien une idée commercialisable qui répond à un besoin réel du marché.

    L'idée disruptive?

    Avant d'entrer dans le cœur de son innovation, Pierre Gandel, dont le nom est cité dans 34 familles de brevets, tient à insister sur le collectif". Personne n'invente réellement seul, il existe toujours une équipe à la base d'une innovation". Alors en quoi consiste l'innovation apportée par Pierre Gandel et ses collaborateurs à MMT? Il s'agit d'un capteur de couples pour colonnes de direction," notre plus grand standard mondial", commente l’innovateur. Le capteur de couple est à l’origine de la gestion du système de direction assistée. En effet, il mesure la force de direction appliquée par l’automobiliste et la répercute sur la commande de sensibilité de l’assistance de direction électrique. 

    Voiture connectée

    Aujourd'hui, tout véhicule est doté d'une assistance électrique et c'est là que les capteurs de couples entrent en jeu. Sans capteurs, pas d'assistance car ceux-ci entraînent une réaction proportionnelle par un moteur électrique. Jusqu'alors, les capteurs de couples étaient" résistifs, avec contact". Pierre Gandel et son équipe ont développé" un capteur de couples sans contact, magnétique, multipolaire, avec une durée de vie et une fiabilité très importante" dont l'objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

    Il rappelle l'aspect sécuritaire lié aux colonnes de direction". Il est nécessaire d'être sûr de son signal car l'assistance électrique en dépend. Le conducteur souhaite bien sûr être certain que son véhicule soit assisté de manière fiable. Sentir un à-coup au moment de la manipulation du volant serait directement lié à une mauvaise précision de ce capteur".

    En quoi cela nous impacte?

    L'innovation de Pierre Gandel se cache derrière de nombreux appareils électriques et de pièces. Actionneurs, moteurs et capteurs électromagnétiques peuplent en effet l'industrie, notamment automobile, mais pas que. Les rasoirs électriques de Panasonic par exemple fonctionnent grâce un actionneur produit par MMT. Aujourd'hui, Pierre Gandel revendique l'utilisation de ses produits innovants au service de la réduction des émissions de CO2 dans le domaine automobile "Dans tous les véhicules, la plupart des fonctions qui sont 'sous capot', soit les fonctions-moteur, sont en train de s’électrifier. On retrouve des actionneurs, des petits moteurs ainsi que des capteurs sous le capot, qui viennent dépolluer et réduire la consommation". L'inventeur cite notamment un produit développé pour la marque de voitures BMW: un actionneur de levée de soupapes électromagnétique, qui permettrait de sauver" 3 à 5% de la consommation des véhicules", par voie de conséquence, réduirait leurs émissions de CO2.

    Et à l'avenir?

    Évidemment, la voiture connectée ou" la voiture autonome" comme la nomme Pierre Gandel, constitue un grand terrain de jeu pour ses innovations". La prochaine grande révolution dans le domaine des capteurs et des moteurs aura lieu dans le monde automobile avec l'avènement dans 10 ou 15 ans des véhicules autonomes, les voitures du futur et c'est dans ce secteur que nous travaillons aujourd'hui". Équipées de nombreux capteurs, moteurs, actionneurs, les voitures de demain seront de plus en plus automatisées". Ce qui paraît déplacer d'envisager aujourd'hui sera possible dans un futur proche Quand on voudra téléphoner ou répondre à ses emails au volant de sa voiture pris dans un embouteillage, le véhicule se prendra en charge lui même grâce à tous les capteurs, moteurs et actionneurs. On pourra alors tranquillement vaquer à nos occupations".

    http://www.atelier.net/trends/articles/portrait-innovateur-pierre-gandel-met-electromagnetisme-service-voiture-connectee_434885

  • Télémédecine

    Surveiller les constantes vitales en filmant le visage

    Surveiller la température du visage pour suivre les constantes vitales. C’est ce que met au point une équipe américaine. L’outil serait efficace avec toutes les couleurs de peau.

    Une caméra pour remplacer les appareils de mesure de la tension, du niveau d’oxygène, du rythme cardiaque… simplement en observant le visage. Une équipe de l’université Rice, à Houston (Texas, Etats-Unis) met au point un dispositif qui s’oriente vers un suivi sans fil des patients. Ils décrivent dans Biomedical Optics Express le fonctionnement d’un nouvel algorithme.

    "Actuellement, les techniques de référence pour mesurer les constantes vitales s’appuient sur des capteurs de contact ", notent les chercheurs dans leur étude. Chez des patients fragiles, comme les bébés, ces capteurs – raccordés à des fils – peuvent entraîner des blessures. " L’histoire a commencé en 2013, lorsque nous avons visité l’hôpital pour enfants du Texas pour parler aux médecins et obtenir des idées, se souvient Mayank Kumar, étudiant à l’université Rice. Nous avons vu un nouveau-né dans l’unité de soins intensifs néonataux. De nombreux fils étaient attachés aux enfants".

    Applicable sur des peaux plus foncées

    Le système mis au point à l’université Rice, Distance PPG, s’appuie sur un système utilisant une caméra. Elle évalue des signes vitaux comme la respiration ou le rythme cardiaque grâce aux variations de température du visage. La technique n’est pas nouvelle, mais jusqu’à présent, elle ne pouvait être utilisée que dans des pièces lumineuses ou avec des peaux claires.

    Mayank Kumar, aidé de deux professeurs, a mis au point un algorithme qui nuance l’analyse des données. Il permet maintenant de réaliser le même suivi dans des environnements moins éclairés, ou sur des peaux plus sombres. " Notre découverte clé, c’est que la puissance des changements de carnation diffère selon les zones du visage ; nous avons donc développé un algorithme qui établit des moyennes, explique l’étudiant. Il améliore la précision des signes vitaux, en étendant rapidement la portée, la viabilité, l’étendue et l’utilité de cette surveillance des signes vitaux fondées sur la caméra. " Selon lui, le logiciel pourrait même être installé sur des téléphones portables, des tabttes ou des ordinateurs avec une même efficacité.

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  • Voiture autonome : Delphi réussit sa traversée des Etats-Unis

    L'Audi Q5 autonome, préparé par Delphi, a relié San Francisco à New York, sans aucun problème et sans que personne ne touche au volant. Près de 5 500 kilomètres parcourus, dont plus de 99% en mode automatisé et cela sans problème selon l'équipementier.

    Le 22 mars 2015, un Audi Q5 autonome préparé par Delphi Automotive prenait le départ du Delphi Drive, de San Franscico pour rallier New York.

    Cette première traversée des Etats-Unis en voiture autonome avait pour but de tester sur longue distance l’ensemble des solutions de conduite automatisée de l’équipementier.

    Le périple de plus de 5 500 km s’est effectué sans encombres, pour s’achever juste à temps pour l’ouverture du salon de l’automobile de New York.

    A l’épreuve de la route: autonome Delphi Drive sans les mains

    Durant neuf jours, l’équipe de chercheurs qui s’est relayée à bord a fait face à tous les types de  situations de conduite.

    Carrefours, giratoires, travaux, tunnels, conducteurs agressifs, conditions climatiques diverses,... “notre véhicule a particulièrement bien réagi pendant toute la durée du trajet et a même dépassé nos attentes“, a déclaré Jeff Owens, le directeur de la Technologie chez Delphi.

    Pour réussir ce challenge, l’Audi Q5 à conduite automatisée embarquait  certaines technologies équipant déjà de série des voitures (radar, caméras, systèmes d’alertes anticollisions, de franchissement de ligne,...).

    Durant le trajet, les ingénieurs de Delphi ont pu étudier et collecter trois téraoctets de données. Cette masse d’informations permettra de les optimiser et d’accélérer le développement des technologies de sécurité active futures.

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  • Vers la création de nouveaux sens pour les humains

    Pour le neuroscientifique David Eagleman, les technologies peuvent élargir les perceptions sensorielles humaines.

    Lors de la dernière conférence TED qui s’est tenue du 16 au 20 mars à Vancouver, le neuroscientifique David Eagleman membre du Collège de médecine Baylor (à Houston) est venu présenter ses travaux sur la réparation et l’augmentation des sens. Ce spécialiste de la perception du cerveau est convaincu que les technologies peuvent nous permettre de substituer des sens perdus ou de nous munir de nouveaux sens.

    Durant son intervention, il est tout d’abord revenu sur le fonctionnement du cerveau : un formidable outil d’analyse capable d’extraire des informations à partir des données qu’il reçoit et de leur attribuer des significations précises en se basant sur les données déjà stockées dans les neurones.

    Le cerveau a pour particularité intéressante de pouvoir décrypter des signaux quelle que soit leur origine (après un entraînement), du fait de sa grande plasticité. C’est notamment le cas des aveugles qui apprennent à lire le Braille, ou qui développent un sens du toucher étendu au fil du temps. Dès lors, il serait a priori possible de fournir au cerveau des données provenant de dispositifs de perception artificiels. Autrement dit, d’offrir à l’être humain des sens radicalement nouveaux !

    Pour prouver cette théorie, David Eagleman a lancé un projet de recherche visant à accroître le champ de perception des humains à l’aide d’une veste bourrée de petits nodules motorisés qui convertissent des informations en vibrations : le Versatile extra-sensory transducer (VEST) ou Transducteur de variables extra-sensorielles (en français). Un dispositif de substitution sensorielle qui a d’ailleurs fait l’objet d’une campagne Kickstarter l’année dernière.

    L’un des principaux objectifs de cette "veste" est de permettre aux sourds de retrouver l’ouïe sans passer par la chirurgie (implant cochléaire) en convertissant les mots prononcés en vibrations, que le cerveau apprend à décrypter de la même manière que les aveugles apprennent à lire les lettres en braille. Les essais réalisés jusqu’ici montrent que quelques semaines suffisent pour que le porteur commence à maîtriser au moins partiellement le "langage par vibration" .

    Cependant, cette technologie prometteuse pourrait à terme aller beaucoup plus loin en passant de la simple substitution des sens à leur augmentation :

    Accroître les capacités visuelles des humains en leur permettant de voir en infrarouge ou en ultraviolet, ou en leur offrant une vision à 360 degrés.

    Donner la possibilité aux investisseurs de ressentir les fluctuations boursières en temps réel, aux astronautes de connaître l’état de santé de la Station spatiale internationale ou aux soldats de déterminer la position de leurs alliés les plus proches sur le champ de bataille, etc.

    Durant la conférence TED, David Eagleman a testé lui-même la veste pour ressentir les conversations Twitter relatives à son intervention en direct : les messages postés par les spectateurs lui ont été transmis sous forme de vibrations dont le motif variait selon le caractère positif ou négatif des mots employés !

     

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    Par Aymeric Pontier

    Contrepoint.org