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Société - Page 214

  • Totalement fous ces anglais!

    Un mois après qu'un lycée privé en Angleterre ait interdit à ses étudiants de porter des shorts durant l'été - demandant plutôt à ce qu'ils portent un ensemble plus "neutre" avec une jupe, des dizaines d'écoles privées ont adopté la bannière du féminisme intersectionnel et interdit à leurs étudiantes de porter des jupes dans le cadre de leur uniformes.

    La raison? Parce que le nombre "croissant" d'étudiants transgenres dans ces écoles ne sont pas à l'aise avec les uniformes traditionnels "genre", selon RT. Au lieu de cela, les écoles secondaires comme l'école du Prieuré à Lewes, dans le Sussex de l'Est, demandent aux étudiantes "d'accommoder" leurs camarades transgenres en portant des pantalons, tout comme les étudiants masculins. "Nous avons un petit nombre mais de plus en plus d'étudiants transgenres et donc avoir le même uniforme est important pour eux", a déclaré le chef d'établissement Tony Smith. Cependant, certains parents s'inquiètent du fait qu'ils n'ont pas été consultés au sujet de l'interdiction, et d'autres ont soutenu que les étudiantes devraient toujours avoir l'option de porter une jupe, selon RT.

    Diane Burdaky, la mère d'un élève de la Philips High School, a déclaré à RT qu'il n'y avait pas eu de processus de consultation et que les enfants "ne voulaient pas porter de pantalons tout le temps". Elle a déclaré: "J'ai été très choquée, il n'y a eu aucune consultation avec les parents ou les élèves, aucune explication de l'interdiction, aucune raison donnée, je sais que les enfants à l'école ne veulent pas porter de pantalons tout le temps.

    Copleston High School à Ipswich a placé des jupes sur une liste d'articles "inadmissibles" - avec "jeans skinny et piercings faciaux." Huit écoles secondaires d'Ipswich ont maintenant interdit les jupes et ont choisi de devenir des écoles "pantalons seulement". Certaines écoles ont choisi de mettre leurs interdictions sous le prétexte que les jupes - que les étudiantes portent depuis des décennies - sexualisent injustement les filles.

     

  • Plus ils ont de diplômes plus ils sont c-o-n!

    La patronne de la FDJ ne connaît pas le mot "addiction"

    C’est à lire dans Le Figaro, au rayon, saumon, des "décideurs": Stéphane Pallez, PDG de la FDJ (Française des Jeux) explique "comment elle change l’opérateur de jeux de hasard que le gouvernement privatise". Un très long entretien (Yann Le Galès) dans une langue proche du néoparler orwellien:

    "Un dirigeant ne peut pas décréter une révolution culturelle et managériale. Il ne peut pas l’imposer par l’autorité. Mais il a le devoir de construire le changement et doit avoir la capacité à en convaincre. Ma responsabilité est d’expliquer les nécessaires transformations, en interne et auprès de toutes les parties prenantes au développement de FDJ. Je travaille pour cela avec les managers, les représentants des salariés et le conseil d’administration. Un changement d’actionnariat n’aurait pas d’impact sur mon mode managérial. Je continuerai de porter l’ambition stratégique du groupe dans l’intérêt des collaborateurs, qui pourraient renforcer leur propre participation au capital à cette occasion. (…)

    "Un dirigeant ne doit pas seulement définir une stratégie. Il doit aussi convaincre du bien-fondé de ses choix. Il doit être capable de mobiliser. S’il ne le fait pas, la meilleure stratégie sur le papier peut échouer. J’y consacre une grande partie de mon temps. Les membres du comité exécutif également. Et nous avons aussi mis en place un groupe de managers qui sont nos relais au sein de l’organisation. (….)"

    Intérêt général

    On s’ennuie ferme. Puis on tombe sur ceci:

    "L’entreprise joue-t-elle un rôle sociétal?

    – Je suis convaincue depuis longtemps que l’entreprise a une fonction sociétale. Elle doit limiter ses impacts négatifs et accroître ses contributions positives.

    "Produire et vendre des jeux, est-ce défendre l’intérêt général?

    – Le jeu est une activité ludique qui crée du lien social. FDJ est par nature une ‘’entreprise à missions’’ (sic). Entreprise régulée qui agit dans le cadre de droits exclusifs, elle propose des jeux récréatifs et intègre la gestion des risques liés à cette activité. Elle a un impact très fort sur les emplois dans les territoires puisque nos jeux sont commercialisés par le plus grand réseau français de distribution de proximité formé par les bars-tabacs et les distributeurs de presse. "

    "Financez-vous des activités sociétales?

    – Depuis toujours, FDJ finance les œuvres sociales des anciens combattants qui sont aujourd’hui nos actionnaires. Elle finance le sport pour tous et accompagne des athlètes de haut niveau. Elle va participer aussi à partir de cette année à la sauvegarde du patrimoine français. "

    Que de "sociétal" dira-t-on. Avec un absent de renom. Où l’on voit que seule la Fédération addiction s’est intéressée au sujet. C’était en mars dernier:

    " La question de la privatisation, même partielle, de la FDJ, est au cœur d’un nécessaire débat public sur l’addiction aux Jeux d’Argent et de Hasard (JAH). Il serait envisagé des mesures de ventes plus incitatives auprès des détaillants pour les amener à vendre plus de jeux afin " d’équilibrer " le manque à gagner dû à la hausse du prix tabac. Changer le modèle économique de l’offre de jeu en passant d’une conception extensive à une conception intensive n’est pas sans conséquences: l’Italie et l’Australie, après avoir expérimenté une politique libéraliste avec la privatisation, font aujourd’hui marche arrière ".

    Sociétal?  L’Observatoire des Jeux  estime à un million deux cent mille le nombre des joueurs qui, en France, peuvent être " problématiques ". Les études récentes portant sur les Jeux d’Argent et de Hasard de hasard mettent en lumière " une hausse croissante des pratiques et du budget consacré par les Français, même pour les mineurs à qui ils sont pourtant interdits ".

    Un "débat sociétal" sur la privatisation de la FDJ et la prévention de l’addiction ? Ce serait, à coup sûr, une "révolution culturelle et managériale".

    Parle à mon tchoul, ma tête est malade

    Les Rita Mitsouko. "Alors c’est quoi":

     

    "Alors c’est quoi que j’appelle

    c’est la joie, c’est elle

    que les émois étincellent

    et s’entremêlent encore nos voix.

    A chaque fois je remets ça

    1 2 3 ça recommence

    à chaque fois je remets ça.

    Réponds moi encore, montre toi

    réponds moi encore, montre toi

    réponds moi encore, et encore

    et encore, encore une fois (…)"

  • Mordre la main qui te sauve et te nourris!

    Les " touristes " de l’Aquarius montrent leur mépris pour ceux qui les accueillent

    Nouvelles d’Espagne, les "rescapés" de l’Aquarius font parler d’eux!

    L’Espagne unanime pour l’accueil des "envahisseurs" "migrants" n’était pas au rendez-vous, il y avait comme toujours quelques récalcitrants, des lépreux aurait dit notre "estimé" président! Même en Espagne, la propagande y fait vraiment mal son boulot!

    (Traduction sommaire des propos de la femme):

    "Contre l’immigration qui arrive à cause des mafias, parce que nous ne nous y trompons pas, cette immigration qui arrive par Melillia, par Motril, par l’Andalousie et par les côtes européennes sont des immigrations illégales envoyées par les mafias, simplement. Il s’agit que tous en Europe se mettent d’accord pour arrêter le problème des arrivées car toute l’Europe ne peut recevoir une immigration illégale parce qu’il n’y a pas de travail pour autant d’entre eux, il n’y a pas d’aides pour autant d’entre eux!

    (Pour ce qui est de l’homme, difficile à comprendre, il doit être d’accord avec l’accueil des migrants):

    Affirme qu’à Patera sont hébergées deux familles de migrants (certainement ne venant pas de l’Aquarius) qui ont été accueillies comme n’étant pas des immigrants économiques illégaux!

    Les égoïstes que nous sommes n’ont pas compris l’état d’épuisement de ces pauvres "migrants" arrivés de Libye, des femmes qui ont été violées, des hommes torturés…

    https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/aquarius/direct-on-les-sent-extremement-fatigues-les-premiers-migrants-de-l-aquarius-sont-arrives-en-espagne_2806131.html

    Une chance, nombre de ces pauvres "illégaux" immigrés épuisés ont repris rapidement des forces et se sont fait la paire…

    http://resistancerepublicaine.eu/2018/06/21/aquarius-plus-de-150-migrants-ont-deja-pris-la-poudre-descampette-pour-venir-en-france/

    Les mineurs et prétendus tels ne sont pas en reste…

    A ne pas douter, certains se retrouveront à la charge des départements con-tribuables sous peu si ce n’est déjà fait!

    https://www.tendanceouest.com/actualite-281119-espagne-des-mineurs-de-l-aquarius-fuguent-de-leur-residence.html

    Mais voilà que la polémique enfle sur les réseaux!

    Ces migrants accueillis chaleureusement, recevant soins médicaux et vêtements de rechange, semblent ne pas apprécier la qualité de l’hospitalité espagnole… On en avait déjà eu des exemples en Europe…

    En plus, ils méprisent l’aide apportée: les vêtements fournis par la Croix Rouge espagnole auraient fini dans les poubelles.

    Dans le premier article, la Croix Rouge d’expliquer que ses kits d’accueil contiennent des objets (couvertures, serviettes) et vêtements à usage unique!

    https://www.sevillainfo.es/noticias-nacional/ropa-cruz-roja-basura-aquarius/

    Cependant, les photos des poubelles du Complexe éducatif de Cheste-Valence où les immigrés ont été logés montrent des vêtements encore dans les sacs de la Croix Rouge…

    Autre critique, ces vêtements devraient être recyclés, voire pour l’industrie… ce que la Croix Rouge prétend, après qu’un traitement sanitaire adéquat leur ait été appliqué. Le protocole ne semble pas avoir été suivi.

    Il faut savoir que des migrants arrivent avec la gale, voire  apportent avec eux des punaises…

    Le deuxième est critique, de se poser en plus la question sur les exigences des migrants ne trouvant pas les vêtements adéquats, ou pas assez à leur goût, à la mode…

    https://www.mediterraneodigital.com/espana/espana/tiran-a-la-basura-toda-la-ropa-que-cruz-roja-les-regalo-a-los-inmigrantes-del-aquarius.html

    Le troisième est lui extrêmement critique. Il explique que des migrants, fort joyeux, sont allés dans un bar, payant avec des billets de 100€ pour des verres de whisky et du tabac, au point de vider le distributeur de paquets de tabac… Un barmaid a expliqué que l’un d’entre eux avait une "pochette" avec une liasse de billets de 50€ mouillés… Où les avait-il obtenus? Les avait-il avant de prendre le bateau?

    https://casoaislado.com/tiran-contenedores-basura-la-ropa-donada-cruz-roja-los-inmigrantes-del-aquarius/

    https://casoaislado.com/los-inmigrantes-del-aquarius-pagaron-billetes-100-euros-los-chupitos-whisky-pidieron-restaurante-cheste/

    Voilà qui doit en laisser dubitatif plus d’un…

    Bien des choses sont ignorées concernant ces migrants désespérés!

  • Coup de chapeau à M. Cymès

    Déjà deux morts de la rougeole: bravo les parents, continuez vos conn.....!

     

  • Problème: on a déjà n..ué la Bastille!

    Ce genre de moquerie va tuer le Roi... pardon, Jupiter! il n'est pas encore mort mais, cela ne va pas tarder....

    Après la sortie de Macrouille, auprès du Pape, disant que les Bretons étaient une mafia - à prendre comme une blague… sauf que le mot a peut être une autre connotation en Italie..

    Le net s'est amusé à faire une carte de France selon Macron.. :-)))

  • Retour aux années 1970

    Fin de l'universalité de l'accessibilité au logement.

    En renouant avec la notion de 'quotas' de logements accessibles aux personnes handicapées, le Gouvernement signe un retour à des dispositions d'attribution combattues depuis les années 1970, proteste l'architecte Louis-Pierre Grosbois.

    Pourquoi construire le plus possible de logements facilement accessibles ? La société dans sa diversité le demande : l'augmentation de la longévité, le souhait du "bien vieillir ensemble", la fluidité de la vie sociale, mènent à la recherche d'égalité dans le traitement des individus. L'accessibilité spécifiquement établie comme une compensation au handicap est devenue la base du confort de tous : de l'ascenseur au balcon de plain-pied et à la douche à niveau, jusqu'aux transports et aux bâtiments publics. Dans la société industrielle, la standardisation de la construction, établie sur le confort d'usage, permet de supprimer le surcoût de la réalisation. L'accessibilité ne se caractérise pas par l'application de normes. C'est une conception plurielle : esthétique, technique, humaine et universelle.

    Or le projet de loi Évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN), adopté le 12 juin par l'Assemblée Nationale, revient sur l'universalité de cette accessibilité. Il renie ainsi l'engagement de la loi de 2005 et la résolution du Conseil de l'Europe de 2001, signée par la France, qui soulignait que "la conception universelle et l'accessibilité ont un rôle de premier plan à jouer dans la promotion des Droits de l'Homme et des libertés fondamentales". L'ampleur de ce reniement se mesure par l'exemple dans l'allégement des normes envisagé dans la loi : au lieu du "tout accessible", dans les bâtiments de quatre étages, elle instaurera, comme c'est déjà le cas dans les logements pour étudiants, un quota de 10% d'appartements répondant à ces exigences.

    Des logements accessibles et adaptés vides.

    Nous voilà projetés quarante ans en arrière : retour de la règle du quota et, avec elle, de la ségrégation par attribution de logements dans des espaces réservés, ce qui constitue une véritable entrave à la vie sociale. Un rappel historique s'impose : les lois de 1966 et 1967 favorisaient l'attribution d'un quota de 1% de logements collectifs de type 1bis aux personnes handicapées physiques qui ne disposaient donc d'aucun libre choix. De septembre 1974 à février 1975, j'ai réalisé une étude de terrain sur "L'insertion des handicapés physiques dans la ville nouvelle d'Evry" à la demande de l'Etablissement public d'aménagement de cette ville. L'analyse a montré que :

    - Les logements attribués étaient tous à rez-de-chaussée. L'absence dans l'immeuble d'ascenseur ou de cabines d'ascenseur accessibles empêchait toute possibilité de visite aux voisins.

    - Souvent situés près de l'entrée, ces appartements, peu attractifs à cause du bruit, de la proximité fréquente des poubelles et du manque de sécurité, étaient attribués par quota aux personnes handicapées.

    - De plus, le lieu d'implantation de ces logements accessibles n'était pas en cohérence avec l'accessibilité des moyens de transport et des équipements collectifs.

    En conséquence, ces logements accessibles et adaptés restaient vides !

    Un nouvel état d'esprit.

    Lors de la préparation de la loi de 1975 en faveur des personnes handicapées et de ses décrets d'application, des modalités techniques se sont imposées : "Les logements situés au rez-de-chaussée et aux étages, desservis par ascenseur, doivent être adaptés, par des travaux simples, aux besoins particuliers des personnes circulant en fauteuil roulant" (décret du 4 août 1980). En parallèle, l'accessibilité verticale a été améliorée : l'ascenseur est devenu obligatoire pour les immeubles à partir de quatre étages au lieu de cinq. Les dispositions de la réglementation française appliquées aux logements collectifs entre 1975 et 1980 ont promu un nouvel état d'esprit : la place de la personne handicapée dans l'habitat est "parmi les autres". Il ne doit pas y avoir de mise à l'écart de la vie sociale par défaut d'accessibilité. Parallèlement, cette "conception universelle" a été appliquée aux nouveaux moyens de transports et aux équipements collectifs. La loi ELAN signe donc un retour à des dispositions d'attribution des logements combattues depuis les années 1970.

    L'accessibilité universelle, démarche la moins coûteuse.

    L'argument économique avancé (le moindre coût) pour justifier une politique de quota ne résiste pas à l'analyse. Par exemple, les 98 logements pour étudiants réalisés à Paris en 2013, par les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal : toutes les chambres possèdent une salle d'eau individuelle et accessible, alors que ce n'était pas obligatoire. Pourquoi ce choix ? Parce que cela revient moins cher de les réaliser toutes accessibles plutôt que 90 % non accessibles et 10 % seulement accessibles...

    La vérité économique est là : ordonner, répéter, simplifier dès la conception dans la perspective de l'accessibilité universelle et d'un usage de confort pour tous s'avère la démarche la moins coûteuse. Cette loi qui générerait le maintien à l'écart d'une partie de la population du reste de la société est en contradiction totale avec la France de 2018 et en particulier avec la volonté du "bien vieillir à domicile". La liberté de chacun passe par l'égalité face à l'accessibilité. Ce droit universel avait été énoncé il y a plus de quarante ans à l'ONU lors d'une réunion internationale baptisée "Barrier free Design" (Concevoir sans obstacles). "Pour permettre le libre choix, il est recommandé de construire des logements adaptables", soulignait notamment la résolution publiée le 8 juin 1974. Permettre le libre choix est une prescription primordiale pour combattre la mise à l'écart de la société. Ne la renions pas.

    Louis-Pierre Grosbois, Architecte urbaniste, professeur honoraire à l’Ecole nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette. Première publication dans Le Monde (édition Abonnés) du 30 mai 2018.

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