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Société - Page 368

  • J'ai une très, très grande honte!

    http://www.atlantico.fr/decryptage/voeux-aux-forces-armees-pourquoi-militaires-ont-pas-besoin-qu-on-souhaite-bonne-annee-mais-qu-on-permette-assurer-dignement-2538329.html

     

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    Un abri de fortune pour SDF par période de froid extrême, Non, voici un des visages de la France en état d’urgence : un dortoir de la région parisienne où l’Armée de la République loge nos courageux soldats mobilisés dans le cadre de l’opération Sentinelle. Soit plus de 10 000 hommes en tout. Les membres des unités d’élite ne sont pas mieux lotis : sous-sols ou hangars insalubres, des murs qui s’effritent et suintent l’humidité, souris, rats et bestioles en tous genres, une prise électrique pour vingt, des sanitaires à l’avenant et naturellement pas de chauffage : l’appareil d’appoint que l’on voit sur l’image a été apporté par un des militaires.

    On comprend que le moral ne soit pas au plus haut dans leurs rangs, les soldats, de surcroît mal équipés, enchaînant ainsi six semaines d’affilée. Des journées éreintantes à patrouiller avec un matériel de 23-25 kilos sur le dos. Des gilets pare-balles hors d’âge (les derniers modèles, plus performants et plus légers, étant réservés aux opérations extérieures), sans compter leurs antiques Famas, des fusils d’assaut conçus dans les années 70 et qui ne seront pas remplacés avant 2017. Une arme de poing, peut-être, seule vraiment efficace en milieu urbain pour neutraliser un terroriste, Dans sa grande misère, l’état major ne peut en doter que les chefs de groupe. Et n’a toujours pas trouvé le temps de réviser un protocole de légitime défense aussi daté qu’inadapté à la guerre actuelle.

    Résultat: au sein de la "grande muette", les arrêts maladie pleuvent comme jamais depuis la mi-novembre, les trop rares visites des hauts gradés sur le terrain ne contribuant pas à encourager la troupe. Ces jeunes gens exemplaires, qui portent haut les valeurs de la République — et dont beaucoup, on ne le rappellera jamais assez, viennent de nos quartiers dits "sensibles" —, n’en sont pas moins parfaitement conscients de l’importance de leur mission. Leurs compatriotes pourront compter sur eux quoi qu’il arrive. On s’attendrait toutefois à ce que l’actuel gouvernement se montre lui aussi à la hauteur. Et consente enfin à les doter de moyens et de conditions de travail un peu plus dignes d’un pays comme la France. En ce début janvier, on promet en haut lieu que les toutes nouvelles recrues de l’après 13 novembre permettront bientôt d’organiser des rotations plus souples. À un détail prêt : on ne forme pas un soldat opérationnel en quelques semaines. Un effort, Messieurs, pour 2016,

    Un soldat de Première classe dans l’Armée de terre, 24 ans: "Dans les bureaux, nos chefs ne se rendent absolument plus compte de ce qu’ils nous demandent à force de se bureaucratiser. Nos conditions de travail en Vigipirate sont parfois pires qu’au Sahel. On a l’impression d’être de vulgaires pions et, au niveau administratif, l’organisation est catastrophique. Du coup, beaucoup de soldats se mettent en arrêt maladie — cela a commencé quelques mois après Charlie et depuis le 13 novembre, c’est l’explosion. Mais c’est la seule façon que nous ayons de protester. Et de tenir le coup. Imaginez-vous que jusqu’à la fin novembre, nous dormions environ deux ou trois heures maximum par nuit dans des lieux insalubres. Je me demande comment nous faisons pour ne pas avoir davantage d’évanouissements. Une chose est sûre: avec aussi peu de repos, notre vigilance baisse. Une anecdote: l’autre jour, deux de mes camarades, qui gardaient un lieu de culte, se sont réchauffés dans leur véhicule pour récupérer un peu et boire un café chaud. Protestation d’une dame qui prend un cliché et téléphone. Nos officiers déboulent: les deux garçons ont été sanctionnés et leur véhicule retiré".

     

    Marc, brigadier, 25 ans, enchaîne: "Pour stopper l’hémorragie d’arrêts maladie, nos supérieurs ont inventé une nouvelle parade: ils les sanctionnent désormais en menaçant de baisser les notations générales. Même quand le soldat a réellement le dos en miettes. La conséquence de cette situation, c’est aussi que ceux qui sont en permission après avoir enchaîné plusieurs Vigipirates (de six semaines chacun) sont "en alerte" jour et nuit pour remplacer, le cas échéant, les malades. Ce fut notamment le cas pendant les Fêtes. Et le mien: je devais aller voir ma famille aux Antilles, j’ai dû tout annuler au dernier moment et rester en métropole".

    Frédéric, 22 ans, parachutiste: "Le moral a tellement baissé ces derniers temps que les soldats les plus performants postulent pour intégrer les Forces spéciales, qui recrutent beaucoup ces temps-ci car il s’agit de petites unités d’élites hyper compétentes et beaucoup mieux adaptées au type de missions que nous avons aujourd’hui à accomplir à l’extérieur. C’est mon cas: soit je parviens à entrer dans les FS, soit je m’en vais. Mais là, intervient un autre problème: il arrive de plus en plus souvent que dans les régiments, les chefs de corps, qui commencent à s’inquiéter et ne veulent pas voir partir leurs meilleurs éléments, bloquent les dossiers. Ce n’est évident pas la solution, mais je connais des dizaines d’exemples récents de ce type".

    // ....

    . Les hauts responsables militaires, ainsi que les organismes chargés de veiller à la condition des militaires, ne cessent de répéter depuis des années que la situation est honteuse.

     

  • J'exige de savoir si en France aussi, ils ont "planqués" sous le tapis des médiacrates ce genre de fait!

    La police suédoise reconnaît avoir caché des agressions sexuelles

    Violences. Devant l’émoi suscité à Cologne par les agressions sexuelles survenues le soir du Nouvel An, la police suédoise a reconnu avoir "gardé pour ell " de nombreuses agressions sexuelles, principalement commises par des hommes "d’origine étrangère", lors d’un festival de musique l’été dernier.

    "Je ressens une très forte colère en voyant que des jeunes femmes ne peuvent pas aller à un festival de musique sans se faire importuner, harceler sexuellement et attaquer", a réagi le Premier ministre Stefan Löfven devant la presse à Stockholm. Depuis les violences commises le soir du Nouvel An à Cologne, les révélations sur des faits similaires se multiplient dans toute l’Europe.

    Ainsi, la police suédoise a révélé ce lundi avoir dissimulé des informations sur une quinzaine d’agressions sexuelles, principalement commises par des hommes d’origine étrangère, lors des éditions 2014 et 2015 du festival de musique "We are Sthlm" qui se déroule au mois d’août et considéré comme le plus important festival d’Europe pour les adolescents.

    "Nous aurions certainement dû révéler cette information, ça ne fait pas de doute. Pourquoi ça ne s'est pas fait, nous ne le savons tout simplement pas. Nous savons que près de cent hommes ont été à l'époque placés en garde à vue pour avoir agressé une quinzaine de jeunes filles", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police, Varg Gyllander.

    Pourtant, à l’époque, au sortir des deux éditions, la police suédoise avait affirmé qu’il y avait eu "relativement peu de délits et de personnes interpellées" par rapport au nombre de participants. Aucune condamnation n'a été prononcée depuis, selon la police.

    HONTE A LA POLICE ET L’ÉTAT SUÉDOIS!

    http://www.valeursactuelles.com/node/58385

     

  • L'eau en France

    Selon le code de la santé publique, les eaux brutes destinées à produire de l’eau potable (du robinet) ne doivent pas contenir plus de 2 µg/l d’un pesticide particulier et plus de 5 µg/l pour le total des substances mesurées.

    Pour l’eau du robinet, les limites sont de 0,10 µg/l pour chaque pesticide (à l’exception de l’aldrine, la dieldrine, l’heptachlore et de l’heptachloroépoxyde: 0,03 µg/l) et 0,50 µg/l pour le total des substances mesurées. Combien de points de surveillance qui dépassent les 0,50 µg/l et qui nécessiteraient donc un traitement (qui peut aussi être requis pour d’autres raisons)? 213 sur 2826.

    Le Commissariat relève – mais dans le texte seulement, pas dans le résumé – cette situation:

    "À l’exception de l’AMPA, les teneurs de ces 15 pesticides les plus fréquemment détectés dans les cours d’eau de France métropolitaine sont en moyenne inférieures à 0,1 µg/l, seuil de potabilité par pesticide (graphique 4). Ces valeurs moyennes cachent parfois une forte variabilité à l’image du glyphosate, de l’AMPA, du métolachlore et de l’isoproturon, en raison de pics localisés importants en valeurs. Néanmoins, les dépassements des seuils d’écotoxicité vis-à-vis des milieux aquatiques, généralement plus élevés que pour l’eau potable, se concentrent sur le chlortoluron et le métazachlore“.

    "En France métropolitaine, le glyphosate est toujours en tête des pesticides les plus détectés dans les cours d’eau“.

    Le glyphosate étant utilisé partout, y compris sur des surfaces qui se prêtent au ruissellement, la constatation n’est pas surprenante.

    Mais cet intertitre est faux ou, au mieux, trompeur. Car la molécule la plus souvent détectée est l’AMPA. Mais:

    " Le cas de l’AMPA reste à part, car il ne provient pas uniquement de la dégradation du glyphosate (encadré [en fin de document]). Ses détections sont plutôt stables, alors que celles de sa molécule mère, le glyphosate, sont en hausse constante depuis 2011".

    Rappelons qu’il s’agit de détections, ce qui pose quelques difficultés d’interprétation. Car deux détections en-dessous de la limite de quantification comptent pour deux occurrences dans ce document, tout comme deux quantifications.

    La Commission ne s’étend pas sur ce cas de figure.

    Pour l’AMPA et le glyphosate, c’est… 0,0 % (sur 2021 points).

    Les deux substances suivantes les plus fréquemment détectées sont l’atrazine déséthyl et la 2-hydroxy atrazine, des produits de dégradation de l’atrazine, interdite d’usage depuis dix ans. On sait que cette dernière est très persistante. Et il y a… un dépassement de seuil pour l’atrazine déséthyl.

    Amalgamation des DOM

    Selon l’intertitre,

    "Dans les DOM, les détections de pesticides dans les cours d’eau se font sur moins de substances, mais leurs propriétés sont plus variées qu’en métropole".

    Et selon le texte:

    " Ce classement [des 15 substances les plus détectées] établi pour les DOM reflète toutefois plus la contamination en Martinique, qui représente 66 % des analyses des DOM et plus de 80 % des détections, que celle des DOM dans leur ensemble".

    Le chlordécone et son métabolite chlordécone 5b hydro arrivent largement en tête d’un classement très artificiel. Dans la Réunion, par exemple, il y avait 25 points de surveillance, 89 substances recherchées, 2 points avec détection d’une substance.

    Et si l’on positivait?

    Ce n’est pas compris par tout le monde: les produits phytosanitaires ont une utilité certaine. Il faut les gérer correctement – la filière s’y emploie! – et gérer les résidus, ce qui commence par une information adéquate.

    Ce document du Commissariat général au développement durable pourrait avoir une toute autre teneur, partant d’une autre approche. Celle d’une écologie positive, au service de la société, qui a besoin d’une alimentation et d’une agriculture, ainsi que d’une gestion du territoire qui ne saurait être la mise en friches généralisée. On peut faire la même remarque, dans certains cas en bien plus critique, des rapports des différentes agences de bassin.

    Et si, au lieu d’ouvrir par: "Des pesticides sont présents dans la quasi-totalité des cours d’eau français", on avait tenu un discours rassurant? Nos autorités sont-elles conscientes de leur contribution à l’agriculture-bashing, au dénigrement d’une composante essentielle de notre économie et de notre vivre-ensemble?

    Le pourcentage de dépassement du seuil d’écotoxicité le élevé est à 7,5 (sur 2814 points de surveillance, soit, en principe, 211 points) pour le métazachlore. Au cinquième rang, on tombe à 0,2 % pour l’imidaclopride (2 points). Le glyphosate tant vilipendé est à 0,0 %.

    La teneur moyenne et l’écart-type des teneurs en glyphosate des cours d’eau de France métropolitaine sont respectivement de 0,10 µg/l (environ, selon le graphique 4), et de -0,17 µg/l (curieux…) à +0,34 µg/l. Ce sont là aussi des valeurs que l’on trouve pour les résidus de médicaments et que l’on peut trouver à l’entrée des stations d’épuration pour des résidus de drogues.

    Il se rapporte du reste que quand le CNRS a voulu étudier la consommation de drogues dans les villes françaises par la mesure des résidus dans les effluents en 2013, certaines villes ont refusé de participer ; d’autres se sont offusquées des résultats.

    Il y a des tabous… mais, pour les pesticides, c’est sans tabou…

    https://www.contrepoints.org/2015/11/26/230508-misere-leau-est-polluee-vraiment

  • Médias allemands

    Médias allemands

    Version originale

    Hessen: Ein hochrangiger Polizeibeamter aus Frankfurt/M. erklärt BILD: „Bei Straftaten von Tatverdächtigen, die eine ausländische Nationalität haben und in einer Erstaufnahmeeinrichtung gemeldet sind, legen wir den Fall auf dem Schreibtisch sofort zur Seite.“

    Der Beamte weiter: „Es gibt die strikte Anweisung der Behördenleitung, über Vergehen, die von Flüchtlingen begangen werden, nicht zu berichten. Nur direkte Anfragen von Medienvertretern zu solche Taten sollen beantwortet werden.“

    Traduction (à peu près):

    Région du Hesse : Un policier haut gradé de Francfort explique au BILD : « Pour les délits commis par des criminels possédant une nationalité étrangère et qui sont enregistrés dans un centré de réfugiés, nous classons immédiatement le dossier sans suite ».

    Le policier continue : « Il y a de strictes instructions venant de la hiérarchie pour ne pas reporter les crimes et délits perpétrés par les migrants. Seules des requêtes directes émises par des journalistes ou des médias sur de tels actes peuvent être suivies d’effet ».

    BILD

    trad rapide (on appelle cela un MOB sexuel agressif)

    ►on en parle maintenant : A Bielefeld à la veille du Nouvel An un MOB sexuel agressif au lieu. Selon «Westfalen Blatt-" 500 hommes ont fait irruption dans une boîte de nuit, ont attaqué plusieurs femmes. La police a confirmé par la recherche les agressions sexuelles .

    ► Bade-Wurtemberg: Quatre réfugiés (14-21) de Syrie ont violé au nouvel an deux filles (14-15) à Weil am Rhein. D'abord publié le 7 Janvier.... la police a confirmé ensuite

    ► NRW: des instructions similaires ont été selon des informations de Bild in NRW:les incidents dans et autour des abris de réfugiés ne doivent pas être déclarés - à moins qu'ils soient attaqués par des néo-nazi

    ► Sachsen - il y avait en 2015, selon le ministre de l'Intérieur Markus Ulbig-Saxe (51, CDU) "1006 brutalité et crimes contre la liberté personnelle" dans les centres d'asile, y compris onze cas de tentative d'homicide ou assassinat

    Seulement trois d'entre eux ont été publiés. Huit cas d'abus sexuels et viol, en partie sur des enfants, sont restés sous le boisseau.

    Un porte-parole du ministère de l'Intérieur de Saxe dit à l'enquêteur de BILD: "Dans les infractions sexuelles, les intérêts privés des victimes doivent être protégés."

    vu ailleurs, un "videur d'un hôtel huppé de Cologne", situé sur la place, était choqué.... (sportif, karatéka, fait ce job pour le nouvel an): des femmes en pleurs venaient se réfugier dans l'hôtel et tapaient à la porte etc.... certaines ont été trainées par terre, tentatives pour les déshabiller, une gamine a le nez cassé et le visage en sang...

    Ce n'étaient pas que du " papouillage"

     

  • Le feront-ils?

    Angela Merkel pour l'expulsion des réfugiés condamnés

    Suite aux agressions sexuelles commises à Cologne le soir de la Saint-Sylvestre, Angela Merkel s'est prononcée ce samedi en faveur d'un durcissement des règles d'expulsion de demandeurs d'asile condamnés par la justice allemande.

    La chancelière allemande Angela Merkel s'est prononcée samedi en faveur d'un très net durcissement des règles d'expulsion de demandeurs d'asile condamnés par la justice en Allemagne, en l'autorisant même pour ceux condamnés à une peine avec sursis.

    "Si les réfugiés ont commis un délit", cela doit "avoir des conséquences, (...) cela veut dire que le droit (de séjour) doit s'arrêter s'il y a une peine de réclusion ou même avec sursis", a déclaré Mme Merkel, tirant les leçons des agressions sexuelles intervenues le soir de la Saint-Sylvestre à Cologne (ouest), qui impliqueraient des demandeurs d'asile.

    Lors d'une réunion à Mayence (sud-ouest), la direction du parti conservateur de la chancelière CDU s'est mise d'accord pour demander que la perte du droit d'asile en Allemagne soit plus systématique en cas de délit. Cette position doit désormais être discutée avec l'autre grand parti présent dans la coalition gouvernementale à Berlin, les sociaux-démocrates du SPD.

    "Il est important que là où la loi n'est pas suffisante, elle soit modifiée", a affirmé, lors d'une conférence de presse, Angela Merkel, y voyant là aussi "l'intérêt de la grande majorité des réfugiés".

    1,1 million de demandeurs d'asile sont arrivés en 2015

    Pour l'heure, selon la loi allemande, l'expulsion d'un demandeur d'asile n'a lieu qu'après une condamnation à au moins trois ans de prison, mais à la condition que sa vie ou sa santé ne soient pas menacées dans son pays d'origine.

    L'Allemagne a vu affluer en 2015 1,1 million de demandeurs d'asile et les violences du Nouvel An à Cologne ont créé un choc dans le pays, faisant croître les critiques à l'égard de la politique d'ouverture aux demandeurs d'asile suivie depuis septembre par Mme Merkel.

    Oui, le feront-ils?

    Et en France..... parce que il y a eu des viols dans les centres..... et on vous la caché!

    Bon d'accord, j'ai perdu l'info exacte et la référence.... j'avais lu qu'ils avaient eu la grosse conn. de mélanger une famille de réfugiés chrétiens avec des réfugiés musulmans... et, devinez ce qui arriva?

    C'est pour cela que j'ai décidé de changer la destination du blog pour vous répercuter tous les articles que je lis quotidiennement et qui prouvent la manipulations des journalistes qui sont à plus de 85% en France.

    Achetez Valeurs Actuelles de cette semaine, vous serez édifié-es!

     

  • Les allemands copient la médiacratie française....

    "Je veux baiser". "Je veux t'embrasser". "Je vais te tuer". Ces mots glaçants apparaissent dans les rapports rédigés par la police allemande, après les violences perpétrées durant la nuit de la Saint-Sylvestre dans le centre de Cologne. Un millier d'hommes auraient pris part, de près ou de loin, à des agressions subies par des dizaines de femmes, dans cette ville de l'ouest de l'Allemagne.

     Une semaine après les faits, vendredi 8 janvier, 121 plaintes ont été déposées pour des vols, des agressions physiques et, pour les trois quarts d'entre elles, pour des violences sexuelles. Face à l'ampleur des faits, une cellule d'enquête spéciale, baptisée "Nouvel An", a été créée, forte de 80 policiers.

    La présence de migrants parmi les auteurs de ces violences fait scandale outre-Rhin, où 1,1 million de demandeurs d'asile ont été accueillis en 2015 –un nombre record. La polémique enfle d'autant plus que cette présence massive sur le sol allemand suscite l'inquiétude grandissante de l'opinion publique.

     

    Voici trois éléments troublants qui alimentent la controverse, au-delà même des frontières allemandes.

    Des réfugiés ont-ils violé des femmes?

    Deux rapports des polices locale et fédérale, rédigés les 2 et 4 janvier, ont été révélés vendredi par la WDR, le Zeit, le Spiegel et Bild (articles en allemand). Ils indiquent que les policiers déployés dans le centre de Cologne, aux abords de la cathédrale et de la gare centrale, durant la nuit du Nouvel An ont procédé à 70 contrôles d'identité en raison de violences. Et la majorité des personnes qu'ils ont contrôlées avaient des documents attestant de leur enregistrement comme demandeurs d'asile auprès de l'Office fédéral pour immigration et réfugiés (BAMF). Ces personnes n'ont en revanche pas présenté de pièces d'identité, rapporte l'Express.

     

    Les policiers disent aussi avoir vu, dans la foule participant aux violences, des personnes dont l'apparence indique qu'elles viennent d'Afrique du Nord et de pays arabes, notamment la Syrie. "Je suis syrien, vous devez me traiter avec gentillesse ! Madame Merkel m'a invité", aurait même lancé un homme à un policier, selon le rapport cité par Bild et le Spiegel.

    Un porte-parole du ministère de l'Intérieur a annoncé, vendredi, que la police fédérale est parvenue à identifier "31 suspects", dont "18 ont le statut de demandeur d'asile" : neuf Algériens, huit Marocains, quatre Syriens, cinq Iraniens, un Irakien et un Serbe. Deux Allemands, un Irakien, un Serbe et un Américain sont également soupçonnés.

    Mais il s'agit là de la liste des personnes suspectées d'avoir pris part aux vols et aux violences physiques. Les autorités fédérales n'ont pas évoqué de suspects concernant les agressions sexuelles, ni mentionné d'interpellations.

    De son côté, la police locale a indiqué, vendredi, que deux voleurs à la tire, présents le soir des incidents, ont été arrêtés. Ils ont 16 et 23 ans et sont originaires de Tunisie et du Maroc. La chaîne publique de la région de Cologne, WDR, révèle que les policiers ont découvert, sur les téléphones portables de ces deux hommes, des images vidéo du soir du réveillon montrant des agressions de femmes, ainsi qu'une feuille de papier –un document révélé par Bild– sur laquelle sont notées des traductions de termes sexuels de l'arabe à l'allemand.

     Le gouvernement allemand affirme que les suspects identifiés à ce jour sont en majorité des réfugiés. Mais il n'est toutefois pas prouvé que les agressions sexuelles sont le fait de migrants fraîchement arrivés en Allemagne.

    La police allemande a-t-elle minimisé les faits?

    Le 1er janvier, la police de Cologne publie un communiqué rassurant. Elle affirme que les festivités du Nouvel An se sont déroulées sans incidents. Quatre jours plus tard, le scandale éclate avec l'accumulation des dépôts de plaintes.

    La police reconnaît alors avoir fait évacuer la place où se sont déroulées les agressions, à cause de tirs dangereux de feux d'artifice. Mais elle explique que les agressions ont débuté plus tard, sans qu'elle en prenne la mesure.

    Une semaine après les faits, les rapports de police dévoilés par la presse allemande vendredi, viennent contredire cette version officielle. Dans le procès-verbal, rédigé le 4 janvier et révélé par le Spiegel et Bild vendredi, un cadre de la police décrit des scènes de "chaos". "Des femmes en pleurs ont rapporté les agressions sexuelles", "des femmes, accompagnées ou pas, ont essuyé un harcèlement nourri indescriptible", "des victimes et des témoins ont été menacés", "des policiers et des passants ont pu empêcher que des viols" ne soient commis.

    L'officier y fait même un aveu de faiblesse : la police "n'a pas pu maîtriser l'ensemble des événements, des agressions, des délits... parce qu'il y en a eu trop en même temps".

    Sous le feu des critiques, le chef de la police de Cologne a été suspendu de ses fonctions. Il lui est reproché à la fois l'inaction de ses services le soir des faits et le manque d'informations délivrées ensuite sur l'ampleur des violences, puis le profil des suspects. Ces manquements ont en effet alimenté la confusion entre les enquêtes de la police locale et fédérale.

    Cologne est-il un cas isolé?

    Durant la nuit de la Saint-Sylvestre, des violences similaires ont eu lieu dans une douzaine d'autres villes d'Allemagne, liste Focus. A Hambourg, 50 plaintes ont été déposées dont 38 pour des agressions sexuelles. A Düsseldorf, 40 femmes se disent également victimes. Le scénario est souvent le même : des groupes d'hommes apparemment arabes ou nord-africains les encerclent, parfois à 20 ou 30. Munich, Stuttgart, Berlin, Nuremberg et Francfort ne sont pas épargnées. Et l'Allemagne n'est pas le seul pays touché.

     A Helsinki, la capitale finlandaise, des patrouilles de police ont constaté de "nombreux faits de harcèlement sexuel" sur une place centrale de la métropole, où 20 000 fêtards étaient réunis. Et trois agressions sexuelles ont été signalées dans la plus grande gare de la ville, où 1 000 demandeurs d'asile, pour la plupart irakiens, étaient rassemblés. Seules deux plaintes ont cependant été déposées. Trois demandeurs d'asile suspects ont été placés en détention.

    "Il n'y a pas eu de tels cas de harcèlement lors de la nuit du Nouvel An de l'an dernier, ni en d'autres occasions... C'est un phénomène totalement nouveau à Helsinki", assure le chef adjoint de la police de la ville à l'AFP.

     Les mêmes scènes de violence se sont déroulées à Zurich, en Suisse, alors que 120 000 personnes se pressaient autour du lac pour les célébrations du Nouvel An, selon le communiqué de la police locale diffusé jeudi.

     La police zurichoise a d'abord enregistré 24 plaintes pour des vols. Au cours de l'enquête, plusieurs victimes ont alors confié aux policiers avoir également été encerclées et soumises à des attouchements, comme à Cologne. Une demi-douzaine d'entre elles parlent d'agressions sexuelles, perpétrées par "des groupes d'hommes à la peau foncée".

    Le porte-parole de la police zurichoise souligne que le nombre des victimes est inhabituel pour la Suisse. La police a ouvert une enquête. Elle a lancé un appel à témoins et a demandé à d'éventuelles autres victimes de venir porter plainte.

    http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/allemagne-trois-zones-d-ombre-sur-les-agressions-sexuelles-du-nouvel-an-a-cologne_1259037.html