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Société - Page 371

  • Innovation pour lutter contre les fuites urinaires

    Concerne beaucoup plus de gens que vous ne le croyez. 4 Français sur 10 en souffrent actuellement. 1 sur 2 a connu ce problème.

    C'est un sujet tabou… personne n'est à l'abri. Ne riez pas, un jour ou l'autre, que vous le vouliez ou non, vous serez concerné-e!

    Femifree est une innovation brevetée et unique pour traiter les fuites urinaires. Sans sonde vaginale, la stimulation se fait grâce à 8 électrodes externes placées à l’intérieur de cuissières, pour une utilisation simple et efficace à domicile.

    Comment FEMIFREE peut vous aider?

    La stimulation musculaire électrique (EMS) Multipath™ brevetée de Femifree renforce les muscles de votre périnée d'une manière totalement sûre, non invasive et très précise. Elle envoie des impulsions électriques multidirectionnelles aux muscles du plancher pelvien, ce qui les renforce et vous redonne le contrôle dont vous avez besoin pour éviter ces " petits accidents " indésirables

    RECOMMANDÉ PAR LES CLINICIENS

    96% des médecins ayant participé à une récente étude* recommanderaient Femifree. Ils jugent le traitement efficace pour traiter non seulement les symptômes mais aussi les causes des fuites urinaires.

    *Registre allemand des tests cliniques 2014

    “Après 4 semaines de traitement, 93% des sujets ont constaté une amélioration significative dans la quantité de fuite urinaire involontaire et 60% se disent " sèches ". Après 12 semaines, 86% se disent " sèches " ou " quasi sèches " avec une réduction de 74% en moyenne de la perte involontaire d'urine sur 24 heures*” 

    * **Soeder, S. Tunn, R - Elecrostimulation neuromusculaire du plancher pelvien par utilisation d'un dispositif non invasif dans le traitement de l'incontinence urinaire. Conférence IUGA 2013.

    http://www.femifree.com/fr/?gclid=CMDHm72Z_8QCFaMIwwodHS4ANA

     

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  • Un petit pas vers la compréhension de la matière noire

    Un des amas globulaires de la galaxie naine du Fourneau, très semblable à ceux que l'on retrouve dans la Voie lactée.

    Un des amas globulaires de la galaxie naine du Fourneau, très semblable à ceux que l'on retrouve dans la Voie lactée. NASA, ESA, S. Larsen (Radboud University, Pays-Bas)

     "La matière noire pourrait avoir plus d'un tour dans son sac". Richard Massey est enthousiaste. L'astrophysicien à l'Institut de cosmologie computationnelle de l'université de Durham, au Royaume-Uni, fait partie de l'équipe qui a publié, mardi 14 avril, une étude qui lève une partie du mystère de la matière noire.

    Cette dernière, qui composerait 85 % de notre Univers, pourrait interagir avec d'autres forces que la gravité, selon l'étude, publiée dans la revue britannique Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.

     "Nous avons découvert pour la première fois (…) qu'elle pourrait affecter les choses autour d'elle d'une autre manière, à travers d'autres forces".

     

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    Une avancée majeure ? Un premier pas, du moins. Car la matière noire reste mystérieuse. Théorisée par des physiciens dans les années 1930, elle est invisible, et son existence n'est déduite qu'indirectement, à travers ses effets gravitationnels sur la matière visible.

    "C'est embarrassant, le peu de choses que nous savons à propos "d'elle, confesse Richard Massey, qui résume l'état des connaissances sur la matière noire : "Jusqu'à présent, nous ne savions presque rien. Nous avons désormais ajouté un tout petit élément de compréhension".

    Collision de galaxies

    Pour parvenir à ses conclusions, l'équipe de scientifiques internationale s'est penchée sur la collision de quatre galaxies au centre d'un amas de galaxies situé à 1,3 milliard d'années-lumière de la Terre. A partir d'observations faites à l'aide du télescope Hubble et du Télescope géant européen de l'Observatoire européen austral, ils ont alors remarqué qu'un agglomérat de matière noire se trouvait loin derrière une des galaxies qu'il entourait, accusant un retard estimé à 5 000 années-lumière.

     "Si [la matière noire] a été ralentie durant la collision, cela pourrait être le premier indice d'un dynamisme ", selon Richard Massey, qui explique que ce retard trouverait son origine dans une sorte de "brouillard "de matière noire et d'atomes d'hydrogène.

     "C'est comme si vous marchiez dans un brouillard tellement épais que vous entreriez en friction avec lui et qu'il vous empêcherait d'avancer".

    Selon les chercheurs, des études supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si d'autres effets potentiels pourraient aussi produire le retard pris par la matière noire. Patience, donc.

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences

  • Voiture connectée

    Pierre Gandel met l'électromagnétisme au service la voiture connectée

    Pierre Gandel, actuel PDG du groupe Sonceboz a récemment reçu le prix Marius Lavet récompensant l'ingénieur-inventeur pour ses travaux dans l'électromagnétisme et la mécatronique.

    Un innovateur?

    Le baccalauréat en poche, Pierre Gandel entame un parcours scientifique orienté micromécanique et microtechniques. Il entre en effet à l'ENSMM de Besançon, entreprend une Maîtrise de Mécanique Appliquée puis un DEA avant de clore ses études par une thèse. L'histoire d'amour entre Pierre Gandel et l'électromagnétisme, cette science basée sur la résolution des équations de Maxwell, appliquée à des circuits magnétiques très spécifiques, est née ensuite, dès sa rencontre avec un grand scientifique du domaine :" J'ai eu la chance de faire la connaissance du Dr Claude Oudet, qui m'a appris mon métier. Dès lors, je suis devenue créateur de nouveaux types de circuits électriques basés sur l'électromagnétisme ". Plus concrètement, Pierre Gandel définit cette science ainsi :" Tout ce qui transforme un signal électrique en un mouvement mécanique, c'est cela le cœur de la science de l'électromagnétisme". En 1990, après un début de carrière dans la société suisse de microtechnologie pour moteur, Portescap, il figure parmi les co-fondateurs de Moving Magnet Technologies (MMT), une entreprise de recherche dans le domaine de l'électromagnétisme, acquis en 1995 par le groupe Sonceboz dont il est l'actuel PDG. Mais Pierre Gandel se démarque par sa vision particulière de l'innovation :" L'innovation, c'est une invention qui a réussi, qui a percé sur le marché ; c'est une solution technologique à un problème rencontré par un client". Autrement dit l'innovation ne dort pas dans un placard, c'est bel et bien une idée commercialisable qui répond à un besoin réel du marché.

    L'idée disruptive?

    Avant d'entrer dans le cœur de son innovation, Pierre Gandel, dont le nom est cité dans 34 familles de brevets, tient à insister sur le collectif". Personne n'invente réellement seul, il existe toujours une équipe à la base d'une innovation". Alors en quoi consiste l'innovation apportée par Pierre Gandel et ses collaborateurs à MMT? Il s'agit d'un capteur de couples pour colonnes de direction," notre plus grand standard mondial", commente l’innovateur. Le capteur de couple est à l’origine de la gestion du système de direction assistée. En effet, il mesure la force de direction appliquée par l’automobiliste et la répercute sur la commande de sensibilité de l’assistance de direction électrique. 

    Voiture connectée

    Aujourd'hui, tout véhicule est doté d'une assistance électrique et c'est là que les capteurs de couples entrent en jeu. Sans capteurs, pas d'assistance car ceux-ci entraînent une réaction proportionnelle par un moteur électrique. Jusqu'alors, les capteurs de couples étaient" résistifs, avec contact". Pierre Gandel et son équipe ont développé" un capteur de couples sans contact, magnétique, multipolaire, avec une durée de vie et une fiabilité très importante" dont l'objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

    Il rappelle l'aspect sécuritaire lié aux colonnes de direction". Il est nécessaire d'être sûr de son signal car l'assistance électrique en dépend. Le conducteur souhaite bien sûr être certain que son véhicule soit assisté de manière fiable. Sentir un à-coup au moment de la manipulation du volant serait directement lié à une mauvaise précision de ce capteur".

    En quoi cela nous impacte?

    L'innovation de Pierre Gandel se cache derrière de nombreux appareils électriques et de pièces. Actionneurs, moteurs et capteurs électromagnétiques peuplent en effet l'industrie, notamment automobile, mais pas que. Les rasoirs électriques de Panasonic par exemple fonctionnent grâce un actionneur produit par MMT. Aujourd'hui, Pierre Gandel revendique l'utilisation de ses produits innovants au service de la réduction des émissions de CO2 dans le domaine automobile "Dans tous les véhicules, la plupart des fonctions qui sont 'sous capot', soit les fonctions-moteur, sont en train de s’électrifier. On retrouve des actionneurs, des petits moteurs ainsi que des capteurs sous le capot, qui viennent dépolluer et réduire la consommation". L'inventeur cite notamment un produit développé pour la marque de voitures BMW: un actionneur de levée de soupapes électromagnétique, qui permettrait de sauver" 3 à 5% de la consommation des véhicules", par voie de conséquence, réduirait leurs émissions de CO2.

    Et à l'avenir?

    Évidemment, la voiture connectée ou" la voiture autonome" comme la nomme Pierre Gandel, constitue un grand terrain de jeu pour ses innovations". La prochaine grande révolution dans le domaine des capteurs et des moteurs aura lieu dans le monde automobile avec l'avènement dans 10 ou 15 ans des véhicules autonomes, les voitures du futur et c'est dans ce secteur que nous travaillons aujourd'hui". Équipées de nombreux capteurs, moteurs, actionneurs, les voitures de demain seront de plus en plus automatisées". Ce qui paraît déplacer d'envisager aujourd'hui sera possible dans un futur proche Quand on voudra téléphoner ou répondre à ses emails au volant de sa voiture pris dans un embouteillage, le véhicule se prendra en charge lui même grâce à tous les capteurs, moteurs et actionneurs. On pourra alors tranquillement vaquer à nos occupations".

    http://www.atelier.net/trends/articles/portrait-innovateur-pierre-gandel-met-electromagnetisme-service-voiture-connectee_434885

  • Saviez-vous que la terre avait une soeur jumelle?

    La naissance de la lune serait bien due à une collision entre la Terre et sa sœur jumelle Théia

    Si proche de nous et plusieurs fois explorée, la Lune continue de renfermer de nombreux secrets. Le plus grand de tous: l'histoire de sa naissance. Une étude publiée vendredi 10 avril lève cependant peut-être un coin du voile sur ce mystère.

    L'hypothèse généralement envisagée pour imaginer l'apparition du satellite est la collision de notre planète -alors qu'elle était en pleine formation il y a 4,5 milliards d'années- avec un objet céleste de la taille de Mars dénommé Théia. Selon les scientifiques, les débris occasionnés par ce terrible choc se seraient ensuite agglomérés pour former la Lune (voir la vidéo en tête d'article).

    Il y a cependant un problème avec cette théorie: si un objet étranger a bel et bien heurté la Terre, a été détruit et vu ses restes constituer la Lune, des composants qui lui sont propres devraient y être retrouvés aujourd'hui. Or, l'analyse des roches prélevées par les missions d'exploration sur place depuis 1969 mettent principalement en évidence des éléments que l'on trouve sur notre planète.

    Composition semblable

    Pour que la théorie de l'impact géant tienne la route, il faudrait donc envisager que l'impacteur (Théia) ait en fait eu une composition très similaire à celle de la Terre et ne soit pas si étranger que ça. Une probabilité que les chercheurs estimaient à 1%... jusqu'à maintenant.

    Une étude menée par une équipe de scientifiques internationaux, publiée dans la revue scientifique Nature, a revu ce chiffre considérablement à la hausse.

    En effectuant des simulations sur ordinateur, Alessandra Mastrobuono-Battisti, Hagai Perets et Sean Raymond ont en effet découvert qu'il y a 4,5 milliards d'années, entre 20 à 40 % des objets de cette taille qui entraient en collision autour du Soleil partageaient une composition relativement semblable.

    "Cela lève un obstacle majeur au scénario le plus simple de formation", a commenté pour Le Figaro Marc Chaussidon, spécialiste de la formation du Système solaire au Centre de recherches pétrographiques et géochimiques de Nancy, tout en restant prudent sur les autres hypothèses qu'il reste à étudier sur l'idée d'une collision entre la Terre et une sœur jumelle.

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    Animation (échelles non respectées) de Théia se formant à un point de Lagrange du système Terre-Soleil, puis, perturbée par la gravité, entrant en collision et aidant à la formation de la Lune. L'animation progresse au rythme d'une année par image, donnant l'impression que la Terre ne bouge pas. La vue est prise du pôle sud.

     

     

  • Télémédecine

    Surveiller les constantes vitales en filmant le visage

    Surveiller la température du visage pour suivre les constantes vitales. C’est ce que met au point une équipe américaine. L’outil serait efficace avec toutes les couleurs de peau.

    Une caméra pour remplacer les appareils de mesure de la tension, du niveau d’oxygène, du rythme cardiaque… simplement en observant le visage. Une équipe de l’université Rice, à Houston (Texas, Etats-Unis) met au point un dispositif qui s’oriente vers un suivi sans fil des patients. Ils décrivent dans Biomedical Optics Express le fonctionnement d’un nouvel algorithme.

    "Actuellement, les techniques de référence pour mesurer les constantes vitales s’appuient sur des capteurs de contact ", notent les chercheurs dans leur étude. Chez des patients fragiles, comme les bébés, ces capteurs – raccordés à des fils – peuvent entraîner des blessures. " L’histoire a commencé en 2013, lorsque nous avons visité l’hôpital pour enfants du Texas pour parler aux médecins et obtenir des idées, se souvient Mayank Kumar, étudiant à l’université Rice. Nous avons vu un nouveau-né dans l’unité de soins intensifs néonataux. De nombreux fils étaient attachés aux enfants".

    Applicable sur des peaux plus foncées

    Le système mis au point à l’université Rice, Distance PPG, s’appuie sur un système utilisant une caméra. Elle évalue des signes vitaux comme la respiration ou le rythme cardiaque grâce aux variations de température du visage. La technique n’est pas nouvelle, mais jusqu’à présent, elle ne pouvait être utilisée que dans des pièces lumineuses ou avec des peaux claires.

    Mayank Kumar, aidé de deux professeurs, a mis au point un algorithme qui nuance l’analyse des données. Il permet maintenant de réaliser le même suivi dans des environnements moins éclairés, ou sur des peaux plus sombres. " Notre découverte clé, c’est que la puissance des changements de carnation diffère selon les zones du visage ; nous avons donc développé un algorithme qui établit des moyennes, explique l’étudiant. Il améliore la précision des signes vitaux, en étendant rapidement la portée, la viabilité, l’étendue et l’utilité de cette surveillance des signes vitaux fondées sur la caméra. " Selon lui, le logiciel pourrait même être installé sur des téléphones portables, des tabttes ou des ordinateurs avec une même efficacité.

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  • Voiture autonome : Delphi réussit sa traversée des Etats-Unis

    L'Audi Q5 autonome, préparé par Delphi, a relié San Francisco à New York, sans aucun problème et sans que personne ne touche au volant. Près de 5 500 kilomètres parcourus, dont plus de 99% en mode automatisé et cela sans problème selon l'équipementier.

    Le 22 mars 2015, un Audi Q5 autonome préparé par Delphi Automotive prenait le départ du Delphi Drive, de San Franscico pour rallier New York.

    Cette première traversée des Etats-Unis en voiture autonome avait pour but de tester sur longue distance l’ensemble des solutions de conduite automatisée de l’équipementier.

    Le périple de plus de 5 500 km s’est effectué sans encombres, pour s’achever juste à temps pour l’ouverture du salon de l’automobile de New York.

    A l’épreuve de la route: autonome Delphi Drive sans les mains

    Durant neuf jours, l’équipe de chercheurs qui s’est relayée à bord a fait face à tous les types de  situations de conduite.

    Carrefours, giratoires, travaux, tunnels, conducteurs agressifs, conditions climatiques diverses,... “notre véhicule a particulièrement bien réagi pendant toute la durée du trajet et a même dépassé nos attentes“, a déclaré Jeff Owens, le directeur de la Technologie chez Delphi.

    Pour réussir ce challenge, l’Audi Q5 à conduite automatisée embarquait  certaines technologies équipant déjà de série des voitures (radar, caméras, systèmes d’alertes anticollisions, de franchissement de ligne,...).

    Durant le trajet, les ingénieurs de Delphi ont pu étudier et collecter trois téraoctets de données. Cette masse d’informations permettra de les optimiser et d’accélérer le développement des technologies de sécurité active futures.

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