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actualité - Page 188

  • Macrouille en rade!

    Macron à l’ONU : un discours dans le vide

    Emmanuel Macron a délivré sa vision du monde, qui est celle du chef d’État d’une puissance faible.

    Par Jean-Baptiste Noé.

     « Nous assistons à une nouvelle instabilité du monde » déclare Emmanuel Macron devant l’ONU pic.twitter.com/bAjeMuE9Vn

     — BFMTV (@BFMTV) 25 septembre 2018

    C’est face à une salle assez vide qu’Emmanuel Macron a délivré un discours de quarante-cinq minutes à l’ONU, une enceinte où des milliers de chefs d’État ont défilé et qui n’a que très peu de prise sur le cours de la diplomatie mondiale. Dans un discours lourd, souvent incompréhensible, à la hauteur de sa pensée complexe qui est le reflet de l’écriture absconse de Paul Ricoeur, Emmanuel Macron a délivré sa vision du monde, qui est celle du chef d’État d’une puissance faible.

    En appeler au multilatéralisme contre l’unilatéralisme n’a rien de nouveau. Il visait Donald Trump, sans le nommer, qui avait parlé un peu avant lui. On était très loin des embrassades de la visite d’État à Washington. Taper sur Trump n’est pas nécessairement une marque de courage. C’est une manière de se situer dans le camp du Bien. En appeler au multilatéralisme est la stratégie des puissances faibles et petites, qui n’ont pas d’autre choix pour peser sur la scène mondiale. Pas sûr que la Chine, la Russie et les États-Unis s’intéressent à cela.

    C’est surtout le discours d’un chef d’État sans vision et sans stratégie. Il y aurait pourtant beaucoup à dire, et surtout à faire. Le Pacifique, par exemple, où la France est présente et qui est une zone hautement stratégique. Il faudrait davantage parler de la Nouvelle-Calédonie et de sa place dans la puissance française. De la Syrie aussi, où la France s’est isolée alors qu’elle était centrale.

    Macron en perte de vitesse

    Face aux vagues migratoires. L’accueil certes, mais les peuples sentent bien que ce n’est plus la solution. Macron était le chouchou de l’Europe. Le voilà devancé par Matteo Salvini et le chancelier Kurz. Il est désormais asphyxié dans le continent qui devait être sa gloire. Alors il lui reste la tribune de l’ONU, comme un acteur qui veut se persuader qu’il a encore du talent. Mais l’ONU n’intéresse pas grand monde et n’a pas beaucoup de pouvoir.

    Sa bureaucratie est ravie d’être mise sur le devant de la scène, mais son secrétaire général est invité plus par politesse que par obligation. C’est peut-être cela, le plus cruel, pour Emmanuel Macron. Les projecteurs ne le regardent plus. La lumière n’imprime plus. D’autres rock stars de la scène politique lui ont volé la vedette.

    Emmanuel Macron a prononcé l’éloge funèbre de Johnny Hallyday. Le chanteur avait réussi à durer face à tous ceux de sa génération et plus encore. Pour Macron, il semble n’avoir été que le président d’un été. Son regard figé et inquiet à la fin du discours est celui d’un comédien qui regarde dans les yeux de l’autre s’il existe encore. Le plus cruel pour lui est que son discours à l’ONU n’intéresse plus grand monde.

    contrepoints.org

  • La variole du singe: en France?

    ou orthopoxvirose simienne, ou monkeypox est due à un virus du même genre que celui de la variole humaine. Il sévit dans le centre de l’Afrique tropicale. Le virus enzootique dans les forêts ombrophiles d’Afrique centrale et occidentale peut se transmettre à l’homme, causant un syndrome dont les manifestations cliniques sont analogues à celles de la variole (éruption pustuleuse, fièvre, symptômes respiratoires entraînant parfois la mort). La maladie est grave: 1 à 10% des malades en meurent en Afrique). Elle peut être confondue avec la variole, et le diagnostic différentiel clinique n’existe pas. Seule l’analyse en laboratoire peut confirmer sa présence.

    En septembre 2018, le Royaume-Uni a notifié deux cas distincts de variole du singe infectant des personnes ayant récemment voyagé au Nigéria. Il s’agit des premiers cas de variole du singe chez l’homme signalés dans l’Union européenne (UE). Les deux cas étaient symptomatiques lors d’un voyage aérien vers le Royaume-Uni. Au 17 septembre 2018, aucun cas supplémentaire n’avait été détecté dans l’UE (UE).

    La notification des cas importés en Europe n’est pas inattendue en raison de la circulation du virus de la variole du singe en Afrique occidentale et centrale. Le risque de nouvelles introductions de la variole du singe en Europe dépend de l’ampleur de la circulation du virus au Nigeria et dans d’autres pays d’Afrique occidentale et centrale. Dans l’ensemble, la probabilité d’importation de la variole du singe en Europe reste très faible, mais de nouveaux cas liés à des voyages dans les États membres de l’Union européenne/de l’Espace économique européen (UE/EEE) ne peuvent être exclus. […]

    Le risque individuel d’infection par contact avec un patient atteint de varicelle dépend de la nature et de la durée du contact. Les membres de la famille, les contacts étroits (p. ex. le voisin immédiat à bord de l’avion) ou les personnes qui ont prodigué des soins aux patients, y compris les travailleurs de la santé (TS) qui n’ont pas appliqué de mesures préventives, présentent un risque modéré d’infection. […]

     " It is important to emphasise that monkeypox does not spread easily between people and the overall risk to the general public is very low " – read our news story on the confirmed case of monkeypox in England: https://t.co/IBLmrfQ92r

        — Public Health England (@PHE_uk) 8 septembre 2018

    European Centre for Disease Prevention and Control

    En Serbie, le Ministère de la santé a annoncé des mesures de surveillance renforcée aux frontières suite à l’apparition des premiers cas de variole du singe dans les pays d’Europe de l’Ouest.

    Le Ministère de la santé, l’Institut pour la Santé publique ainsi que d’autres services et institutions de santé mettront en œuvre toutes les mesures nécessaires de surveillance et de prévention afin d’éviter l’apparition de la maladie dans ce pays, précise le communiqué du Ministère.

    Informer.rs

  • Les cadres HLM se forment dans des hôtels 5 étoiles

    En attendant une véritable réforme, on espère que les cadres des coopératives solidaires socialement responsables apprécient le champagne et les petits fours des hôtels de luxe.

    Par Laurent Pahpy. - Un article de l’Iref-Europe

    Les 161 coopératives d’habitations à loyer modéré (HLM) sont des organismes parapublics qui gèrent plus de 75 000 logements locatifs sociaux et mettent en chantier plusieurs milliers de logements par an pour l’accession sociale. La fédération est présidée par Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice socialiste et ancienne ministre qui cumule de multiples mandats.

    D’après leur site Internet, ces gestionnaires prônent les "valeurs coopératives", à savoir la démocratie, la solidarité et la responsabilité sociale.

    Comme tous les organismes gestionnaires du parc public, les coopératives bénéficient d’un grand nombre de subventions et de primes de l’État, des conseils départementaux, des régions, des intercommunalités et du " 1 % employeur ". Elles obtiennent des prêts à taux avantageux de la Caisse des dépôts et consignations alimentée par le détournement fiscal des livrets A et des assurances-vie des Français. Elles sont aussi exonérées, entre autres, de taxe foncière et de l’impôt sur les sociétés et leur taux de TVA tombe à 5,5 %.

    Le siège de l’ARECOOP, situé à deux pas des Champs-Élysées, n’est semble-t-il pas assez prestigieux pour les administrateurs, dirigeants et collaborateurs des coopératives d’HLM en apprentissage sur le " prêt social " ou l’" accession sociale ". Les formations ont lieu à l’hôtel Ambassador et à l’hôtel Régina, situés en plein cœur de Paris, respectivement quatre et cinq étoiles.

    Le logement "social" : un échec dramatique

    Dans une vaste étude réalisée en 2011, l’IREF a montré l’inefficacité et les multiples scandales associés à la gestion publique de près de 5 millions de logements HLM.

    Ces habitations n’ont de " sociales " que le nom. En 2013, d’après l’INSEE, plus de la moitié des ménages en location au revenu inférieur à 1 100 €/mois/unité de consommation (les 20 % des Français les plus pauvres) logeait dans le parc privé et non en HLM. À l’inverse, près de 147 000 familles gagnant plus de 2 800 €/mois/unité de consommation (les 20 % des Français les plus riches) bénéficiaient d’un logement "social". Parmi elles, des députés comme Alexis Corbière et même la nouvelle ministre des Sports Roxana Maracineanu.

    70% des Français pourraient prétendre à un logement social. La Cour des comptes estimait en 2006 que près d’un locataire sur deux n’avait aucune raison d’habiter dans une HLM. Le clientélisme politique règne dans l’attribution des appartements.

    L’IREF a dénombré près d’un employé d’organisme de gestion pour 59 logements. Les coûts de gestion correspondent à plus de 20% des loyers payés par les occupants (ce qui inclut les luxueuses formations à l’hôtel Regina).

    En 2012, l’INSEE estimait le nombre de SDF à 141 500, en progression de 50% par rapport à 2001. La Fondation Abbé Pierre rappelle que quatre millions de Français sont mal logés.

    Alors que la politique du logement coûte à la collectivité près de 20 milliards d’euros par an, elle se révèle être un échec dramatique depuis plus d’un demi-siècle.

    Mettre fin au dirigisme et au clientélisme

    Face à ces piteux résultats, on pourrait s’attendre à ce que les bailleurs sociaux fassent profil bas et que les pouvoirs publics éliminent leurs interférences néfastes sur le marché.

    La loi Elan qui devrait être votée prochainement est encore trop loin du compte. Si elle simplifie quelques normes de construction et tente de rationaliser la gestion des bailleurs sociaux, elle ne s’attaque pas aux racines du mal de la pénurie de logements et l’aggravera en poursuivant le contrôle des loyers.

    L’IREF appelle à libérer le marché immobilier pour favoriser la construction et mettre fin à la gabegie du logement "social". Pour cela, l’assouplissement des lois de zonage PLU, le rééquilibrage des contrats de bail, la privatisation des HLM et la diminution de la fiscalité immobilière qui est la plus élevée d’Europe sont des pistes à suivre.

    En attendant une véritable réforme, on espère que les cadres des coopératives solidaires socialement responsables apprécient le champagne et les petits fours des hôtels de luxe.

     

  • Des gendarmes attaqués …

    avec des pierres, des explosifs et des fioles d’acide par l’ultragauche: aucune interpellation

    Hautes-Alpes: les tensions retombent après des affrontements entre forces de l’ordre et militants pro-migrants

    Les affrontements qui se sont déroulés dans les Hautes-Alpes, samedi après-midi vers 16 heures, à la frontière franco-italienne ont duré près de deux heures. Près de 150 activistes de l’ultra gauche ont tenté de passer la frontière par les bois, au-dessus du golf de Montgenèvre, pour en découdre visiblement avec les forces de l’ordre, environ 90 gendarmes, positionnés notamment à proximité du poste frontière. Selon une source proche du dossier, " aucune interpellation n’a été réalisée".

    Les gendarmes mobiles qui ont essuyé " des jets de bouteilles d’acide et de pierres de la part de personnes aux visages dissimulés et certaines vêtues de noir ont riposté par des grenades lacrymogènes et assourdissantes ", explique à La Provence un gradé qui parle " d’actions de guérilla bien organisées, parfois à moins de cinq mètres des forces de l’ordre. Certains ont projeté des bombes artisanales".

    Ces affrontements qui n’ont pas fait de blessé, indiquent les autorités, se sont déroulés en marge d’un rassemblement de cinq jours sous la bannière "Passamontagna" (cagoule normalement utilisée pour se protéger du froid) qui a regroupé entre 400 et 500 "No border" (anti-frontières) notamment acquis à la cause pro-migrant, en majorité des Italiens mais également des Français, des Espagnols, des Allemands, des Hollandais et des Autrichiens.

    Leur campement implanté sur la commune de Clavière en Italie s’est vidé progressivement dimanche matin. Côté Italien, plusieurs dizaines de personnes ont tenté de s’en prendre dans la journée de vendredi, au commissariat et à la gare de la ville de Bardonecchia. Des incidents qui ont éclaté avec les forces de maintien de l’ordre italien n’ont pas entrainé de dégât ni de victime. Aucun débordement n’a été constaté dimanche à la frontière franco-italienne, toujours surveillé par un important dispositif des forces de l’ordre.

    Dans un communiqué paru dimanche, la préfecture des Hautes-Alpes a condamné " ces violences avec la plus grande fermeté " et a salué " le professionnalisme et le sang-froid " des gendarmes qui sont intervenus samedi. Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Gap concernant les affrontements de samedi, et confiée à la gendarmerie.https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5163858/hautes-alpes-la-tension-retombe-a-montgenevre.html

    Déjà, le 22 avril, au col de Montgenèvre, "des militants antifascistes avaient permis le passage en France d’une vingtaine de migrants" (Le Parisien)

    La question est: Combien de temps nos forces de l’ordre vont endurer tout ce cirque? Avant la bavure qui sera le déclencheur d’événements que l’Histoire qualifiera de "guerre civile".

     

     

  • Et un examen psychiatrique pour les antifas

    ... qui ont tout cassé à Angers, jamais?

    Des black blocs, nouveau nom des antifas, ont tout cassé à Angers samedi dernier. Vitrines de banque, incendie dans l’une d’elles, projectiles balancés sur les forces de l’ordre…

    6 personnes interpellées qui s’en sortiront comme d’habitude fort bien. Les milices fascistes de Macron ont tous les droits.

    Masqués, cagoulés… Parce que, chez les antifas, on est courageux, mais pas téméraire. On attaque dans le dos, comme Méric, on casse tout et on se tire en courant, histoire de laisser les con-tribuables payer.

    Et pourquoi ces antifas étaient-ils furieux?

    Parce qu’un bar identitaire, l’Alvarium, va ouvrir à Angers.

    L’ouverture d’esprit, le culte du débat et de la différence ne sont pas les vertus cardinales des antifas (sauf la différence raciale et religieuse de leurs amis musulmans). On le savait, mais ça fait du bien de le rappeler, des fois qu’il y ait encore beaucoup de doux rêveurs les prenant pour des enfants du Bon Dieu, comme les jurés et jugés qui ont condamné Esteban et Samuel.

    Dégrader l’Alvarium ne leur suffisait pas, il fallait qu’ils fassent peur à toute la population et à la Mairie. C’est une forme de pression indirecte, bien sûr, sur les autorités. Autorités très proches d’ailleurs des antifas puisque la réponse d’une adjointe du Maire est lumineuse, elle renvoie dos à dos la violence des antifas avec la prétendue violence des Identitaires… Ils ne taguent pas, ils ne frappent pas, mais ils sont violents. Si elle le dit…

    Jeanne Behre-Robinson se refuse à tout commentaire. " Nous condamnons toute forme de violence, se borne-t-elle à répondre. Mais s’ils se sentent menacés, ils sont eux aussi dans une forme de violence…

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/angers-alvarium-une-fermeture-administrative-5893425

    Et puis, ces casseurs, selon Ouest France, étaient seulement une poignée, à ne pas confondre avec les doux et pacifiques manifestants qui défilaient au son du Rap (tiens, Médine, le retour)… Manifestants qui sont allés manifester plus loin, tranquillement, pendant que les casseurs mettaient la rue à feu et à sang.

    Selon Ouest-France, la mobilisation devait être "festive", les casseurs constituant "une minorité" dans les rangs des manifestants. Le journal décrit un cortège composé de familles et de personnes de tous âges défilant au "son du ska, du rap et de chants antifascistes, [faisant] flotter des drapeaux anarchistes rouge et noir du CNT [Confédération nationale du travail] et de l’Alternative libertaire". Lorsque les heurts ont éclaté, selon le quotidien régional, les manifestants pacifistes se sont éloignés du cortège de trouble-fêtes.

    Deux France cohabitent. Deux France irréconciliables. Et l’une, en sus, défend le parti de l’étranger, défend les étrangers, fussent-ils délinquants. Ils seront avec les étrangers face à nous le jour où ça pètera.

    On voit de moins en moins comment les nôtres pourraient supporter ces horreurs pendant des années.

    Pour le moment ils encaissent. Les égorgements, les coups de poignard, les persécutions judiciaires, les condamnations, les amendes, les agressions, les menaces; la mort sociale avec la perte d’emploi comme c’est arrivé au jeune identitaire qui avait brandi une banderole au col de l’Echelle….

    Jusqu’à quand cela va-t-il durer?

    Et les Français indécis qui doivent payer, toujours plus, pour les dégâts commis par les antifas et les émeutiers musulmans, ils vont se taire pendant combien de temps? Ils sont nombreux à fuir les quartiers, les villes pourries… mais jusqu’où et jusqu’à quand pourront-ils éviter de vivre les deux pieds dans la merde macronienne?

     

     

  • Celle qui ne voulait pas d'un prénom français est une escroc!

    Ce qui m'a horripilé en l'écoutant: “Zemmour insulte les enfants de la République“. Combien de fois dans sa rage contre lui, partout dans les médias: 10 ou 12 fois chaque passage! sur BFM, on voyait qu'elle lisait un papier: tout était préparé. Par qui?

    Le chef d’entreprise Hapsatou Sy, propriétaire de la société Beauty revolution international ( le nom dit son amour de la France et du français, d’ailleurs… ) et de ses filiales a créé un "mouvement" , “100 femmes ont décidé de changer leur vie”, permettant à ces 100 femmes regroupées sur facebook  de rejoindre son entreprise comme franchisées, avec, quand même, un apport de 70 000 euros… leur promettant formation, aide…

    Les malheureuses!

    Si on en croit les articles ci-dessous et le témoignage de l’une de ces franchisées, Hapsatou Sy pratique l’adage "ma gueule d’abord". Elle a laissé ses franchisées se débattre toutes seules avec des magasins ne marchant pas… laissant ses franchisées s’enfoncer financièrement.

    Résultat: liquidation judiciaire pour les dits magasins et plainte contre Hapsatou Sy pour escroquerie et abus de confiance…

    Et c’est cette bonne femme qui veut porter plainte contre Eric Zemmour…

    L’affaire et les articles datent de 2013:

    Communiqué: Hapsatou Sy abandonne ses succursales. Que deviendront les franchisés?

    Dans un communiqué reçu ce 25 septembre 2013,  HAPSATOU SY annonce la fermeture de ses espaces de beauté et décide de se consacrer à ses propres gammes de produits cosmétiques et capillaires.

    Après 8 ans de développement, Hapsatou Sy déclare s’être jointe à l’administrateur judiciaire, ce mercredi 25 septembre 2013, pour demander la conversion du redressement judiciaire de la société Beauty Revolution International en liquidation judiciaire.

    […]

    Note d’AC Franchise: Ce communiqué ne dit pas un mot des franchisés qui ont dû fermé et veulent porter l’affaire devant la justice. Nous attendons d’en savoir plus.

    https://ac-franchise.com/article/communique-hapsatou-sy-abandonne-ses-succursales-que-deviendront-les-franchises

    C’est par la publication d’une lettre qu’elle a rédigée, qu’elle veut faire connaitre la vérité sur la situation de sa société, les difficultés qui ont conduit à cette procédure judiciaire et faire connaître son histoire.

    Résumé de la lette de Hapsatou Sy (14mars 2013):

    Avec son projet “100 femmes ont décidé de changer de vie“, programme de franchise solidaire, la société Beauty Révolution International’ a connu un développement trop rapide et de lourds investissements. Le concept était d’aider les femmes, sans connaissance importante de base, désireuses de changer de vie, de se lancer dans l’entreprenariat. Leur était alors proposé: un financement à taux zéro, une formation et un apprentissage pour devenir entrepreneur.

    La mise en pratique s’est alors révélée très compliquée, même si la théorie était prometteuse. Tout le monde n’a pas les qualités nécessaires pour entrer dans le monde de l’entreprenariat, et le temps nécessaire à consacrer aux clients prenait le pas sur le temps de formation, ce qui fait que la qualité du service s’en est ressentie.

    En février 2012, Hapsatou Sy a alors décidé de mettre un terme à ce projet, consciente des difficultés humaines conséquentes à cette décision. Ce fut la fin d’un rêve pour beaucoup de femmes, une sensation d’échec et de perte de temps. Si la décision n’avait pas été prise, l’échec aurait été plus douloureux avec des conséquences financières bien plus dramatiques.

    La perte financière de la société s’élève à trois millions d’euros. Il a fallu également reconquérir une certaine clientèle qui avait été parfois pénalisée par le manque d’expérience de certaines franchisées de l’enseigne.

    Hapsatou Sy comprend la colère de quelques personnes, et elle reconnaît avoir sous-estimé le temps, les moyens et l’énergie nécessaires pour transformer et accompagner des personnes et leur permettre de devenir entrepreneur.

    Elle précise également, que l’origine des difficultés de son entreprise fait suite à une résiliation, par la société Generali, d’un bail situé avenue de l’Opéra à Paris, en mars 2010. Le préjudice subi par Hapsatou Sy s’élève, d’après un expert auprès de la cour d’appel, à trois millions d’euros. La bataille judiciaire est toujours en cours.

    https://ac-franchise.com/article/redressement-judiciaire-pour-la-franchise-beauty-revolution-international

     

    Affaire Hapsatou Sy: des franchisés auraient déposé plainte pour escroquerie et abus de confiance

    mercredi 20 mars 2013, par Aline Gérard

    La publication d’un article sur le redressement judiciaire de la société Beauty revolution international et de ses filiales (structures de la chef d’entreprise Hapsatou Sy) a suscité de nombreux commentaires sur ce site. La rédaction de Courriercadres.com donne la parole aux différents protagonistes. Suite aux réponses à nos questions apportées par Hapsatou Sy le 18 mars, l’une de ses anciennes franchisées a souhaité s’exprimer, pour faire entendre sa voix et celle de ses consœurs. Une plainte pour escroquerie et abus de confiance serait en cours.

    “Se retrouver à laver notre linge sale en public nous dépasse, nous ne sommes pas des stars en devenir. À titre personnel je préfère l’anonymat, mais aujourd’hui nos honneurs ont été salis !, souligne une ancienne franchisée d’Hapsatou Sy. Nous n’acceptons plus de rester silencieuses.”C’est en mai 2011 qu’elle a créé sa structure pour exploiter le concept Ethnicia, dans le quartier des Halles, à Paris. Elle fait partie des créatrices du Groupe Facebook “100 femmes ont décidé de sauver leur vie”, faisant écho au programme lancé par Hapsatou Sy “100 femmes ont décidé de changer leur vie”. Ce dernier avait pour objectif de permettre à des femmes de rejoindre le réseau comme franchisées, avec des aides spécifiques.

    En liquidation

    Mais depuis le 13 mars dernier, la société de la franchisée des Halles a été placée, à sa demande, en liquidation judiciaire. “Il fallait stopper l’hémorragie, je ne vais pas attendre d’atteindre les 766 000 euros de déficit à l’Urssaf pour me mettre en liquidation. Nous ne sommes pas stupides, mais aujourd’hui mes salariés sont au chômage. C’est dommage que cela finisse de cette manière mais c’est comme ça”.

    Plainte en cours

    C’est la justice qui devra se prononcer sur le fond de ce dossier complexe et sur les responsabilités des différents protagonistes dans cet échec. La franchisée précise cependant avoir cherché depuis juin 2012 à régler la situation “proprement” et à sortir de cette affaire à l’amiable, à huis clos. “Les démarches amiables n’ont jamais abouti. Je lui ai communiqué tous les documents pour lui transmettre ma société pour 1 euro symbolique, même cela elle ne le fait pas”. Elle parle d’un “acharnement” qu’elle ne s’explique pas. Elle précise également avoir déposé “une plainte pour escroquerie et abus de confiance” à la demande du Procureur de la République, avec d’autres franchisées. À ce jour, ce document ne nous a pas été transmis. L’affaire est en cours. La rédaction vous tiendra informés des suites de ce dossier.

    http://officieldelafranchise.fr/actualites/lactualite-vue-par-la-redaction/affaire-hapsatou-sy-des-franchises-auraient-depose-plainte-pour-escroquerie-et-abus-de-confiance-20032013